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 Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson]

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MessageSujet: Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson]   Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson] Icon_minitimeMar 19 Juin - 1:54

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« Sometimes I get so weird. I even freak myself out »

Trois jours plutôt, le matin, j’avais rendez-vous avec mon pneumologue, parce que j’avais conscience que ma dernière cure d’antibiotique commençait à dater et que je savais reconnaître les limites de mon corps. Depuis deux semaines, j’avais beau passé plus d’heure que nécessaire à faire de la kinésithérapie et j’avais des résultats de deux à trois fois moindres que lorsque je sortais d’une cure d’antibiotique. J’étais essoufflée pour un rien et ma capacité pulmonaire devait surement avoir passé sous les cinquante pourcent – pas si mal . Bref, avant même d’entrer dans le bureau de mon pneumologue, je savais ce qui m’attendait : cure préventive d’antibiotique pour tenter d’inverser le triste phénomène que je vivais de plus en plus souvent d’année en année. Il pénétra dans le bureau avec ce sourire que je connaissais trop bien. Ce « je compatie pour ce que tu vas traverser dans les prochaines semaines. » était visible partout dans sa figure. Il débita les informations dont je me doutais. Fonction vitale respiratoire qui avait légèrement diminuée, infection en développement dans mes poumons, fallait commencer le traitement vite… Le plus vite serait le mieux. Je souris doucement en hochant la tête. J’avais appris avec mes vingt ans de gestion de ma maladie à prendre les cures d’antibiotique avec un petit grain de sel. La plupart d’entre-elle j’avais été capable de les faire à la maison. Mon état ne s’était pas encore assez détériorée pour qu’elle soit en hôpital – du moins j’espérais – car avec la fin de session si près… l’idée de manquer les examens était probable. J’osais donc demandé.
Leah-Joy Bailey McAlistaire Et… il serait possible de la faire à la maison?
Il eut un moment d’hésitation où il regardait ses papiers. Il savait pourtant que j’étais en stage à l’hôpital pour avoir parler au directeur pour que je ne sois en AUCUN cas mis en pneumologie sans quoi je pourrais mourir. Il savait qu’il pouvait à peine me retenir dans une chambre à moins d’opter pour la technique des restrictions alors…. Après un long moment il acquiesca la tête. Une infirmière viendrait à la maison deux fois par jour – à six heures le matin et à six heures le soir pour m’installer mes perfusions, changer mon baxter et m’assurer que je n’avais pas de complication. On m’admet simplement pour la pose aujourd’hui dans la soirée et demain, je devrais être correcte. Soupire. J’appelle donc ma mère à la sortie du bureau, mais je tombe sur Maureen à la place et je lui dit que je suis admise pour un administration d’antibio. Sans même que je complète, je l’entend qui monte les marches quatre à quatre :
Maureen Faith McAlistair Alors, ton pyjama, ta licorne… hey, t’as toujours pas changé ton journal intime de place… je suis là dans quinze minute avec des vêtements de rechange pour demain… et je peux dormir avec toi?
Derrière elle, j’entends Dorothy qui a tout compris de la convo et qui ramasse ses affaires à son tour. Je roule les yeux au ciel en allant m’installer dans la chambre que me désigne l’infirmière. J’enfile l’horrible jaquette d’hôpital. Bref, le lendemain après une courte nuit de sommeil avec l’aide de ventilation non invasive, je sors de l’hôpital accompagné de mes deux petites sœurs.

