•• Sutton Sarabi Carter-Fitz ••

• people always leave •

I am who I am • Age : 20 ans • Date & Lieu de Naissance : 02 janvier 1992, londres • Métier : maman de deux petites filles • Etudes : 3è année de médecine • Groupe : les esclaves • Situation : célibataire • Sexualité : ♀♀

And also a Player • Age : 20 ans • Surnom : july • Fréquence de connexion : 24/7 • Comment ? : Par Marine • Célébrité : K. Stewart • Code : Validé par Dieu • Autre ? : vivement le RP

•• And this is who I am ••

My Mind

Vous savez, lorsque l'on entre dans un hôpital, on se dit, trois fois sur quatre, que c'est pour quelque chose de grave mais aussi, voire surtout, pour essayer de sauver la vie des gens et mon but dans la vie ; c'est ça, sauver les gens. Chaque médecin a sa spécialité, chaque médecin en entrant en première année de médecin sait s'il veut être chirurgien général, chirurgien orthopédiste ou tout simplement médecin, pédiatre ou je ne sais quoi. La médecine ouvre ses portes sur de nombreux métiers et, comme pas mal de petite fille, j'ai décidé de suivre les pas de mon père. Je rêve de devenir neurochirurgienne, de sauver des gens en me baladant dans leur cerveau. Bien entendu, être mère, travailler en tant que baby sitter et suivre des études n'est pas choses facile, surtout lorsqu'un de vos bébés à une leucémie mais je suis aidée, de ma famille et de mon père. Cette aide est un pur bonheur pour moi, une bouffée d'air et je me repose beaucoup sur les gens qui m'entourent lorsque je suis en stage à l'hôpital puisque le reste du temps, je suis chez moi et ne vais pas en cours. C'est un choix que j'ai fais il y a quelques mois puisque des amis m'envoient leurs cours et je m'en sors très bien comme cela. Je suis très indépendante lorsque je suis seule et mon sens aigue de l'organisation me permet de tout réussir. Le calme n'est pas fondamental pour moi et les cris et pleurs de bambins ne sont pas quelque chose que j'évite au maximum. Un bébé qui pleure, c'est un bébé avec un cerveau et je suis assez reconnaissante pour avoir deux beaux enfants, presque en bonne santé. Au fil des années, je me suis forgée un moral d'acier et rien ne m'atteint, presque rien du moins. La force est une qualité primordial avec un enfant malade et je ne me laisse pas amadouer par les médecins et le corps médical autour d'Azylis. Il fallait être cru, fort, pour faire face aux émotions et c'était d'ailleurs pour cela que je n'étais pas appréciée de tous, je ne vais jamais par quatre chemins même en ce qui concernait les patients. Vous avez une chance sur deux de mourir, bah c'est ainsi. La franchise n'est pas toujours quelque chose de bons mais soit, c'est ainsi et il faut s'y faire.

