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 Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.

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MessageSujet: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeMer 15 Aoû - 22:09



~ Spencer Juliet Rosewood ~

~ When she was just a girl she expected the world, But it flew away from her reach, so she ran away in her sleep, And dreamed of Paradise! ~


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Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 2m7i7auSpencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 10928051Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 25122886


I am who I am



• Age : 23 ans
• Date & Lieu de Naissance : Liverpool, 14 février
• Métier : Pompier
• Etudes : /
• Groupe : Le Peuple
• Situation : Célibataire
• Sexualité : ♂♀

Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 47067510Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 51272493Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Wv5szr


And also a Player



• Age : 22 ans 5/6
• Surnom : Pfiou, y'en a tellement!
• Fréquence de connexion : 5 à 6/7 je dirais
• Comment nous as tu trouvé ?! : C'est une longue histoire! Very Happy
• Célébrité : Kaya Scodelario
• Code : Les Stanburry sont les meilleures? Edit de Nee : NAN ! c'est moi la meilleure Very Happy Edit de nanah : Nan les Stanburry Smile
• Autre ? : Je vous aiiiiiiiime!
(c) icon de Queen G. // (c) Fiche Saku


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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeMer 15 Aoû - 22:09



And this is who I am




What's going on in your mind ?


••Spencer…Spencer est une femme difficile à cerner. Si on se contente de l’image qu’elle reflète au quotidien, on peut la prendre pour une jeune femme froide, voire un peu hautaine et arrogante. Je dis pas qu’elle ne l’est pas entièrement, puisqu’elle envoie bouler la plupart des gens qui lui adresse la parole, mais je sais que c’est son mécanisme de défense, elle réagit comme ca a cause de ce qu’elle a traversé dans son passé. Elle me l’a raconté un soir, sans que j’ai besoin de lui demander quoi que ce soit, et c’est comme ca que j’ai compris a quel point elle me faisait confiance, et croyez moi, c’était pas gagné à la base. Enfin, même si elle fait pas confiance comme ca, spontanément ou naïvement, si vous lui prouvez qu’elle a aucune raison de se méfier, elle vous accordera toute sa confiance par la suite. Mais je déconseille fortement de la décevoir ou de la trahir, elle risquerait d’avoir envie de vous le faire payer, et c’est pas quelque chose qui risque d’être agréable à vivre. Elle a de la ressource la miss Rosewood, et elle hésite pas à utiliser tous les moyens à portée de main pour assouvir sa vengeance, quitte à en venir aux mains ! Enfin, c’est juste un conseil hein !

Attendez, je vais quand même essayer de nuancer les choses, parce que je brosse pas un tableau d’elle très valorisant, alors qu’au fond c’est une fille géniale. Elle est amusante, toujours là pour faire des coups tordus ou des blagues à ceux qui l’entoure. Elle adore taquiner les gens, c’est sa marque de fabrique en quelques sortes. Si elle ne vous taquine pas, vous pouvez être sûr que c’est parce que vous l’indifférez. Alors je vous laisse imaginer ce que je subis au quotidien ! Et encore pire maintenant qu’on vit ensemble ! Mais bon, faut dire qu’on s’éclate vraiment tous les deux ! On discute beaucoup, de la vie, de nos projets, de nos rêves, ce genre de choses, on sort beaucoup, on fait la fête, on est là l’un pour l’autre. C’est pas le genre de nana hyper égocentrique qui passe la matinée devant son miroir jusqu’à ce que ses cheveux soient impeccablement coiffés, ou qui appelle ses copines pour se plaindre qu’elle a un bouton sur le menton. Nan, Spencer…est belle, ça on peut pas lui enlever, mais elle se préoccupe pas vraiment de son image. Ce qui est quand même bizarre parce qu’elle est toujours maquillée, ou bien habillée, sans ressembler à une pouf ou a une poubelle.

C’est une sacrée fêtarde aussi, je sais pas comment elle fait, mais elle est toujours au courant de toutes les fêtes et soirées organisées en ville, et des lieux où il faut être. Alors on y va ensemble les trois quart du temps. Elle me dégote des filles que je ne rends pas indifférentes, et moi je joue les copains jaloux si elle veut pas du type qui lui propose un verre. Je suis là aussi quand il faut consoler les pauvres types qu’elle largue au petit matin, en quittant notre loft sans un mot, me laissant la lourde tâche de leur faire comprendre que c’est fini. Je déteste vraiment quand elle fait ça, mais j’arrive pas à lui faire entendre raison. Elle veut plus s’attacher parce qu’elle veut plus souffrir, et franchement…je la comprends sur ce coup, même si je suis sûre que l’homme, ou la femme, de sa vie l’attend quelque part, mais qu’elle s’en rend pas compte parce qu’elle refuse d’être heureuse à nouveau. Sacrée connerie si vous voulez mon avis…en même temps, c’est le type qui arrive pas à oublier son ex qui dit ça…bref, faites comme si j’avais rien dit !

