Finalement après plusieurs moi et une belle peau neuve, nous avons décidé de relancer l'aventure en espérant que vous serez la partie. Découvrez les nouveautés et amusez-vous |
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| If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis | |
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| Sujet: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mar 4 Sep - 15:37 | |
| On était à présent début septembre, d'ici une semaine les cours étaient censés reprendre pour Travis, malheureusement le garçon n'était toujours pas certain de pouvoir recommencer en temps et en heures. Déjà physiquement, se déplacer jusqu'à l'université et revenir chaque jour serait beaucoup trop contraignant vu qu'il continuait d'avoir mal à ses côtes... et puis, il aurait fallu qu'il arrive à tenir toute la journée, à se concentrer et c'était toujours impossible. De plus moralement, il était toujours au fond du trou, il se remémorait encore et encore ce qui avait bien pu se passer durant ce mois d’août, il tournait ça en boucle... Ça et le procès qui ne devrait pas tarder à arriver, il n'était franchement pas prêt. Les jours passaient et se ressemblaient tous plus ou moins, en effet le garçon passait la plupart de sa journée à ne rien faire... à regarder le ciel à travers la fenêtre ou à "comater" devant la télévision en tentant de se changer un peu les idées, mais jusqu'à maintenant c'était quand même raté. Le seul moment où était un minimum occupé c'est lorsqu'il faisait à manger -oui parce qu'Anderson qui fait à manger c'était dangereux, et il n'avait pas envie de finir avec en plus une intoxication alimentaire-. Le "problème" c'est qu'une fois le dîner fait, il ne touchait quasiment pas aux plats et avoir grignoté un peu de ci de ça, il retournait se coucher dans le lit, sur le canapé ou à son nouveau post d'observation près de la fenêtre. Autrement dit s'il renfermé, énormément et même Rob qui faisait des efforts considérables pour le mettre de bonne humeur n'y arrivait pas -ou si peu...-.
Comme chaque nuit -ou presque- depuis qu'il était revenu à Londres, ses nuits étaient infernales. Dés qu'il arrivait à s'endormir -ce qui était déjà compliqué-, il se réveillait en sursaut -et en sueur- à peine une heure après, suite à cauchemar et généralement, comme si ce n'était pas suffisant souvent cela lui provoquait une crise de larmes, d'angoisse. Déjà que cette situation était tout sauf agréable lorsqu'on était seul, en plus il pourrissait un peu les nuits de son petit ami et s'en voulait pour ça... Pour ce qu'il était devenu, pour ne pas arriver à surmonter le cap, pour ne pas avoir su gérer ce qui c'était passé avec Kayle, pour les procès que Rob allait devoir subir par sa faute. Malgré toute la bonne volonté qu'il essayait de mettre O'Connor n'arrivait pas à sortir la tête de l'eau, au contraire il avait l'impression que plus les jours passaient, plus il s'enfonçait... mais ça c'était certainement dû à la fatigue, à la douleur, au fait qu'il se nourrissait juste à peine. Et comme si cela ne suffisait pas, Travis avait peur qu'Anderson se lasse de lui et le laisse tomber ce qui n'aidait franchement pas la situation à se rétablir. 5h00. Cela faisait peut-être une heure voire deux qu'il s'était endormi lorsqu'une nouvelle fois il fit un cauchemar et se réveilla en sursaut. La cœur battant la chamade, il tourna légèrement la tête vers Rob qui semblait pour une fois toujours dormir en paix. Doucement, Travis se leva pour aller jusqu'au canapé où il se recoucha en faisant bien attention de trouver une position où il ne se ferait pas mal. Il alluma ensuite la télé et mit le son au minimum.... Bon, les programmes de la nuit étaient particulièrement soporifiques, mais c'était la seule manière qu'il avait trouvé pour arriver à penser un peu à autre chose. Essuyant d'un revers de mains les larmes qui coulaient le long de ses joues, il essaya de s'absorber le plus possible à ce qui se passait dans le petit écran. Finalement, la fatigue triompha, et une petite heure plus tard, il avait réussi à retomber dans les bras de Morphée. Il était peut-être sept ou huit heures, lorsqu'il sentit quelque chose se poser doucement sur lui. Ouvrant à moitié un œil, c'était Rob qui venait de se lever et l'avait recouvert d'une petite couverture. Le plus âgé lui déposa un baiser sur le front, avant de s'asseoir à côté de lui. Se passant une main sur les yeux pour se réveiller, le plus jeune glissa très vite B'jour toi. C'était tout ce qu'il était arrivé à dire. Peut-être qu'il aurait dû lui demander s'il avait bien dormir mais c'était sûrement une question totalement débile, de même pour savoir s'il allait bien....
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mer 5 Sep - 13:42 | |
| J’avoue avoir pensé que d’avoir Travis chez moi améliorerait les chose. Je voulais l’aider et la séparation n’était plus du tout une option entre nous. Si seulement… On imagine toujours un emmenagement ensemble comme quelque chose de drole, on déménage, on apporte les cartons, on installe les nouvelles affaires et puis on finit nus sur le sol parce qu’on a pas tout déballé… En tout cas c’était ce que j’aurai pu avoir en tête si il ne s’était pas passé tout ça. Depuis que Travis et moi vivions ensemble ce n’est presque uniquement que silences et moments passés à le tenir dans mes bras, à essayer de le réconforter et de le faire sourire. Je crois être assez mauvais sur ce côté-là. Toutes les nuits il angoisse, toutes les nuits je le sens trembler contre moi et son sommeil doit être pire que l’absence de repos. Mais tu sais quoi Travis? Je resterais quand même là, même si des fois dans ton sommeil il t’arrive de me mettre des coups et qu’ils atterrissent dans ma cicatrice encore trop fraiche à mon gout. Cette nuit alors que je dormais qu’à moitié, je le vis sortir de la chambre pour aller se coucher sur le canapé. J’ai hésité un moment… je voulais le suivre et puis je me rappelais la promesse que je lui avais faite à l’hopital en lui demandant d’emmenager ici alors… je me recouchais difficilement et finis par me rendormir. Une vibration sous mon oreiller me fit sursauter. Je pris le téléphone et parlais le plus doucement possible pour ne pas réveiller mon petit ami , car son sommeil était la chose la plus précieuse à mes yeux en ce moment. C’était mon chef de service qui me venait de m’annoncer que tous mes patients ont été refilés à quelqu’un d’autre et que pour l’instant ils n’ont pas besoin du tout de moi dans l’hopital. Tu parles, ils voulaient juste se débarasser de moi. Et oui parce qu’en ce moment je suis en train de payer le prix de mes actes pour défendre Travis. On m’a gentiment prié de rester chez moi à l’hopital mais aussi à l’université où je suis dispensé de cours jusqu’à nouvel ordre…mais comment le dire à Travis? Je lui ai dit que mon arrêt de travail était fini , que j’avais repris les cours et les rendez vous mais moins d’heures par jour… la vérité est que Kayle a porté plainte et que j’ai un procès qui va me tomber sur le dos bien sur. Alors depuis des semaines je fais semblant de partir à l’hopital mais en fait je rejoins mon avocat qui essaye de trouver une solution. Si je suis inculpé je ne pourrais surement jamais enseigner de nouveau, et de ce qui est d’exercer… comment dire… je suis sensé être celui qui remet les gens sur pied, pas celui qui les envoie sur un fauteuil roulant à vie. Je sortis enfin du lit en essayant de chasser les pensées noires de mon esprit et marchais jusqu’au salon où je vis Travis endormi mais recroquevillé sur lui-même, parcouru d’un frisson. Je pris une couverture et la plaça sur lui en embrassant son front. La prochaine étape était de bouger ses pieds pour m’installer sur le canapé et de reprendre ses jambes sur moi. Je lui caressais machinalement la jambe et lui fit un petit sourire quand il me dit bonjour.
- j’ai failli avoir froid sans toi cette nuit Honey
Oui parce que maintenant j’en suis aux surnoms… on vit ensemble et je l’aime comme un dingue il faut bien que je lui montre. Mon canapé était bien assez grand pour nous deux d’ailleurs alors je pris sa main dans la mienne et me mit un peu plus contre lui. Je n’arrivais plus à ne plus être en contact physique avec lui. C’était plus qu’une envie mais un réel besoin. J’avais besoin de sentir qu’il était proche de moi et qu’il était en sécurité. Bien sur on a pas eu de relations intimes depuis un moment mais j’avoues que j’en ai même pas envie. Je caressais ses doigts avec ma main en lui remettant de l’autre une meche de cheveux derrière l’oreille. Ses cheveux avaient poussés un peu, mais ce que j’aimais par-dessus tout c’était quand il se laissait pousser le bouc, il ressemblait à un mousquetaire et faut dire que c’était terriblement craquant. Pour ma part j’ai plus grand-chose du beau mec qui prenait soin de lui comme un dingue qu’il a rencontré. Mes cheveux sont une véritable catastrophe, je me suis pas rasé depuis une semaine et j’ai même pas pris la peine de me retirer mes quelques cheveux blancs qui trainaient et de m’épiler le torse. En fait c’est peut-être pour ça qu’on se touche pas. Mais au moins je pense que j’ai passé le stade du paraître avec lui et quelque part, ça fait du bien.
