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 Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?

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MessageSujet: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:41


Charlie Ray Green




What's going on in your mind ?

Peuple25 ansCélibataireZac EfronNé à Ithaca USAHomme à tout faireHétéro

"Mon petit frère. C'était un véritable clown lorsque que nous étions enfant, il faisait tout pour me faire rire, et il me rendait bien le temps que je passais à m'occuper de lui, je n'avais jamais regretté un seul instant toutes ses soirées à rester avec lui alors que les copines partaient au bord du lac s'amuser, ou avec leurs petits amis. Charlie était le genre de petit monstre adorable à garder, capable de mettre la cuisine sans dessus-dessous parce qu'il voulait vous préparer un gâteau gentiment en le faisant cuire au micro-ondes. On ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, c'était gentil, et puis après il était toujours volontaire pour nettoyer ses bêtises. Il était toujours là quand j'avais besoin. Comme le jour de l'accouchement d'Andrew, ça c'est fait à la maison en faite, en pleine tempête de neige, ni Josh ni les secours n'arrivaient avancer. Il n'avait que 15 ans, et pourtant, il ne s'est pas laissé démonté et m'a aidé à mettre au monde mon fils. Mon Charlie, c'est l'homme dont beaucoup de femme rêvent." Lena Jensen.

"Mon beau frère, c'est un danger public pour nous les hommes, sérieusement à coté de lui on passe pour des ploucs. Il est beau, il a un regard de dingue, et un sourire ravageur. Vous savez qu'un jour il a été hyper dragué par un gay ? et au lieu de lui foutre son coup de poing dans la tête comme beaucoup ferait, il a prit un verre avec lui et ils ont discuté pendant deux heures. Un mec bien." Josh Jensen.

"Mon fils... Mon petit. J'aurais voulu avoir plus de temps pour m'occuper de lui vous savez ? Mais avec la ferme, George avait trop besoin de moi. Je n'étais pas une mère au foyer, j'étais une fermière avant tout, mais heureusement que je pouvais compter sur l'aide de Lena. Je crois qu'il est devenu ce qu'il est en partit grâce à elle. Elle en a fait quelqu'un de respectueux, surtout envers les femmes. Je reconnais, je n'étais pas assez présente pour lui et maintenant c'est pire que tout. J'ai l'impression de l'avoir tué en ne l'ayant pas défendu. " Beth Green.

"Charlie ? Un étranger. Avant il était mon fils, et je l'admirais presque, il savait se servir de son cerveau, de ses mains il était courageux, bosseur ! Le fils qu'on rêve d'avoir. Mais il en a fait qu'à sa tête en partant là bas, et depuis on a un zombie à la place. Et je déteste ça. C'est devenu une loque, un trouillard, un.... Mon fils est mort à l'armée pour ma part." George Green.

"Charlie, c'est mon meilleur ami. Je ne pensais pas tomber sur un mec comme lui à l'armée, il était souvent dans ses pensées, mais il se souciait de nous, il aurait fait un bon sergent, même un bon capitaine. Vraiment. Je l'ai déjà vu porter des mecs blessés sur son dos et courir jusqu'à un endroit. Il ne se souciait pas que de lui mais de nous. Et puis on pouvait parler de tout avec lui. Un mec intelligent et intéressant. En un an on devint copain comme cochon, et on s'était promis que si l'un mourrait, l'autre irait voir sa famille. Il a tenu sa promesse. Il est loyal et fidèle, un vrai ami." Ethan Weaver dit "Gump".

"Lorsque je l'ai vu la première fois, mon coeur se figea. Il était exactement comme Ethan me le décrivait dans ses lettres. Il avait fait tout se chemin pour me rendre son alliance. Si vous saviez le bien qu'il m'avait apporté pour le coup même si je n'arrêtais pas de pleurer. Et puis il avait accepté de parler de là bas, malgré sa voix tremblante, et ses yeux remplis d'eau sans pour autant que ça ne se déverse. J'avais tellement mal pour lui mais se fut un soulagement en un sens de savoir tout ça, et de savoir que lui était bien là." Grace Weaver.

"Oncle Charlie, oncle Charlie, c'est mon héro. Après la mort de papa et maman, je m'étais désespéremment accroché à lui, parce que j'y voyais là ma bouée de sauvetage. Comme le jour de l'enterrement où il a prit soin de moi malgré son chagrin à lui. Oncle Charlie, c'est tout sauf un homme égoïste. Je sais qu'il s'en veut pour ce qu'il a fait là bas, mais après tant de temps, n'importe qui aurait craqué comme lui. Il n'est pas lâche. Au contraire, je ne trouve courageux d'avoir risqué ça pour s'échapper..." Charlotte Jensen.

