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 Surrounded by darkness •• Robis

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MessageSujet: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeDim 5 Aoû - 20:19





Il avait suffit d'un message, un seul et unique message pour tout faire dérailler; dés le moment où Travis avait compris qui était l'expéditeur de ce message, il avait su que sa petite vie tranquille allait de nouveau être totalement bouleversée. Il était "revenu". Il était sorti de prison. Kayle. L'étudiant avait alors été pris d'une sorte de crise de panique. Neela. Il devait l'éloigner le plus rapidement possible, Samuel l'avait bien dit, son ex s'en prendrait à la jeune femme dés qu'il comprendrait combien Travis tenait à elle. Deux choix s'étaient offert à lui, soit il lui expliquait et lui disait de s'éloigner, soit il la rejetait afin qu'elle le déteste. Avec la première solution, la jeune femme l'aurait empêché, dissuadé. Il ne restait donc que la deuxième possibilité. Cela fut plus que compliqué de la faire fuir, il lui avait dit des choses ignobles qu'il ne pensait nullement. Il l'avait fait pleurer, souffrir, mais au moins elle était en sécurité. Dés qu'elle avait franchi la porte de son appartement le garçon s'était écroulé littéralement en pleurs sur le sol. C'était une bonne chose de faite. Vu qu'en ce moment Zac était beaucoup chez Keane, il n'avait pas trop à se soucier de son colocataire; il en était plus ou moins de même avec Joe ce qui était un problème en moins. Il restait donc entre autres Rob, et avec lui il ne savait que faire, comment agir, quoi dire. Il avait peur que le plus âgé fasse une connerie s'il lui disait la vérité, du genre essayer de tout régler avec Kayle; alors mieux valait s'abstenir non ?! Travis ne voulait aucunement qu'Anderson soit blessé par sa faute. Bien sûr, il aurait pu prévenir la police, surtout Julian mais là encore il trouvait cela trop risqué, surtout sans aucune preuve de ce qui allait pouvoir arriver.
L'étudiant en journalisme s'était donné vint-quatre à quarante-huit heures pour réfléchir, ce qui était également de profiter de ce qui était certainement les derniers moments avec son petit ami, mais là encore tout ne se passa pas comme prévu ! En effet, alors qu'il revenait d'une nuit chez le professeur, il fut surpris en ouvrant son appartement de trouver Kayle négligemment installé sur son lit. Pendant quelques secondes il avait eu peur pour Zac, mais rien le laissait voir que c'était Abbott son colocataire, de plus l'autre étudiant ne devait revenir que tard dans l'après-midi... Son ex petit ami lui avait alors vite fait comprendre qu'il valait mieux qu'il se débarrasse illico-presto de ce Rob -comment il savait son nom d'ailleurs, cela restait un mystère- sinon il s'occuperait de son cas. O'Connor n'avait donc plus trop le choix, il s'était précipité à l'appartement de son petit ami, en tentant de ne pas se mettre à pleurer, ou de ne pas perdre le peu de sang froid qu'il lui restait. Si jamais Rob comprenait, tout ce qu'il avait fait jusque-là n'aurait servi à rien. Puisant donc dans ses dernières ressource, il avait frappé chez le médecin. De se retrouver nez à nez avec lui était un crève cœur, mais il était tellement paniqué à l'idée qu'on puisse lui faire du mal qu'il n'eut aucun mal à trouver des arguments "phares" de façon à ce que l'autre lui lâche la grappe. En autres, Travis avait insisté sur le fait qu'il s'était bien amusé avec lui mais que maintenant c'était fini, qu'il en avait marre. Pas crédible, très certainement, mais il l'avait dit avec une telle conviction que peut-être cela avait eu son effet. Puis, il était parti, aussi vite qu'il était arrivé. Il était rentré dans la voiture que Kayle avait "trouvé" et ils étaient partis. Ils s'étaient éloignés. Voilà, tout était fini pour lui. Il avait perdu Neela. Rob. Il avait perdu en quelques heures tout ce qu'il avait tenté de construire en cinq ans. Il était redevenu faible, soumis, mort de peur, le pire dans tout cela c'est qu'il savait ce qui allait à présent se passer, il savait qu'il allait souffrir mais au moins il avait mis les gens qu'il l'aime à l’abri.

Un mois s'était écoulé, on était à présent le week-end du dix-huit août -samedi-. Un mois plongé dans l'angoisse, la peur de chaque heure qui allait arriver, la peur de ce qui pouvait arriver si jamais Kayle pétait un câble. Un mois qu'il vivait avec ses remords, ses souvenirs de ses amis, de son petit ami. Un mois où il n'était plus rien, où était comme mort, enterré. Il ne vivait plus.
Le peu d'heures que Kayle passait dehors, lui se logeait à côté de la fenêtre à regarder.... l'horizon, le vide ou autres. Ressassant encore et encore ce qu'il avait bien pu faire pour mériter un tel sort. Se demandant ce ce que pouvait bien faire Rob ou encore Neela... Ou bien est-ce Joe, Zac ou Kata avaient remarqué sa "disparition" et s'en inquiétaient ?! Est-ce que quelqu'un avait compris le pourquoi du comment, ou bien tout le monde s'en foutait... C'était sûrement ça, ils s'en foutaient tous. Tous. Ils ne valaient pas mieux que ses amis de lycée... Ou bien... Non. En fait tout était de sa faute. Uniquement de sa faute. Il n'était rien, personne. Il était tellement nul, tellement un mauvais ami qu'on pouvait l'oublier facilement, qu'on pouvait bien s'en foutre de savoir pourquoi il n'était plus là... C'était ainsi. Il avait toujours été plus ou moins visible aux yeux de ses parents, un moins que rien dans les mains de Kayle, alors pourquoi avec ses "amis" cela aurait été mieux, pourquoi est-ce qu'il y aurait pu avoir une différence ?!
Lorsque l'ex taulard était là, le plus jeune faisait tout pour se faire le plus discret, ne pas faire de conneries ou autres était le maître mot. Au moindre geste déplacé, il savait que Kayle risquait de partir au quart de tour, qu'il allait se mettre à le frapper encore et encore... qu'il... . C'était l'enfer sur terre, il n'était plus qu'une petite chose entre ses doigts fragile qui obtempérait sans faire d'histoire à tout ce que lui disait l'autre, à toutes ses idées, ses désirs.