Spencer est douée pour cacher ce qu’elle ressent, et il faut la connaître sur le bout des doigts pour savoir ce qu’elle a sur le coeur. Elle porte en permanence un masque pour tromper les gens, pour cacher ce qu’elle pense ou ce qui se passe dans sa tête et dans son cœur. Elle s’en rend pas compte, mais des fois, quand elle pense que personne ne la regarde, son masque s’effrite un peu, et on peut voir dans ses yeux à quel point elle peut être triste. Mais si elle croise votre regard, elle habillera immédiatement son visage d’un large sourire, et vous tirera surement la langue pour faire croire que tout va bien. C’est dire à quel point je la connais ! J’aimerais tellement la faire sourire tout le temps, lui faire oublier ce qu’elle a vécu, alors je fais tous les efforts du monde pour la divertir et lui faire oublier quelques secondes ce qu’elle a traversé.

On travaille ensemble aussi, et au début ca a pas été une mince affaire. Spencer est quelqu’un de très spontané, même peut être un peu trop, aussi bien en actes qu’en paroles. Quand elle pense quelque chose, ce n’est même pas la peine d’essayer de la faire taire, ce serait peine perdue ! Au boulot, sa spontanéité et sa témérité on déjà failli lui couter cher, mais tout le monde s’accorde à dire que c’est ce qui fait d’elle un bon pompier. Je sais qu’elle donnerait sa vie sans concession pour moi, et je ferais la même chose, mais je me garde bien de lui dire, parce que sinon je sais qu’elle prendrait ses distances avec moi, ne voulant pas qu’une autre personne à qui elle tient meure. C’est une personne courageuse qui ne rechigne jamais devant le boulot, même quand il s’agit de trucs vraiment pas marrants, et elle a en elle une force incroyable, même si certains jours on pourrait croire qu’elle pourrait se briser à chaque seconde tellement elle peut dégager une impression de fragilité. Elle aime son boulot, ca se voit, même si au début, on a du mal à imaginer une fille comme elle combattre des incendies ou s’occuper d’accidents de la route. Enfin après tout, c’est pas moi qui vais lui en vouloir d’avoir choisi cette voie, ou d’être la fille impulsive qu’elle est, sans quoi, on ne se serait jamais rencontrés !
••


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What happened to you ?



•• C’est marrant de voir comme le temps passe, indifférent à ce qui nous arrive. Quand j’étais gamine, je pensais que ma vie passerait avec une lenteur désespérante, que j’aurais le temps d’en apprécier chaque instant, chaque minute et seconde, chaque saveur, tantôt amère, tantôt sucrée, que je pourrais tout voir, tout apprendre, que j’aurais le temps de profiter de chaque moment sans penser au lendemain. Naïveté infantile. Désormais debout face à la caserne de pompiers dans laquelle je venais d’être mutée, c’était la conclusion a laquelle je venais d’arriver. Soupirant, je tirais une dernière bouffée de poison sur ma cigarette, avant de l’écraser sur le bitume, et d’entrer, prête à ouvrir un nouveau chapitre de ma vie.

Mais laissez-moi d’abord reprendre dès le début. Je vais essayer de vous épargner les détails sans intérêts de ma petite vie insignifiante. Je suis née à Liverpool, un soir de 14 février particulièrement froid. Ouai, la fête des amoureux, restaurant, cinéma, bouquets de fleurs, bougies parfumées, boîtes de chocolats, et autres inutilités. On dit souvent qu’avoir des rapports dans les jours qui précèdent la date du terme peut provoquer l’accouchement, et ce n’est pas ma mère qui vous dira le contraire, puisqu’elle fut admise à l’hôpital peut de temps après s’être mise au lit avec mon père. Ma naissance a toujours été l’un des sujets de conversation préféré de nos repas de famille, et on me l’a ressassé des centaines de fois, pour mon plus grand plaisir. Pourtant, on ne peut pas dire que l’on soit très porté famille dans mon entourage, mais c’est ainsi que sont les choses, moins je les vois, et mieux je me porte. Mon père est PDG d’une grande entreprise, ma mère est sa secrétaire personnelle, et à ce titre, l’argent qu’ils gagnent ne manque pas de provoquer quelques remous dans ma famille, à coup de complots, de trahisons, de mesquineries, et dieu seul sait quoi d’autre.

