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 Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer]

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MessageSujet: Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer]   Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer] Icon_minitimeMer 12 Sep - 15:23

« Souris, penche ta tête. Ne bouge plus. »

Depuis le départ de Gavyn, Emma ne savait plus trop comment occuper son temps. Cela faisait à peine quelques mois qu'elle avait été acceptée comme nounou s'occupant du fils de Samuel Parker, s'adaptant à cette nouvelle famille, s'en attachant même, jusqu'au jour où tout pris fin d'un coup. L'enfant était retiré de la garde de son père, il partait vivre avec ses grands parents à des kilomètres de Londres. Cette situation l'avait bouleversée. Elle ne savait pas trop comment allait se passer la suite, elle était certaine que son contrat était cassé, il n'y avait plus d'enfant à garder. Elle imaginait déjà refaire ses valises, rechercher un endroit où dormir puis refaire les petites annonces comme elle le faisait à chaque fois. Mais elle se trompait. Samuel ne lui demandait pas de partir, ni même explicitement de rester, mais c'était d'un accord commun silencieux qu'elle continuait à vivre chez lui. Dorénavant, elle se souciait de son patron, qui avait pris un congé indéterminé et sombrait peu à peu dans une certaine déprime. Elle ne pouvait pas ne pas le comprendre mais elle essayait au mieux de veiller sur lui, comme une sorte de gouvernante bien que ce terme ne soit pas utilisé. Emma faisait la cuisine, le ménage, discutait avec son patron. Elle avait même en tête de le faire suivre par une psy mais comment le lui dire, elle n'en savait rien. Bref, la jeune trentenaire s'occupait tant bien que mal comme elle pouvait. De temps à autre, elle aimait se rendre dans les parcs environnants, seule, faire un point sur sa vie et surtout dessiner, sa grande passion. Parfois, il lui arrivait de proposer des portraits croquis gratuits quand l'envie lui prenait. Et aujourd'hui, elle en avait envie sans de véritables raisons. Emma installa donc son chevalet dans le parc, posa un petit tabouret en face d'elle, ainsi qu'un petit écriteau qui indiquait que les portraits étaient gratuits, puis s'installa sur le sien. En attendant, elle sortit son carnet de croquis pour dessiner les deux petites vieilles assises sur le banc plus loin qui devait cancaner sur les potins de leur quartier.

« Pardon ? Vous pouvez faire le portrait de mes deux enfants ? », demanda une mère accompagné de deux mignonnes petites bouilles. Emma releva la tête de ses croquis et souria à l'intéressée en acceptant bien évidemment de croquer le portrait de ces petits monstres. L'aînée devait avoir une dizaine d'années, 10 ou 11 ans pas vraiment plus et répondait au prénom de Charlotte. Elle avait les yeux bleus, de beaux cheveux blonds et fins, accrochés en une natte tressée sur le côté. Le garçon devait bien avoir 6 ou 7 ans, un regard malicieux, des fossettes à croquer et les mêmes cheveux blonds que sa soeur. Vraiment, Emma enviait la jeune mère. Elle avait là de très beaux enfants qui se tenait sagement immobile en face de l'artiste, le petit assis sur le tabouret et la plus grande, les mains posés sur les épaules de son frère comme une grande soeur protectrice. Emma s'activa et commença à laisser glisser son crayon sur la toile, alternant les coups d'oeil entre les enfants et leur portrait. Peu à peu, l'oeuvre prenait forme sous le regard d'une mère attentive et de plusieurs passants qui s'arrêtaient pour regarder. Quand elle eut fini, pas moins d'une dizaine de personnes se trouvaient derrière elle, pour admirer le résultat. Ce n'était pas non plus du grand art, mais c'était ressemblant, réaliste et cela plaisait aux enfants et à la mère, alors c'était le principal. Cette dernière insista pour donner quelques pièces à Emma qui refusa catégoriquement. Non mais elle ne faisait vraiment pas ça pour de l'argent. Elle appréciait ces moments où son art était reconnu, où cet art servait à faire plaisir aux autres. Elle aimait donner sans forcément recevoir en retour. Les passants continuaient peu à peu leur chemin, les enfants et leur mère partirent goûter à l'ombre d'un platane bien que le temps ne soit pas forcément ensoleillé. Seule une jeune femme d'une vingtaine d'année restait un peu à l'écart avant de s'approcher d'Emma. Elle était brune, plutôt jolie malgré un regard un peu hautain mais la descendante Rimbaud avait longtemps arrêté de juger quelqu'un sur son physique. « Oui ? Vous voulez que je dessine votre portrait, mademoiselle ? », lui demanda-t-elle aimablement. Elle avait encore du temps devant elle, bien qu'elle n'aimait pas rester trop longtemps dehors sans savoir si son patron allait bien.
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MessageSujet: Re: Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer]   Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer] Icon_minitimeMer 19 Sep - 18:09