Samedi 18 août, il était un peu plus de dix-huit heures. Kayle était sorti depuis une petite heure et n'allait pas tardait à revenir. Travis n'avait aucune idée d'où l'autre était allé, ni ce qu'il pouvait bien faire, mais au final il s'en foutait. Plusieurs fois, il avait pensé s'échapper, s'enfuir, revenir vers ses amis, tout leur expliquer... mais si jamais l'autre échappait à la police ils courraient un trop grand danger. O'Connor ne pouvait pas prendre ce risque. Il ne voulait pas, c'était au dessus de ses forces.
Installé dans la salle de bain face à une glace, Travis regardait son reflet... En un mois il avait dû perdre facilement deux ou trois kilos et cela commençait à se voir. Prenant un cachet contre la douleur le jeune homme passa doucement ses doigts le long de ses côtes ne pouvant s'empêcher de faire une petite grimace. Il avait mal, un peu trop à son goût, peut-être qu'elles étaient fêlées ou bien cassées. Quoiqu'il en soit, les bleus dû à la violence du plus âgé étaient de plus en plus présents, aussi bien au niveau des côtes, du torse, des bras, du dos... Alors qu'il refermait avec précautions sa chemise, Kayle arriva en trombes dans la salle de bain Bouge ton cul. On dégage. Le prenant sans ménagement par le poignet, le plus âgé les fit sortir rapidement de l'appartement, il portait un gros sac qui devait contenir la plupart de leurs affaires. J'ai trouvé un autre endroit où on pourra squatté. Plus calme. cela voulait tout dire. Un des voisins de leur ancien "appartement" avait dû se plaindre qu'ils faisaient trop de bruits, ou bien alors il avait eu la puce à l'oreille sur ce qui était en train de se passer. Tu peux me lâcher, T'me fais mal ?! J'vais pas m'enfuir... s'il te plaît grogna doucement le plus jeune Et en plus c'est pas discret au vu du dernier argument, Kayle le lâcha mais resta marcher près de lui. Très prêt. Ils arpentèrent des coins paumés de Londres pendant une bonne demie-heure, lorsque soudain Travis ?! Instinctivement O'Connor se tourna vers la voix, il crut apercevoir Rob, mais sûrement était-ce une illusion.
Visiblement peut satisfait de la "tournure de la situation", Kayle lui reprit le poignet et accéléra l'allure Doucement !. Le plus jeune aurait voulu se tourner de nouveau pour vérifier si c'était bien Rob, ou pas... Peut-être que si c'était Anderson tout serait bientôt fini. Le médecin comprendrait tout. Mais il ne voulait pas se bercer d'illusions, il ne fallait pas, ça serait une erreur qui pourrait lui être fatal... Un rêve inavoué, impossible. De toute manière, vu la façon dont il avait largué Rob, il doutait fort que l'autre chercher à comprendre quoique se soit, ce qui serait tout à fait normal. Poignet toujours fermement tenu par Kayle, ce dernier tourna brusquement dans un petit immeuble à moitié délabré. Ils montèrent jusqu'au premier étage, et le plus âgé ouvrit une porte jeta littéralement Travis par terre avant de refermer la porte d'un coup de pied. L'étudiant n'avait pas eu le temps de se relever qu'il avait reçu un coup de pied dans les côtes lui tirant un gémissement de douleur. Putain c'était qui ?! lui hurla t-il. Totalement paralysé par la peur, Travis se contenta d'un petit signe négatif de la tête pour dire qu'il ne savait pas, tentant tant bien que mal de réprimer un sanglot, et après quelques secondes le jeune homme avait quand même réussi à se lever. Tu vas pas te mettre à chialer comme une gonzesse en plus !!Comme seule réponse, à bout de nerfs, las et fatigué O'Connor renifla bruyamment, lui valant un coup de poing dans la pommette, le faisant par ailleurs de nouveau tomber au sol. J'suis désolé... Désolé. Désolé... fut la seule chose concrète que le plus jeune arriva à dire, espérant ainsi calmer quelque peu Kayle. T'es qu'un petit merdeux Travis. Un moins que rien. Juste qu'une petite taf***le bonne qu'à sucer. Tu vois, c'est pour ça que personne ne se demande où tu es. Tout le monde s'en fout... et quand bien même ça ne serait pas le cas. T'es à moi. Rien qu'à moi. T'es qu'une petite chose qui m'appartient et on sait tous les deux que j'ai raison n'est-ce pas ?! De nouveau l'étudiant c''était totalement figé à ses paroles, c'était à chaque fois aussi horrible, inhumain d'entendre ces paroles, qui lui détruisaient un peu plus, le réduisaient à néants.. néanmoins, il n'avait guère d'autre choix que d'acquiescer. Un petit sourire était né sur le visage de Kayle Bien. Tu bouges pas ton cul d'ici, je reviens dans dix minutes. Je te jure O'Connor, tu te barres, je fais la peau à tous tes amis, avant de m'occuper de ton cas, et je peux t'assurer que tout ce qui s'est passé jusqu'ici te paraîtra comme un doux goût de Paradis par rapport à ce que je veux faire.
La porte avait finalement claqué, laissant le plus jeune seul, au sol, en larmes. Il s'était recroquevillé, son poignet douloureux posé son torse. A ce moment précis il aurait juste voulu crevé. Que cela soit fini une bonne fois pour toute, mais se donner la mort demandait beaucoup de courage et c'était un voyage sans retour si on ne se ratait pas... C'était quelque chose qui pouvait avoir de trop lourdes répercussions. C'est alors qu'il entendit la porte s'ouvrir de nouveau, lui faisant lever la tête. C'était impossible que se soit Kayle qui revienne déjà... Impossible. D'ailleurs c'est quelqu'un d'autres qui apparut très rapidement à l'embrasure de la porte -avant de refermer doucement cette dernière-. Rob ?! Il n'en croyait pas ses yeux. Il devait rêver... être KO et rêvait... ou alors c'était une illusion, comme un mirage... comme son seul espoir qui venait d’apparaître. Oui c'était ça, ça ne pouvait être qu'un mirage.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeLun 6 Aoû - 20:08

Lundi matin.. Ou peut-être est-on mardi? Je n’en sais rien… j’ai du passer les dernières 72 heures avec plus d’alcool que d’eau dans le corps. Je n’ai pu arrêter de boire… de descendre les bouteilles qui s’étaient entassées avec le temps dans le bar de mon salon. Pourquoi et comment en étais-je arrivé là? Assis sur mon canapé, la barbe non rasée depuis des jours, des cernes trop importantes pour être dues uniquement à un manque de sommeil. C’est simple je ressemblais à rien. De toutes façons à quoi bon ? Je suis seul. J’ai même pas eu le courage d’aller donner mes cours. J’y arrive pas. A chaque fois que je me retrouve devant l’amphithéâtre je pense à lui. C’est simple à chaque fois que je fais ou vois quelque chose il faut que j’y pense. Et j’en peux plus, je regarde mon téléphone et me dit qu’il faut essayer de faire quelque chose… je sais pas peut-être qu’il a juste pété un cable un jour et qu’il va revenir.On dit des fois que les gens fuient pour qu’on les suive. Peut-être que c’est ça… je t’en prie Travis aie juste envie que je te suive. Je pris mon téléphone et fit son numéro. A chaque sonnerie mon rythme cardiaque accelère… j’espère qu’il va répondre et puis… messagerie. J’en peux plus. Il me dit de laisser un message.


Mais putain Travis t'es où? C'est juste le... je sais plus, 17 ème message que je te laisse, et j'en peux plus... Sans prendre la peine de raccrocher je prends le téléphone et le lance au loin. Cette fois je n'arrive plus à retenir mes larmes... Elles sont restées comme bloquées sous mes yeux pendant trois jours et maintenant c'est les chutes, des putains de chutes du Niagara salées qui me brulent les yeux et les joues. Jamais je n'aurais pensé que cela pouvait faire aussi mal d'aimer.

Le temps a passé. Et maintenant cela fait… trois semaines depuis le jour de l’appel, presque un mois depuis que Travis m’ait mit au pied du mur, à dire qu’il ne voulait plus de moi, qu’il s’était bien amusé mais que c’était fini. J’en croyais vraiment pas mes oreilles. Lui il m’avait toujours cherché, il avait dit je t’aime en premier, et moi … j’avais suivi… comme un pauvre con je l’avais suivi, en espérant vraiment que que lui et moi pourront être ensemble pour plus que du sexe et pourquoi pas passer un bout de vie ensemble. Mon cul, la vie elle valait rien en ce moment. Depuis des semaines j’arrivais à peine à me lever le matin mais après des bonnes engueulades du doyen de l’université et aussi de Teddy j’avais du me reprendre en main. C’était casse gueule comme reprise, je ne supportais rien ni personne. Y avait que A.J. que j’arrivais à supporter et encore, il avait établi son quartier général dans le bureau transformé en chambre par Travis et moi lors de leur première rencontre et passait son temps à jouer à la console pour pas croiser ma mauvaise humeur.

