•• Madeline Faith Billie Brown••

• Le silence n'est pas un mépris, c'est une forme de communication •

I am who I am • Age : 22 ans bientôt 23 • Date & Lieu de Naissance : 7 Aoüt 1989 à Londres • Métier : Styliste et Couturière • Etudes : Stylisme mais elles viennent de se finir • Groupe : Le peuple • Situation : Seule • Sexualité : J'aime les bananes

And also a Player • Age : // • Surnom : // • Fréquence de connexion : // • Comment ? : Je vous ai fait XD • Célébrité : Emma Hottissime Watson • Code : J'vous love • Autre ? : Non merci xD

•• And this is who I am ••

My Mind

Adorable : C'est un petit bout de femme qu'on prend plaisir à connaître. Divine : Elle est d'une sensualité affligeante, Maddie n'est pas de celle qui ont besoin d'un pot de peinture pour se sentir belle, ou qui ne passe pas forcément par la minijupe. Elle adore les petits shorts ou les robes simples. Elle est sans chichis. Tendre : Elle a toujours un beau sourire pour les gens, même si ils ne la comprennent pas, ou qu'ils la regardent de haut, ou encore qu'ils savent son passé, et la regarde avec des yeux pleins de pitié. Elle sourira simplement. Muette : Depuis ce qu'il s'est passé, elle est bloquée, elle n'arrive plus parler. Elle sait que c'est psychologique, et parfois elle aimerait tellement que ça s'arrête. Mais c'est ainsi. Boudeuse : Depuis qu'elle est petite, Maddie fait la moue pour un rien, et elle sait bouder pour obtenir ce qu'elle veut. Souriante : Elle aura toujours un sourire aux lèvres, elle aura toujours un rire prêt à "éclater". Elle aime danser, faire la fête, elle aime vivre. Elle a vu qu'on pouvait mourir beaucoup trop tôt, alors elle aime vivre. Amoureuse : Quand elle aime, c'est pas pour de faux ! Amie des animaux : Elle a un chat et un furet, et ce sont comme ses bébés, elle aime l'équitation, elle préfère le poisson à la viande. Passionnée : Elle pourrait passer des heures à dessiner, des heures à regarder des disney ou des Tim Burton, des heures à prendre des photos en tout genre. Et en amour n'en parlons pas. Sexuelle : Elle aime le sexe, c'est un fait, mais très peu de gens ne l'aiment pas. Maddie n'en est pas pour autant une addict, elle peut pratiquer tant mieux, elle ne peut pas tant pis. Cordon Bleu : Elle adore faire la cuisine, chercher des nouvelles recettes, et passer des heures en cuisine. Câline : Elle est très tactile, très câline, très douce. Patiente : Elle sait attendre, prendre son temps, elle est aussi un bon professeur. Bosseuse : Elle ne râlera jamais si elle a des heures supplémentaire à faire !

My Story

"Des lumières rouges et bleues déchirent le ciel de cette belle nuit de juin, les sirènes, la police, les ambulances, et tous les voisins de la rue dehors en pyjama. Il est à peine 1h du matin. Non, ce n'est pas la faute à un incendie ravageur, ils auraient préféré. Non ce n'est pas la faute à un accident de voiture, ça aurait été mieux. Le voisin, Mr Prinston raconte que sa petite voisine de 11 ans a débarqué chez eux en tambourinant à la porte, les larmes aux yeux, du sang sur elle, en sanglot, incapable de parler, elle montrait juste la maison du doigt. Alerté, l'homme d'une quarantaine d'année s'empressa d'appeler la police. Son épouse a enveloppé la petite dans une couverture chaude en la gardant précieusement dans ses bras alors que le mari avait prit son arme en main. Garde du corps, il est habitué à les manipuler, il n'est pas sortit de chez lui pour autant, il voulait protéger les deux personnes présentent sous son toit. Lorsque la police arriva, elle constata l'horrible massacre. Le père de famille à genoux dans une marre de sang, en larmes, couteau de cuisine en main, suppliant Dieu de lui pardonner. Dans un coin, le corps d'une adolescente de 15 ans à peine, sa longue chevelure blonde recouverte de rouge, plus loin celui de la mère étendu devant son mari, toutes les deux lacérées d'entailles profondes, le chien de la famille, un golden retriever gît aussi au sol. Gordon Henry Brown vient de les tuer. Durant le procés, il racontera qu'il allait tuer leur petite dernière, Madeline, avant que le chien ne se jette sur lui pour protéger sa jeune maîtresse, lui permettant de s'enfuir chez les voisins et de prévenir. Mais que c'est-il donc passé dans la tête du Père de famille pour en arriver là ? C'est ce que notre émission de se soir...."

