•• Sarah Gabriella Cohen ••

• Tu trouveras la désilusion dans l'ilusion, mais tu perdras l'ilusion dans la désilusion •

I am who I am • Age : 19 ans • Date & Lieu de Naissance : 3 Mars 1993 • Métier : /// • Etudes : Arrêt de ses études de droits • Groupe : Peuple • Situation : Seue • Sexualité : Boytoy

And also a Player • Age : Vous savez déjà • Surnom : Vous savez déjà • Fréquence de connexion : Vous savez déjà • Comment ? : Mouauaha à ton avis ? • Célébrité : Selena G. • Code : Nee est dans la place ♥ • Autre ? : Joe tu me le payeras ! XD

•• And this is who I am ••

My Mind

Je suis simple et compliquée à la fois. Quand on me regarde, on pense que je croque la vie à pleines dents, que je suis le genre de fille qui pense juste à s'amuser, à baiser, à tout tester. Je voulais faire ça, la vérité est tout autre. C'est impossible en réalité. J'ai essayé, j'ai envoyé bouler la religion, j'ai mangé du porc, du bacon, des fruits de mer, des hamburgers.... j'ai essayé tous les alcools possibles, la cocaïne, le shit, le sexe. Mais qu'avec les hommes bizarrement. Je n'ai jamais su être attirée par une femme bien que souvent je sache les trouver sublime. Au final, j'aime pas avoir la gueule de bois, j'aime pas cette sensation d'impuissance avec la drogue, et j'aime pas le sexe, parce que pour le moment je n'ai rien vu de beau.

Je passe mes nuits à serrer ma peluche d'enfance en ayant peur du noir, je ne suis qu'une façade, j'aimerai savoir vivre pleinement. Je n'ai plus de foi religieuse, mais je crois toujours en une chose. L'amour. Ca fait mal c'est vrai, mais ça reste le plus beau sentiment au monde. Aimer et être aimé. En amour ou en amitié, peu importait. Je pensais que Papa nous enseignerait ça à la Cynagoque.... mais non.... c'était loin d'être ça. J'étais dégoûtée des Dieux, des prêcheurs, et des fidèles moutons. Je voulais voir les beautés de ce monde. C'était aussi pour ça que j'adorais autant la photographie. Capturer des instants pour les figer éternelement. Pour le meilleur ou pour le pire. J'avais souffert, je souffre toujours, mais je voulais apprendre à être quelqu'un de bien, et je savais qu'il me fallait une seule personne pour ça. Celui qui méritait mon admiration depuis le début malgré la douleur de son absence.

My Story

Elle est assise au bord d'un pont, elle regarde en bas, l'eau, les larmes coulent sur son visage. Comment en être arrivée là ? Elle est si cruelle cette chienne de vie parfois. On a tellement mal qu'on voudrait une seule chose. Mourir. Peu importe comment. Mais on dit bien que la mort apporte la paix. Elle veut être en paix. Bousculée par le vent, elle manque de tomber, elle s'accroche au pilier à ses cotés et éclate en sanglot. Elle n'est pas prête à se sacrifier. Elle n'y arrive pas. Elle se trouve si lâche cette petit poupée. Les larmes inondes ses joues rougient par le froid, elle soupire et repasse de l'autre coté, elle se déteste encore plus. Un bus passe, elle le regarde, il part pour Londres. Elle ouvre son portefeuille, elle devrait avoir assez, elle ne réfléchit pas vraiment. Elle est dans le bus. Sans affaires, sans bagages, juste elle, son sac à main, son appareil photo et son coeur tétanisé qui bat trop vite dans sa poitrine. La route sera longue, alors elle s'endort...