Je te refais le portrait à grands coups de crayons [Spencer] Liv-tyler-15-5

« -Hayden non, pas ce soir ! On travaille tous les deux à six heures demain matin, on va être crevés ! Espèce de tête de mule ! Ok, très bien ! D’accord, mais c’est toi qui nettoie l’appart’ après alors ! Non, toi tout seul, pendant que moi je dormirais ! Comme tu veux, à toute à l’heure ! »

Soupirant, je rangeais finalement mon téléphone dans ma poche arrière, et en profitais pour tirer une cigarette du paquet qui se trouvait dans la poche de ma veste en cuir. Si j’adorais faire la fête, parfois même de façon déraisonnée, et que j’aimais même les organiser dans l’appart où nous vivions tous les deux, j’aimais bien être au calme de temps en temps, et passer une soirée peinarde devant la télé à regarder une quelconque nullité. Et en ce moment, je n’étais pas contre le fait de dormir au moins 24 heures à la suite. Trop de boulot à la caserne surement.

Coinçant la cigarette entre mes lèvres, je l’allumais finalement rapidement et en tirais une longue latte en fermant les yeux. Rien de mieux qu’une bonne bouffée de poison pour se redonner un peu de courage. Regardant autour de moi, je repris ma marche, en direction du magasin en face, dans lequel j’avais repéré un pull qu’il me fallait absolument. Si on pouvait parfois douter du fait que j’étais réellement une fille, en m’entendant parler ou à ma façon d’être, le fait que je dise qu’il me fallait absolument un pull était cependant trompeur et à ne pas prendre au pied de la lettre, puisque c’était un cadeau que je voulais faire à l’une de mes rares amies, et dont c’était l’anniversaire dans quelques jours. Je n’étais pas vraiment une de ces filles à parcourir les magasins dès 9h du matin, un grand sourire sur les lèvres. Le shopping en groupe, non merci !

Cigarette en main, je traversais le petit parc qui se trouvait entre les deux rues, appréciant ce calme relatif et cette zone de verdure au milieu de nulle part. C’était plaisant, presque reposant. Du moins en temps normal. Je ne suis pas du genre fleur bleue, loin de là même, ces filles romantiques sans cervelles étant même mes cibles de moqueries préférées, mais je n’étais pas contre un peu de tranquillité de temps en temps. Mais il fallait dire qu’aujourd’hui, il y avait des enfants partout, et bien sûr, pour être fidèles à l’image que l’on se fait d’eux, ils s’appliquaient à être
particulièrement…bruyants. Tant pis, mon passage dans le parc serait rapide.

Enfin, à condition que le groupe réunit trois mètres plus loin accepte de se bouger d’en plein milieu, évidemment. Bon…c’était quoi cette fois ? Un petit chiot qui attirait la foule ? Un type qui faisait des animaux avec des ballons ? La dernière fois, j’avais eu droit à trois demoiselles courtement vêtues qui distribuaient des canettes de soda pour faire de la pub. Non pas que la vue de ces jambes courtement habillées soient pour me déplaire, mais ca faisait des tas de gens en pleins milieu des chemins, et ca gênait fortement l’associable en moi. Rien de pire que de devoir se faufiler à coups de « pardon, désolé, excusez moi, pardon ! »

Ralentissant le pas, j’inspirais une nouvelle fois sur ma cigarette, puis me rapprochais de ce joyeux attroupement en voie de dispersion, dont je restais cependant à l’écart. Maintenant que les gens s’écartaient les uns des autres, je pouvais enfin distinguer le pourquoi de leur intérêt. Ils semblaient tous réunis autour d’une jeune femme qui venait de finir de faire le portrait de deux bambins bien dociles.

Je devais vraiment être en train de me taper un fixe sur elle, ou ce qu’elle faisait, parce qu’elle ne tarda pas à m’interpeller. Me tournant à droite à gauche, je finis par m’apercevoir qu’il n’y avait plus que moi dans les environs. Me rapprochant finalement d’elle et de son petit atelier de peinture, je fronçais les sourcils à sa demande. Me faire le portrait ? C’était une nouveauté ça. De toutes les questions bizarres et demandes improbables qu’on avait déjà pu me faire dans la vie, celle-ci avait au moins le don de titiller ma curiosité. Bah oui, qui ne c’est jamais demandé à quoi il ressemblerait entre les mains d’un peintre, ou d’un artiste ?

« -Hum…je me suis jamais faite dessiner…alors je sais pas trop comment ca fonctionne ! Vous êtes balaise en tout cas, vos dessins sont vraiment jolis… » dis je tout à m’asseyant sur le banc en face d’elle.

M’asseyant en tailleur, je tirais une nouvelle bouffée sur ma cigarette, n’étant pas à cinq minutes près. Une fois assise, je la détaillais un peu plus. Surement la trentaine, des yeux remarquables, et de jolies lèvres. Une belle femme que j’aurais sans aucun doute remarqué avant, et pourtant je ne l’avais jamais vu ici encore.
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