- Grand mère coupa la télé à se moment là, elle n'avait pas vu que je l'écoutais depuis le debut, elle n'avait pas vu mes larmes parce que j'étais partit trop rapidement, elle n'avait rien vu. J'étais repartie sur mon lit, comme une petite fille. Ca faisait déjà 3 ans que c'était arrivé, pourtant les gens ne se lassaient pas de cet horrible catastrophe, je les trouvais tellement sadiques. Ils n'étaient pas là... Ils n'avaient rien entendu, ils n'avaient rien vu. Moi j'étais là, moi je savais...
- Racontes moi Madeline.
- Non je ne veux pas revivre ça....
- Ca t'aidera !
- Vous n'en savez rien !

Elle sortit de mon bureau en claquant la porte. Comme elle l'avait dit, déjà 3 ans que c'était arrivé, et trois ans qu'elle n'avait plus dit un mot. On m'avait demandé de m'occuper de Madeline, de l'aider à s'en sortir. Je lui avais appris le langage des signes, je l'ai aidé à découvrir son don pour le dessin et la peinture. Mais je n'avais toujours pas réussi à la débloquer, à lui faire dire un mot. Elle avait subit un tel traumatisme se jour là. Comment lui en vouloir ? Je m'étais attachée à cette jeune adolescente, à ce petit bout de femme. Seulement son grand-père n'en pouvait plus de ne voir selon lui "aucun résultat". Pourtant Maddie avait grandit. Elle avait évolué positivement même si elle était devenue muette et que maintenant, elle ne parlait qu'à travers ses mains ou son téléphone. Au moins, elle était sortie de la léthargie qui l'avait rendu associale durant toute une année. Mais il ne le voyait pas, alors il arrêta notre contrat. Elle allait terriblement me manquer...

***

- Je n'ai pas envie qu'elle aille dans une pension pour jeunes filles, elle va se sentir abandonnée !!
- Je t'en pris Danneel ! Tu n'arrêtes pas de la materner, elle ne s'en sortira jamais !
- Mais elle s'en est sortie Arthur !
- Non, elle ne parle toujours pas !
- Et alors ! Elle se reconstruit, elle est magnifique, elle sait communiquer. Pourquoi tu es si dure avec elle ?
- Parce que je l'aime !
- Tu étais pareil avec Paola ! Tu l'as faite fuir, je refuse que tu recommences avec Maddie ! Je refuse que ça recommence !
- Toi aussi tu aurais besoin d'une bonne thérapie ! Madeline ira à la pension pour filles, que tu le veuilles ou non !

Grand-père se leva énervé, et partit s'enfermer dans son bureau, grand-mère tenait sa tasse de thé, elle gardait une attitude de grande Dame mais les larmes gouttaient dans le délicieux brevage, le rendant salé et immonde, je baissais mes yeux. Je m'en voulais. Ils n'arrêtaient pas de se châmailler par ma faute. Grand-père avait raison, je devais partir, ça ferait du bien à tout le monde.

***
Le pensionnat pour jeune fille, tout un monde à part. Dirigez par des bonnes soeurs, nous n'étions libre de rien, un véritable calvaire. J'ai détesté mes années au lycée à cause de cette endroit. Entre le sport, le jardinage, la couture, la cuisine, nous n'avions pas le temps de nous ennuyer. Gabrielle m'avait apprit à dessiner des corps humains afin de mieux dessiner les vêtements, afin de m'améliorer tout simplement. Lorsqu'ils découvrirent mon carnet, on me crut possédée. Déjà que j'étais muette, et que j'étais la probable fille d'un démon de Satan.... Je n'avais jamais compris la mentalité des gens dans cet endroit. On m'envoya chez la mère supérieure qui était là avec un Pasteur aussi, je devais me confeser, laver mes péchers, dire pourquoi je dessinais des choses si immorales. J'ai tenté de leur expliquer que je voulais travailler dans la mode et dessiner des vêtements et que pour ça je devais connaître le corps humain. Ils furent presque horrifiés. On m'empêcha de dessiner lorsque j'étais là bas là semaine, je ne pouvais le faire que lors des week-end ou des vacances. J'étais brimée. J'avais enfin trouvé une manière de m'exprimer, et on me l'avait lâchement enlevé à cause d'une étroitesse d'esprit ! Je ne pus me résoudre, j'en avais assez d'être cette pauvre petite chose fragile qu'on voulait sans cesse protéger contre elle-même ! Je voulais vivre !!