La situation était devenue tellement insupportable qu’il fallait que je fasse quelque chose, autre chose. J’ai essayé de sortir et de reprendre ma vie de célibataire d’avant, c’est-à-dire de rencontrer des gens dans des bars, les baiser et repartir à mes occupations habituelles comme si de rien était mais même là j’ai échoué. J’ai échoué parce qu’à chaque fois que ça commençait à aller plus loin avec quelqu’un, je pensais à lui et j’arrivais pas à me défaire de son visage. Je pense vraiment aussi que certains avec qui j’ai essayé lui ressemblaient. Ils étaient tous jeunes et grand, avec des yeux d’azur… Mais ce n’était pas lui, ce n’était pas Travis O’Connor, le putain de mec qui m’avait foutu dans cet état. Jamais je n’avais été aussi mal pour quelqu’un, même avec Katie ca ne s’était pas passé comme ça. Non cette fois il fallait que j’agisse et que je me change les idées. J’ai donc décidé de quitter Londres pour un petit moment. J’ai pris ma voiture et suis parti sans vraie destination, en tournant ici et là, pour me retrouver dans une ville de banlieue a une centaine de kilomètres de la capitale. C’était moche et craignoss et il n’y avait vraiment pas d’endroits classes pour rester dormir mais ce n’était pas grave. J’étais pas venu ici pour prendre des vacances mais pour voir autre chose. Raté… chaque minute dans cette ville me désespérait encore plus. Je repris donc le volant pour retourner à la capitale… Je m’arretais dans un quartier que je connaissais pas pour me garer et aller m’acheter des cigarettes. Le coin était encore pire que la ville de banlieue dans laquelle j’avais passé quelques heures. En sortant du bureau de tabac, j’eus encore une de mes visions « Travisiennes ». Mais cette fois elle était bien plus forte, comme si… c’était vraiment lui. Je m’approchais un peu en voyant le gosse presque courbé, portant des sacs à coté d’un autre. Je ne pus m’empecher de dire son prénom, pour confirmer, pour au moins vérifier que je n’étais pas en train de perdre la boule Non c‘était lui et l‘autre mec à coté c‘était…. Ok , Rob calme toi. Tu reconnais cette gueule, tu l‘as vu y a quelques années, et tu sais ce qui s‘est passé, tu sais exactement de quoi il est capable. Maintenant tout faisais sens. Si Travis m‘avait quitté c‘était pas pour un autre mais à cause d‘un autre, à cause de ce fils de chien qui avait du lui faire subir des horreurs que même moi n’osais pas imaginer. Il falait cependant que j’agisse plus intelligemment que lui, que … je peux pas lui foncer dessus et lui éclater la tête dans le goudron là maintenant il faut que je fasse ça bien pour que Travis s’en sorte. Je fis comme si de rien était et m’éloigna dans une rue perpendiculaire un moment, le temps qu’ils s’éloignent, avant de les prendre en filature. Un vrai travail de détective me direz vous, mais j’ai besoin de savoir à quelle adresse il est, et au pire là j’appellerai la police, ou je retournerai le sauver moi-même, on verra.

J’étais posté non loin de là, juste en face de l’appartement et je pouvais voir la porte. J’attendais… Heureusement l’attente ne fut pas longue avant que le tortionnaire ne décide de foutre les pieds dehors. Je sortis alors de ma planque après qu’il se soit assez éloigné pour plus me voir puis j’essayais d’ouvrir la porte qu’il avait vérouillé… Bien… un coup d’ épaule plus tard et le verou était tombé. Je me retrouvais à présent dans l’appartement, face à un Travis blessé et en pleurs. Je sentis mon cœur rater un batement lorsqu’il prononca mon nom. Je lui fit signe de se taire et je m’approchais de lui doucement…la main tendue vers sa joue qui avait une teinte bleutée surement due à un coup. J’arrivais plus à résister, je le pris dans mes bras et le serra fort mais pas trop pour ne pas lui faire plus mal qu’il ne l’avait déjà. C’était à la fois bon et douloureux de le sentir à nouveau contre moi. Surtout douloureux quand on savait ce qui nous avait séparés. Après une longue minute contre lui je me reculais et le regardais en prenant enfin la parole.

- C’est fini ok? Excuse moi de pas avoir compris plus tot, de pas avoir vu ce qui était arrivé mais… c’est pas grave. J’oublie ce que tu as dit la dernière fois qu’on s’est parlé et tu me laisse gérer.

Je me retournais pour regarder autour de moi. C’était le bordel et les affaires étaient entassées dans des sacs poubelles. Même chez moi en période de grande beuverie c’était plus propre. Pour l’instant je n’arrivais pas beaucoup à réfléchir, je regardais Travis et j’avais besoin qu’il me fasse confiance. Je pris son visage dans mes mains et posa mes lèvres sur les siennes tout en essuyant les larmes qui commençaient à rouler sur ses joues. Il fallait qu’on sorte d’ici, et de suite, mais pour l’isntant je n’arrivais pas à me détacher de ses lèvres qui m’avaient tant manqué.

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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeMar 7 Aoû - 15:53





