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 Aux nuits enflammées de Soho.. ABANDONNER

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MessageSujet: Aux nuits enflammées de Soho.. ABANDONNER   Aux nuits enflammées de Soho.. ABANDONNER Icon_minitimeLun 10 Déc - 23:16


Il attrapa ma taille et me serra à lui, ses lèvres chaudes effleurèrent presque les miennes, avant que je ne me dérobe, il me fit tournoyer autour de lui, mes talons claquèrent sur le sol, il m'attira de nouveau contre son corps, avant de me rejeter en arrière, tombante à la renverse mon amant me rattrapa dans ses bras, et me fit danser tout contre lui. Puis je m'éloignai de nouveau, la musique se fit plus lente, lancinante, intense, les deux hommes, l'amant et l'époux tournèrent autour de moi à pas lent, je les défiais du regard, suave, désirable mais inaccessible, d'une irrésistible tentation. Avant que soudain la musique ne s'accélère de nouveau et qu'ils se précipitent sur moi, me faisant danser d'un homme à l'autre, tandis qu'ils se disputaient et s'arrachaient la femme qu'ils désiraient tout deux. Autour de nous l'hystérie gagnait les couples de danseurs, le tango se faisant de plus en plus vif, sensuel, brûlant, enflammé, passionné, les femmes dansaient et étaient rejetées de bras en bras, les talons claquaient sur le sol en cadence, accompagnant le rythme de plus en plus soutenu, tandis que la danse montait en intensité, jusqu'à l'explosion, au centre où les trois personnages principaux dansaient. Il y eu un dernier instant de paix, de respiration, un court solo de violon, qui étirait l'excitation du numéro en une lente mais endiablée phrase musicale, puis la musique implosa de nouveau, les duos reprirent et s'échangèrent les femmes plus rapidement encore, les faisant pencher en arrière, et tourner dans leur bras, avant de les tendre à un autre homme, ils se repoussaient, s'attiraient, s'aimantaient, se fuyaient, et à chaque fois les duos se rapprochaient du centre inexorablement formant une nuée de cercles avec notre trio pour centre. Jusqu'à que peu à peu je sois encerclée par tous les hommes, tandis que les autres femmes dansaient autour de nous avant de s'écarter peu à peu, ils me repoussèrent dans le cercle et me prirent de bras en bras, me faisant danser avec les uns et les autres. Parfois je dansais seule au centre, les narguant et les séduisant, mes talons résonnant sur le bois du sol, les volants et les froufrous de ma robe de tango noire échancrée tournoyant autour de moi, avant que l'un d'eux me reprenne. Ils me firent tourner de bras en bras de plus en plus vite jusqu'à que l'époux me récupère dans les siens, m'embrasse dans un violent baiser, avant que je ne m'écroule au sol, au milieu du cercle, la musique se termina sur une dernière note, en suspension dans l'air, tandis que mon corps gisait au sol.

Le public applaudit, en redemandant encore, tandis que Rodrigue, mon partenaire qui faisait l'époux, m'aida à me relever me tendant la main il me murmura quelques félicitations et compliments à l'oreille :

" Tu as été magnifique Amy ! "