J’ai donc été élevée dans cet esprit là, mon père me poussant à soumettre à des critères très ciblés ceux à qui j’accorde ma confiance. Il m’a rabâché pendant des années et des années qu’il fallait que je me montre très prudente à l’égard des gens qui m’entourent, et il faut dire que c’est une habitude que j’ai gardé avec le temps. J’ai grandi sans me faire d’amis proches, et j’ai toujours eu un contact plus facile avec les garçons, ne me sentant pas vraiment concernée par les crêpages de chignon de filles, par les histoires de cœur, par les confidences et tout ce bordel qui vous retourne la tête. Personnellement, quand on me parle maquillage, potin ou mode, j’ai tendance a montrer clairement que j’en ai rien à faire, et que la conversation m’ennuie au plus au point. C’est dingue quand même que des filles arrivent à avoir toute une après midi de conversation sur ce sujet, c’est barbant, non ?

Enfin bref, alors que nos parents étaient le plus souvent hors de la maison, toujours en voyage d’affaire, ou je ne sais pas quoi d’autre, j’avais souvent la maison pour moi toute seule, maison que je partageais avec Liam, mon frère aîné. Deux petites années de rien du tout nous séparaient, et on passait la plupart de notre temps ensemble. Il passait me chercher à la fin de cours, et je squattais souvent avec ses amis, plus âgés que moi, qui ne manquaient jamais une occasion de ma taquiner, et de traiter mon frère de baby sitter. Je crois que c’est comme ça que j’ai commencé à me forger un fort caractère, à force d’être au contact de garçons qui me chambraient, et profitaient du fait que je sois une fille pour essayer de me faire faire leurs besognes. A cause d’eux…ou plutôt grâce à eux, j’ai appris à ne jamais me laisser marcher sur les pieds, peut importe les circonstances. Ca ne m’a jamais gêné d’en venir aux mains en cas de besoin, même avec les garçons.

Avec le temps, ma grand-mère a finit par venir vivre à la maison avec nous, lorsque j’avais aux alentours de dix ans. Elle avait pour nous le rôle d’une mère, nous faisait le repas, m’aider à faire mes devoirs, me lisait des histoires avant que j’aille au lit le soir, restait à mon chevet quand j’étais malade, me préparait mon gouter et restait à côté de moi le temps que je le prenne, partageait avec moi ses souvenirs de jeunesse, me racontait les instants volés qu’elle avait partagé avec mon grand père avant qu’une maladie l’emporte quand il était jeune. Elle était là pour tout, tout simplement. C’était la grand-mère la plus extraordinaire du monde, et je la considérais plus comme une mère que comme ma grand-mère.

Mais même les bonnes choses ont une fin. Elle a fait une chute dans les escaliers un soir d’hiver, et elle est décédée des suites de ses blessures quelques jours plus tard, à l’hôpital. Ca a été mon premier coup dur, mais malheureusement pas le dernier. Je me suis rendue compte que les choses tristes n’arrivaient pas que dans les autres familles, et j’ai mis de longues semaines à me remettre de son décès, car tout chez nous me rappelait sa présence, son petit rire et son esprit vif. J’ai ressenti chaque jour un manque profond de sa présence et de son amour pour moi, mais ça, seul Liam le savait.

Lui qui était déjà présent pour moi au quotidien l’a été encore plus les mois et années qui ont suivi. Il était le seul à avoir un minimum d’influence sur moi. Surtout quand j’ai commencé à mal tourné. Certains enfants profitent de l’absence de leurs parents pour faire quelques bêtises, et j’ai fait parti de ceux là, évidemment. Je séchais les cours plus que de raison, je découchais plusieurs soirs à la suite, j’ai même essayé de me droguer, trois ou quatre fois. Je prenais ce qu’il appelait la mauvaise pente, mais il disait que ce n’était pas entièrement ma faute, et qu’avec des parents plus présents ca ne serait jamais arrivé. En tout cas, je suis rentrée dans le droit chemin, ou presque. Je faisais des efforts, parce qu’il était le seul à se préoccuper de mon sort, le seul à s’intéresser à moi.

