- Voilà madame Collins, votre petite fille. Elle va bien et ses signes vitaux sont stable maintenant à votre tour.

Je remis le poupon dans les bras de la nouvelle maman. Comme toutes les mamans sont regard fatigué s'illumina à la vue de son bébé. Je l'aidai à la mettre au sein et aussitôt les petites lèvres du bébé se refermèrent pour téter avidement. Je pris la pression de la jeune femme et celle-ci s'avéra bonne malgré qu'elle était encore basse. J'attendis que le bébé soit repus et bien endormi contre sa mère pour le confier au papa le temps que je vérifie ses point de suture. L'accouchement c'était bien dérouler mais à un moment nous avions dû l'amener d'urgence en salle d'opération car le coeur du bébé faiblissait trop. Le jeune femme dû subir une césarienne et la mère était vraiment épuisée.

Ses points étaient normaux quoiqu'une petite rougeur normale mais pas d'infection et le papa était présent et aux petits soins avec sa nouvelle famille. Je retournai donc au poste pour remplir mon rapport. Ma tournée était terminée jusqu'à la prochaine. J'avais été celle qui avait accompagnée cette jeune dame inquiète pour le sort de son enfant. À chaque fois c'était la même chose on me disait souvent "Sauver mon bébé". Impossible d'être sans coeur face à cette demande. On sent le bébé grandir et bouger en soi et la dernière chose que l'on veut c'est bien de le voir mourir. Toujours est-il que la nuit était à peine débutée que je la trouvais longue. Mis à part quelques petits pleurs d'enfants affamé et des mots inaudible mais rassurant. Une infirmière vint me féliciter pour mon support envers la jeune dame. Cependant pour moi se n'était pas un acte héroïque ni même un super-pouvoir seulement mon devoir. J'aimais être affectée en maternité/pédiatrie car le calme qui règnait sur cet étage était apaisant. Rien à voir avec ceux des soins palliatifs où l'ont entendait les pleurs ou les cris d'agonie. J'ai même entendu un patient faire sa prière en suppliant Dieu de venir le chercher. C'est quand même surprenant de voir que dans cette même bâtisse on y voit le début d'une vie et la fin d'une autre. Machinalement quand j'étais en proie à de grandes réflexions je me saisit de ma croix soutenue par une chaînette d'or délicate. Je la tripotai entre mes doigts fins le regard lointain n'entandant pas que quelqu'un s'approchait.

Je l’écoutais avec respect l’œil rieur tout en buvant mon café. J’étais contente de travailler à présent, malgré mon manque de sommeil. Je ne sais pourquoi, mais j’étais satisfait de la mettre en colère, voir ses paupières se rétrécirent, ses joues devenir un peu rouge, c’est à ce moment qu’elle m’adressait un peu d’attention. Elle était pourtant plus âgée que moi, mais je n’avais que faire, à l’hôpital presque toutes les infirmières étaient tombées sous mon charmes m’accordant me cédant leur week-end lorsque je leur en demandais. Seulement Florence était la seule à ne pas m’avoir accordé le quelconque intérêt lorsque je suis arrivé à Saint James. Bien que je ne sors plus avec une fille comme on change de chemise, j’aime être regardé. Alors voilà sûrement pourquoi je ne fais que tourné autour en lui lançant des pics.

Tout en m’accusant de n’avoir rien fait depuis que je suis là, je me retourné vers le bureau derrière elle pour sortir mes quatre dossiers d’entrée et le présenté à l’infirmière en chef avec un petit sourire vers Florence. Avec élégance je tournais mon joli minois vers l’infirmière bien plus âgé que nous, qui baissa les yeux, gênée que je la dévisage ainsi.

Vous êtes tout en beauté comme toujours. J’ai fais quatre entré, dont deux assez urgent, ces enfants ont été pris en charge par les chirurgiens. Les deux autres attendant d’êtres vu par un médecin.

L’infirmière en chez acquiesça l’air un peu perdu, je lui offris mon plus beau sourire lorsqu’elle se tourna vers les dossiers de Florence, puis s’en alla sans un mot, l’air enjoué de m’avoir croisé.

Alors que disais-tu à propose de mes dossiers? Je passe peut être mon temps à t’embêter, mais je ne suis pas fou Princesse, je tiens à mon job.

Je me penchais vers elle, de plus en plus près, juste pour voir sa réaction, pour m’amuser. J’étais jeune intelligent, beau gosse et j’en étais fier, un jour aussi elle rougirait rien qu’en croisant mon regard. J’étais assez proche pour qu’elle ne voit pas ma main se glisser dans son sac et en ressortir le papier que je lus derrière son dos et le remit discrètement dans son sac. Malicieusement, je pris un air sérieux et lui susurra le mot doux.