"Quand je l'ai vu ce fameux dimanche où il est arrivé à la propriété pour le poste d'homme à tout faire et gardien, j'avais envie de me demander si c'était une blague ou pas. Un ex-GI, très bel homme, et jeune, pourquoi faire tout ce chemin depuis les USA pour se boulot. Mais finalement, lorsqu'il parla d'Ethan avec une sensibilité et une fragilité notable dans sa voix, et ses yeux remplis de chagrin, j'avais compris ce qu'il était, et j'en étais heureuse au final qu'il soit là. Pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de voir en lui un danger potentiel." Gemma Hellington.


Tell us more about you

Ici ton Saku
Trop vieille
Always
J'l'ai peut être pondu !
A vomir XD
Neenee valide
Credit Fiche : Saku's


Dernière édition par Charlie Ray Green le Lun 24 Sep - 13:48, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:41






This is the Story of your life


"A TERRE ! A TERRE ! DEPÊCHEZ VOUS !!" Quand on est au sol.... en plein tir, quand on entend, les balles sifflantes passer juste à coté de son oreille, quand on voit les amis, les frères d'armes tomber un à un, alors à ce moment là, la seule chose que l'on désire fortement, c'est d'être déjà mort pour ne plus vivre tout ça. Regarder à coté de soit, et voir son meilleur ami agoniser, pleurer, implorer qu'on lui sauve la vie ou alors qu'on le tue sur le champs. J'ai vu tellement de personne mourir. "CHARLIE ! CHARLIE BOUGE ! CHARLIE !" Ethan me secouait du mieux qu'il pouvait. On devait avancer, quoi qu'il arrive, avancer encore, parmi les tirs, les grenades, les explosions, les mines. C'était ça être soldat, avancer quoi qu'il se passe. Je n'avais jamais autant détesté mon pays que depuis que je devais le servir. Pour une guerre des plus stupides. Le gouvernement nous envoyait au casse pipe alors qu'il savait pertinemment qu'on avait rien à y faire. Et pourtant j'étais partit.... j'étais partit...

Un champs de blé doré par le soleil, au loin, un japement de chien se fait entendre, une femme pend le linge dehors, les rires éclatent dans la petite ferme de bois alors que les vaches beuglent en coeur pour recevoir une ration de foin. Un homme fort et robuste malgré ses 63 ans sort de la grange avec un sourire aux lèvres. "Grand père ! Grand père, il va naître quand le petit veau ?" "Bientôt Andrew ! Bientôt !" "ONCLE CHARLIE !! LE VEAU VA NAÎTRE ONCLE CHARLIE !!!" Andy s'en alla en courant dans le garage afin de le trouver. Il essayait désespéremment de rafistoler le vieux tracteur afin que ses parents puissent gagner un peu de temps et d'argent. Mais il était plus têtu qu'un mulet, ça tombait bien, lui aussi. Cependant, il fut bien obligé de sortir de son antre et de suivre en courant à petite foulée son neveux. Andy n'avait que 8 ans, mais il débordait d'énergie et de soif de connaissance. Charlotte était plus réservée, plus timide, et puis, elle entrait dans l'adolescence, et du haut de ses 13 ans et de ses habits uniquement noirs, elle donnait une drôle d'impression. Il essayait toujours de la faire sourire avec des tours de magie, des blagues, mais rien n'y faisait, en perdant ses parents, Charlotte avait aussi perdu sa joie de vivre. Comment lui en vouloir ? Devenir oprheline à seulement 11 ans était quelque chose d'éprouvant.

"A quoi tu penses Charlie ? On est en train de se faire canarder et t'es songeur tu vas finir par te faire tuer redescend de ton nuage !" Je regardais Ethan qui serrait son fusil contre sa poitrine, je sentais les gouttes de sueurs perlaient sur mon visage, dans mon cou, ma nuque. Je n'en pouvais plus de cette chaleur accablante alors que chaque tir me rappelait le massacre de ce soir funeste de Novembre 2008. Ma soeur Lena et son mari Josh tenaient une épicerie dans notre petite ville d'Ithaca, enfin petite, elle possédait tout de même son université, et une des plus belle bibliothèque de la région, un lac, des écoles, j'étais né là bas. Un soir alors qu'ils allaient fermer, des gamins idiots et en manque d'adrénaline arrièvent avec des armes qu'ils avaient piqué à leur parent. Josh tenta de les raisonner, disant que si c'était la caisse qu'ils voulaient, alors ils l'auraient. Il préférait finir ruiner que de risquer sa vie et celle de sa femme. Sans qu'il ne comprenne pourquoi, un coup partit. En plein de le coeur de ma soeur qui s'écroula instantanement dans une marre de sang, fou de rage et de desespoir, Josh se jeta sur le jeune qui n'avait pas plus de 16 ans et le fit passer à travers la vitre. Un morceau de verre se logea dans sa colonne vertébrale et en fit un légume. Le second paniqua et lui tira 8 balles dans le dos. Du moins, c'est ce qui fut dit au procès. Un moment de panique. Un jeu. Ils avaient tué deux personnes pour un jeu... Andrew et Charlotte se retrouvèrent seuls, nos parents devinrent leurs tuteurs légaux. Et moi j'étais l'oncle toujours au rendez-vous du haut de mes 21 ans, pourtant j'étais incroyablement en rage depuis leur mort. "Charlie, viens ça se calme on doit bouger. Bottes toi le cul mon vieux tu vas finir dans la tombe." "J'y finirais tôt ou tard dans la tombe Ethan !" "Mieux vaut tard non ?" "Ca fait 2 ans que je suis ici.... et ils ont pas eu ma peau, ils l'auront pas aujourd'hui !" "J'espère mon vieux.... J'espère vraiment !"