On vivait à deux dans une maison gigantesque, nos parents n’étant présents qu’a peine quelques semaines par ci par là. Et à chaque fois qu’ils venaient, mon frère ne manquait jamais de leur rappeler à quel point ils étaient de mauvais géniteurs, a quel point ils avaient merdé dans leur rôle de parents et de modèles. Il les détestait, ca se voyait tellement, et je ne pouvais que le comprendre. Mais ca ne faisait jamais rester mes parents plus longtemps. Ils étaient comme ça, leur maison n’était pas celle qu’ils partageaient avec leurs enfants.

C’est ainsi qu’on est devenus adultes, à deux, en grandissant l’un avec l’autre. Notre relation était fusionnelle, on était toujours l’un avec l’autre, là l’un pour l’autre, peut importait la raison, le lieu et l’heure. Il a cependant était un peu moins présent à la maison quand il est devenu pompier, mais j’arrivais pas à lui en vouloir, c’était son rêve depuis toujours. Et je savais qu’il ferait le meilleur pompier qu’il soit. Pour ma part, je lui avais promis de me donner à fond pour ma dernière année au lycée, et réussir ainsi mon diplôme haut la main. Il n’arrêtait pas de rabâcher qu’il savait très bien que j’avais des capacités impressionnantes, mais que je me reposais sur mes lauriers, que je me contentais du minimum, et ca l’exaspérait au plus haut point. Alors j’avais promis d’être la meilleure possible, pour le rendre fier de moi. Parce qu’au final, il n’y avait que ce lui pensait de moi qui m’importait réellement.

Et il était d’ailleurs le seul présent à ma remise de diplôme quelques mois plus tard, un large sourire sur les lèvres. Le soir là, il m’a emmené fêter ca au resto, rien que lui et moi, comme si souvent d’ailleurs. Il était vraiment content que j’ai réussi, et à voir son sourire et le fait qu’il soit fier comme un paon, je ne regrettais pas du tout de m’être investie à ce point dans mes études. Pire, j’y avais même pris goût. A la rentrée suivante, je m’étais lancée dans une faculté de droit, et avais réussi ma première année avec brio, major de ma promotion, non sans travail.

Notre petite vie bien tranquille a continué sans nuages à l’horizon pendant encore un an. Liam s’est fiancé avec une de mes rares amies féminines qu’il fréquentait depuis trois ans déjà, et moi j’étais désormais en deuxième année, passant un temps fou assise derrière un bureau à ingurgiter tout un tas de lois aux noms plus barbares les unes que les autres. J’étais vautrée dans mon canapé un soir, quand la sonnette de la porte d’entrée avait sonné. Habillée d’un jogging et d’un vieux tee shirt de Liam, j’avais été ouvrir de mauvaise humeur, énervée qu’on m’interrompe dans mes révisions. De l’autre côté de la porte, le lieutenant de mon frère ainsi que deux policiers en uniformes étaient présents, et je n’eus pas besoin qu’ils prennent la parole pour comprendre ce qu’ils étaient venus m’annoncer.

Je me suis écroulée dans les bras du chef de mon frère, avant de perdre connaissance. Deux jours plus tard, on enterrait les restes carbonisés de mon aîné, qui était resté coincé sous une poutre en allant sauver une fillette coincée dans un appartement en feu. Ni la fillette ni lui ne s’en étaient tirés, et je n’arrêtais pas de me dire qu’il était mort pour rien, qu’il m’avait laissé pour rien. S’il avait été là, j’aurais eu droit à un de ces coups de pied aux fesses que j’aurais eu du mal à m’asseoir pendant deux jours. Mais s’il avait été là, je n’aurais jamais eu ce genre de pensées culpabilisantes.

Après son enterrement, où mes parents sont à peine restés le temps de voir leur fils être mis en terre, j’ai été incapable de sortir de chez moi pendant un long, très long moment. On ne me voyait plus en cours, je ne sortais plus avec mes amis, ne prenais même pas la peine de répondre à leurs messages ou à leurs appels, ou même d’aller ouvrir la porte. Je restais toute la journée dans un de ses pulls, couchée sur son lit, à pleurer la disparition de celui que j’aimais le plus au monde. Reprendre une vie normale, ou ce qui s’y apparentait le plus à été la chose la plus difficile de toute ma vie. Mais quand je suis ressortie de la maison de mon enfance ce jour là, c’était pour me diriger directement vers la caserne de mon frère.

