Harry Maël MacNeil

Dites nous de beaux mots

Pudding Fish and Chips Pie and Mash Inventé Scénario Post-Vacant

→ Informations ← Je me surnomme Harry, je suis né(e) le 24/03/1989 à Dublin, en Irlande, ce qui fait que j'ai environ vingt-quatre années. Je suis touriste, ah ça n'est pas un métier ? Bon bah, surveillant dans un lycée. On me dit souvent que je suis : drôle, posé, simple & grand gueule, lunatique,je-m'en-foutiste . Et parfois on trouve que je ressemble à Julian Schratter. → Caractère ←• Tu es plutôt thé ou café ? Les deux ne me disent rien, je serai tenté de dire bière ou encore manzana, mais puisqu'il faut choisir, le thé me conviendra, j'aime pas le café. • Rock ou Classique ? La funk reste mon type de musique préféré, se déhancher sur de la bonne musique, rien de tel pour passer une bonne soirée, mais le rock m'ira très bien. • Homme, femme ou les deux ? J'aime exclusivement les femmes, je ne suis pas un bourreau des coeurs (ou bien je ne le fais pas exprès), je préfère me poser avec une fille et le rester, du moins pour quelques années. • Tu es quel genre d'ami(e) Celui qui vient vers vous, puis s'en va sans pour autant vous oublier, je suis un electron libre qui ne s'attache pas peur de souffrir surement mais surtout parce que la liberté reste ma compagne de toujours. •Fête entre ami ou câlin devant la cheminée ? Fête entre amis posé devant la cheminée ça peut très bien passer aussi pourquoi pas ? • Sucré ou salé ? Je n'aime pas spécialement les bonbons, les sodas dont les choses à base de sucre, je suis beaucoup plus salé. • Que penses-tu de la guerre à l'université ? Je n'y prends pas part, vraiment.• As-tu peur depuis l'attentat ? Un attentat ne laisse personne de marbre, il faut l'avouer, on flippe toujours autant quand on marche dans les rues, toujours à l'affût du moindre mouvement suspect, beaucoup deviennent paranos, je suis juste plus prudent sans pour autant me cloîtrer chez moi, voilà tout. • Johnson est-il bon pour la ville ou néfaste ? Il nous prend pour des billes, mais c'est son problème, pas le mien. Real life → Je me surnomme grimm, j'ai environ 18 années. Je viens de France. Ce que je pense du forum : et où je l'ai connu ma biichette de mon coeur . Je pense que j'aurais besoin d'être parrainé(e) : non. Et enfin voici le code que j'ai trouvé dans le règlement Juju adhère . PS : Je dois mes avatars, îcones, gifs à Allein & Tumblr.