- je travailles pas aujourd’hui, je reste toute la journée avec toi… Je pourrais te refaire tes soins et on j’irai te chercher un poulet roti et du chocolat.
Je le connais, je sais ce qu’il aime et même si en ce moment il ne mange quasiment rien je sais que ces quelques ingrédients il prend du plaisir à en ingurgiter une petite quantité. Encore fatigué par la courte nuit je me mis allongé contre Travis et prit sa tete contre mon torse. J’embrassais sa tête en caressant son bas du dos avec autant de tendresse que je pouvais. Je sais malgré tout que ce contact là je peux l’avoir, il me laisse le toucher et il a confiance en moi ce qui est une bonne chose dans notre situation. Je fermais les yeux et gardais ma tête contre lui.
- En fait je travaillerais pas pendant un moment encore alors… tu pourras avoir du poulet roti tous les jours…
C’était vraiment dur d’éviter d’avoir les larmes qui montaient aux yeux. Parce que je voulais pas craquer devant lui, je voulais pas être faible mais moi qui pensais que la situation allait être temporaire, on venait tout juste de me retirer ce que je pensais avoir de plus précieux dans la vie. Avant de l’avoir trouvé lui bien sur.
- tu t’en lassera pas hein? Ni de ça… enfin le poulet c’est pas trop grave mais…ni de moi …
Ma voix était un peu tremblante, merde, reprends toi Rob c’est lui qui va mal, pas toi. Toi t’as fait ce qu’il fallait et tu regrettes absolument pas. La seule chose que j’aimerais maintenant c’est que le cauchemar se finisse pour lui et qu’on puisse enfin avoir notre vie tranquille ensemble.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Ven 7 Sep - 12:59 | |
| Non franchement Rob qui tentait d'être discret c'était une totale catastrophe, ou bien alors était-ce parce que le plus jeune avait un sommeil très léger ces derniers pour le peu qu'il arrivait à dormir. Écoutant ce que le plus avait à dire, il fit une très légère grimace se demandant si c'était ou non une critique -oui, il avait tendance à prendre tout mal ces temps-ci-, mais finalement il se rapprocha un peu de son ami de façon à être le plus possible collé contre lui et enfouit son visage dans le cou du plus âgé en essayant de trouver une position confortable qui ne lui donne pas envie de se cogner la tête contre les murs au moindre mouvement. Une fois cela fait, le garçon glissa doucement:
Je suis désolé... mais je ne voulais pas te réveiller... encore une fois. Il se tut quelques secondes avant de reprendre Mais visiblement j'ai un peu raté mon coup... Soupirant doucement, il se passa une main dans les cheveux avant de reprendre Désolé de te gâcher tes nuits...et va vie par la même occasion, mais ça, il préféra ne pas le dire tout fort pour l'instant?
Refermant les yeux, il tenta de replonger un peu dans les bras de Morphée, là, collé contre Rob ça ne devrait pas être bien difficile non ?! Il laissa le plus âgé remettre une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille. Il se sentait bien contre lui, si bien.... il était comme... comme dans une sorte de bulle protectrice: tant qu'il était à ses côté plus rien de mal ne pouvait arriver, malheureusement les démons passés n'étaient pas si facile que cela à chasser. Bientôt Anderson reprit la parole, et les mots qui sortirent de sa bouche eurent le don de faire rouvrir les yeux instantanément les yeux au garçon. Regardant à présent Rob sans réellement comprendre, il finit par reprendre la parole plutôt inquiet:
Comment ça se fait que tu ne travailles pas aujourd'hui ? Qu'est-ce qui s'est passé ?! C'est parce que tu as trop mal ? S'il était heureux que son compagnon reste toute la journée avec lui ? Bien sûr que oui, mais pour l'instant Travis avait juste besoin d'être rassuré. Finalement après quelques nouvelles secondes de silence, il reprit, plus doucement T'es vraiment trop adorable, mais tu sais pour ce que je vais manger...
Autant être clair, que Rob ne perde pas son temps pour rien. Si avant il pouvait s’empiffrer de quantités astronomiques de nourritures, aujourd'hui c'était plutôt le contraire. Peut-être que c'était le fait d'être déprimé, et mal qui lui coupaient l'appétit alors qu'il avait toujours cru que les gens mangeaient plus dans ces occasions... visiblement, il s'était trompé, ou alors alors il n'était pas comme les autres. D'ailleurs, les deux-trois kilos qu'il avait perdu lorsqu'il était avec Kayle n'avaient pas été repris. Il mangeait tout juste assez pour ne pas continuer à perdre d'autres poids. Finalement Rob s'allongea à côté de lui sur le canapé, et le plus jeune se retrouva casé tête contre le torse de son petit ami. Travis avait finalement refermé les yeux et laissait l'autre passer doucement sa main dans son dos. Doucement... lui souffla t-il doucement à un moment. C'était peut-être stupide de dire cela, mais entre la douleur et l'angoisse qu'il avait à présent de passer à l'étape supérieure, il préférait réfreiner gentiment son petit ami dés qu'il sentait que le plus âgé allait trop loin. Il avait totalement confiance dans le plus âgé, c'est certainement pour cela que Rob avait toujours autant de "liberté". Alors qu'O'Connor aurait pu retrouver un petit peu de sommeil, le médecin choisi de reprendre la parole, pour glisser des phrases toujours aussi.. énigmatiques et inquiétantes. Revelant la tête de façon à pouvoir voir son ami, le plus jeune ne savait pas trop quoi dire. Pourquoi est-ce qu'il ne travaillerait plus ? C'était un peu incompréhensible.... Mais, il était surtout à présent assez inquiet de l'état de son petit ami. Se relevant un peu -ce qui le fit grimacer et tenir ses côtes-, Travis finit par reprendre la parole et sa voix trahissait largement son inquiétude.
Rob... Qu'est-ce qui se passe ?! Tout va bien ? Dis-moi... s'il te plaît. Il lui caressa tendrement la joue du bout des doigts Comment tu veux que je me lasse de toi hein ?! Il tenta un petit sourire mais c'était loin d'être réussi. Tu sais que t'es l'homme de ma vie ?! Alors dis pas de bêtises s'il te plaît !
Il aurait certainement fallu qu'il dise quelque chose de plus... de plus adorable, mais c'était impossible. Trop de choses tournaient dans sa tête et là, le plus âgé venait de rajouter un stress complémentaires... mais maintenant qu'il avait vu le mal être de son bien aimé, Travis ne comptait pas laisser Rob éluder la question. Il voulait des réponses, alors il en aurait. Finalement, après quelques secondes de silence, le plus jeune avait reprit la parole, d'un ton plus las qu'autre chose.
Rob... s'il te plaît... Dis-le moi. De toute façon, je le saurai bien un jour ou un autre...
Tout en parlant, le garçon avait continué de caresser doucement le visage de son petit ami. Il ne savait plus quoi dire, pour tenter de le rassurer, de le faire parler. Et vu qu'il était déjà à bout de nerfs en ce moment, sa patience et compagnie était plus que limitée, faible... La situation pouvait donc dégénérer rapidement, et cette fois-ci ça serait bel et bien parce que le plus jeune prendrait la mouche...
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Jeu 13 Sep - 11:57 | |
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Allongé contre lui sur le canapé, j’essayais de garder le plus de contac avec lui possible. Je savais que pour l’instant je ne pouvais pas aller plus loin, qu’il fallait que je me contente de ça , et je savais faire assez. Ma main remontait le long de son dos, caressant juste sa peau brulante, douce comme celle d’un gosse. Nous avions perdu tous les deux toute intimité au sens propre mais je pense sincèrement que Travis et moi n’avions jamais été aussi intimes. Et surtout, je n’ai jamais été aussi intime avec quelqu’un. Il en avait des dizaines… des …peut-être pas des centaines mais pas loin, m’ont vu nu, et on sentit ma virilité au plus profond d’eux mais devant aucun je ne me suis montré faible. Et c’Est-ce que je suis en ce moment… complètement faible, à veiller sur celui que j’aime mais sans être vraiment certain de pouvoir l’aider. Il me demandait si c’était à cause de la douleur, chose à laquelle j’accquieçais en hochant la tête sans pour autant arrêter mes caresses dans son dos. C’était vrai d’un côté, il y avait ça, et puis, en reparlant du poulet il me laissait une chance de parler d’autre chose.
- c’est pas grave je mangerais ce que tu mangeras pas, et au pire, on jetera, on s’en fout … t’inquiètes pas pour ça.
Je lui fit un petit baiser sur le nez avant de m’allonger mieux que ça, mais toujours contre lui. Je regardais le plafond un moment et essayais d’écouter ce qu’il me disait. Je réfléchissais surtout et j’essayais de savoir ce qu’il fallait répondre. J’étais un peu ailleurs mais quand il me dit que j’étais l’homme de sa vie je ne pus m’empecher de sourire et de me retourner vers lui pour l’embrasser longuement, un vrai baiser, long et amoureux avat de murmurrer contre ses lèvres que moi aussi je l’aimais. Ça m’arrivait de plus en plus souvent. J’avais tellement peur qu’il s’en aille… et encore plus quand il saurait…Travis insista et lorsqu’il planta ses yeux dans les miens en me disant qu’il saurait d’une façon ou d’une autre, je n’avais pas d’autre solution que dire la vérité.