Cette petite poupée c'est moi. Sarah Gabriella Cohen, je suis née dans une famille juive et extrêmement croyante. Pour tout dire mon Père est un de ses rabbins dont on se moque et qu'on respecte à la fois. La communauté le respectait, s'en était certain, pour notre part, d'aussi loin que je me souvienne, on le craignait. Même Maman en avait peur. Elle était comme une femme battue parfois. Il n'avait pas besoin de lever la main sur elle, il savait vour blesser sans arme, sans poing. Ces mots n'étaient jamais caressant, mais ils ressemblaient à des pieux qu'on nous enfonçait dans le coeur, le corps, et le cerveau. J'aurais préféré recevoir des coups de ceinture chaque jour que Dieu faisait plutôt que d'avoir à subir cette pression morale quotidienne. Nous devions être parfait. Intelligents, beaux, studieux, silencieux, polis, méritants. Aucun enfant ne correspondait à ces critères, ou alors il simulait plus qu'on ne pouvait l'imaginer. Nous étions tous comme ça. Nous faisions semblant d'être des perfections aux yeux des autres. Aucun écart, aucun plaisir, aucune vie.

On ne disait rien, on était tous des petits toutous dociles. Jusqu'à ce que Joe décide de tout envoyer bouler pour suivre ses rêves. Je ne lui ai jamais dit parce que malgré tout j'avais eu mal d'avoir été abandonnée, mais je l'avais... tellement admiré ce jour là. J'étais fière d'être sa soeur, fière de le voir tout plaquer, fière de le voir partir. Et je l'enviais. Je l'enviais tellement. Il avait raison, nous étions en prison, avec un bourreau à la place d'un père. Maman l'a pleuré pendant une bonne semaine lorsque le tyran n'était pas là, alors que nous, nous n'avions plus le droit de prononcer son prénom. Les garçons faisaient les beaux, nous, nous regretions notre petit prince. Joe était assurément le meilleur frère au monde. A mes yeux, il était parfait malgré tout. On se tut, la vie repris son cours. Les années passèrent, j'étais devenue belle, séduisante, mais tellement brimée. J'étouffais... littérallement.

Une nuit, sans rien dire, je pris mes économies, un sac, cherchant sur internet l'adresse de Joe, je voulais le rejoindre à Londres, je n'avais rien trouvé de bien précis hormis le Saint James Hospital. Je quittais Oxford m'arrêtant à Reading, j'étais encore loin de Londres mais sans le sous. Un bar cherchait des danseuses majeures... Je savais ce que cela impliquait. Mais autant le faire. Il fallait que je travaille pour m'en sortir, tant que je faisais pas le tapin... tout irait. J'avais parlé un peu trop vite. J'étais devenue une stripteaseuse et puis.. la vie s'offrit à moi. Fumer, boire, se droguer, et surtout le sexe. Un homme paya tellement cher pour avoir ma première fois. Elle me fut volée en un sens. Mais pas si horrible que ça. Ca ne mempêcha pas de m'offrir à nouveau contre de l'argent, et d'enfin acheter l'appareil photo qui me faisait rêver. Je voulais faire se métier depuis tellement d'année. Je pouvais enfin. Un motel fit l'affaire comme maison, Je n'étais pas malheureuse, mais je n'étais pas non plus heureuse.

Déjà deux mois que j'étais partie, je sortais du travail prête à rentrer à la maison lorsqu'un homme d'environ 50 ans arriva. "Poupée, tu prends combien ? je te veux pour la nuit dans mes draps en tenue de petite écolière sexy..." Je ne voulais pas réaliser le fantasme d'abrutit, et encore moins un fantasme d'allure pédophile. J'avais pressé le pas pour lui échapper sans répondre. Il me plaqua violement contre le mur avant de me gifler. J'avais mal à la tête, mal à la joue, mal à ma fierté aussi... Un des barmans accourut pour l'envoyer valser. Peter... il m'aimait bien lui. Il m'a raccompagné à l'hôtel voulant rester. Je lui ai demandé de partir. Le reste... vous le connaissez.

Je me réveille dans le bus en voyant le Big Ben, serrant l'adresse de l'hôpital dans ma main. Je sais qu'il est ici. Descendant, je vais à une cabine regarder un annuaire. Miracle... Il se trouve dedans. Joe... pourvu que tu ne m'aies pas oublié... Je prends un taxi, la lèvre toujours fendue, un bleu sur la pommette, l'homme s'inquiète, il parle d'hôpital, mais je refuse. Je sers mon appareil photo contre moi. La résidence est là, je le paye puis monte. Je toque.... La porte s'ouvre....

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