Depuis cette épreuve, je suis devenue pompière moi aussi. Pas par passion, comme lui, ou parce que c’était mon rêve, mais parce que c’était le sien. Il était né pour sauver des vies, et il avait en quelques sortes sauvé la mienne, alors je lui devais bien ça. M’intégrer à l’équipe a été chose aisée, puisqu’étant la petite sœur de l’un de leur disparu, j’étais considérée comme sachant mieux que personne à quel point le métier de pompier était difficile.

Bosser avec ces hommes n’a fait qu’endurcir mon caractère déjà pas facile. Avec le décès de mon frère, j’avais appris à arborer une carapace imperméable à toute forme de sentiments, et donc de douleur. Je faisais mon travail, me montrant parfois un peu trop téméraire ou insolente, mais ne ressentais qu’un mince tressautement d’horreur à la vue de corps calcinés ou mutilés. J’étais forte, et beaucoup attribuaient mon efficacité sur le terrain à ce qu’ils jugeaient être une incapacité à ressentir quoi que ce soit. Mais personne ne savait ce qu’il se passait réellement quand j’étais sous mes draps, quand j’éteignais la lumière de ma chambre, et que je me retrouvais seule avec mes démons. Personne ne savait ce qui m’effrayait, ce qui me faisait rester éveillée de trop nombreuses nuits.

Avec le temps, des amitiés et des relations plus poussées se sont nouées entre les gars de la caserne et moi. J’étais leur mascotte, celle qu’il mettait en avant lors de leurs petits défis avec d’autres casernes, celle qu’ils appelaient eux même «leur atout sexy » en riant. Avec eux, j’ai réapprit à sourire, et à rire. J’étais loin de renouer avec l’ancienne moi, parce qu’une part de celle que j’étais avait été enterrée avec mon frère, mais je n’éprouvais plus autant ce manque profond, cette absence qui me faisait suffoquer quand je pensais à Liam.

A 20 ans, je suis tombée amoureuse d’un de me coéquipiers, Gale, même si ce n’était pas vraiment recommandé dans le métier. Mais vous savez comment ca se passe, on ne choisit pas ce genre de choses. On passait tout notre temps ensemble, puisqu’en dehors de la caserne, j’habitais son appartement, trouvant là une bonne occasion de fuir la maison qui me rappelait tant de souvenirs douloureux. Notre relation à duré un peu plus d’un an, un an de chamailleries en tout genre, mais c’est comme ça qu’on s’aimait, en se taquinant et en s’envoyant des vacheries à tout bout de champs.

Moi qui pensais que le destin s’était assez acharné sur moi pour plusieurs vies, je me suis retrouvée une fois de plus au bord d’un cercueil, une rose en main, sans pouvoir contrôler les tremblements de mon corps et les larmes qui ruisselaient sur mes joues. Une chaussée un peu glissante, lui qui était en retard à l’un de nos rencards, et sa voiture avait foncé droit dans un ravin sans qu’il ne parvienne à freiner la voiture à temps. Il était mort sur le coup, sans rien ressentir. Cette phrase prononcée par le médecin de garde ce soir là me résonna en boucle dans la tête pendant près d’un mois. Et quoi, ca devait m’aider à aller mieux, je devais prendre ça comme une maigre consolation ? Il n’a pas souffert, mais il est quand même mort. Moi qui pensais ne plus jamais avoir autant mal que le jour où j’avais perdu mon frère, je m’étais encore une fois trompée.

La douleur était plus perturbante cette fois, mais toujours aussi forte, s’insinuant perfidement dans mon esprit, appuyant là où ça faisait bien mal, me répétant en boucle que c’était ma faute, et qu’il aurait mieux valu mille fois moi que lui. Je n’aurais manqué à personne, et lui était déjà oncle, était promis a une brillante carrière, était plein de vie, un homme bon qui ne méritait pas ce qui lui arrivait. C’est ce jour là que j’ai compris cette expression débile qui dit toujours que les meilleurs partent en premier. Qu’est ce que je déteste cette foutue expression à la con. C’est ce jour là aussi que j’ai compris que le seul moyen pour que j’arrête d’avoir mal, c’était de ne plus aimer personne. On rencontrait des gens, on s’attachait à eux, ils finissaient par partir, et on souffrait. Logique implacable. Et je me suis évertuée dès ce jour là à l’appliquer à la lettre.