C'était lui. C'était bien lui. Ce n'était pas qu'une illusion, ou autre. C'était "juste" Rob. Le vrai, l'unique -heureusement qu'il n'y en avait qu'un cela dit-. Le médecin s'était approché doucement de lui et eut un léger mouvement de recul lorsqu'il voulu lui toucher la joue. Ça lui faisait déjà assez mal comme ça, sans qu'en plus on en lui rajoute une couche ne serait-ce qu'en frôlant le bleu. Finalement Anderson opta plus pour le prendre dans ses bras et cette fois-ci le plus jeune se laissa faire en grimaçant légèrement lorsqu'il serra. Il n'était pas en sucre, mais il avait certainement le corps un peu plus meurtri que l'autre n'aurait voulu le penser. Doucement, s'il te plaît. fut la première qu'il réussit à lui dire plus ou moins clairement. En effet, il était toujours en pleurs et ce n'était pas l'arrivée du professeur qui l'avait calmé, bien au contraire... C'était comme... en fait il n'y avait pas de comparaison possible. C'était juste douloureux. Extrêmement douloureux, il n'osait même pas le regarder dans les yeux. Il avait honte, tellement honte de ce qui s'était passé la dernière fois qu'ils s'étaient vus, honte de ce qu'il avait pu lui dire, honte pour l'image qu'il était en train de donner à son aîné. Honte d'être si faible, si vulnérable. Honte d'être retourné dans ses "bras" de Kayle de cette manière... C'était un tout, ajouté à cela la fatigue, la lassitude, le désespoir profond qu'il ressentait Travis ne savait plus du tout comment réagir face à Rob. Il était heureux de le voir, ça c'était certain. Même très heureux. Il se sentait si bien, là dans ses bras. Si bien, presque en paix... mais il y avait tout le reste, dont le fait qu'il était en pleine crise de nerf, de larmes et qu'il n'arrivait absolument plus à se contrôler. Écouter ce qu'Anderson avait à dire fut quelque chose d'assez complexe, il n'arrivait pas à se concentrer assez, préférant guetter le moindre bruit qui aurait pu montrer que Kayle était sur le chemin du retour... Néanmoins, l'essentiel du message étant passé: Rob était désolé, tout était oublié. Il y avait quand même des parties blessantes dans les dires du plus âgé, comme le "c'est pas grave". Comment cela, c'est pas grave ?! Ce n'était pas grave que le plus jeune soit juste totalement anéanti, qu'il soit brisé -au sens propre comme figuré-... Si c'était grave. Le retour de Kayle était même certainement la chose la plus grave qui aurait pu arriver dans sa vie. La chose qu'il avait toujours redouté, celle qui l'effrayait le plus -avec l'abandon de ses amis-. Parce que l'ex gogo danseur savait trop bien s'y prendre avec lui, il savait quoi dire pour le faire réagir comme il le voulait, entre ses mains Travis était comme une vulgaire marionnette. Il n'y pouvait rien, c'était au dessus de ses forces. Entre ses mains, c'était comme le néant qui s'ouvrait sur ses pieds, comme tomber dans un abysse sans fond, encore plus bas qu'en enfer... Mais ça, personne ne le comprenait. Personne n'arrivait à voir cette influence incontrôlable qu'avait Kayle sur O'Connor... eux, tout ce qu'ils voyaient, ce qu'ils verraient c'est qu'il était faible, con, stupide d'être retourné dans ses bras alors qu'il y avait tant d'autres solutions envisageable. Ils ne pouvaient pas comprendre... Et puis avec la dernière phrase que Rob avait prononcé on avait presque enfin de dire "tu es vraiment trop généreux de me pardonner ce que j'ai dit, surtout que je voulais juste sauver ta putain de peau". Oui, plus en forme, c'est sûrement ce qu'il aurait, mais là, l'étudiant en journalisme était trop amoindri. Trop faible. Trop en pleurs. S'accrochant doucement au cou du plus âgé, il finit par le regarder quelques instant dans les yeux, avant de rabaisser son regard. J'suis désolé Rob. Désolé. Je... J'avais pas le choix. Il avait tant d'autres choses à lui dire, mais pour l'instant il n'y arrivait pas. Sa voix était trop cassée, trop entrecoupée par des sanglots. Il préféra donc se taire, c'était certainement la meilleure des choses à faire. Et alors, un peu comme sorti de nul part, voilà qu'Anderson lui avait tout doucement saisit son visage et l'avait embrassé. Doucement. Tendrement. Continuant encore et encore de faire couler les larmes sur les joues du plus jeune. Combiende temps dura le baiser ?! Dix secondes, ou bien une minute ?! Il n'en savait rien. Mais ça avait été plus qu'appréciable. Néanmoins, beaucoup moins confiant qu'auparavant, c'est bel et bien lui qui avait bien fin au baiser préférant nicher son visage dans le cou du médecin. Fermant les yeux pendant une dizaine de secondes, il profita de la chaleur plus qu'appréciable que lui donnait l'étreinte de son "petit ami". Il aimait cette douceur qui se dégageait de Rob -et puis son parfum aussi-, mais au bout d'une ou deux minutes peut-être, il remit malheureusement bien vite les pieds sur terre. Kayle. Il n'allait pas tarder à revenir... et s'il trouvait Rob ici... Il ne préférait même pas savoir ce qui allait se passer. Reniflant de nouveau, il se décida à reprendre la parole en essayant de bien articuler de façon à ce que le plus âgée comprenne tout Il faut que t'y ailles. Il faut pas qu'il te trouve ici. Il pourrait te faire du mal, et je ne me le pardonnerais jamais. Le fixant cette fois-ci dans les yeux il continua Je tiens trop à toi, pour qu'il puisse te toucher. T'inquiètes pas pour moi. Ça va aller. Tout ira bien, je gère. Je sais ce que je fais... Humpft. Oui, c'était presque à s'étrangler de rire si ce n'était pas aussi pathétique. Vu la tête qu'il faisait, les réactions qu'il avait c'est sûr qu'il gérait parfaitement la situation. D'ailleurs, le ton qu'il avait employé était plus que convainquant aussi -ironique, quand tu nous tiens-. Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer que Rob comprenne et qu'il obtempère, c'était pour son bien. Promis. Néanmoins le garçon lui caressa doucement la joue avant d'y déposer un tendre baiser avant de se recaler quelques secondes dans ses bras, tremblant légèrement. Ses pleurs s'étaient un peu calmés mais les larmes continuaient toujours et encore de couler le long de son visage, c'était presque inéluctable. C'était comme un deuxième adieu pour lui, des adieux bien plus déchirants cette fois-ci, puisque Rob savait. Je t'en supplie pars.lui glissa t-il toujours d'une façon pas convaincante mais en plus avec une voix qui limite le suppliait de rester et de l'aider. C'est plus ou moins ce moment-là que choisi le plus âgé pour l'aider à se relever visiblement décidé à ce qu'ils repartent ensemble. Travis ne pouvait pas lutter contre ça, alors il le laissa faire, bien gentiment. Peut-être qu'au final le destin avait décidé de lui sourire, peut-être que c'était une manière gentille de clôturer cette histoire... ou pas. Car non, ce n'était pas assez sordide. Il fallait bien quelque chose en plus, quelque chose de négatif à ses retrouvailles. La porte s'ouvrit à nouveau. En un dixième de seconde, la tête de Travis s'était décomposée, tandis que celle de Kayle qui était en train de comprendre ce qui se passait passa de surprise "WTF?" à furieux. Complètement furieux. Rob été entré dans son territoire et lui prenait "quelque chose" qui lui appartenait. C'était impensable. Insoutenable pour l'ex taulard.
Instinctivement Travis avait reculé de plusieurs pas, et il avait bien fait, car entre les deux autres garçons c'était devenu limite comme un combat de coq. Ils avaient à peu près le même gabarit, le même âge, ce qui faisait que Rob était largement plus capable de foutre une raclée à Kayle qu'O'Connor avec son gabarit qui était plus style.... grand dadet. Il se sentait tellement impuissant face à la situation, face aux deux hommes qui avaient l'air prêt de s'entretuer. Il allait falloir qu'il agisse dès qu'il aurait trouvé une solution. Bref, vu son état c'était quand même pas gagner. LAISSE LE PARTIR! fut sûrement la chose la plus instinctive qu'il réussit à crier, attirant par la même occasion l'attention des deux garçons. Ne lui fait pas de mal, j't'en supplie Kayle. En disant cela, il savait que si Rob choisissait de foutre le camp, il lui en coûterait cher, très cher. Mais il était prêt à cela pour protéger le plus âgé.... De toute façon, le pire qui pouvait à présent lui arriver c'était de mourir, et ça n'était pas bien grave.

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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeSam 11 Aoû - 9:25

C’était comme libérateur de tenir Travis contre moi. Je sais qu’il avait souffert et ce que j’avais vécu à coté ne représentait absolument rien. Mais en le prenant contre moi de la sorte et en l’embrassant comme je l’ai fait après c’était pour le rassurer, je voulais lui montrer que je pouvais absorber tout le mal qu’on lui avait fait. Que tout était fini maintenant que j’étais là et que peu importe qu’il m’ait mal parlé ou qu’il m’ait fait mal, cela ne comptait absolument pas. Maintenant je serais là pour lui j’avais compris que trop tard il était grand temps que je m’en appercoive et que j’agisse pour son bien. Je sentais que son corps était affaiblit mais que son esprit l’était encore plus, alors quand il s’excusa et qu’il me dit qu’il n’avait pas eu le choix, je posa mon doigt sur ses lèvres et lui dit signe de se taire gentiment en essayant de lui sourire un peu. Je ne savais pas si c’était bien vu ou pas un sourire dans cette situation mais je voulais vraiment le revoir sourire un jour alors c’était à moi de faire le premier pas non.

- je sais… je sais Travis, et je t’ai dit que pour moi ça n’a aucune importance. C’est moi qui suis désolé, j’aurai du chercher à comprendre plutôt que de prendre ça pour moi… après tout.. Comment on peut me quitter moi de son plein gré hein?

J’essayais un petit peu l’humour, pour dire que j’étais tellement génial que c’était évident qu’il n’avait pas choisit de me laisser. C’était un peu maladroit mais des fois les maladresses peuvent être adorables et je voulais le calmer. Je passais ma main dans ses cheveux et les caressais doucement. Tout allait aller bien maintenant mais il y avait encore le problème Kayle à régler. Ou alors il fallait simplement que je lui régle son compte. Pourquoi pas, l’idée me plaisait et pas qu’un peu. En parlant de ça, Travis me repoussa presque en me disant de partir, que si il revenait il allait me faire du mal et qu’il fallait que je le laisse seul, que ça irait. J’ai failli rire tellement c’était … pathétique mais à la fois … je savais que c’était pour me protéger. Je fis non de la tête et déposa de nouveau un baiser sur ses lèvres. Travis revint dans mes bras sans avoir pu totalement calmer ses larmes. Je lui caressa le dos, pas trop fort pour pas lui faire mal mais pour lui montrer que je suis là. Je lui murmurrais contre l’oreille des mots que je n’aurais jamais pensé prononcer un jour.

- je reste. Jamais je le laisserais lever la main sur toi une autre fois. Tu m’entends Travis? Jamais. Maintenant si il veut te toucher il devra me passer sur le corps d’abord. Et peut etre que lui il cogne par rage ou par jalousie, mais moi je lui rendrais les coups par amour et je crois que rien ne peut battre ça.

J’étais vraiment décidé, il ne me ferait pas partir d’ici, Si je devais repartir c’était avec Travis et personne d’autre. Et on allait partir, tous les deux de suite. Si seulement l’autre ne s’était pas pointé au même moment on serait bien tranquilles et loin. Son regard furieux ne me fit absolument pas peur… d’accord peut-être un peu mais j’ai surtout eu peur qu’il touche à Travis, c’est pour ça que je me mis de suite devant lui, prêt à prendre les coups. Travis était paniqué et avait hurlé à Kayle de me laisser, chose à laquelle il répondit tout en me défiant du regard comme si il allait me tuer dans l’instant.

- Tu crois vraiment que je vais le laisser vivre? Tu crois vraiment que TU vas rester en vie? Je vais te pourir Travis. T’es à moi, et celui qui te touche et t’as touché ne mérites qu’une chose c’est de subir la même chose que toi. Tu l’aimes c’est ça? Alors regarde le souffrir.