Deux jours se sont écoulés sous perfusion. Et je commençait à me rappeler ce que c’est que de souffrir sous les antibiotiques. J’ai pas faim. Je survis pratiquement seulement sous le soupe que ma mère me force pratiquement à manger en me regardant avec ces grands yeux pleins. Je dors comme une merde à cause du bruit de la VNI qui est officiellement devenue un acquis important. J’avais impression que mon corps se mourrait. Je toussais comme une idiote en tout temps et j’avais recommencé à prendre un somnifère pour dormir parce que sinon, je n’arrivais pas. Je tenais à peine debout sur le plancher de l’obstétrique. J’étais donc relativement patraque de trois jours après en me levant pour aller en cours. J’avais une leçon d’anatomie et j’avais vraiment tenter de comprendre la matière par moi-même mais définitivement, c’était du charabia pour moi. Je réussis donc à me tirer du lit avant l’arrivée de l’infirmière. Je m’habillais et je fis mon aérosol comme une grande. Elle changea ma poche d’antibiotique directement le port à cathéter. Je fis doucement mon sac pendant qu’elle rangeait les antibiotiques dans la petite poche de taille. Je portais un chandail à manche courte, on voyait les fils qui passait et qui se remontait jusqu’à l’attache que l’on m’avait posé à mes douze ans parce que mes veines étaient déjà trop bousillée. Il y avait un petit filet pour le protéger. Je me mis en route vers le cours. Pour une rare fois, j’empruntais la voiture. Dans mon état, hors de question de marcher. Je portais ce stupide masque blanc sensé me protéger… En tout cas, je montais les marches et je m’arrêtais trois fois par palier pour tousser ou juste pour reprendre mon souffle. J’avais 100 ans aujourd’hui, pensais-je en m’écrasant en première rangée de la salle de classe. Une boîte de mouchoir posé sur mon bureau, je sortis doucement mon cahier de prise de note et le manuel. Le cours s’écoula et à la pause, je me levais pour jeter pas moins d’une boîte et demie de mouchoir. « Regardez cette débile qui a la grippe », j’espérais que les autres se disent… et j’espérais silencieusement que le prof ne viendrais pas me voir. Je n’avais sérieusement pas envie d’en parler à tout le monde. Une autre heure et demi de cours finit par s’écouler. Je ramassais encore mes affaires à la vitesse d’un escargot jusqu’au moment où le prof appela mon nom pendant que les autres se ruaient hors de la classe comme si on aurait foutu le feu aux classes.

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MessageSujet: Re: Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson]   Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson] Icon_minitimeVen 22 Juin - 16:56

”I can be your life teacher”


    Le réveil fut difficile ce matin là. En effet, l’ami Travis était encore accroché à moi quand mon réveil sonna. Sans aucune envie je me détachais de son corps brulant. C’est pas possible c’est une bouillotte ce mec … puis passais sous la douche pendant un bon quart d’heure pour me réveiller. J’avais encore l’alcool imbibé en moi. Ma tête était douloureuse et mon esprit était vaseux, et pourtant, je souriais. Oui parce que la soirée bien que mouvementée avait été excellente. Plus ça va, plus j’aime la compagnie de mon cadet. On avait passé une après-midi de merde, quand on avait été embarqué par les flics tout ça mais la soirée avait été bonne. Elle l’était peut-être même encore car Travis m’avait rejoint sous la douche. Hmm c’était un changement de programme interessant. Ignorant complètement le mal de tête, je profitais de cette intrusion pour me coller à lui et puis… commencer à l’embrasser, à toucher son corps sous l’eau encore brulante. Après ce petit échange physique et tout à fait agréable, je mangeais un bout rapide avant de mettre Travis à la porte pour enfin partir à l’université. J’avais des cours, toujours des cours. Oui je suis prof mais des fois j’en ai marre d’avoir des cours, ça arrive non? J’aime mon métier, j’aime la matière que j’enseigne surtout mais je perds ma motivation des fois avec certains étudiants. J’ai déjà entendu certains marmonner que je suis qu’un docteur raté et c’est donc pour ça que j’enseigne. Les ignorants. Si seulement ils savaient ce que je fais quand je suis pas en cours. En plus de mes cours à l’université j’ai mon cabinet à l’hopital et mes heures de consultations. Ainsi que quelques opérations à l’occasion et surtout le suivi post-op et la rééducation de patients. Et puis y a les fois où on me demande dans des centres de rééducations à Londres où même à l’extérieur de la ville pour suivre certains patients. Je suis un homme d’action et de médecine, pas qu’un professeur. Même si je suis le meilleur dans mon domaine.