***

L'été, on avait deux longs mois de vacances, si vous saviez à quel point j'en étais heureuse, on partait un peu partout, on voyageait, j'apprenais tant de nouvelles choses ! Et grand-père me poussait à être de plus en plus autonome, à écrire vite sur un morceau de papier, à ne pas mettre les gens mal à l'aise lorsque je demandais quelque chose. J'avais tout d'une mini lady ! Lorsque je regardais les photos de ma mère, je souriais en voyant que je lui ressemblais énormément d'un coté ça remontait le moral, de l'autre ça faisait mal parce qu'elle me manquait terriblement. Cet été changea. J'avais 16 ans, et au moins d'août on vint nous apprendre que mon Père avait été tué à l'hôpital, que son frère tenait à se charger de ses obsèques, et qu'il voulait que je sois là. J'avais été incapable de me rendre à l'enterrement de Maman et Pauline, je n'avais pu supporter l'idée de voir leurs cercueils descendre en terre, alors comment accepter de voir celui de mon géniteur ? Peut être comme une vengeance ? Mais en un sens je l'enviais... ça lui donnait l'occasion de les rejoindre alors que j'étais définitivement seule ici. Mes grands-parents me laissèrent le choix. Je n'y alla pas. J'étais restée dans ma chambre, posée sur le bord de ma fenêtre alors que la pluie s'abattait au dehors, comme les larmes sur mon visage. J'avais l'impression que cet horrible moment n'allait finalement jamais finir.

***

Coté coeur, c'était le Sahara ! Comment avoir des petis amis alors qu'ils ne voulaient pas faire l'effort de me comprendre ? Je n'étais jamais tombée sur quelqu'un qui m'aimait assez pour apprendre le langage des signes. Parfois ils oubliaient même que je n'étais pas sourde. C'était aussi pour ça qu'à 19 ans j'étais toujours vierge ! Jusqu'à notre rencontre. Il avait 2 ans de moins que moi, au fond c'était un bébé, il avait même une bouille de bébé, mais il avait un sourire, et des yeux de dingue. J'étais sous le charme. Il avait tout fait pour me distaire, pour me faire sourire, pour me parler... Il était une perle rare, un véritable coup de foudre, et probablement l'homme de ma vie. Tellement qu'avant nos un an de relation, on s'empressa de prendre un appartement ensemble. Même si son père payait pas mal de chose et que ma grand-mère me donnait l'argent nécessaire pour faire des courses 4 fois par semaine et pour 8 personnes ! C'était chez nous. Et nous avions même nos animaux. Minus mon immense Main-coon blanc, magnifique chaton et Cortex, le petit furet blanc que mon amoureux m'offrit à Noël. On avait en commun cet amour des animaux, on adorait faire de l'équitation ensemble, on adorait aller bénévolement sortir des chiens d'un refuge pas loin de chez nous. Keane savait lire dans mes pensées bien avant que je ne pense à lui écrire ce que je voulais. On se complétait parfaitement. Notre divine idylle dura deux belles années, un jour, j'étais passée chez lui sans prévenir, il était sortir faire une course. Son Père m'ouvrit. Dieu que je ne l'aimais pas mon Beau-Papa, mais je ne disais rien pour mon chéri. Il m'emmena dans son bureau sans que je ne le veuille vraiment... Il fut dur, horrible même à me dire que je n'étais rien pour Keane, que j'allais le rendre malheureux, et qu'avoir une petite amie muette comme une carpe finirait par lui nuire. Que notre amour l'empêcherait d'accomplir sa destinée. En gros.... je n'étais pas faite pour lui. Comment pouvait-il me dire tout ça comme ça... ? Ca faisait tellement mal. Je partis avant que Keane revint. Le jour de nos deux ans, l'appartement était un véritable compte de fée. C'était si beau... Il fut un véritable prince charmant, et il me demanda en mariage. La conversation me revint alors, comme si j'étais frappée à pleine vitesse par un train, une vive douleur me prit dans le coeur alors que je comprenais que je devais lui dire Adieu. Les larmes aux yeux je refermais la boite avant de partir m'enfuir dans la salle de bain. Il tenta de m'en faire sortir en vain. Après 2h enfermée, je pris enfin mon courage en main et sortit. Il avait pris ses affaires. Il était partit. Minus accourut, je le pris dans mes bras afin de fondre en larmes contre mon chat. Je venais de tout détruire. Je venais de perdre l'homme de ma vie.

***

Déjà un an, je n'avais sur retrouver quelqu'un comme lui, d'ailleurs les moments après la rutpure furent durs. Entre les jumelles qui m'en voulaient à mort, et cette poufiace de Gloria qui se vantait de coucher avec lui... Je l'aimais toujours. Et je l'aimais encore ! Comment oublier son premier amour ? C'était impossible ! Pourtant il fallait réapprendre à vivre. J'avais concervé ma bonne humeur, j'étais enfin diplômée depuis peu, et une des entreprises pour laquelle j'avais travaillé et qui créé des robes de soirée venait tout juste de m'embaucher. En gros c'était le début de la vraie vie active. Même si pour le moment j'allais surtout faire de la couture, un jour je savais que j'allais être une bonne styliste, peut être pas très connue, mais au moins un minimum pour faire ce que je voulais. J'avais mon propre appartement, et toujours mon chat et mon furet. Je vivais tout simplement en étant moi même...