Et déposa un baiser près de la commissure de mes lèvres, je le remerciai, m'écartant un peu, discrètement, quand James, l'amant, me prit par les épaules pour me féliciter à son tour, tandis que nous allions saluer le public du cabaret. Le numéro avait plut, je vis le patron adossé au pilier du bar qui applaudissait lui aussi, il m'offrit un grand sourire et me fit un signe de tête, j'avais réussi, j'avais été à la hauteur de ses espérances. C'était la première fois qu'on me confiait un premier rôle dans un grand numéro, d'habitude je faisais que les petits numéros, j'avais fait quelques petits rôles dans les grands, et puis là il avait décidé de me laisser ma chance reconnaissant mes talents de danseuse. Nous avions travaillé de longues heures à l'élaboration de ce numéro, qui était une reprise d'un numéro de tango très connu de cabaret, j'avais déjà démontré que j'étais douée pour le tango par le passé, et ce soir je n'avais pas fait un seul faux pas. Rodrigue était celui de nous trois qui avait le plus d'expérience, il m'avait fait longuement répéter jusqu'à que je sois parfaite, mais je préférai répéter avec James, je n'appréciai pas trop la proximité de Rodrigue, ni sa façon de me regarder. Mais je n'avais pas trop le choix, il avait souvent les premiers rôles masculins et c'est lui qui soufflait au patron les partenaires féminines avec qui il voudrait danser, il les choisissait autant pour leur talent que pour leur beauté. Je savais qu'il me trouvait séduisante, et il m'avait déjà fait des avances, j'en avais répondu à certaines, par obligation, mais je l'avais repoussé la veille lorsqu'il avait voulu plus. James lui n'était pas comme ça, il était plus respectueux et protecteur envers moi, et puis il avait déjà remarqué le petit manège de Rodrigue qui profitait de la vulnérabilité des filles, il leur permettait d'intégrer ses numéros, d'avoir de bons rôles, puis ensuite il les menaçait de les faire virer si elles ne couchaient pas avec lui. Je savais qu'il me regardait, il tenait ma main dans la sienne, caressant ma paume avec son pouce, je savais à quoi m'attendre de sa part pour les jours prochains. James m'avait prévenu de me méfier de lui, et j'avais pris son conseil en considération, même si ça faisait longtemps déjà que je me méfiais de cet homme. Mais les danseuses du cabaret n'avaient pas vraiment le choix, nous étions toutes à peu prêt dans les mêmes situation, nous étions beaucoup d'anciennes prostituées qui vivaient dans la misère mais qui refusaient de retourner sur le trottoir et avaient réussis à trouver une place dans un cabaret. Ca payait pas beaucoup, mais c'était dur pour nous de trouver mieux comme boulot, sans qualification ni expérience à part celle des courtisanes. Et ça les hommes du cabaret aussi le savaient, et ils en profitaient pour certains, surtout Rodrigue qui avait une place importante et qui avait de l'influence sur les décisions, il utilisait son importance et la fragilité des femmes, et si l'une d'elle se refusait à lui, au mieux il la faisait renvoyer, au pire des cas il la violait. Mais elles n'osaient jamais rien dire, que répondraient la police à des filles comme nous si on venait leur parler d'abus sexuel ? Ils se moqueraient de nous, et si en plus nous faisions une mauvaise publicité au cabaret, on pouvait être sûre de perdre notre place, et rien ne disait qu'on arriverait à retrouver un travail dans d'aussi bonnes conditions. Oui, parce qu'au cabaret Purple Paradise on appelait ça travailler dans de bonnes conditions, comparé à d'autres établissements ici la clientèle n'avait pas le droit de toucher aux filles, il n'y avait qu'elles seules qui décidaient jusqu'où le client pouvait aller, et la sécurité intervenait dès que l'une d'elle se trouvait en mauvaise posture face à un client trop entreprenant, il y avait souvent des soirées avec des spectacles de strip-tease, mais on était pas obligé d'y participer, ni de le faire entièrement si on ne voulait pas. Ce qui était complètement différent du premier club où j'avais travaillé en arrivant à Londres, là-bas nous devions nous mettre nue tous les soirs, on était pas sensées être prostituées, mais si un client y mettait le prix nous devions répondre à ses désirs, et c'était rare que derrière les rideaux des salles privées l'on s'arrête à la simple danse. Le patron lui-même connaissait par cœur le corps de chacune de ses filles. Et dire que c'était Derek qui m'avait sorti de cet enfer…