- j’ai été… viré en quelques sortes… jusqu’à nouvel ordre en fait, de l’université et de l’hopital… parce que mon arrêt maladie a duré longtemps et aussi et surtout parce que …
Et là c’était la partie la plus difficile à avouer. Je ne voulais pas qu’il repense à tout ce qu’il lui était arrivé, aux ennuies et à la galère, à la souffrance que d’être avec Kayle mais il voulait savoir donc… je tenais sa main un peu plus fermement mais regardais ailleurs.
- Kayle a porté plainte contre moi. J’ai son avocat sur le dos et … je vais pas travailler Travis, je passe mes après midi avec mon avocate pour essayer de trouver une solution pour m’en sortir. Mais pour l’instant… je travailles plus.
Je savais qu’il allait culpabilisé, alors… il fallait que j’ai toute son attention pour ne dire de ne pas le faire. Je me mis à cheval sur lui en lui tenant les mains. Je lui embrassais la première pour lui montrer qu’il y avait aucune raison d’avoir peur dans cette situation. Je voulais juste le regarder et qu’il m’écoute.
- Mais ça me va Travis. Tu sais une carrière c’est rien. Ce qui compte maintenant c’est toi. Et je sais que t’es pas bien, je sais que t’as mal, et mon job en ce moment c’est de m’occuper de toi, de te remettre sur tes pattes, que tu sois de nouveau ce jeune homme magnifique et plein de vie que j’ai connu ok? Alors… J’ai engagé la meilleure avocate de Londres, et t’inquiètes pas je ferais tout pour rester avec toi. De toutes façons il a rien contre moi c’était de la légitime défense, et vu son passé il est foutu. C’est juste pour l’image que je peux pas travailler.
J’embrassais encore sa main puis son bras et remonta vers son oreille et son cou où j’y déposa un autre baiser. Le corps de Travis était tout tendu, affreusement tendu et pas aux bons endroits, je savais comment faire pour le détendre, après tout c’était mon métier de m’occuper des corps. Je murmurrais dans son oreille.
- détends toi et laisse moi faire.
Je savais qu’il allait penser à du sexe, mais j’étais complètement hors de ça, je le mis doucement sur le ventre et retira son tshirt avant de me lever et de revenir le plus vite possible non pas avoir des préservatifs comme d’habitude mais avec une paumade anti douleurs.
- je sais que les huiles de massage c’est plus sensuel mais ça ça va te faire du bien.
Je me remis à cheval sur ses fesses et étalla la crème le long de sa colonne vertébrale, avant d’y passer les mains et de masser chaque centimètre carré de sa peau, défaisant un à un les nœuds qui devaient, en plus de sa douleur psychologique, l’empêcher de dormir.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Jeu 13 Sep - 20:01 | |
| Il aimait ce contact, cette main de son petit ami qui se baladait doucement sur son dos. Heureusement pour lui Rob savait qu'il devait se contenir, cela lui évitait des crises inutiles. Bientôt une conversation sur le dîner s'instaura. Le plus âgé proposé que des choses qu'il aimait, mais même cela ne le tentait qu'à moitié. Il n'avait pas faim, il n'avait pas envie de manger, la seule chose qu'il voudrait réellement, c'était oublier tout ce qui c'était passé, oublier cette douleur, cette humiliation. Il ne savait même pas au final ce que Rob savait exactement sur ce qui c'était passé lorsqu'il était avec Kayle, même si le fait qu'il ne se laisse plus toucher aussi facilement devait en dire long. Enfin bref, la question n'était pas là, mais plutôt au dîner... Le garçon fronça doucement les sourcils et retroussa le nez à la réponse de son petit ami. Ce n'était pas bien de jeter, et puis même si Rob avait de l'argent ce n'était pas la peine de le jeter par les fenêtres. Pendant quelques secondes le garçon ne répondit rien, cherchant ses mots.
- Comme tu veux, mais c'est dommage de gâcher de la nourriture à cause de moi, c'est tout. Il se tut quelques secondes, et lui fit un petit sourire avant de passer doucement sa main sur le ventre d'Anderson Et il ne faut pas que tu manges trop pour ne pas jeter, après tu risques d'être malade... Imagine tes collègues ce qu'ils diraient, hein ?! Il prit une grosse voix qui lui allait pas vraiment Et bah Anderson ! Il s'arrêta et reprit sa voix normale Non, en fait c'est vrai que je ne vois pas ce qu'ils pourraient dire... Mais fais attention à pas être malade !
Il venait de faire là une petite boulette sans le vouloir, mais ne pouvait pas non plus le deviner. Puis, étrangement de cette pseudo bonne humeur apparente, tout déclina vers quelque chose de plus "noir". Le médecin ne semblait pas aller très bien, il n'allait pas travailler... et il avait l'air de vouloir lui dire quelque chose. Face à l'inquiétude de son cadet, encore une fois le professeur fut tout simplement parfait: il l'avait embrassé tendrement, passionnément avant de lui dire que lui aussi l'aimait. Ces derniers mots réussirent à tirer un sourire sincère à Travis qui avait bien besoin d'entendre ce genre de déclarations en ce moment. Les secondes s'étaient écoulées, et Rob ne semblait pas vouloir cracher le morceau, dire exactement ce qui n'allait pas. Planter alors son regard dans celui du plus âgé, il dit qu'il pouvait lui dire la vérité, que cela ne changerait pas grand chose, si ce n'est que cela pourrait soulager le plus vieux. La réponse ne se fit pas trop attendre, mais le stupéfia complètement; mais la pire partie fut lorsqu'il parla de Kayle, que cet abruti avait porté contre lui... et que c'était pour ça qu'il avait été viré.... pour cela qu'il lui mentait. C'était un choc, il s'était tendu. C'était de sa faute si aujourd'hui Rob était dans cette situation, quoique son petit ami en dise. Il baissa les yeux et murmura faiblement un désolé A peine inaudible, ce n'était pas certain que le plus âgé l'ait entendu. Gâcher sa propre vie était une chose, mais foutre en l'air la carrière d'Anderson était autre chose. Il avait juste envie de pleurer, que tout cela se finisse. Le plus jeune n'avait pas vraiment eut le temps de dire quoique ce soit en plus que Rob l'avait fait basculer et mis à califourchon sur lui, et au final l'avait embrasser. Comment est-ce qu'il pouvait encore l'aimer après tout ça ?! En ce moment, il n'était pas drôle, il ne foutait rien, ne parlait presque pas, il l'empêchait de dormir, et en plus par sa faute Rob risquait de tout perdre. Comment est-ce que le plus âgé pouvait encore vouloir de lui ?! C''était presque incompréhensible. Retenant le plus possible ses larmes, il écouta ce que le plus âgé tenait à rajouter, reniflant doucement. Finalement quand il se tut, O'Connor reprit la parole:
Je suis désolé... au moins cette fois c'était certain qu'il l'ait entendu Et bien sûr que si c'est grave... C'est ta carrière qui est en jeu Rob, tu ne peux pas dire que c'est rien. C'est ce que tu aimes, je le sais, n'essaye pas de le nier, ou … ou de faire comme si ce n'était rien. Je suis pas stupide, je sais bien que c'est faux... et tout ça c'est de ma faute. Il se tut quelques secondes avant de reprendre la parole Et après c'est certain que tu pourras retravailler ?! Il laissa une dizaine de secondes de silence, avant de dire doucement Et.... si je témoigne en ta faveur ?! Parce que jusque-là il n'avait pas voulut dire grand chose. Il savait que de raconter ça à qui que se soit lui ferait plus de mal que de bien, le détruirait un peu plus, mais pour Rob, il le ferait sans trop hésiter. Le plus âgé n'avait pas à pâtir de sa relation avec Kayle. Au bout d'encore quelques secondes, Travis reprit Pourquoi tu ne m'a rien dit avant ?! C'était obligé que le sache à un moment ou un autre....
Voilà, c'était dit. Déjà qu'avant il ne se sentait pas trop bien, maintenant c'était pire. Il angoissait aussi pour Rob, pour son avenir, et sa peur que l'autre finisse par se lasser de la situation avait reprit de plus belle. Ça en était trop, beaucoup trop. Pourquoi tout était si compliqué ?! Il aurait mieux fait d'y laisser sa peau, il aurait mieux que ce coup à la tête soit mortel, au moins cela aurait résolu pas mal de choses. Bientôt le plus âgé l'embrassa de nouveau sur la main, puis sur le bras, puis au niveau de l'oreille et du cou faisant naître à chaque fois un léger frisson. C'est là que contre toute attente le médecin lui dit de se détendre et de le laisser faire. Qu'est-ce qu'il lui préparait ?! Il avait légèrement "peur"... mais Rob revient très vite avec une sorte de paumade et lui retira son tee-shirt. Chose qu'il détestait en ce moment, il avait encore quelques traces de coups et rien que de voir les bleus le rendait littéralement malade... mais bon. Il lui faisait confiance. Le plus jeune se coucha sur le ventre, l'autre s'installa avant de le masser doucement. Fermant les yeux, il laissa faire son petit ami.