J’ai quitté la maison de mes parents pour vivre dans son appartement. J’avais l’impression de le voir partout, m’observer en cachette, rire doucement à mes grimaces et autres bêtises, me chuchoter au creux de l’oreille qu’il m’aimait, sentir ses doigts faire naitre des frissons le long de mes bras, et une nuit d’insomnie comme les autres, j’avais bousillé son appartement dans un accès de folie, ou de douleur, brisant sa vaisselle, renversant la table de son salon, jetant au sol sa télévision. Puis j’étais partie, sans jamais y remettre un pied. Ce sont ses collègues qui ont mis en carton ses affaires, les rendant à sa mère, sans jamais faire mention de l’état dans lequel ils avaient trouvé l’appart. Ils ont tous étaient aux petits soins avec moi après ca. Comme si ca me rendrait ceux que j’avais perdu. J’avais beau ne rien dire, ils ont vite compris que leur comportement m’énervait au plus haut point.

Gale a fini par être remplacé, et son successeur ne reçu pas vraiment un bon accueil dans l’équipe. Les gars lui menaient la vie dure et il faut dire que j’étais de la partie. Mais avec le temps, il a fini par prendre ses marques, et à s’entendre avec tous, sauf avec moi, qui le voyait toujours comme le successeur de celui que j’avais aimé. Et tout chez lui m’insupportait. Il était prétentieux, arrogant, se prenait pour le maître du monde, et pire que tout, il mettait l’équipe en danger. Je le détestais et ne me gênais pas pour le lui dire.

J’ai du quitté la caserne après lui avoir mis mon poing dans la figure. Littéralement. Longue histoire, mais pour vous la faire courte, il jugeait qu’un pompier décédé sans avoir été capable de se protéger n’avait jamais rien compris à son boulot, et le coup était parti avant même que je tente de faire quoi que ce soit pour l’éviter. J’ai risqué la mise à pied pour ce geste incontrôlé, mais les pompiers de la caserne on menacé de tous quitter leurs postes si ça arrivait. Leur geste était irréfléchi, un peu comme le mien quoi, mais je leur dois mon boulot.

Mon lieutenant a pourtant réussi à me convaincre que pour mon bien, il fallait que je quitte la caserne, et peut être même la ville qui m’avait tant fait souffrir, et c’est comme ca que j’ai atterri à Londres, il a y deux ans, quand j’ai écrasé ma cigarette sur le trottoir de ma nouvelle caserne. Encore une fois, la caserne dans laquelle j’avais été mutée était composée uniquement d’hommes. Pour eux, j’étais la fille bien roulée qui avait foutu un coup de poing dans la tronche d’un mec, et qui avait perdu deux personnes auxquelles elle tenait en peu de temps. Mais ils ne me réservèrent aucun traitement de faveur, et je dois dire que je ne les remercierais jamais assez pour ca.

Pendant mes premières semaines, ils m’ont testé, ont titillé mes limites pour savoir jusqu’où ils pourraient aller. J’ai eu droit aux pires corvées qui soient, et ils ont compris jusqu’où aller quand j’ai mis de l’eau de javel dans les fringues qu’ils m’avaient données à laver, et que j’ai fait la pire bouffe du monde quand ils m’ont pris pour leur conchita. Ils ont compris, et depuis ce jour là, j’ai étais traitée comme une des leurs, point. On m’a collé un des pompiers pour mes premiers jours, un certain Hayden jemelapète Cooper. J’ai eu beau prétexté au lieutenant qu’on s’entendrait pas, parce qu’il devait surement passer trois fois plus de temps devant le miroir que moi les matins, le chef n’a rien voulu savoir, je ne devais pas le lâcher d’une semelle, quoi qu’il fasse. Hayden a répondu avec un grand sourire moqueur qu’il m’apprendrait à me faire belle, que y’avait du boulot, et je lui ai répondu que les types qui en savaient plus en cosmétique que moi ne m’intéressaient pas, et c’est comme ca que notre histoire à commencé.