Je souriais, heureuse, et essoufflée, le numéro était tout de même difficile, de la sueur perlait sur mon front, dans mon dos, et dans ma nuque, ou les mèches de mon chignon étaient mouillées et collaient à ma peau brillante. Je regardai la salle et mes yeux s'éclairèrent lorsque je reconnu une tête, et une carrure d'ours, familière, Tamatoa, un ami à moi qui travaillait à l'hôpital Saint-James, il était venu me voir ce soir, il était plutôt facile à reconnaitre et à repérer, il était immense et très musclé, c'était un hawaïen, plutôt impressionnant et intimidant je dois dire. J'étais tellement contente de le voir que j'avais hâte de pouvoir aller lui parler. C'est vrai que nous nous étions rencontré d'une façon assez particulière je dois dire. C'était du temps où je travaillais à ce fameux club privé, là-bas, il y en avait pour tous les gouts, et surtout pour tous les genres. Il était venu ce soir là prendre un peu de bon temps à Soho, et malgré son allure imposante, et son style vestimentaire plutôt décontracté, le patron qui avait un bon œil pour repérer les bons clients, mais visiblement pas pour repérer leur orientation sexuelle, avait senti qu'il tenait là un gros poisson. Je dois dire que ce soir là, alors que j'étais entrain de danser nue devant une foule d'hommes excités qui cherchaient déjà dans leurs poches si ils avaient assez d'argent pour s'offrir ne serait-ce qu'une demie heure seul avec moi, j'avais vu entrer cet homme géant, et je m'étais tout de suite dit * Pourvu que je doive pas coucher avec lui… *. Il était effrayant, et dans le mauvais état où j'étais à l'époque, c'était exactement le genre d'homme, grand, costaud, fort, qui rien que visuellement me terrifiaient, j'avais peur qu'il me fasse du mal. Mais voila, la veille au soir, je m'étaient retrouvée dans une mauvaise position, plusieurs hommes avaient payés pour m'avoir en même temps, et là franchement c'était trop, j'avais refusé, ce n'était pas pour rien que j'avais quitté les rues de Liverpool, j'acceptai déjà difficilement ce qu'on nous faisait faire ici, mais là je ne pouvais pas. Le patron avait été furieux ce soir là, et en voyant Tamatoa entrer le lendemain soir, il se dit qu'il avait trouvé une punition que je n'oublierai pas. Une fois ma danse terminée il m'avait fait signe de rejoindre les loges, j'avais de suite compris que j'allais passer un mauvais moment, mais après ce que j'avais fait la veille je ne pouvais pas me permettre de dire non cette fois, sinon je risquais de perdre mon boulot, et je me retrouverai encore dans les rues. Il me demanda d'aller voir Tamatoa et de lui proposer mes services, c'est-à-dire une danse privée ainsi que tout ce qu'il voudrait d'autres de moi. Il précisa que si je ne le faisais pas il s'arrangerait pour offrir à tout les types de tout à l'heure devant la scène une heure avec moi cette nuit. J'avais donc était forcée d'accepter. Et puis, il savait, il connaissait mon passé, il avait déjà couché avec moi, il savait que j'aurais peur de Tamatoa, que sa carrure et son allure imposante me terrifieraient. Il n'avait pas tord. J'étais donc allé voir l'Hawaïen vêtue d'une robe des plus provocantes et indécentes, pour le draguer et lui proposer de s'amuser un peu avec moi… Je me dégoutais de ce que je faisais, et de ce qu'il allait me faire. Mais à ma grande surprise, et à celle de mon patron, il refusa. Il était gay et je dois dire que ce fut un immense soulagement pour moi. Même si ne m'en sortit pas aussi facilement auprès de mon patron mais bon ça c'était une autre histoire. Bref, ce soir là, nous avions tout de même était dans une salle privée, parce que le patron qui n'avait pas encore compris le nœud du problème et décidé à me faire passer un sale quart d'heure, voir une sale nuit, insista pour offrir mes prestations au géant qui avait certainement du comprendre son petit manège, vu mon air affolé et terrifié. Ainsi nous nous sommes contenté de discuter, et c'est comme ça que nous avons fait connaissance. Nous nous sommes revus plus tard, et sommes peu à peu devenus bons amis. Il ne me fait plus peur maintenant, enfin, plus trop, mais je l'apprécie beaucoup, et puis à vrai dire, je le trouve même assez séduisant.