    Bref, en arrivant à la fac, je m’étais pris un donut vite fait que je mangeais en installant mon ordinateur sur le bureau face à l’amphithéâtre qui commençait à se remplir des étudiants les plus studieux. Bien. Ceux là je les aime bien en général. Une des filles vint me faire un grand sourire ainsi qu’un clin d’œil. Celle là je suis sure qu’elle aimerait tater du professeur. Mais non. Les élèves c’est pas mon trucs. Surtout les miens. Parce que bon y a un étudiant avec qui j’ai passé la nuit et là j’ai aimé. Je commençais mon cours avec 3 minutes d’avance et j’ai viré ceux qui arrivait en retard de 10 minutes. Oui je suis un peu intransigeant mais j’en ai marre de voir des incapables. On est des futurs médecins ici alors on vient à l’heure ou on assume. La seule que je laissais entrer avec un peu de retard était une des élèves que je voyais pas souvent en plus mais j’ai sentis quelque chose ce jour là. Elle avait un masque sur la bouche et je sentais que quelque chose clochait avec elle. En plus elle venait jamais en cours. Bref je faisais quand même mon cours entièrement et puis quand c’était enfin fini et que les étudiants sortaient aussi vite que si on leur avait dit qu’il y avait Angelina Jolie et Brad Pitt à poil dans le couloir, je pris le temps de faire signe à l’élève que j’avais remarqué plus tot. Je lui fit signe de venir me rejoindre au bureau. Il me fallut quelques secondes avant de me rappeler de son nom.

    «  McAllistair? Venez me voir une minute s’il vous plait »
    [/b]
    Il m’arrive d’être poli avec mes élèves et de leur parler correctement. Je les respecte, pas tous, mais je les respecte dans l’ensemble, je lui sourit un petit peu en fermant mon ordinateur et en commençant à ranger mes affaires parce que oui j’avais fini mon cours de la matinée et que le prochain était cet après midi, j’avais quelques trucs à faire en attendant genre revoir mon planning de consultations tout ça mais ça pouvait attendre.

    «  Il y a un soucis? Tu as raté la dernière interrogation sur table et cela compte pour l’examen en contrôle continu. »

    Je suis ce genre de professeur qui aime faire chier ses élèves et vouloir que mon cours soit en contrôle continu et pas qu’en examen final. Sinon c’est trop facile on vient pas on bosse chez soi et avec un peu de bol on passe. Avec moi, il faut bosser, et ça au moins toutes les 3 semaines, cela se prouve avec un contrôle.

    « je vais devoir te mettre une absence injustifiée et cela voudra dire que tu sera automatiquement au rattrapage… à moins que tu me donnes une bonne excuse et là je pourrais te le faire refaire à un autre moment. Mais tu comprends que je peux pas rester comme ça. C’est pour toi. »

    J’étais passé au tutoiement sans me rendre compte. J’arrive pas à rester trop distant et puis… je remarquais sa poche. Elle avait une maladie, de là je pouvais pas dire vraiment ce qu’elle avait mais elle devrait être suivie à St James et je vérifierais ça. Sauf si elle décide à m’en parler.
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MessageSujet: Re: Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson]   Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 2:44

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« I laugh myself to sleep. It's my lullaby»