Le premier coup n’avait pas tardé et il atterit dans mon cou car j’avais esquivé de peu le visage. Il avait donné le premier coup , et le deuxième était pour moi. Je fondis sur lui pour l’attraper par le tshirt et je le plaquais au mur avec le plus de violence que je pouvais pour contenir la fureur qui était en lui. Il réussit à me repousser mais je réussi à lui mettre un coup dans la machoire avant de fondre de nouveau sur lui. .Je ne me battais pas contre un homme mais contre une bête. Chacun de ses coups étaient brutaux et extrêmement bien placés. Sauf que je connais surement mieux l’anatomie que lui. Le prochain de mes coups fut précis et pile à l’endroit de son foie. Je vis enfin la première trace de douleur chez lui et de faiblesse. Il tomba un genoux à terre , j’essuyais le sang que j’avais à la lèvre avant de regarder Travis.

- cours ! Barre toi , vas au commissariat le plus proche, et de suite !

Je pouvais le gérer , je pensais du moins que je pouvais gérer quelque chose contre lui mais le fait est qu’il m’avait vraiment fait mal et même si à ce moment là nous semblions être à égalité, je sentais qu’il avait encore de la ressource, et si il se lachait j’avais terriblement peur pour Travis. Alors sil te plait O’Connor bouge ton cul et vite dégage de là.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeDim 12 Aoû - 15:39





Heureusement pour lui, Rob avait l'air de comprendre pourquoi il avait fait cela et ne semblait pas trop lui en vouloir, lui en tenir rigueur. Lorsque le plus âgé reprit la parole, Travis le regarda étonné, avant de retrousser doucement le nez, visiblement qu'à moitié d'accord avec ce qu'il disait... En fait, il avait du mal à se faire à l'idée qu'Anderson dire qu'il était désolé, c'était étrange sorti de sa bouche … même si au final il n'avait pas tord. Oui, sûrement qu'il aurait du essayer de comprendre le jour de leur "rupture" que quelque chose n'allait pas chez le plus jeune, c'était certain, mais en même temps vu comme Travis l'avait jeté c'était peut-être normal. Merde. Il n'en savait rien, O'Connor avait l'impression que tout était confus dans sa tête et qu'il n'arrivait pas à mettre d'ordre. T'as pas à t'excuser. lui souffla t-il doucement,tout en prenant soin de rester bien collé contre lui, bien protégé dans ses bras. Si d'habitude, après la dernière phrase que Rob avait prononcé, l'étudiant aurait répondu de façon sarcastique tout en rigolant, aujourd'hui la vanne tomba totalement à l'eau et ne lui décrocha même pas l'ombre d'un sourire. Non, la situation ne se prêtait vraiment pas à rire. Il était trop mal, surtout pour ce genre d'humour, répondant alors sérieusement Il faudrait être complètement cinglé. Comment ne pas craquer devant la bouille d'Anderson ?! Une fois son côté vantard, sûr de lui et compagnie passé, c'était vraiment un garçon plus qu'adorable, et passer du temps avec lui était une joie, un bonheur. Le plus jeune ferma les yeux lorsque l'autre garçon lui passa une main dans les cheveux. Tout irait bien à présent, ou pas. Il y avait toujours Kayle. Il y avait toujours cette angoisse qu'il revienne, qu'il tue Rob. Cette peur qui ne partirait sûrement jamais. Il ne pouvait pas risquer la vie du plus âgé juste pour sauver la sienne, de toute façon, lui était fini en quelque sortes, même s'il sortait de là, il ne savait pas comment il allait s'en sortir. Pendant cinq ans il n'avait au qu'une peur: que Kayle le retrouve, lui fasse vivre l'enfer et c'était arrivé. La muraille qu'il avait réussi à ce construire pendant tout ce temps-là c'était détruite, complètement... faire face à tout cela, en se sentant faible, démuni, humilié, c'était impossible. Il avait perdu confiance en lui, confiance en la plupart des autres personnes. Finalement O'Connor repoussa doucement l'autre garçon en lui disant de partir avant qu'il* ne revienne. Le plus âgé fit un petit signe de négation avant de l'embrasser à nouveau. Puisqu'il ne daignait pas partir le plus jeune retourna doucement dans les bras de son petit ami, refermant les yeux pour essayer de se calmer, continuer de pleurer de la sorte ne ferait pas avancer, ne changerait rien.... se calmer pourrait être bénéfique pour réfléchir. Rob ne tarda d'ailleurs pas à reprendre la parole, rouvrant les yeux, il plongea son regard dans celui de son petit ami, avant de lui faire un petit sourire triste. Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir. Jamais. Il ne fallait jamais dire jamais, toute cette histoire de pouvait pas bien finir. C'était impossible, ça serait trop beau. Je t'aime. fut la seule chose qu'il réussi à rajouter.
Rob l'aida à se relever, et alors qu'ils se dirigeaient doucement vers la sortie et que par ailleurs le plus jeune avait réussi à commencer à se calmer, voilà que Kayle fit interruption. Ce dernier avait l'air tout sauf heureux de voir Anderson ici, peut-être parce qu'avec lui ça serait moins facile de l'intimider qu'un "minet de 20-25 ans". Le plus jeune avait reculé de plusieurs pas, avant de crier à son ex petit ami de foutre la paix à Rob. C'était la seule chose dont il avait été capable. Il était paralysé par la peur, par ce qui allait arriver. Kayle prit rapidement la parole en s'adressant à l'étudiant, confirmant ce que le plus jeune redoutait par dessus-tout, par conséquent les larmes ne tardèrent pas à recouler sur Les deux plus âgés commençaient à se battre tandis que Travis n'arrivait toujours pas à faire le moindre geste pour aider Rob... et d'ailleurs quand ce dernier lui dit de courir et de se barrer, le plus jeune en fut en totale incapacité, déjà il était sûrement trop mal en point pour courir -quoiqu'avec un peu d'adrénaline dans le sang.. mais en plus il était toujours comme paralysé... Il aurait voulu lui obéir, mais il n'y arrivait tout simplement pas... Puis, il lui sembla que Kayle cherche à tâtons quelque chose au sol et bientôt il comprit quoi. Une bouteille en verre à moitié cassée. Autrement dit une arme de crime. Après quelques secondes de totale torpeur son corps eu l'air décidé à de nouveau bien vouloir fonctionner normalement, il se jeta littéralement sur son ex petit ami, qui surprit lâcha la bouteille en verre. Voilà, ainsi Rob avait une chance en plus de maîtriser l'ex taulard... enfin du moins c'est ce qu'il avait pensé, car le plus âgé ne réagi pas instantanément sûrement trop surpris par le revirement de situation, ou alors parce qu'il avait peur de frapper O'Connor. Quoiqu'il en soit, après une dizaine de secondes, Kayle attrapa le plus jeune par le col de la chemise pour le balancer plus loin histoire de s'occuper du médecin ! Seulement dans sa chute, la tête du plus jeune heurta une table, et il tomba inconscient sur le sol.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeMer 15 Aoû - 10:38

Je t’en prie Travis pars… casse toi… cours, va loin d’ici, échappe toi et fuis ce monstre qui t’a fait tant de mal. Comprends que je suis là pour te protéger et pars d’ici… Je l’espérais du plus profond de mon âme mais O’Connor ne semblait pas bouger. C’était surement la peur, je pouvais le comprendre ça mais quand même ne fait rien de stupide. Il fallait qu’il profite de ces quelques secondes où Kayle était sonné pour partir… je m’étais retourné vers Travis, et vu que bien sur je n’avais pas d’yeux derrière la tête je n’ai pas pu prévoir que le tortionnaire avait attrapé une bouteille. Je m’en apperçu juste quand je vis Travis foncer sur son ex, les deux se débatèrent un moment, il fallait que je fasse quelque chose mais quoi je voulais pas toucher Travis et tout était si soudain… Cela arriva tellement vite que quand je me rendit enfin compte de ce qu’il se passait devant moi, Travis était à terre, visiblement blessé à la tête. Là ce fut mon corps qui réagit plus vite que mon esprit. Je bondis sur Kayle et l’attrapa par le tshirt avant de le jeter en rage contre un mur, mon avant bras pressé contre sa gorge. J’étais en rage, je savais que je pouvais le découper en morceaux là à l’instant, l’étrangler, le faire souffrir. Il avait déjà morflé et du sang coulait le long de sa bouche. Il me regarda à cet instant en riant, tel un dément.