Je t'ai déjà dit que tu as des mains de fées ?!
A vrai dire le mot était faible, il était vraiment génial, mais assez rapidement il se retourna pour l'embrasser tendrement, et lui caressa doucement la joue sans reprendre la parole. Il angoissait à l'idée que ce simple massage puisse finir... plus loin.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mar 18 Sep - 14:56 | |
| [color=black] Si je commençais à devenir impuissant avec mes mots, je gardais tout mon pouvoir entre mes mains. Je massais le dos, les cotes et les hanches de Travis tout en lui passant la crème pour calmer ses douleurs. J’essayais de comprendre les mots qui m’avaient dit. Depuis des semaines je lui mentais car je voulais le protéger alors que mon avocate n’arrêtait pas de me dire « monsieur Anderson si monsieur O’Connor ne parle pas vous allez droit dans le mur! » Je n’arrivais pas à lui demander de le faire. Il était si faible … si fragile… je voulais le garder pour moi le plus longtemps possible. M’occuper de lui comme je pouvais, j’en étais même venu au point où je le nourrissais et limite le lavais et m’en occupais comme un môme. Bon peut-être pas complètement mais je sentais qu’il fallait que je le fasse. Je passais encore mes mains sur ses épaules et déposais un baiser dans sa nuque en réfléchissant un moment avant de enfin prendre la parole.
- Tu peux Travis mais je veux te protéger… ça risque d’être très éprouvant … très éprouvant, surtout de se retrouver devant lui et il faudra pas omettre un seul détail… Après je serais là et je parlerais aussi pour toi.
J’embrassais encore sa nuque puis son cou avant de sortir de sur son dos. Je marchais un peu autour du canapé en m’étirant. Pas trop fort bien sur sinon j’allais encore me faire mal. J’ai vraiment du mal à rester en place, et j’avoues que mes longues après-midi de golf en compagnie de Hilton me manquent un peu. Je n’ai pas du lui donner des nouvelles depuis longtemps d’ailleurs… remarque il n’a pas l’air de s’inquieter, j’ai pas eu de nouvelles non plus, en fait on est amis mais sans le coté je te raconte tout le temps ma vie et te donne des nouvelles tous les jours. Une vraie amitiée virile basée sur le golf. Et même que j’ai jamais essayé de coucher avec. Bien Rob, bien. J’allais chercher mon PC puis je me mis assis aux pieds de Travis, j’ouvris l’écran, tapa mon mot de passe, qui était par ailleurs pas bien compliqué, tout en observant mon petit ami allongé sur le canapé, totalement détendu par le massage.
- Si tu veux vraiment on aura qu’à l’inviter à la maison.. Mon avocate, et on parlera de ça ensemble. Tu verras elle est très gentille, très douce… et avant que tu fasse le jaloux, elle est lesbienne.
Je sais, c’est une des seules du barreau que je connaisse être ouvertement lesbienne. Elle aime d’ailleurs défendre les causes des homo, même si notre cause n’en est pas une. On est PD certes mais en rien notre combat ne se résume à ça mais avec elle à nos côté je suis sur qu’elle ne laissera passer aucune attaque homophobe ou aucuns préjugés de la part du jury. On sait jamais de nos jours tout le monde peut t’attaquer sur n’importe quoi, et je pars du principe que ma sexualité ne regarde personne, que moi et les personnes avec qui je couche. En l’occurrence que Travis avec qui j’ai maintenant une vraie relation de couple.
- Sinon tu sais, même si je suis plus le bienvenu à l’hopital et à l’université j’ai toujours mes amis et mes alliés et … Le professeur Thomson, tu sais de ton cours de journalisme internationnal et aussi ta prof d’écriture journalistiques sont d’accord pour te faire passer les cours que t’as manqué, et ceux que tu manqueras jusqu’à que t’ailles mieux. J’attendais ton avis pour pouvoir leur renvoyer un mail de confirmation.
Je posais le PC sur la table basse puis vint embrasser Travis sur les lèvres avant de gouter son cou et de descendre le long de son torse en embrassant ses abdos et son ventre. Je savais pas vraiment si je pouvais continuer, surement non alors je remontais pour m’allonger contre lui.
- j’ai pas envie de sortir de cet appartement Travis… j’aimerai… arrêter le temps et qu’on puisse rester ici tous les deux…. Rien que tous les deux, sans le monde autour.
Je pris sa main dans la mienne et entrelaça nos doigts. Je n’avais aucune envie de le quitter. Le perdre serait la pire chose de ma vie je crois. Je pouvais affronter un jury, un tribunal et surement même la prison, mais sa perte non jamais.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Sam 22 Sep - 14:44 | |
| La journée aurait peut-être bien pu se dérouler si ce sujet-là n'avait pas été abordé, ou bien encore si son petit ami ne lui avait pas menti. Il avait du mal à croire ce qu'il était en train entendre, et il se sentait coupable pour la situation dans laquelle Rob s'était mise. Pris au dépourvu, par peur que le médecin risque sa carrière pour lui, par peur de le perdre, le plus jeune avait alors demandé si cela pouvait l'aider s'il plaidait en sa faveur. La réponse, il la connaissait parfaitement, Travis savait pertinemment qu'elle serait affirmative mais il voulait l'entendre de la bouche de son cher et tendre. Rob avait besoin de lui et c'était la moindre des choses de l'aider, même s'il savait par avance les conséquences que cela pourrait avoir sur lui, il savait que s'il en parlait à une seule personne cela suffirait largement à le détruire, alors devant toute une assemblée... rien que d'y penser cela lui mettait des hauts le coeur; Par ailleurs, il connaissait assez bien Kayle, et ce dernier trouverait toujours une parade, une défense sur certaines que Travis pourrait dire, il savait que les questions de l'avocat de son ex petit ami le mettraient plus bas que Terre, plus mal, si c'était encore possible. Mais au final, là n'était pas la question, de savoir s'il irait ou bien ou pas.... Non, le principal c'est que Rob puisse continuer d'exercer, qu'il puisse retrouver une vie normale, ou plus normale. Regardant donc Anderson, il ne sut pas quoi répondre immédiatement, tout était trop lourd de conséquence, quoiqu'il puisse dire... mais ce qui était certain c'est que jamais il ne se pardonnerait d'avoir brisé la carrière de son petit ami. Se mordillant doucement la lèvre, il finit par répondre doucement:
Si c'est pour toi, pour ta carrière je le ferai.
C'est la seule chose qu'il arrive à dire. C'était certainement la plus belle preuve d'amour qu'il pouvait donner (ou une des plus belles). Le plus âgé ne tarda pas à aller son PC et se cala aux pieds du plus jeune qui était toujours allongé sur le canapé; et si le massage l'avait détendu, cette annonce faite par Rob le stressait, le rendait à la fois inquiet et malheureux... Mais Kayle lui avait déjà assez pourri la vie, hors de question qu'il touche à celle d'Anderson. Le professeur ne tarda pas à reprendre la parole et il fit une petite grimace amusée en entendant sa dernière phrase. Lui, jaloux d'une fille parce que Rob passait sa journée avec lui ? Jamais... Ok. Travis était du genre très possessif et très jaloux et visiblement le médecin l'avait totalement compris. Bougeant légèrement -en se tenant doucement les côtes-, il posa finalement la tête contre l'épaule de son petit ami afin de rester le plus possible contre lui.
Si elle est aussi lesbienne que moi je suis gay... j'ai le droit de me faire un peu de soucis ?! dit-il pour rigoler en référence au fait qu'il lui était déjà arrivé de coucher avec des filles. Lui caressant doucement la joue, le plus jeune continua mais oui... si tu veux l'inviter ici, tu peux... L'étudiant se blottit un peu plus contre son petit ami et lui souffla à l'oreille Tu sais que t'es tout doux comme un nounours ou une peluche pour enfant... T'es un peu comme un doudou-couverture... parce qu'en plus tu tiens chaud.
Oui bon, ce genre de chose-là, Travis aurait pu se passer de les dire, mais bon, maintenant c'était un peu tard ! Et c'est plus ou moins à ce moment-là que Rob lui parla de ses cours de journalisme. Le plus jeune fit un petit sourire à son interlocuteur avant de souffler...