Lentement, je fermais doucement le cahier dans lequel j’avais pris dix pages de notes de cours pendant les trois heures du cours. Il n’y avait pas eu que trois heures de cours. C’était impossible. Je soupirai longuement. J’avais un autre cours auquel j’étais sensé assisté mais j’avais sérieusement intention de finir de ramasser mes affaires et d’aller me coucher. M’avoir, moi, présente dans un cours de fonctionnement du système pulmonaire c’était une blague qui était à peine drôle. Dormir serait plus raisonnable. Mais il fallait descendre des marches… l’horreur. Je n’étais même pas sûre que je réussisse à survivre à cette descente. Je fermai doucement les yeux en inspirant lentement. Je fermais le livre que j’avais ouvert pour rien à la page débutant le chapitre à l’étude, celui que je n’avais pas vraiment compris jusqu’à ce que le professeur passe trois longues heures à décortiquer chaque élément que je ne réussissais pas à comprendre par moi-même dans mon petit bureau. J’étais une élève assidue dans les limites du possible – par contre, j’avais bien conscience que ma maladie progressait. Depuis le début de mon université, j’avais manqué des cours… Généralement, j’essayais de m’expliquer avec l’enseignant quand ca devenait vraiment compliquer pour moi. Mais parfois… parfois c’était dur d’en parler. Parfois, j’avais impression d’aller quêter la sympathie des gens. J’étais malade, certes… mais de la à m’apitoyer sur mon sort, ah! Ça non! Jamais. Il me fallut ce qui me sembla comme une force surhumaine pour soulever mon manuel et le glisser dans mon sac. Je n’avais pas été aussi faible, aussi mal en point depuis ma dernière cure. Je détestais me sentir malade. Tousser ce n’était pas si pire. On s’habituait même à respirer avec cinquante pourcent de la capacité pulmonaire qu’un être humain normal était. Mais se sentir fatiguée, malade... alors que rien mis à part un masque ne permettait aux autres de le voir c’était chiant à mon avis. Je replaçais lentement une longue mèche de cheveux blonds derrière mon oreille. Un autre soupire en remontant lentement le lourd sac à dos sur mon épaule. Lentement, je ramassais les mouchoirs trainant sur mon bureau en entendant avec horreur ce que j’aurais voulu me sauver.
Rob AndersonMcAllistair? Venez me voir une minute s’il vous plait
Comme beaucoup de fille, j’avais une certaine aversion à me faire appeler simplement par mon nom de famille. Le mien ressemble à un patronyme écossais alors que je n’ai pas une seule goutte de ce type de sang dans mes veines. Il faut reculer de plusieurs dizaines de générations pour trouver une seule origine qui ne soit pas purement et simplement anglaise. Des dizaines et des dizaines d’entre elle. Je suis née à Newport dans le sud de l’Angleterre. Mon père. Son père. Son grand-père… Tous y sont nés. Mais Maureen est née à Londres. Il y a plusieurs années. Je m’étais donc avancer en prenant le temps de faire un détour vers la petite poubelle à l’avant de la classe, celle qui débordait encore de mouchoirs que j’y avais jeté pendant la pause que le prof nous avait accordé pour aller se chercher un truc à manger. Mais moi, je m’étais simplement lever pour nettoyer le devant de mon pupitre pour ne pas m’auto-contaminer. Je me trainais les pieds vers le bureau et je déposais mon sac contre le bureau de l’enseignant. Un petit poc sonore se fit entendre quand mon sac atteint le sol. J’aurais aimé pouvoir aller m’assoir sur la chaise, sur le pupitre… N’importe où. Je dormais mal depuis deux jours. La VNI faisait un bruit dérangeant. Et je n’avais même pas besoin de me demander si la cure fonctionnait car je passais mon temps à tousser dès que j’étais allongée. Un petit murmure à l’enseignant.
Leah-Joy B. McAllistairOui, monsieur Anderson. Vous vouliez me parler?
Je me retiens d’ajouter le fond de ma pensée. Que j’aurais aimé que ca soit un autre jour. Que ca se fasse ailleurs. Que j’aimerais que ca se passe vite. Que j’envisageais de dormir dans ma bagnole. Que j’avais envie de dormir. Ici. Maintenant. Ma voix avait donc l’air aussi douce que d’habitude. Aussi gentille. Aussi calme et posé mais j’espérais deux choses : ne pas être en condition précaire et surtout que cette rencontre personnelle serait la plus courte qu’il était mathématiquement possible d’avoir. Cinq heures debout pour moi en cure d’antibiotique c’était quasiment un record guiness… et personne ne l’avait noté encore. La voix de l’enseignant s’éleva.
Rob AndersonIl y a un souci? Tu as raté la dernière interrogation sur table et cela compte pour l’examen en contrôle continu.
Et merde… merde… merde! Comment avais-je fait pour oublier de fournir une preuve d’absence à l’enseignant! Comment avais-je pu être aussi bête! Je vivais depuis vingt-et-une longues années avec cette maladie et j’avais fait cette erreur que je n’avais jamais encore fait dans mon oh combien chaotique cheminement scolaire. Lentement je fermais les yeux et je passai une main sur mes yeux. Est-ce qu’il y avait un souci? Oui, bien sûr! Ma moyenne était compromise. Sérieusement, ce n’était pas le bon jour pour me l’annoncer. Je n’avais pas besoin de ça et d’une cure d’antibiotique dans la même semaine. C’était pas trop demandé à Dieu?
Rob Andersonje vais devoir te mettre une absence injustifiée et cela voudra dire que tu seras automatiquement au rattrapage… à moins que tu me donnes une bonne excuse et là je pourrais te le faire refaire à un autre moment. Mais tu comprends que je peux pas rester comme ça. C’est pour toi.
Les larmes brulaient mes yeux. Le rattrapage. Et en plus, je savais pour ces tests sur tables. Je savais. Mais le pire, le pire c’était que ce matin-là, celui de l’interrogation manqué, j’avais vraiment eu intention de venir en cours. Je n’en avais presque pas manqués de toute la session. Mais voilà qu’au petit déjeuner j’avais toussé… vraiment fort. Vraiment vraiment fort. Il y avait eu du sang. Pas beaucoup et ce n’était pas ma première fois. Certains de mes amis l’avaient déjà eut. Je savais que ce n’était pas si grave que ca… mais pour ma mère c’était la fin du monde, l’apocalypse. Bref, il y avait eu l’ambulance, l’urgence, le radiologiste, le pneumologue… Je soupirais lentement en murmurant d’une voix effacée et détachée.
Leah-Joy B. McAllistairJe m’excuse, professeur. J’ai oublié. Y’a trois semaines, j’ai une toute petite veine qui a éclaté dans le poumon… quand ma mère a vu le sang, elle a paniqué et j’ai été amené aux urgences… Une radio et c’était correcte, mais elle a pas voulu aller me laisser en cours. Je peux néanmoins vous fournir un mot du médecin si vous le jugez nécessaire.