- tu vas faire… quoi maintenant? Me tuer? Mais qui te croira quand tu diras que c’est moi qui ait tué Travis hein? Personne… parce que … c’est simple, tu étais jaloux tu as découvert ton amant au lit avec un autre et… enragé tu nous a tué tous les deux… et tu vois… Travis et moi on sera réunis… à jamais pendant que toi.. Tu moisira au fond du trou.

À Chacun de ses mots je rapprochait mon avant bras de sa gorge, j’avais tellement envie qu’il arrête, qu’il se taise, qu’il s’étouffe et que je puisse me débarasser de lui mais… Non. Il faut que j’agisse et que je sauve Travis avant de m’occuper de lui. Je le pris par le col l’approcha de la fenetre qui était ouverte.

- tu sais ce qui a de pire que la mort connard? Devoir etre dépendant, rester à vie bloqué, et je parle pas en prison, mais prisonnier de ton corps car après ça tu pourra plus rien faire. Meme pisser tout seul.

J’avais évalué la distance entre notre étage et le sol. A cette hauteur il ne mourrait pas, pas si il tombe sur les jambes. Je veux lui faire mal, et c’est pourquoi je le fis passer littéralement par la fenêtre. J’entendis un crack quand il toucha le sol mais surtout je l’entendis gémir et ça, ça me suffisait. Je n’avais jamais été violent comme ça de toute ma vie mais là c’était vraiment indispensable. Des voisins avaient accourus et avaient bien sur tout entendu des conversations, des coups, de la violence, du bruit. Un accourut vers l’appartement j’hurlais comme je pouvais d’appeler la police et une ambulance mais surtout de ne pas le laisser partir. Je ne sais pas pourquoi mais ce mec obtemperra. Il avait du sortir son portable pendant qu’un autre restait auprès de Kayle. Moi je m’étais dirigé vers Travis et agenouillé à ses cotés, je l’avais mis instinctivement en position latérale de sécurité et gardé contre moi. Son poul était faible mais régulier. Le choc avait fait qu’il était tombé dans les pommes, je le tenait fermement, pour me rassurer, qu’il était toujours là.

- Putain Travis !! Me fais pas ça !

J’en pouvais plus, les larmes commençaient à couler sur mes joues. Il était toujours inconscient, je tenais sa main, et les minutes me parrurent des heures tellement je voulais le voir bouger, je voulais l’entendre parler. Déjà il respirait c’était ça mais moi je n’arrivais pas à être calme. Quand je tenais sa main, au bout d’un trop long moment je sentis la sienne serrer la mienne. Un instant plus tard et il avait ouvert un œil. C’était juste trop tard, car la police et les ambulances étaient arrivées. J’attendis qu’il soit sur un brancard et entre de bonnes mains pour me lever. Je savais que maintenant il fallait que je m’explique et que je les suive… Si tu savais à quel point j’ai pas envie de te quitter Travis… Les gyrophares résonnaient et la lumière bleue commençaient à m’étourdir tandis qu’une étrange chaleur avait envahi mon bas ventre. Chaud et humide comme si… je baissais les yeux et vit un morceau de verre planté dans mon ventre. Et puis je me rapellais du corps à corps avec Kayle et …. Serait-ce possible qu’il ait… gardé un bout? … Etje m’écroulais sur le sol à mon tour.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeVen 17 Aoû - 15:06





C'était certainement stupide à un point inimaginable de ne pas avoir bougé de la sorte mais le plus jeune n'y était pas arrivé malgré toute la bonne volonté qu'il y mettait. Il était certes paralysé par la peur mais peut-être le fait qu'il ne voulait pas laisser seul Rob avec Kayle était aussi une explication. D'un côté heureusement qu'il était resté, il avait pu éviter -du moins dans un premier temps- à son petit ami de se faire planter. Si pour une fois pendant quelques secondes, il avait eu le dessus sur son ex petit ami, bientôt c'est le taulard qui le reprit et envoya O'Connor valser plus loin. En tombant, le plus jeune s'était assommé et était tombé inconscient. Combien de temps était-il resté dans les vapes ? Il n'en savait rien, mais lorsqu'il ouvrit les yeux avec quelques difficultés la seule chose dont il était sûr c'est que Rob était à ses côtés. Tout était trouble, complètement flou. Il avait du mal à retrouver ses esprits, et c'était sans compter l'impression que sa tête allait complètement exploser. Il luttait pour garder les yeux ouverts, pour ne pas succomber à cette envie de les refermer pour se reposer, pour tenter d'oublier la douleur. Tout était flou, trop confus. Quelqu'un parlait dans la pièce mais il avait du mal à saisir les sens des phrases, seuls quelques mots ci et là étaient intégrés. Lorsqu'il fut mit sur le brancard il avait eu énormément de mal à lâcher la main de son petit ami, il ne voulait pas le laisser. Il ne voulait pas être seul. Il aurait voulu pouvoir rester avec lui, contre lui. Juste ça. Il demandait réellement tout ça. Fermant les yeux une fois sur le brancard, il y eut soudain une nouvelle agitation à côté de lui, comme une espèce d'énorme effervescence. Rouvrant un œil avec difficulté, il remarqua rapidement que c'était son petit ami qui n'avait pas l'air d'aller pour le mieux. Tout avait beau être encore plus que confus et assez trouble dans sa tête, il voyait bien que le plus âgé avait besoin de soin, de lui peut-être. S’agitant -mollement- dans l'espoir de pouvoir le rejoindre, il ne tarda pas à pousser un petit râle de douleur. Un brancardier lui dit gentiment de se calmer mais c'était mission impossible. Comment est-ce qu'il pouvait être calme, alors qu'il n'arrivait pas à savoir ce qu'avait l'autre ? Il avait continué à tenter de se "débattre" de plus en plus faiblement avant de resombrer dans l’inconscience.

Lorsqu'il ouvrit une nouvelle fois les yeux, il faisait jour. La douleur était beaucoup moins forte que la dernière fois, mais il se rendit vite compte que c'était certainement parce que dans les perfusions ou autre choses du même genre qu'il avait, il devait il y avoir de la morphine... ou alors c'était parce qu'il avait été anesthésié. En fait il n'en savait rien du tout. Plusieurs longues minutes plus tard, il remarqua que Rob était dans un lit à côté de lui, bien en vie mais toujours endormi. Il voulait le rejoindre, s'allonger à côté de lui, mais se lever maintenant était sûrement pas très recommandé... néanmoins, il pouvait bien toujours essayer ?! Voulant s'asseoir doucement sur son lit, il fut prit d'un subit vertige et se recoucha. La solution aurait certainement été de demander à une infirmière de mettre les deux lits côté à côte, mais... il se voyait franchement mal prononcer cette demande.... Peu à peu -enfin à vrai en quelques minutes-, sous la fatigue ses yeux se refermèrent, il aurait pu se rendormir s'il n'avait subitement pas eu une pensée pour Kayle. Essayer de ne pas frôler de nouveau une crise d'angoisse semblait judicieux, mais il se demandait où était son ex petit ami. Peut-être qu'il s'en était sorti. Peut-être qu'il allait les retrouver, les exterminer dans leur sommeil. Plus paniqué qu'autre chose, il appela une infirmière et lui demanda avec un air penaud, si avec de l'aide, cela ne la gênait pas de rapprocher les deux lits, parce qu'il n'arrivait pas à se lever... Bizarrement, elle ne sembla pas trouver la requête si extravagante que cela et s'exécuta avec l'aide un collègue. Une fois les deux partis, le plus jeune prit la main de son petit ami toujours endormi, lui murmura doucement Merci... je t'aime avant de fermer les yeux à son tour, en espérant qu'il ne se réveille pas un sursaut en pensant à Kayle.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeMer 22 Aoû - 14:47

Tout était flou… noir… comme si j’étais tombé dans un trou noir. Dans quelque chose sans fond. Je m’enfonçais au fur et a mesure et c’était de plus en plus profond. La douleur avait envahie mon corps cela devait être pour ça que j’étais tombé. J’espérais quand même; surement entre la vie et la mort à ce moment là, que Travis allait bien. Que tout irait mieux, qu’il serait entre de bonnes mains. Quand je me réveillais d’un coup, je vis le plafond blanc. Et puis mes sens revinrent au fur et à mesure. D’abord ma vue qui était floue puis ensuite mon audition. Des bip bip incessants résonnaient dans la pièce… comme si… il y avait… plusieurs personnes ici … Et puis je sentis une main serrer la mienne. Travis? Je tournais un peu ma tête. La vue était revenue vraiment cette fois et je pouvais voir mon petit ange dormir. Son visage avait morflé mais je le trouvais toujours aussi beau. A vrai dire je ne l’avais jamais trouvé aussi beau. Peut-être parce que j’étais totalement heureux de le voir ici. Je serrais sa main un peu plus fort et me pencha un peu sur le coté pour embrasser son front.