C'est gentil de leur part... Oui je veux bien, merci. Il déposa un tendre baiser dans la nuque de son petit ami sans rien rajouter. Il n'avait pas l'air hyper enthousiaste mais celui lui enlevait une grosse épine du pied. T'es vraiment trop adorable ! Sur ces bonnes paroles, le plus âgé vint l'embrasser sur les lèvres, puis dans le cou provoquant un frisson dans le corps du futur journaliste. Chaque nouveau baiser lui donnait un nouveau frisson, mais comme Rob descendait petit à petit, cela l'angoissait également sans trop oser le dire. Heureusement le plus âgé s'arrêta à temps et vint même s'allonger juste contre lui, avant de lui dire qu'il ne voulait pas qu'ils sortent de l'appart, juste qu'ils restent tous les deux. Rien que tous les deux. Ce à quoi répondit l''étudiant avec un très léger sourire
Depuis, que je te connais, mon monde ne tourne quasiment qu'autour de toi. Fermant les yeux pour profiter de ce petit moment câlin, le garçon gardait Rob le plus possible collé à lui. Tu sais quoi ? Tu n'as pas à t"inquiéter, tout se passera bien... pour toi. J'en suis certain, je ferai tout pour.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mar 25 Sep - 17:59 | |
| Travis avait l’air décidé à venir au tribunal et à parler en ma faveur. Bien…peut-être que ça enlèverait un poids pour nous deux mais il restait toujours cet inconnue…Le procès. Jamais je ne me suis retrouvé dans une pareille situation, et franchement si Travis n’était pas là je crois que je me serais un peu laissé couler sans me défendre. À quoi bon hein? J’ai mis un mec dans un fauteuil roulant surement jusqu’à la fin de ses jours. Si au moins je l’avais tué on en serait pas là. J’aurai très bien pu l’achever et aller jeter son cadavre dans un chantier ou dans la Tamise. Oh oui la Tamise ça serait sympa, après tout il ne mérite pas mieux que de service de bouffe pour poissons. Je passais ma main dans ses cheveux et lui remit en place un peu avant de décider de vraiment lui foutre en pétard avec la main avant de lui dire contre l’oreille.
- Ma carrière elle a pas d’importance. Enfin…Si elle en a mais je m’en sortirais sans ma carrière, au pire j’ouvrirais un cabinet et je me démerderais très bien sans l’hopital. Les autres vont pas me manquer, surtout pas les étudiants.
Quelque part je me mentais. J’aimais mon emploi de professeur et il faut avouer que sans ça en complement de mes honoraires je ne me payerais pas un aussi bel appart, et je ne pourrais pas non plus verser de pension alimentaire , de l’argent de poche à mon fils et entretenir mon petit ami. Bien sur j’aime faire tout ça, rien ne me dérange là dedans, aucun des points, car j’aime autant Travis que A.J. , différemment, certes, mais quand même. Travis posa ensuite sa tête sur mon épaule et me parla de sa soi-disant bisexualité. Je doutais vraiment de ce point. Je sais pas pourquoi mais même si je le sais j’ai du mal à l’imaginer avec une femme. Pourtant quelques fois je l’imagine dans d’autres positions et il faut dire qu’imaginer Travis plus actif que passif me donne souvent envie. Il est grand, beau, bien musclé et il est aussi bien monté donc… Bref Rob arrête tu vas baver et là c’est pas le moment, pas quand on discute de la scolarité de ton petit ami.
- Un doudou couverture vraiment hein? Tu vas m’appeler comme ça maintenant? Et tu sais ce qui a de bien avec les couvertures? Les calins.
Je le pris dans mes bras, par la taille et embrassais pleins de fois sa joue et son cou, il voulait de la tendresse il en aurait. Par contre j’avais toujours l’idée de Travis actif en tête et c’était assez compliqué de paraitre neutre avec ça dans la caboche. Non mais je vous jure, le manque ne me fait pas de bien, du tout. Je lui souris et l’embrassais pour éviter de repenser à lui en pleine action, nu, en sueur…Je me raclais la gorge un coup avant de lui frotter le dos doucement, en essayant bien sur d’avoir l’air normal. C’étaitl a partie la plus interessante, sa vie se résumait presque uniquement à moi… tant mieux mon vieux parce que pour moi c’était pareil.
- tu sais j’ai jamais cru avoir besoin de quelqu’un un jour dans ma vie. Quand j’étais avec Katie je faisais ma vie, on était heureux mais si je la voyais pas deux jours ça me tuais pas…Après y a eu AJ, mais quand il est partit avec sa mère, j’ai appris à vivre avec le manque et uniquement le téléphone. Avec toi je crois que j’y arriverais pas. J’ai eu énormément de mal… en fait j’ai absolument pas réussi à gérer le manque de toi cet été.
La dernière phrase je l’avais murmurré en cachant un peu mon visage contre lui. J’étais tellement amoureux de lui que ça en devenait dingue. Tout en caressant son bras, j’embrassais encore sa joue quand je fus couper dans mon élan de tendresse par la sonnette de mon appartement. Surement mon avocate mais c’est étrange je lui ai pas encore dit qu’elle pouvait passer, alors à moins qu’elle ait un septième sens comme les Chevaliers du Zodiaque je vois pas trop. En soupirant un bon coup, je levais mes fesses du canapé et allais à la porte. J’appuyais ma main contre et la porte et approchais mon œil du juda et là…Oh non. Je reculais d’un coup. Non, c’était pas possible, pourquoi cette vision d’horreur s’étalait là devant moi?? Et elle avait du m’entendre parce que la bougresse frappa une autre fois à la porte.
« Robiiiii !!! Ouvre ! Je sais que t’es là Robert ouvre la porte de suite !! Tu vas pas me laisser là à attendre après le voyage que je viens de faire ! Juste pour TE voir, alors tu ouvres !!! »
Et merde… elle gueulait si fort que Travis avait du entendre, je me retournais vers lui, la main sur la poignet, mon regard blasé devait en dire long sur mes intentions à ce moment là.
- je t’expliquerais… mais je vais pouvoir la retenir plus longtemps.
Comme si il s’agissait d’un animal dangereux à lacher, j’ouvris la porte de mon appartement et me retrouvais face à une jolie blonde de…22 ans? 23 ans? 25? 18? Sa naissance a tellement été inutile que je suis incapable de me rappeler de la date. Elle est plus jeune que moi, plus vieille que A.J. mais alors dire un age précis c’était impossible. La jeune femme me laissa pas le temps de réfléchir qu’elle me prit dans ses bras directement, me colla un baiser sur la joue dont je m’en serai bien passé et me remit les cheveux en place comme si j’étais un mome avant de parler, que dis-je, de chouiner contre moi.
« J’ai appris ce qui s’est passé, j’ai appelé Katie hier pour savoir si AJ avait aimé ce que je lui ai envoyé pour son anniversaire et elle m’a dit que tu devais aller mal car ton avocat l’a joint à un moment pour lui poser des questions donc j’ai essayé de savoir et je suis venu ici, si t’as un problème je suis là ok?? Je connais du monde, qui qui essayes de te faire du mal, je m’en occupe ! T’as changé Robi faut que tu manges, tu manges au moins? Et tu dors? »
Son discours s’imprimait une demi seconde dans mon crane avant de s’envoler. Il y avait plusieurs points sur lesquels je voulais revenir parce que là c’était quand même n’importe quoi. De 1, l’anniversaire de A.J. c’est en décembre. De deux, pourquoi Est-ce que mon avocate l’a appelé et de 3 mais putain Dianna comment tu peux croire que je vais avoir besoin de TOI maintenant. Je soupirais un coup et me reculais d’elle tout en me retournant vers Travis qui devait surement avoir absolument rien compris. Je pris une grande inspiration et me grattais l’arrière du crane en cherchant mes mots.
- Travis, je te présente Dianna… ma … petite sœur, demi sœur en fait.
Quand je dis le demi, la jeune sorcière me mit un coup de sac à main dans le bras. Mais quoi, on a jamais grandit ensemble, on se connait pas vraiment et techniquement elle est juste la femme de mon père et d’une serveuse du pub d’en face, pas vraiment ma sœur.
- Et Dianna, je te présente Travis, mon petit ami. Oui t’as bien entendu petit-ami et je vais très bien je vois pas pourquoi t’as débarqué comme ça… d’où déjà? Los Angeles?
Elle fit non de la tête, posa son sac sur mon tabouret de bar , enleva son manteau pour se mettre bien à l’aise, encore heureux que je n’avais pas dit « fait comme chez toi » sinon la blonde aurait prit ses aises hein. Dianna se tourna vers moi, avant d’aller vers Travis et de se mettre en face de lui, elle regarda ses bleus et passa la main dessus doucement avant de dire avec une petite voix douce, que je trouvais ridicule.
- San Francisco Rob, tu devrais savoir. Oh mon pauvre t’es tout abimé… Mais t’as l’air beau, comment tu peux sortir avec un mec comme Robert? Vous inquiétez pas je suis là maintenant donc vous pourrez vous reposez tous les deux, je vais m’occuper de tout. Rob je vais te faire une liste de course tu me ramenera de quoi pouvoir jouer mon role à la perfection.