Nous repartîmes dans les coulisses tandis que le numéro suivant entrait. Les filles me félicitèrent au passage, enfin pour celles qui ne crevaient pas de jalousie dès que ce n'était pas elles qui étaient sur le devant. J'avais du temps devant moi, comme je faisais un grand numéro, je ne repassais pas avant un petit temps, en tout cas j'avais au moins une demi-heure pour profiter un peu d'être avec Tamatoa. Sauf que… Rodrigue m'attrapa par la taille et me retourna, me serrant entre lui et la table de la loge. Il me dévorait des yeux, et son sourire en disait long sur ses intentions. Lui aussi il avait une demie heure devant lui, et il savait à quoi il voulait s'en servir. Je posai mes mains sur son torse et le repoussai, cherchant à m'écarter de lui.

" Amy… "

Je le regardai, et prenant sur moi lui offrit un sourire charmeur.

- Je suis désolée, je dois aller voir un ami, mais on se voit après ?

J'aperçue James se caser dans l'angle de la porte, je savais que si Rodrigue décidait de me faire du mal, il ne pourrait pas trop intervenir, lui aussi y aurait risqué sa place, mais savoir qu'il était là, et qu'il soutenait les filles, comprenant la situation difficile dans laquelle nous vivions… j'étais un peu soulagée. Même si je voyais difficilement comment j'allais pouvoir échapper à Rodrigue, je me préparai déjà mentalement à perdre ce combat là. Mais le problème, ce n'était pas que de coucher avec lui pour répondre à ses caprices. C'est que si il arrivait à me posséder une fois, qu'est-ce qu'il l'empêcherait de me prendre encore et de me posséder toutes les fois qu'il veut ? C'était un problème pour beaucoup de filles ici qui se retrouvaient piégées entre leurs griffes. Je ne me voyais pas devoir changer de boulot, je mettais déjà tellement battue toute ma vie, et pour en arriver où ? Et je risquais de perdre le peu que j'avais. Mais si j'avais tout fait pour m'en sortir, pour survivre à Liverpool et à la prostitution, c'était bien pour ne plus jamais avoir à donner mon corps à un inconnu contre de l'argent. Rodrigue m'embrassa, je ne bronchai pas, puis il s'écarta pour me laisser partir.

" On se voit tout à l'heure alors… Amy… "

Murmura-t-il à mon oreille. Qu'est-ce que j'avais horreur qu'on m'appelle comme ça, tous les hommes qui avaient couché avec moi m'appelaient Amy, autant dire que je ne supportais plus ce surnom. Mon cœur était serré, et j'avais une grosse boule au ventre, les larmes aux yeux je sortis de la pièce, James, posa tendrement sa main sur mon bras quand je passais devant lui. Je passais par un petit couloir pour rejoindre la salle par une porte dérobée sur le coté. En pause notre principal travail était d'aller voir les clients, de les laisser nous offrir des verres, et de les charmer, pour leur donner envie de revenir souvent nous voir. Ca nous arrivait de temps en temps que des amis viennent nous voir, tant que ce n'était pas trop souvent le patron acceptait que nous passions notre temps de pause avec eux. Je portais toujours ma longue robe de tango, et pas mal d'hommes me remarquèrent dès que j'émergeais parmi eux. Je rougis, un peu mal à l'aise des regards qui me dévoraient d'envie, il était tard en plus, le cabaret était plein ce soir, et beaucoup étaient déjà souls. Je me faufilais à travers la foule pour rejoindre mon ami quand l'un d'eux m'arrêta pour me demander un verre. Je l'éconduis gentiment et continuai ma route, espérant qu'il n'ait pas trop bu et ne fasse pas un scandale parce que je lui avais refusé ma compagnie. Je sentis une main se poser sur mes fesses et je grimaçai, me retournant je ne pu pas distinguer qui était l'importun qui m'avait touché, et finalement je continuai jusqu'à que je vois enfin la silhouette géante se découper au-dessus des gens, je lui fis un signe de la main, lui souriant, et franchis les quelques pas qui me séparaient de lui, fendant la foule.
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