- bonjour toi …

Ma voix était plus grave et roque que d’habitude. Et puis, rien que ce petit mouvement avait réveillé une douleur lancinante dans mon ventre. Ah oui… La bouteille… J’essayais de toucher un peu mais ça se réveillait encore plus. Quelle idée aussi d’avoir eu envie de toucher hein? Mais il fallait que je vois… Tant pis si ça faisait mal. Le pensement était bien fait et assez important et puis j’étais toujours branché. Je soupirais un grand coup, ce qui me fit encore plus mal puis leva le bras pour le passer autour des épaules de mon petit ami. Je collais ma tête contre la sienne et caressant doucement son bras.

- Si on est à St James on… on est en sécurité… tu l’es… avec moi … d’accord?

Une belle phrase, pleine de sens mais aussi qui me demandait un grand effort. Plus je respirais plus j’avais mal. Au bout de quelques minutes à rester contre Travis, un médecin entra dans la chambre. Une d’ailleurs. Une des urgentistes, une belle blonde bien roulée qui venait de temps en temps draguer avec moi , bien qu’on avait des cibles différents, Charlie Adams. Elle s’approcha de nos lits et attrapa le bord de mon lit pour le rapprocher encore plus de celui de Travis car on avait un trou de bien 10 cm entre et que ca commençait à me tirer sur mon bras, elle bougea aussi les perfusions de chacun pour qu’on soit encore mieux installés.

- et voilà presque aussi bien qu’à l’hotel… comment vous sentez vous M O’Connor? Toi Rob je te demande pas, j’augmenterais un peu ta morphine tout à l’heure mais deviens pas accro. Vous allez devoir rester la nuit en observation, qu’on soit sur… De plus…. La police veut vous poser des questions mais je fais tout pour que ça arrive le plus tard possible. Je vais dire que vous êtes encore dans un état grave, ça vous laissera bien… 24 heures tranquilles, 48 heures si j’y arrive. D’accord? Bippez si y a un problème.

Voilà enfin un médecin éfficace. En même temps si elle allait contre nous je lui aurait fait bouffé sa blouse à Adams. Je voulais être avec Travis et c’était tout. Après avoir injecté une petite dose de morphine dans ma perfusion et d’avoir vérifier les constantes de Travis, elle sortit de la chambre, pour nous laisser tranquille enfin. La question de la police commençait un peu à me faire flipper. Je savais ce qui s’était passé, Travis aussi mais… Et si on nous croyait pas? Et si il était mort? Il restait tellement de questions en suspend. Je regardais Travis et lui fit un petit sourire.

- on a … une bonne gardienne là. Il manque plus que des oreillers confortables… mais …. Tant qu’on est ensemble, je crois que ça ira.

Parler me faisait mal. Presque affreusement mal. Je le regardais quand meme, tout en souriant, ma main posée sur la sienne. Ce contact m’apaisais plus que je n’aurais pus l’imaginer. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux que d’être dans une chambre d’hopital.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeVen 24 Aoû - 12:50




Il n'avait pas fallu bien longtemps à Travis pour se "rendormir" une fois qu'il fut rapproché de Rob et qu'il put voir de ses propres yeux que son ami allait bien. Enfin, il est vrai qu'il aurait pu aller mieux mais au moins il était en vie et ne semblait pas avoir de terribles séquelles. Bientôt, il sentit sa main se faire serrer légèrement plus puis, un baiser sur le front lui fut déposer lui faisant entre ouvrir les yeux avec difficultés. C'était Rob. B'jour murmura t-il doucement. C'était fou cette impression que tout continuait à être flou, que tout tournait en quelque sorte autour de lui, comme s'il était dans un monde totalement parallèle. Il n'arrivait à mettre tout au clair dans son esprit et il détestait ça, et c'était sans compter le fait que ses yeux se fermaient tout seul. La seule chose positive c'est que pour l'instant la douleur l'avait à peu près quitter tant qu'il ne faisait pas de gestes trop brusques. Bientôt d'ailleurs à sa grande "surprise" il sentit le bras de Rob passer autour de ses épaules sous-tirant une légèrement grimace au plus jeune. Non pas qu'il n'aimait pas ce contact bien au contraire mais cela avait réveillé quelques douleurs. Le plus âge ne tarda pas à coller sa tienne contre la sienne tout en lui caressant doucement le bras. Installa de la sorte, Travis ne tarda pas à refermer les yeux, et murmura simplement un petit D'accord à sa question. En sécurité ?! Il ne l'était nulle part, du moins il avait cette impression. La peur de revoir Kayle resurgir était toujours présente, toujours-là bien ancrée, et elle resterait finalement sûrement à vie.. de moins en moins présente au fil des mois des années certes, mais toujours là, le moindre souvenir évocateur de son petit ami ferait renaître cette crainte... Mais pour l'instant là n'était pas le sujet, il voulait juste dormir, ne plus avoir mal, oublier tout ce qui c'était passé. Ne plus y penser, ne pas à avoir à répondre à de multiples questions plus gênantes les unes que les autres. Il ne se sentait pas prêt, il ne le serait jamais. Il ne voulait pas raconter. Rien. Il en avait trop honte, bien trop honte pour pouvoir le dire à voir haute, et puis, qu'est-ce que ça changerait ?! Tout devait rester entre lui et Kayle.
Alors que le plus jeune n'allait pas tarder à resomnoler, un-e- médecin entra dans la chambre, contraignant l'étudiant à rouvrir les yeux. Elle rapprocha les lits, bougea un peu les perfusions... avant de prendre la parole. Travis eut une nouvelle petite grimace lorsqu'on lui demanda comment il se sentait. Sérieusement c'était quoi cette question ?! A son avis il se sentait comment ?! Il venait de passer un mois des plus horribles, il avait failli mourir, il était détruit moralement, en parti physiquement... Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire ?! J'ai connu mieux. souffla t-il finalement doucement. Il savait que c'était totalement éluder la question, mais il ne voyait pas d'autres moyens. Elle continua de parler encore et encore disant qu'ils allaient rester en observation blablabla.. et puis soudain un mot fit réagir le garçon. Police. Pendant une bonne minute il resta sans plus bouger, sans plus rien dire. C'était un cauchemar, un véritable cauchemar. Il fallait qu'il fasse une déposition c'était logique, obligatoire mais comme dit précédemment il n'en avait pas la force, et il ne se voyait pas TOUT raconter. Rien que d'y penser, il en eut des nausées, et très rapidement, il fut beaucoup plus agité, peu à peu son sang froid. Il avait envie de se remettre à pleurer, de s'enfuir -même si dans son état il en était tout bonnement incapable-, de mourir même. Il ne pouvait pas, il ne pourrait jamais... C'est à peine s'il avait entendu la dernière de Rob... "Tant qu'on est ensemble, tout ira bien". Oui, dans le fond c'était vrai, parce qu'il avait maintenant la preuve inéluctable que le plus âgé l'aimait réellement.... mais, même si c'était génial d'être ensemble tout n'irait pas bien, pas forcément. Serrant doucement la main de son petit ami dans la sienne, il finit par dire doucement J'pourrais pas... Je pourrais pas leur dire. C'est au dessus de mes forces... Pas une deuxième fois. Quand il avait 18 ans ça l'a complètement achevé, alors recommencer quasiment 5 ans plus tard... Il savait très bien ce qui allait se passer, il fallait espérer que Rob comprenne. Anéanti et nerveux, voilà ce qu'il était rien qu'à penser à ce qui allait se produire le lendemain ou surlendemain.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeMar 28 Aoû - 20:27