Et voilà la galère avait commencé… C’était la dernière personne sur terre que je m’attendais voir ici. Pourquoi Dianna avait elle daigné bouger son cul de l’autre bout de la planète? Enfin… quelque part… peut-être que cela voulait dire que quelqu’un se préoccupait vraiment de moi? Mouais, on verra bien ce qu’elle nous réserve…
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mer 26 Sep - 18:42 | |
| Le plus jeune aimait ses moments de tendresses, ses moments privilégiés qu'il pouvait avoir avec Anderson, il savait qu'il était un des rares à le voir comme cela, aussi tendre, aussi adorable; sa réputation de salaud, de courrons de jupon et compagnie était loin pour Travis, très très loin; pour lui, il ne voyait plus que le beau médecin, gentil et attentionné, débordant d'amour... Le garçon grimaça légèrement lorsque l'autre le décoiffa, grognant un petit Hey tout en tentant de se "recoiffer", avant de se rappeler qu'au final au départ il n'était déjà pas très bien coiffé donc ça n'avait aucune importance... Et puis, la conversation, retourna sur quelque chose de beaucoup moins agréable. C'était étrange, très étrange même d'entendre Rob dire que sa carrière n'avait pas d'importance dans de tels termes. Travis n'était pas certain qu'il fallait croire que le plus âgé quand il disait ce genre de chose, parce qu'au final, pour l'avoir vu exercer, l'avoir entendu parler, l'avoir vu enseigner, il savait que son petit ami était fait pour cela, quoiqu'il en dise ! Travis n'arrivait pas bien à déterminer si l'autre garçon disait cela pour le rassurer pour bien alors comme s'il voulait s'auto-convaincre que quoiqu'il arrive dans l'avenir ça n'était pas bien grave, un travail n'était qu'un travail... il avait sauvé une vie humaine, celle de la personne qu'il aimé qui plus est, alors c'était une sorte de mal pour un bien non ?! Après quelques secondes de silence, le plus jeune reprit la parole:
Ne dis pas ça Rob... Je te rappelle que je t'ai vu dans tes cours, tu peux dire ce que tu veux, ne m'auras pas avec ces mensonges. T'as beau être dur avec eux, voire même vache avec certains, t'aimes ça... enseigner.. soigner et compagnie. Il se tut quelques secondes avant de continuer. C'est gentil, d'essayer de me préserver ou je sais pas quoi, mais je ne suis pas complètement stupide.. Je sais que ça te tient à cœur, mon beau.
Sur ces bonnes paroles, Travis passa tendrement ses mains dans les cheveux de son petit ami. Même s'il ne l'avait pas dit, il savait que s'il perdait son travail, le train de vie de Rob allait devoir être revu à la baisse.... or, Anderson ne méritait pas ça, il avait trop travailler pour en arriver, c''était injuste pour lui... D'autant plus qu'O'Connor le soupçonnait aimer pouvoir crâner avec de beaux costumes et compagnie, ce qu'il ne pourrait peut-être plus trop faire dans les derniers mois. Et au fil et à mesures de paroles, le plus jeune rappela à son petit ami qu'il était bi', même si pour Rob cela devait faire extrêmement étrange; ils parlèrent également plus ou moins en même temps de sa scolarité ! Soit l'un et l'autre n'avaient rien avoir ensemble, mais au final ce qu'ils disaient était plutôt logique...
Je ne sais pas trop si je vais t'appeler comme ça... C'est un peu quand même je trouve comme surnom.... puis bon en raccourci, c'est pas franchement des plus sexys.... hey MDC, pour mon doudou couverture, excuse pas, c'est ignoble et on peut pas couper ces deux mots. Il se tut quelques secondes avant de reprendre Alors, je vais t'appeler mon Rob, mon beau.... mon amour, ou par des petits noms d'animaux bien ridicules. Ouais ! Il lui sourit tout en se passant une main dans le cou avant de finir par C'est parfait ça... parce que j'aime les câlins !
Et pas qu'un peu il les aimait ! D'ailleurs Rob ne tarda pas à le prendre sans ses bras et à l'embrasser dans le cou, sur la joue... et le plus jeune se laissait faire avec le plus grand des plaisirs... mais il faisait quand même des têtes étranges parfois... et à vrai il n'y avait pas que sa tête qui faisait croire qu'il se passait quelque chose dans sa tête. Tout va bien chou ?! C'était sûrement une question stupide, mais il n'avait pas pu s'en empêcher... Néanmoins il ne réouvrit pas la bouche et laissa le plus âge lui grattouiller le dos, tranquillement blottit contre lui. Il se doutait des pensées qui traversaient l'esprit de Rob... enfin, pas exactement, O'Connor se doutait que ça avait un rapport avec le sexe, le pauv' vieux il n'avait pas l'habitude d'être abstinent pendant autant de temps ! Alors c'était compréhensible ! Bientôt le plus âgé ne tarda pas à reprendre la parole pour lui dire à quel point il tenait à lui. C'était des plus adorables de dire qu'il ne pourrait pas vivre sans lui, cela voulait que Rob était comme accroc, totalement accroc, c'était un beau compliment pour le plus jeune, une belle preuve d'amour aussi ! Travis cherchait quelque à répondre mais il n'eut pas vraiment le temps que la sonnette de l'appartement avait retenti ! Le plus âgé soupira mais alla ouvrir et c'est là qu'une fois assez stridente et féminine se fit entendre. En tout cas ce qui était certain c'est que ce n'était pas l'ex femme du professeur, mais c'était bel et bien une fille qui voulait voir Rob. Son Rob. Sans savoir qui c'était, jalousie gagna très rapidement le plus jeune. Si c'était une ex ou autre et qu'elle l'approchait un peu, il allait la mordre, c'était clair et net. Hors de question qu'une fille ne matte son homme. D'ailleurs ce dernier semblait plus blasé qu'heureux de cette venue. Bien. Parfait. Anderson fut bientôt contraint d'ouvrir la porte et voilà qu'une bombe pulpeuse apparut et elle devait être à peine plus âgé que Travis... Travis qui était limite bouche bée. Okay, elle était canon. Il n'eut pas le temps de dire le moindre mot, que la fille avait prit Rob dans ses bras, lui colla un baiser sur la joue avant de le recoiffer. Heu c'était quoi ce délire ?! Toujours mort de jalousie, il eut une vague envie de pleurer, parce qu'il sentait pas de taille à lutter contre elle si elle décidait de lui pourrir la vie pour récupérer le professeur. La blondinette -agaçante- reprit d'ailleurs la parole... Ety plus elle parlait plus Travis se sentait totalement largué. Déjà elle connaissait Katie et AJ, elle était venue parce qu'il avait un problème et maintenant elle voulait prendre soin de Rob. Et bientôt ô miracle le mystère fut levé, cette jeune femme s'appelait Dianna et c'était sa sœur. Et c'est là qu'O'Connor se sentit très con de s'être sentit jaloux pour.. rien en fait ! Heureusement qu'il n'avait pas eu le temps de faire le moindre commentaire désagréable !
Heu... Enchanté Dianna dit-il finalement d'une voix mal assurée... en fait il n'était pas réellement enchanté, il n'avait pas envie de voir quelqu'un d'autre que son petit ami, surtout une illustre inconnue ! La jeune femme se mit alors à son aise sans que Rob l'ait invité à le faire et semblait vouloir rien que par ce geste vouloir s’incruster. Et, finalement, elle se dirigea vers le plus jeune qui e savait pour le coup plus comment réagir. La blonde toucha ses bleus, ce qui le fit grimacer, de un parce qu'il était très mal à l'aise et que ce n''était franchement pas le moment que quelqu'un l'effleure, de deux parce que c'était encore très sensible Doucement lâcha t-il. Lançant un regard limite implorant à son petit ami pour qu'il vienne à son aide, il n'eut pas le temps de dire quoique se soit que la fille reprit la parole. Quel moulin à vent celle-là... Ce qu'elle dit le laissa d'ailleurs encore plus mal et perplexe qu'auparavant. Non, sans blague ?! Il savait qu'il était abîmé ce n'était pas la peine de faire ce genre de commentaire déplacé qui le ramenait en plus en plein au cœur de ses semaines avec Kayle ! Et puis, elle dit également qu'elle sera-là pour eux, qu'elle les aiderait... et compagnie. Elle avait vraiment l'air gentille et adorable, et en temps normal il l'aurait certainement adoré, mais là, il n'était pas certain d'arriver à être un compagnon de discussion, un hôte convenable. Se mordillant doucement la lèvre, il finit par dire: C'est... C'est gentil... mais.. Je l'aime c'est tout, ça se contrôle pas, et tu ne dois pas avoir les yeux en face des trous si tu ne le trouves pas sexy. Il n'avait pas envie d'être désagréable, mais on s'en prenait pas à son petit ami sans raison ! C'est bon, les réflexions du genre qu'il était trop bien pour le professeur et compagnie il en avait assez eu, Travis savait très bien ce qu'il faisait. Se rhabillant avec précautions de façon à ce qu'elle arrête de lui lorgner le torse, il regarda Rob puis Dianna avant de dire doucement Alors comme ça vous êtes frères et sœurs... Heu... Tu veux manger ou boire quelque chose peut-être ?! Oui, quoiqu'il en soit, même si elle était agaçante c'était la moindre des choses de lui proposer à boire et manger, non ?! Fallait juste espérer que Rob ne lui en veuille pas trop pour ça.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mar 2 Oct - 20:59 | |
| Rob Anderson a été il faut dire pas mal touché quand son petit ami a parlé de son métier et surtout l’amour que le médecin lui portait. C’est vrai qu’il adorait enseigner. C’était tellement bon de se sentir supérieur et à la fois d’avoir des jeunes complètement dépendants à ta mercie. Il faut dire que sans son savoir à lui ils allaient rater leurs études et probablement leurs vies.Et puis c’était encore mieux quand son petit ami l’appelait mon beau. Son égo avait gonflé un petit peu et Anderson était heureux de cette petite tirade même si elle était dans un des moments les plus durs de leur histoire à tous les deux. Le médecin le remercia avec un calin. Tous les deux avaient besoin de ces moments calins, à discuter et à être l’uns contre l’autre. Rob rit à la partie sur les animaux et les surnoms débile et prit son petit ami dans ses bras pour l’embrasser un moment avant de murmurrer contre ses lèvres.