Enfin, n’imaginez rien de sentimental, d’amoureux ou quoi que ce soit d’autre, non. J’avais tiré un trait définitif sur l’amour et tout ce qui s’y apparentait. A vrai dire, j’étais persuadée que d’une façon ou d’une autre, c’est moi qui avais été cause de la mort des gens que j’avais aimé. Je restais persuadée depuis la mort de Gale que certaines personnes n’étaient pas faites pour l’amour, et que j’en faisais partie. Depuis cette dernière histoire désastreuse, je n’ai fait que confier mon corps de façon passagère aux hommes que je fréquentais, mais sans aller jusqu’à leur donner mon cœur, ce qui me semblait juste impossible. Je n’étais pas faite pour aimer, et encore moins pour être aimée. C’est un sentiment qui ne s’explique pas, et qui a tendance à me donner le tournis. Je m’arrangeais toujours pour quitter les hommes qui côtoyaient mes draps avant de m’attacher à eux, quitte à leur briser le cœur s’il le fallait, tant que le mien restait intact. Certains me trouvaient égoïstes, et ils n’avaient pas tout à fait tord. Mais c’était une façon comme une autre de me préserver.

Cela fait deux ans que je suis à Londres maintenant. Si au départ devenir pompier était une sorte d’hommage à mon frère, j’ai vraiment pris goût à mon métier, et j’arrive à m’y épanouir. Hayden est devenu mon meilleur ami, et si vous nous posez la question de comment on en est arrivés là, aucun d’entre nous ne parviendra à vous répondre. Ca c’est juste fait comme ca, à force de sauver les miches de l’autre. On vit ensemble aussi, dans une ancienne usine qu’on a retapé tous les deux. Notre loft est un vrai moulin, et y’a toujours de l’animation dedans. Il m’a présenté ses amis depuis le temps, et on organise toujours des fêtes, des soirées, des barbecues, ce genre de choses. Et quand l’appartement devient silencieux, on se vautre l’un sur l’autre dans le canapé à manger des glaces devant un bon film d’action, ou d’horreur avant de s’endormir comme des masses. On se fait quelques petites crasses aussi, surtout quand l’autre amène quelqu’un à la maison, moi pour passer le temps, lui pour oublier son ex qui le hante encore. Cette complicité fonctionne aussi quand on est de sortie, je l’aide à trouver une fille consentante pour passer la nuit avec lui, et lui accepte de jouer le petit ami furax quand des gros lourds me tournent autour. Un deal est un deal non ? Il dit que je suis le meilleur pote qu’on puisse avoir, et qu’on forme la meilleure team qui soit, et c’est pas moi qui vous direz le contraire.
••


Dernière édition par Spencer J. Rosewood le Lun 20 Aoû - 0:39, édité 1 fois
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Gabriel M. Llewelyn

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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeMer 15 Aoû - 22:58

Merci pour ton inscription à SJH, je t'aime déjà Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 1761923714 N'hésites surtout pas à harceler un membre du staff si besoin ou même pour le plaisir Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 3533921347 N'oublies pas aussi de voter pour nous dans les tops sites et sur PRD/BAZZART, un petit mot gentil ça nous fait orgasmer Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 2511619667 Bonne chance pour le reste de ta fiche, tu as 10 jours pour la faire, en cas de soucis, demandes nous un délai, avec des yeux doux on en donne facilement Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 1839924927

MA SPICYYYY ♥️

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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeMer 15 Aoû - 23:09

Re-bienvenue (:
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeMer 15 Aoû - 23:19

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii à vous deux! ♥
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 12:36

Rebiieennvvennuuuuueee
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 13:22

Merci! Very Happy
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 15:19

Bienvenuuuuuuuuuue Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 3256595986
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Destiny F. Abernathy

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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 15:27

Rebienvenue ma copinette de connexion Very Happy
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 20:01

Re-bienvenue Razz
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeVen 17 Aoû - 11:13

Re-bienvenue =DD

xoxo
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 23:14

Merciiiiiiiiiiiiiiii Very Happy
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeLun 20 Aoû - 14:14

sois la bienvenue, spence
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeLun 20 Aoû - 14:32


Félicitations petit PEPITOS


Te voilà validé à ton plus grand malheur !! Vindiou ! Viens par là j'ai tout un blabla à te faire !

• Recense toi petit padawan ! Fais le en consultant ce lien
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On t'aime sauvagement ! Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 3610750061

SJ Dream Team Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 2511619667
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitimeLun 20 Aoû - 14:46

Merci à vous deux, héhé! Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. 3263540273
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MessageSujet: Re: Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness.   Spencer Juliet Rosewood || I don't know what to do with that feeling, happiness. Icon_minitime

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