My Story

« Mademoiselle Carter-Fitz, votre père est encore en salle d'opération et il en aura pour une bonne heure encore, vous voulez l'attendre ici ou vous faire raccompagner chez vous ? » A cinq ans, je ne savais pas vraiment ce que je voulais : rentrer dormir dans mon lit ou attendre mon père qui ouvrait une boite crânienne pour la troisième fois de la semaine. Neurochirurgien, trop d'études pour rien et pourtant je voyais en mon père un modèle, l'homme à égale voire dépasser. Mon père était déjà ma source de bonheur, de rire et de folie et ce depuis mon plus jeune âge. Ma mère est morte en me mettant au monde et depuis mon plus jeune âge, c'était toujours lui et moi contre tous, contre le monde en quelque sorte. Je passais des heures à l'hôpital, surement un peu trop mais c'était comme cela. Toute ma vie, j'ai été habituée à vivre à la proximité d'une poche de sang, de microbes en masse, de malades et de morts. Une vie que je ne souhaite à personne et pourtant c'est celle que j'offre à mes deux enfants : Azylis, quatre ans atteinte d'une leucémie et à Hugo, son petit frère de deux ans. Mère célibataire, un père fort peu présent, trop occupé par sa nouvelle conquête, une patiente sauvée in extremis il y a deux ans de cela. Et ça saignait dans son cerveau, ça saignait et je la voyais déjà morte mais il l'avait sauvé. Mon père était un sauveur et pourtant, il ne pouvait rien faire pour Azylis. Elle était condamnée, le bébé médicament qu'était Hugo n'avait pas porté ses fruits et cette fatalité avait mis fin à la vie de James, mon petit ami, mon mari devrais-je dire. James et moi nous étions rencontrés au collège. Une année à rire ensemble, à faire les quatre cent couts ensemble et l'entrée au lycée avait été fatale. Alcool, drogue douce, sexe, j'avais sombré et mon père n'avait rien vu. Les cerveaux, il n'y avait que ça qui l'intéressait et il n'avait jamais remarqué que je détruisais le mien pour plus d'attention, surement, je n'étais pas sûre. J'avais passé mes soirées à sniffer jusqu'au jour où... En plein mois de décembre, une douleur me prit et deux minutes plus tard j'avais la tête dans la cuvette. Soirée alcoolisée, si seulement. Après une semaine de panique et un test, le constat était là : j'étais enceinte de trois mois, de jumelles : une en santé, l'autre bien moins. « Elle n'a... Elle n'a pas de cerveau. Désolée mademoiselle Carter-Fitz » Le médecin qui m'avait surveillé, qui avait joué des années avec moi ù'annonçait que j'étais enceinte de jumeaux mais que l'un ne survivrait pas. Alcool, drogue, tout était fini, du jour au lendemain, après un sevrage en couple avec James. J'avais seize ans, enceinte et l'avortement n'était pas une solution acceptable pour moi. Je devais mener cette grossesse à terme, aider mes bébés à vivre assez de temps pour en avoir, pour l'une, pour aider les autre, pour l'autre. La nouvelle était insoutenable et encore plus mon père. Quelle catastrophe pour un père de voir son enfant enceinte mais quelle horreur pour un neurochirurgien de savoir que sa petite fille allait naître sans cerveau, qu'elle aurait une demi heure de vie. Aider les autres c'est bien, aider sa famille c'est mieux. Toute la grossesse se passa à merveille et j'évitais de donner un nom au bébé, quel qu'il soit. Juin 2008, le 21 juin précisément, deux petites princesses virent le jour, le jour de l'été, de la fête de la musique pour nos amis les français. Souriante, j'étais prête à accueillir mes filles, ma fille plus précisément. James était là, heureux mais tellement mal d'être heureux souriant. Azylis était dans ses bras, je m'étais au monde le deuxième bébé, Unicorn, comme j'avais décidé de l'appeler pour les quelques heures qu'elle avait à vivre. Un bébé magique qui sauva bien des vies, un bébé qui en sauvait des autres, c'était une belle victoire. Magnifique même et après le deuil de cette petite fille, je commença mes études de médecine. Bac en candidat libre, j'avais réussi à avoir mon diplôme et à entrer en faculté de médecine. Ce que je voulais devenir ? Neurochirurgien pour suivre les pas de mon père mais avancer à ma vitesse, aussi. Ma première année en poche, je remarquais quelque chose d'étrange chez Azylis et j'hurlai sur James, étant persuadée que le problème venait de lui. Il devait mal s'occuper de notre fille, ce n'était pas possible autrement, absolument pas. Seulement, le verdict tomba après des analyses : elle était atteinte d'une leucémie et à moins d'avoir du sang ombilical compatible, ma fille n'avait plus longtemps à vivre. Banque du sang, nouveau bébé ? Le choix fut rapide. En une vingtaine de jour, j'étais à nouveau enceinte, d'une petit garçon cette fois : Hugo. Bébé en santé et parents heureux, ou presque puisque James ne voyait en Hugo qu'un médicament pour soigner sa fille, sa princesse et cela le consomma, petit à petit. Force et courage. Le cordon ombilical d'Hugo n'était pas suffisant, ce n'était pas de cette manière qu'Azylis serait sauvée. Avaler la nouvelle, reprendre les études deux mois après l'accouchement et avancer, avancer et ne pas regarder en arrière. L'herbe est bien plus verte ailleurs mais il fallait avancer, jusqu'à en perdre haleine. Aujourd'hui, les choses ont bien changé. J'oscille entre dépression, force, examen et bébés. Azylis a quatre ans, Hugo en a deux et James est mort depuis six mois, d'une overdose. Il n'a pas supporté de voir sa fille malade, de voir son fils rire alors que sa sœur allait mal et il a replongé, seul, tel un égoïste. La troisième année terminée et en poche – depuis peu – je passe d'agences en agences pour trouver une nourrice, pour trouver une personne prête à garder deux bébés pour que je puisse continuer mes études. J'avais besoin de ces moments d'évasions il n'y avait pas à dire. Le sourire était dure à trouver avec tout le temps que je passais à l'hôpital pour aider Azylis. Hugo était un petit bonhomme heureux qui adorait son copain Gavyn, qu'il m'arrivait de garder de temps à autre. Un petit bout en train qui illuminait mon monde, aux côtés de mes deux enfants, bien qu'il ne soit là que depuis peu. Mère célibataire, boulot à plein temps, certes, mais boulot de rêve. Combiner deux rêves est ma spécialité et je compte bien continuer !

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