- tu peux m’appeler bien comme tu veux… tant qu’on reste ensemble et … je prends soin de toi je suis comme ça, tu devais penser que j’étais un connard au début eeeet non… enfin si, avec les autres, mais avec toi certainement pas alors…Mon Doudou Couverture… Je t’aime.
Il lui embrassa encore les lèvres et continua ce qui était leur calin matinal pendant un petit moment jusqu’à ce qu’ils firent interrompus par la tornade qu’était Dianna Anderson, la sœur cadette de Rob, sœur qu’il n’avait pas vu depuis une bonne paire d’année avant qu’elle ne passe la porte de son appartement aujourd’hui. Dianna et lui n’ont jamais eu de vraie relation frère/sœur. Il est bien plus vieux qu’elle enfin… Elle a presque l’age de Travis alors il vaudrait mieux pour lui qu’il ne fasse pas trop allusion à cela. À l’entrée dans la pièce de la sœur, Rob remarqua que son petit ami était mal à l’aise et …jaloux? Il avait l’air prèt à bouffer la jeune fille. D’accord d’un point de vue extérieur, Dianna est belle et bien faite mais quand même pour Rob elle était insignifiante et totalement sans aucun interet physiquement parlant. Et encore heureux, il aimait les jeunes mais il était pas dérangé tout de même. La dite sœur avait l’air très à l’aise puisqu’elle était à moitié en train de mater et de tripoter Travis sous les yeux de Rob, ce dernier se racla la gorge afin qu’elle sache un peu que son attitude dérangeait. La blonde regardait les blessures de Travis, elle se recula ensuite à son doucement.
« t’inquiètes pas j’ai des doigts de fée ! Je suis dans la médecine aussi, pas totalement comme Robert mais quand même j’ai beaucoup de patients et leurs maitres en sont très satisfaits ! »
Oui elle avait dit maîtres. Afin que cela ne soit pas trop bizarre pour Travis, Rob, qui venait de recevoir l’ordre d’aller faire des courses, reprit sa place royale sur le canapé juste à coté de Travis pour montrer qu’il n’avait aucunement envie de bouger son postérieur aujourd’hui.
- oui, parce qu’en fait elle estime que filer des régimes sans glutène à des chihuahua de la côte ouest la rend aussi importe que n’importe quel personnel médical.
Ben quoi elle était vétérinaire, rien de plus, pas la peine de se la jouer comme si elle venait de découvrir un vaccin contre le sida ou de soigner plusieurs cancers. Rob avait du mal avec ça, pas qu’il détestait les animaux mais qu’elle se mette en avant avec ça et surtout qu’elle aimait les comparer. Travis dit ensuite que son homme était très sexy et qu’il l’aimait, Robbie souriait en coin en se levant pour aller à la cuisine se faire un café bien mérité, la jeune prit la parole presque instantanément.
« en même temps je peux pas vraiment juger si mon frère est sexy ou pas, mais vu qu’on a en partie les même gênes je peux dire qu’effectivement il l’est…. Sinon vous deux vous en êtes où? Ça doit etre dur… Mais je peux aider, si vous avez besoin d’aller quelque part juste tous les deux je peux m’occuper de l’appartement, et de la paperasse , je sais faire. »
Tout ça partait d’une bonne intention, d’une très bonne intention et Dianna voulait aider Travis et Rob, du fond du cœur, seulement la jeune femme était pas très douée avec les démonstrations d’affection et paraissait maladroite la plupart du temps. Rob semblait agacé mais quelque part un petit peu touché par son attitude, il remarqua qu’elle avait zappé la question de Travis.
- Il t’a demandé si tu veux manger ou boire, tu pourrais déjà répondre ça serait un bon début avant de vouloir te taper le ménage de la maison, oh au fait j’ai pas nettoyé la salle de bain depuis un moment et il faut sortir les poubelles aussi.
Rob avait le chic pour trouver ce qui pourrait l’agacer, et ça marche ! Elle se leva et poussa son frère avant de lui pincer la joue et de le pousser mais vers le salon cette fois, le faisant dégager de la cuisine pour y prendre sa place et de fouiller dans les placards, elle sortit de la farine et chercha de quoi faire avec.
« oui Travis on est frères et sœurs, comme il a dit, demi, mais si il répondait un peu à mes emails peut-être qu’on s’entendrait mieux, sauf que tu dois le savoir c’est une tête de mule. Bon, vous savez quoi? Allez prendre une douche, tous les deux allez, et quand vous sortirez vous aurez le droit au meilleurs brunch de votre vie…Enfin…. Le meilleur possible avec ce qui a ici. ».
Rob ne la fit pas répéter deux fois, il prit Travis par les mains et l’entraina jusqu’à la salle de bain. Avant il l’aurait plaqué contre le mur et lui aurait fait l’amour passionnément sous la douche mais là c’était vraiment impossible. Il ferma juste la porte derrière eux et l’enlaça avant d’embrasser ses lèvres, sa joue, sa tempe.
- Excuse moi pour ça mais…j’ai pas le cœur de la foutre dehors maintenant…je crois que tu m’as ramoli un peu, surement dans un bon sens et puis, elle cuisine vraiment bien on serait bêtes de pas en profiter.
Le plus vieux retira son tshirt et son calecon puis fit couler l’eau de la douche, l’eau bien chaude et se mit dessous tout en laissant la porte ouverte afin que son petit ami puisse venir le rejoindre si il avait besoin de chaleur aussi, juste ça, une douche ensemble, d’ailleurs d’habitude il aurait déjà eu une belle érection mais pas aujourd’hui. Hé on dirait que Rob à vraiment changé avec Travis… |
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Ven 5 Oct - 14:44 | |
| Le jeune homme eut un petit sourire aux mots de son petit ami. Oh bah dis donc quelle chance il avait de pouvoir appeler son cher et tendre par son prénom. Travis avait d'ailleurs haussé légèrement un sourcil accompagné d'un un léger petit sourire. Il laissa passer quelques secondes avant de pouvoir reprendre la parole: HEY! Ca c'est mon surnom, ne me le plagie pas, je te prie ! commença t-il en prenant un air faussement outré ! Finalement, O'Connor déposa un tendre baiser sur les lèvres de son petit ami avant de reprendre la parole, avec un très léger rire Mais non tu n'es ps un connard... enfin, il faut même apprendre à te connaître et oublier tous tes défauts, mais une fois cela fait, tu es le plus adorable des hommes. Il lui tira légèrement la langue comme pour le narguer. Bien entendu il plaisantait... enfin à moitié, c'est vrai qu'au premier abord Rob pouvait passer plus pour un grossier qu'autre chose ! Je t'aime aussi ! comme si c'était assez évident, mais bon cela faisait toujours du bien d'entendre que l'on était aimé non ?! Enfin, leur tranquilité fut bientôt interrompue par une jeune femme que le plus ne connaissait pas du tout mais par contre le médecin avait l'air de savoir qui elle était, ce qui rendit Travis passablement jaloux... enfin du moins jusqu'à ce qu'il apprenne que c'était la demie-soeur de son petit amie. Ah. Bon. Très bien. Voilà un problème en moins, il n'allait pas à avoir à surveiller tout ce que faisait la jeune femme, ni à montrer que Anderson était sien et qu'il ne comptait pas le partager avec quelqu'un ! Alors gare à la première ou au premier qui s'approcherait un peu trop de lui !! Bref, une fois ces brèves présentations faite, voilà que cette Dianna vint se percher prêt du plus jeune et de le toucher, ce qu'il apprécia moyennement et vu le raclement de gorge de Rob, lui non plus n'aimait pas le comportement de sa sœur. L'étudiant en vint à lui dire de faire doucement parce que c'était encore très sensible. Les paroles de la jeune femme le firent lever les yeux au ciel pendant quelques secondes, et il avait à peine réaliser qu'elle avait de maitre... mais Rob lui expliqua qu'elle était vétérinaire. Ow. Wait. Deux minutes. Il fallait tout reprendre depuis le début.... Donc, elle disait qu'elle avait des doigts de faits parce qu'elle filait des régimes à des chiens... Travis haussa un sourcil, visiblement plus ou moins perdu dans la confusion ambiante et il en profita par ailleurs pour se coller un peu plus à son petit ami. Après quelques secondes de silence, le plus jeune reprit la parole Tu sais ce que c'est d'après des cotes cassées ?! Tu as beaux avoir peut-être des doigts de fées, tu ne peux pas comprendre... et j'ai comme la vague impression que tu me compares à un chien ou à ce que tu faits... mis à part des régimes, tu en as déjà soigné des animaux, réellement ?! Il lui lança vaguement un regard noir. et cesse de l'appeler Robert, Rob ça suffit ! Oui, Dianna avait réussi à exaspérer le plus jeune par son comportement... Lui qui était si doux avant ça, prenait vite la mouche en ce moment, ce qui était compréhensible vu les nuits qu'il passait -ou plutôt la fatigue accumulée- et