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MessageSujet: Re: Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson]   Anything but Ordinary [PV: Rob Anderson] Icon_minitimeSam 30 Juin - 12:36

”I can be your life teacher”


    Mon élève, McAllistair, s’était présentée à moi sans que j’ai à répéter son nom. C’est bien. Brave petite elle écoute quand on l’appelle. C’est pas mal parce que j’ai déjà eu des cas d’étudiants qui se barraient en courant quand je les appelait. Alors que des fois c’était juste pour leur parler d’une copie. Et dans des rares cas, elles étaient bonnes ces copies. Mais non il fallait toujours que les élèves prennent peur. Sérieux on va pas les bouffer. Là par exemple je n’allais pas la bouffer du tout, je voulais juste avoir une explication. C’est uné élève sérieuse d’habitude j’ai pas envie de la recaller pour si peu. Une seule absence sur au moins 6 interros c’est bête mais c’est le règlement. Ici on vient en cours et on vient pendant les examen. Alors que j’avais posé toutes mes questions, je voyais le visage de Leah-Joy se décomposer. Je pouvais bien voir que des larmes allaient bientôt envahir ses yeux. Et je reconnais quand ces larmes sont là que pour m’attendrir, là non, c’était réel. Je sortis de ma sacoche un paquet de mouchoir, lui en tendis un avec un petit sourire rassurant.

    - hé il faut pas se mettre dans un état pareil, tu vas le refaire cet examen.

    J’avoue j’avais quand même été attendrit. J’aime pas forcément voir une gamine pleurer. Elle était toute mignonne et était loin de la colonie de pétasses qu’on avait souvent dans les premières années. Parce que seulement les plus sérieuses restent, comme d’habitude. Et celles qui viennent pour se chercher un médecin pour l’avenir et bien, elles finissent vite par déguerpir. Je lui souriais toujours un peu, meme si j’étais embété par la situation, il fallait que je la rassure mais en même temps que je sois humain.

    - mucoviscidose c’est ça? Tu sais tu peux m’en parler et j’adapterais , tu me dis quand tu peux pas venir pour un examen et je le ferais un autre jour ou je te le ferais passer à toi une autre fois à une autre heure; Pour celui que tu as raté, que dirais tu de le faire demain? Je ne changerai pas le sujet donc je te fais confiance pour ne pas chercher le corrigé après des autres.

    En fait j’avais la flemme de refaire un sujet. Mais si elle voulait aller voir les corrigés, qu’elle le fasse, le coefficient est pas assez élevé de toutes façons pour que cela change grand-chose. Mais il est toujours mieux de les réussir par soi meme. Surtout que je suis de ce genre de profs qui à l’examen final remets les même questions qu’en contrôle continu. Juste pour voir quels sont les gens qui font attention à mes corrections et surtout, qui ont un peu de jugeotte pour se dire qu’il faut tout réviser et pas seulement ce qu’ils ont pas eu contrôle déjà. Je me levais et fit quelques pas avant de m’assoir sur mon bureau en l’observant.

    - si t’as besoin de quoi que ce soit tu me dis ok? Et même si des fois t’as besoin, je sais pas, si tu préfère passer ton interro dans ta chambre à l’hopital pendant que tu fais un examen ou autre, je peux y venir. J’ai mon cabinet à St James.

    Je sais pas vraiment pourquoi je suis aussi gentil aujourd’hui mais on va faire ça comme ça. J’ai pas envie le moindre du monde de me prendre la tête et d’être désagréable en ce moment. Peut-être que c’est l’effet Travis? Qui sait.
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