L’arrivée de Charlie Adams dans la chambre avait fait l’effet d’une tornade. La petite urgentiste nous avait bien remué tous les deux en parlant de police. C’est vrai qu’il fallait se poser la question de ce qui se passerait après. Cette après midi dans l’appartement miteux restera à jamais gravée dans ma mémoire. Je fermais les yeux un coup et .. Repensais à la scène…. Et si… et si il était mort? Et si j’étais devenu un meurtrier et plus qu’un simple amoureux? Merde merde il fallait que ça sorte de mon esprit, et de celui de Travis parce que mon petit ami avait l’air plus que paniqué à cette idée, surtout à l’idée de devoir tout répeter. Et puis je repensais au Travis que j’avais connu bien des années auparavant. Le gosse qui se faisait tabasser par son petit ami plus vieux que lui et qui avait besoin de rééducation. Le gosse qui était mort de trouille lorsque celui-ci entrait dans la pièce. J’aurai du tout voir à ce moment là et rien ne serait arrivé. Rien ne se serait passé comme ça, j’aurai pu vraiment le sauver faire quelque chose pour lui et pas être juste à ses cotés pour lui tenir la main, alors que le mal est fait. Je lui tenais d’ailleurs fermement et embrassait son front pour le rassurer.

- T’auras pas à leur dire à eux si tu veux pas… tu peux me parler à moi Travis et je serais ta voix d’accord? Je leur dirais ce que j’ai vu et ce que tu m’as dit mais il faudra que quelqu’un de nous le fasse.

Et j’esperais encore de tout cœur que Kayle était encore vivant. Il fallait qu’il le soit. Si il l’était pas ça serait vraiment la fin, la mienne mais surtout la notre. Personne ne veut être en couple avec un meurtrier, encore moins quelqu’un qui est en prison. J’essayais de m’enlever cette image de la tête.

- pour … enfin, tu vois ta… rééducation… je pourrais pas trop t’aider, j’ai un mal de chien à chaque fois que j’expire déjà…. Mais dès que ca ira mieux crois moi que je m’occuperai que de toi. En fait… je vais déjà m’occuper que de toi.

J’embrasais sa main et restais contre lui. Je lui souriais un peu. J’essayais du moins parce que la douleur s’était réveillé et je me tournais sur le coté pour grimacer. Je voulais absolument pas qu’il voit que j’ai mal, que je souffres. Je suis là pour être avec lui, son roc, il doit se reposer sur moi alors si je commence à être faible rien ne va fonctionner. Je serrais les dents un coup puis me retournais vers lui encore avant de lui reprendre sa main. Et là la meilleure idée de ma vie me traversa l’esprit. Je le regrdais avec le plus grand sérieux du monde , c’était peut etre notre dernière chance.

- quitte ta chambre universitaire, et viens vivre avec moi. Et c’est pas que pour maintenant c’est… définitif, je veux qu’on vive ensemble Travis je veux… plus passer une seule nuit sans toi. Alors… même si tu préfères dormir seul , c’est pas grave j’irais dormir dans la chambre d’AJ et tu auras le lit que pour toi mais… je t’en pris viens vivre avec moi.

Jamis au grand jamais je n’aurais penser demander ça à quelqu’un un jour. J’avais détesté devoir m’installer avec Katherine et j’étais assez difficile à vivre car j’adorais ma solitude mais… là la solitude je n’en voulais absolument plus. Je le voylais lui, point barre, et j’espéraçs qu’à défaut d’avoir envie, il aurait un peu pitié de moi en me voyant aussi pitoyable dans mon lit d’hopital.
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MessageSujet: Re: Surrounded by darkness •• Robis   Surrounded by darkness  •• Robis Icon_minitimeMer 29 Aoû - 18:54




Travis avait des hauts le cœur rien qu'à penser à ce qu'il allait devoir dire à la police. Il essayait de ne pas se remettre à pleurer mais c'était dur. Très dur même. Et plus les secondes passaient, plus le garçon était agité ce qui n'était pas bon du tout lui. Il se sentait mal, terriblement mal, encore plus qu’auparavant, malgré le fait que Rob lui tienne la main et lui donne un baiser sur le front. Le pauvre Anderson avait une grave erreur en lui disant qu'il pouvait tout lui dire. Non, à son petit ami il pouvait encore moins dire quelque chose. Des larmes recommencèrent à couler sur ses joues. Il avait envie de lui dire non, qu'il pouvait toujours courir, qu'il préférait encore crever que de devoir raconter ça à quelqu'un. Reniflant doucement, il essuya rapidement ses larmes en essayant de se remettre à parler:

J'peux pas. J'peux pas le dire à quelqu'un. Il se tut quelques chose C'est impossible, c'est comme signé un arrête de mort

Non, il n'exagérait pas, pour lui c'était vraiment son impression. Après un nouveau reniflement il eut une sorte d'idée. Certainement pas la meilleure, mais de toute façon Rob devait se douter ce qui s'était passé. Inspirant un bon coup, il souleva doucement la chemise d'hôpital de façon à ce qu'il puisse voir l'étendue des dégâts. Finalement, n'osant plus le regarder dans les yeux, il souffla doucement.

Ça suffit non, comme preuves ?!

Il était las de tout cela, il ne voulait plus en entendre parler et pourtant c'était loin. Très, très loin d'être fini même. Replongeant pendant quelques secondes son regard dans celui de Rob lorsque celui-ci reprit la parole, il fit une petite grimace. Il avait l'impression de revenir plus de cinq ans en arrière. Et est-ce qu'il avait besoin de rééducation dés maintenant ?! Rien n'était sûr... Parce que s'il avait les côtes cassées ou fêlées il fallait peut-être attendre que tout cela se remette en place avant de faire quoique se soit. Enfin, après tout il n'était pas médecin et Rob devait savoir mieux que lui ce qu'il fallait faire ou pas. Travis ne répondit pas de suite, préférant fermer les yeux pendant plusieurs dizaines de secondes avant de reprendre.

D'accord. Puis, d'une façon assez soudaine, il réalisa que cela voulait dire que quelqu'un d'autres que Rob le touche... et ça, il en était hors de question. Il inspira d'une façon tout sauf discrète pour éviter de se remettre à chouiner, ou ne pas réavoir une crise de panique. J'veux que tu sois le seul...

Il n'avait pas fini sa phrase, il en était bien conscient, mais il espérait que ça suffirait à ce que le plus âgé voit où il voulait en venir. Déjà qu'il n'était pas certain d'arriver à supporter à ce que Rob le touche, alors, quelqu'un d'autres … Faisant un petit sourire à son aîné lorsque ce dernier embrassa doucement sa main avant de grimacer très légèrement lorsqu'il se tourna sur le côté. O'Connor n'était pas con, il savait pertinemment pourquoi son petit ami faisait ça, mais il préféra faire comme s'il n'avait rien remarqué de façon à ce que l'orgueil de Rob n'en prenne pas trop un coup. Finalement le plus âgé ne tarda pas à lui reprendre la main et c'est là qu'il lui fit une des déclarations les plus innatendues qui soit. Lui demander de venir habiter avec lui. Tous les deux; Comme un vrai couple. Un nid douillet pour tous les deux, point barre... Et le plus beau dans tout cela c'est qu'Anderson avait bien conscience qu'il faudrait certainement un long adaptation à Travis avant que tout ne redevienne normal. C'était... touché. Le plus jeune était soulagé, touché. Il ne savait plus quoi dire. Restant un peu boche bée, il finit par arriver à sortir de sa "torpeur" et souffla doucement

Avec le plus grand des plaisirs Rob. C'était la seule chose qu'il était arrivée à dire, mais il avait donné sa réponse sans détour, sans hésiter. Oui, il voulait vivre avec son aîné. Oui, cela le rendait heureux même si pour l'instant cela ne se voyait pas réellement Je t'aime... Tu sais que ça ne sera pas facile entre nous pendant un moment... parce que je serais difficile à vivre... et.. j'veux pas que.. tu ne m'aimes plus ou que t'en ais marre de moi à cause de ça Voilà. Au moins il était prévenu.


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