tout ce qui tourne autour... Désolé. finit-il par souffler doucement. Il ne voulait pas non plus se montrer mal poli avec la jeune femme qui avait juste voulue se montrer gentille même si elle avait dépassé les bornes. Plus les secondes passaient, plus il avait l'impression de devenir irritable face à la demoiselle, d'ailleurs, il ne gêna pas pour se remettre les points sur les i à propos de Rob. Déjà en un, ils faisaient ce qu'ils voulaient, et même si Rob était le mec le plus répugnant de la Terre, s'ils aimaient cela ne la regardait aucunement... Encore quand ses meilleurs amis s'inquiétaient pour lui, il pouvait comprendre, mais elle ?! Sérieusement ?! Elle se prenait pour qui ?! Il inspira un bon coup histoire de ne pas être trop méchant non plus. En tout cas à ce que je vois, les gênes de votre famille manquent tous de modestie... Oui parce qu'entre Rob, Keane et maintenant Dianna... Pfiout. Comment ça on en est ou ?! Elle avait tellement de sens cette question, si ça se trouve elle voulait savoir s'ils avaient déjà couché ensemble... ou tout autre chose. La seule chose dont j'ai besoin en ce moment c'est de calme... et surtout pas de sortir. Elle ne pouvait pas se mêler de ses affaires un peu, et essayer de comprendre, qu'il voulait juste être seul.... ne pas parler de paperasse ou autre. Juste être seul... A un point que la présence assez prenante de la jeune femme le dérangeait et commençait presque à le paniquer. Heureusement que Rob reprit bientôt la parole d'une manière pas très agréable non plus... Pauvre Dianna au fond, mais bon, là il n'était pas vraiment d'humeur à plaindre qui que se soit; mais étrangement la seule fille de la pièce avait l'air de ne pas le remarquer ! Ce qui était plutôt cool dans un sens, par contre ce qui était beaucoup moins cool c'est lorsqu'elle parla de douche à deux et Rob l'embarqua jusque dans la salle de bain. Travis avait l'impression que tout c'était comme arrêté autour de lui... qu'il ne contrôlait plus rien.. c'est à peine s'il réagi aux baisers de Rob, à peine s'il remarqua que son petit ami venait de se déshabiller devant lui. C'était comme si la vie continuait mais que son cerveau s'était mis sur pause. C'est lorsque la douche commença à couler que le plus jeune sortit de sa sorte de torpeur, se laissant glissé au sol jusqu'à être assis, les larmes ne tardèrent pas à recouler de nouveau sur son visage. Il aurait tant voulu que tout soit plus simple, que tout soit comme avant, qu'il ne se pose pas de question, qu'il aille rejoindre Anderson dans la douche. Mais il ne pouvait pas, il n'y arrivait pas, comme si une force invisible l'en empêchait. Se faisant néanmoins violence, il commença en ré-enlever sa chemise dans l'esprit d'aller rejoindre son petit ami sous la douche. Il savait que Rob ne le toucherait pas s'il ne le voulait, il savait qu'il pouvait avoir confiance en son petit ami, tout comme il était sûr de l'aimer, il savait que cette fois-ci c'était le bon que c'était avec lui qu'il voulait construire sa vie. Il savait tout cela, et tant d'autres chose, mais... le traumatisme était sûrement encore trop frais, Travis était encore trop mal, trop fragile et c'est une vision de Kayle qui lui apparut brutalement, lui donnant un net haut le coeur. Il fallait qu'il sorte, qu'il prenne l'air, absolument. Paniqué, stressé, nerveux, il sortit en trombes de la salle claquant la porte de cette dernière, avant de sortir quasiment aussi rapidement de l'appartement -la porte reclaqua- sans prendre le temps de dire un mot à Rob ou Dianna. Il appuya sur le petit bouton de l'ascenseur, pour que ce dernier l'emmener jusque toit... lui qui habituellement ne supportait pas ce genre d'endroit était actuellement dans une telle crise de panique qu'il ne semblait même pas remarquer que l'endroit était vraiment très confiné -en même temps cela dura une dizaine voir vingtaine de secondes de l'emmener jusqu'au toit. Une fois en haut, il se laissa de nouveau glisser sur le sol, se recroquevillant légèrement avant de littéralement éclater de nouveau en sanglots. Pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à reprendre une vie normale ?! Il pourrissait par ailleurs la vie de Rob. Le pauvre médecin, par exemple n'avait ici rien fait de mal... et lui était parti comme ça. C'était injuste, réellement injuste, peut-être surtout pour le plus vieux... Entendant un bruit de pas, et croyant que c'était Dianna il glissa entre deux sanglots Fouts moi la paix... s'il te plait... je veux juste être seul.
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis Mar 9 Oct - 18:30 | |
| Rob aurait du s'en douter que tout n'allait pas être comme avant, que cette idée de douche ensemble était une idée vraiment déplacée et que Travis n'allait pas le suivre. Bien sur qu'il ne l'avait pas fait, Il été tellement... sans réactions quand son petit ami l'embrassait que c'était évident que ça allait mal se passer. Il ne s'attendait néanmoins pas à ce que Travis quitte la salle de bain comme un voleur. Rob sortit presque immédiatement de la douche, enfila un pantalon qui trainait là mais quand il était dehors, Travis avait déjà quitté l'appartement. Il soupira un grand coup et regarda sa sœur avant de dire avec un des tons les plus désagréables :
T'aurai pas pu prevenir avant de ramener ton cul ici non ? Tu vois pas que tout ce que tu sais faire c'est foutre la merde Dianna ? J'ai pas besoin de toi, on a pas besoin de toi et j'en aurai jamais besoin donc maintenant t'es gentille tu prends tes valises et tu te casses.
C'était dur et si odieux que la jeune femme le regarda avec les larmes aux yeux, et puis elle se mit dans une colère noire. Elle lui balança le rouleau à patisserie qu'elle avait dans la main et haussa la voix.
Non mais tu te prends pour QUI Rob ??? QUI es tu pour me parler comme ça ?? Tu crois que t'es tellement mieux que tout le monde que tu peux me parler comme si j'étais une merde ??? Je suis ta sœur putain, je suis de ta famille et je m'inquiètes ! Tu donnes jamais de nouvelles et là les nouvelles que j'ai par ton ex femme c'est que tu t'es fait poignardé et que t'as presque tué un gosse !!! comment tu veux que je réagisse hein ? Qu'est ce que tu veux que je fasse ? T'es ma seule famille putain... j'ai que toi, j'ai que toi et AJ...mais ça t'es tellement égoiste que t'as même pas appelé quand ma mère est morte l'année dernière. Et je paris le pire c'est que t'es même pas au courant... tu pense qu'à toi... tu me fais vraiment pitié Robert.
Anderson était à la fois énervé et atterré... Elle avait raison, elle avait carrément raison et ça le rendait malade. Il mit un coup de pied dans le tabouret le plus proche pour le balancer aussi loin qu'il pouvait. Il avait besoin de taper dans quelque chose, disons que le meuble avait prit pour son grade. Il avait les larmes aux yeux aussi et puis... Travis était partit. Il se rappela qu'il n'était pas sortit depuis tellement longtemps que maintenant là c'était dangeureux pour lui. Le médecin ne prit pas la peine d'enfiler une veste mais juste des chaussures qui trainaient dans l'entrée avant de partir en courant. Il s'arrêta dans le hall... Non il n'a pas pu descendre dans la rue … En jetant un coup d'oeil vers la porte qui menait au toit, il la vit entreouverte. Rob n'attendit pas une seconde pour monter jusqu'au toit. Il y trouva Travis, le même Travis qui l'envoya bouler au même moment.
J'ai pas vraiment envie de redescendre maintenant non.
Rob marcha un peu avant de s'assoir à coté de son homme. Il soupira un coup avant de poser sa tête contre son épaule. Pourquoi tout ne se déroulait pas comme avant ? Pourquoi c'était si compliqué ? Il avait l'impression que cette matinée durait depuis des semaines, qu'à chaque victoire allait son lot de défaites. Qu'avec Travis ça n'avançait pas et pire que ça reculait. Il sentit les larmes monter un peu à ses yeux mais les refreina quand même en prenant la main de son petit ami dans la sienne.
j'ai été un abruti... excuse moi pour tout Travis...je veux tellement que t'ailles bien que du coup j'en perds la simplicité, j'arrive pas à être normal. Pourtant je t'aime et je veux que tout aille bien entre nous... mais surtout que toi, tu puisses sourire à nouveau.
Le plus agé soupira un coup avant de l'enlacer par la taille et de lui faire un nouveau calin, un vrai, pour s'excuser d'avoir agit comme un con. |
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| Sujet: Re: If you wanna fight, I'll stand right beside you •• Robis | |
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