fiche entièrement réalisée par Saku

This is a true Story

Dites nous de beaux mots

T’étais là, perché en haut de l’immeuble, balançant tes jambes d’avant en arrière, t’observais ce voile noir orné de petites étoiles qu’était le ciel, la musique rythmait ton cœur alors que tu tirais lentement sur ta cigarette. Des cris résonnaient dans les rues, on se pressait en dessous de toi, des âmes qui erraient alors que toi, tu te sentais bien en dessus de tout ça, ils se dépêchaient de rentrer ou tout bonnement se hâtaient de retrouver leur boulot, le stress, la fatigue, tout ça ne te concernais pas, t’étais libre, libre de tout. T’étais pas branché étude, encore moins boulot, tu savais pas quoi faire de ta vie, quand on te posait la question, la seule chose que t’étais capable de faire c’était de hausser les épaules avant de faire ton petit sourire narquois qui t’allais si bien, celui qui énervait et irritait quiconque osait te défier, c’était ta défense, ta façon de te sortir des situations ennuyeuses – ou au contraire, totalement te foutre dans de sales draps-. T’entendais ton père qui était pas loin, s’il te surprenait à trainer sur le toit de l’immeuble, tu savais éperdument ce qui allait t’attendre, tu ressentais déjà la douleur de ses points venant s’écraser dans tes côtes, la violence de sa voix te traitant de tous les noms. La famille ? Déjà tout petit c’était pas ça, t’étais le mouton noir, le vilain petit canard, celui qui ne marchait pas dans les pas de ses parents traçant son chemin tout seul, t’étais loin d’être le fils prodige et ton paternel détestait tout simplement ça, t’étais le raté de service et pourtant tu le vivais plutôt bien. Malheureusement pour toi, t’avais aucun frère, aucune sœur, t’étais le seul enfant des MacNeil et évidemment, tu te devais de réussir ta vie pour honorer blason familiale. L’Irlande, ce pays vaste et quelque peu magique t’étonnait de jour en jour, t’adorais prendre de la hauteur pour frôler du bout des doigts la liberté, observer et admirer le paysage majestueux qui s’offrait à toi, tu croyais pas aux contes pour enfants, aux légendes urbaines mais tu ne pouvais t’empêcher de sourire chaque fois que ton regard se posait sur ses plaines qui ornaient ce beau pays, tes yeux pétillaient de bonheur, t’étais un adolescent comme les autres, trainer dans les rues, dans les bars et les boîtes de nuit à l’ambiance malsaine, fumer, boire et rire aux éclats, tu te détruisais à petit feu, totalement plongé dans cette génération de gosse innocents et pourtant baignant dans la violence mais t’avais ce petit truc, cette chose qui faisait que t’étais unique en ton genre. T’étais en quelque sorte, le mystère de Dublin, certes tu n’étais pas la vedette d’un film, on ne voyait pas ton visage dans les magazines mais t’étais célèbre à ta façon, aux yeux des jeunes de ton âge, c’était déjà ça. T’étais caché derrière un tuyau, allongé sur le gravier froid à contempler les étoiles pendant que ton père se déchirait les cordes vocales à crier ton nom, faisant résonner sa voix rauque et répugnante dans tout Dublin. T’avais dix-huit ans depuis quelques heures à peine, t’étais libre de tout, ton plan était calculé d’avance, faire mijoter tes parents avant de les faire céder, ils n’allaient pas tarder à partir de l’appartement à ta recherche, à partir de cet instant, il te restait une heure. Faire des bagages, prendre tes affaires et partir loin de cette famille qui te dégoûtait, c’était pas une fugue, t’étais majeur et vacciné, rien ne pouvait te retenir, peut-être l’argent oui, mais tu t’en fichais, t’avais assez d’amis, de contacts pour te dépanner et au pire des cas, dormir dans un carton ou sur un banc ne te faisait pas peur. C’était grotesque et probablement égoïste de ta part, mais t’avais eu une enfance difficile, marcher droit, parler bien, tu venais d’une famille bourges, ironie du sort quand on sait que tu détestais les riches, mais t’avais pas le choix, tu devais te taire et te soumettre aux règles de cette classe sociale. Tu ne comprenais pas pourquoi mais tu ne bronchais pas, l’adolescence t’avais ouvert les yeux, tu grandissais, t’assimilais le monde qui t’entourait et finalement, t’étais dégoûté de la vie. Le lien, le seul fil qui t’unissais à ta famille s’était rompu le jour de tes dix-huit ans, à l’instant même ou t’as posé le pied hors de chez toi, valises en main, capuche sur la tête. Le tonnerre grondait et les éclairs déchiraient le ciel tandis que tu marchais lentement sur le trottoir, tu voyais rien, vraiment rien, seulement le bitume qui défilait sous tes pieds. Le destin est hasardeux, la vie capricieuse et les embûches parfois insurmontable, t’allais en faire les frais, tu le savais à l’instant même ou des phares se mettaient à te brûler les yeux, se rapprochant dangereusement, t’avais lâché ton sac, mettant tes bras devant ton visage au lieu de prendre tes jambes à ton coup. De quoi te souvenais-tu ? Seulement de cette voiture qui t’avais propulsé quelques mètres plus loin, ton souffle saccadé et ce soulagement qui t’envahissait petit à petit. Tu ne bougeais pas, tes yeux restèrent fixé sur ce voile noir, les éclairs t’éblouissaient, un filet de sang s’échappa d’entre tes lèvres tandis que le tonnerre devenait qu’un bruit, les lumières s’éteignaient, les étoiles mourraient en même temps que ta petite personne. La pluie continuait d’inonder ton pauvre corps meurtri qui gisait au sol et tu pouvais entendre un air bien étrange résonner dans ton esprit, Silent Night, holy night, all is calm, tout semblait ralentir, les battements de ton cœur se faisaient plus rare alors qu’une dernière note résonna dans ton esprit pour annoncer la fin d’une vie trop courte, t’étais mort, terriblement mort, la dernière chose à laquelle t’avais pensé, c’était un chant de noël alors que l’été se déchainait sur Dublin, oui t’étais étrange, mystérieux, t’étais surtout mort. UC

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