Là je rageais vraiment! Il finit néanmoins par poser le papier que je fourrait dans ma poche comme on protège un trésor. Oui effectivement si mes yeux avait été des fusils j'aurais pu le flinguer là. Cependant il me planta là sans un mot. Je poussai un soupir d'exaspération avant de prendre mon lunch et de l'engloutir en repensant à l'infirmière en chef qui rougissait comme une collégienne. J'avais à peine terminé mon frugal repas qu'une lumière s'alluma. Je me levai, un maman inquiète que son bébé ne se réveille pas pour son boire. Je pris quelques temps pour la rassurer et ainsi lui montrer que son bébé respirait normalement et l'aider à le réveiller doucement pour ensuite le mettre au sein. C'était une jeune maman qui semblait seule alors je me pris d'affection pour elle. Soudain le désir d'avoir un enfant moi-même me prit. Après un moment j'installai le bébé dans son lit et rassurai une nouvelle fois la maman.

Je retournai à mon poste après avoir fait une tournée et remplir une nouvelle fois les dossiers. Wei revint et je levai à peine un regard sur lui absorbée par ma tâche jusqu'à ce qu'il me demande pourquoi il ne m'intéressait pas. Je fronçai les sourcils finissant une note dans le dossier d'une patiente. Mais c'est quoi cette question existentielle tout à coup? Je relevai les yeux vers lui après son coup sur le poste, nullement impressionné. Bon alors voilà qu'il fallait que je m'explique sur le pourquoi du comment maintenant. Je me relevai et le fixai de longues minutes tentant de savoir à quoi il voulait en venir. Je finis par me caler dans mon fauteuil et croiser les doigts.

- Tu ne m'intéresse pas parce que tu tentes toujours d'avoir ce que tu veux en faisant des courbettes, en charmant et en flirtant. Sache jeune homme que ce genre d'attitude n'a jamais marcher avec moi. Je privilégie les relations honnêtes, sincères et basé sur l'authenticité. Est-ce que je t'aime ou pas? Je sais pas mais sache ceci, je serais toujours correct devant les patients.

Je pris quelques minutes pour voir si mes paroles prenait forme dans son cerveau et une fois rassurée, je me replongeai dans mon dossier non sans qu'une petite phrase tourbillonne dans ma tête.

** Allons Flo tu ne l'aime spas parce que quand il est là tu n'as plus toute l'attention soit au moins franche avec toi-même**

Disons que le voir là devant moi de l'autre côté ça ne m’impressionnait nullement. Cependant en le voyant faire le tour déterminé j'eus un peu peur. Bon pas peur au point de m'enfuir mais c'est plutôt ce qu'il dégageait tout à coup comme si je l'avais heurté dans son égo de mâle. Pourtant il m'avait demandé une question et je lui ai répondu franchement. Je me raidis sentant le doigts saisir mon menton. Je fus surprise de leur douceur mais sa plus, il me forçait à le regarder le temps qu'il me parle. Lentement mon propre égo de femme pris le dessus et tout mes membres se tendirent comme une corde d'arc.

Mes yeux lançait des éclairs de colère. J'étais prête à bondir sur lui telle une lionne sur sa proie. Il dut le sentir également car il me lâcha le visage pour me contourner et ainsi passer derrière moi et me parler à l'oreille. Je restai droit comme une statue de marbre mon cerveau m'intimant l'ordre silencieux de ne pas bouger et SURTOUT de ne rien dire. Je fixai un point devant moi tout en l'écoutant. La simple menace qu'un jour il se tanne de mes refus me fit craindre le pire. Bien c'est vrai je ne le connaissais pas vraiment je ne savais surtout pas de quoi il était capable. Toujours derrière moi je croisai mes mains ensemble tournant doucement mon alliance priant Travis de me protéger... Même s'il était bien confortable dans notre lit.

Finalement il s'enleva et pris ses dossier. Je me rendit compte à ce moment que je retenais mon souffle et que j'hésitai à le laisser sortir. Malgré tout l'air sorti de mes poumons lentement mais se bloqua en le le voyant hésiter ne serait-ce qu'une fraction de seconde pour sauter par-dessus la table et plaquer ses lèvres contre les miennes avant même que je m'en rende compte. Trop surprise je restai là sans bouger mais ma raison pris le dessus et je le poussai violemment de moi. Enfin j'avais hésité entre la claque et le pousser alors je penchai pour la deuxième option. Mon coeur cognait dans ma poitrine et j'étais sur le point de lui donner la raclée de sa vie mais comme il y avait des caméras partout dans ce foutu hôpital je ne pouvais faire ça sans avoir une sanction. Je restai là tremblante de rage les dents serrées.

- Si tu refais ça encore une fois je te jure que tu aura la raclée de ta vie. Ou encore je te dénonce pour harcèlement.

rien de plus sauf un regard meurtrier. J'avais dit ça les lèvres pincées et les dents serrées. Mon corps était aussi tendu qu'un peau de tambour.