Il démontait tout dans le garage, brisant ce qui pouvait être brisé, détruisant ce qui pouvait être détruit. Les larmes lui brûlaient les yeux tant elles étaient abondantes. Son père arriva et l'enlaça de force afin de le contenir et de le calmer. "STOP ! CHARLIE ! ARRÊTES !" "LÂCHES MOI !" "Non mon fils... calmes toi, c'est fini Charlie, c'est fini..." A bout de force, il capitula et tomba à genoux sur le sol froid, sur les morceaux de verre, sur les petits tas de terre. Il resta dans les bras de son père afin de pleurer encore un moment alors que les girophares des policiers s'éloignaient dans la nuit. Il devait arrêter de pleurer à partir de ce moment précis, et se contenir comme tout les adultes. Lena était sa confidente, elle avait beau avoir 10 ans de plus que lui, elle s'était toujours évertuée à s'occuper de son petit frère autant que possible là où leurs parents s'acharnaient à faire tourner la ferme. Changement de couche, promenades, baby sitting, lecture du soir, elle était plus sa mère que sa soeur. La perdre était un déchirment intense. Trop intense. "Pour Lena Ashley Jensen, née Green et Josh Matthew Jensen qui sont entrés dans la paix du Seigneur. Nous te prions Ô Seigneur en ce jour, écoute nos prières et accueille les dans ton royaume éternel." Il regardait ses neveux qui ne pouvaient pas retenir leurs larmes, son père qui semblait sortir d'un autre monde tant il semblait naturel et fort, sa mère était totalement effondrée et peinait à rester debout, il regardait la scène comme étranger à tout ça alors que les cercueils descendaient doucement en terre. Il attrapa Charlotte contre lui qui voulait s'enfuir en courant, elle le supplia. Il la prit dans ses bras et s'en alla plus loin à la surprise de tout le monde. "Je veux pas me r'appeler que de ça Oncle Charlie, je veux pas juste me souvenir de ça." Il se posa sur un banc avec elle et attrapa son téléphone, il mit une vidéo en route, on pouvait y voir Lena et Josh faire une bataille d'eau dans le jardin avec le chien. "Souviens toi de ça Charlotte... Souviens toi de ça." Elle se blottit dans ses grands bras forts et réconfortant en regardant encore et encore la vidéo durant un bon quart d'heure. Juste eux dans leur monde dévasté.

"Tu crois que c'est fini ? ou on va devoir passer la nuit là ?" "J'en sais rien.... mais c'est silencieux. C'est trop silencieux." "Hé Charlie..." "Hmm.. ?" "Ca te fera quoi de rentrer au pays ?" "J'en sais rien... ça fait déjà deux ans. Je t'écrirais pour te dire ce que j'ai ressenti." "Je t'envie... tu vas partir, et je vais me retrouver seul ici. Elle te manque ?" "Qui..." "Tu sais de qui je parle ! Bianca, elle te manque ?" "A ton avis ?" "Je sais pas, t'en parles jamais." "Peut être parce qu'en parler ça fait trop mal." "Ca fait un an Charlie." "Ca fait un an de trop...." On s'était rencontré dans notre régiment, elle était une nouvelle recrue, elle avait la hargne, l'envie de se battre, de survivre. Une femme comme on en voit rarement. Il ne me fallut pas longtemps pour tomber amoureux d'elle. Ce fut réciproque, bien sûr une idylle en plein désert, en pleine guerre, et entre soldat était vouée à l'échec. Et pourtant nous étions incapable de nous séparer, nous sautant dessus à la première occasion lorsqu'on pouvait avoir un peu d'intimité. On faisait un raid dans une petite ville à la recherche de rebelles. Tout était calme, tranquille, posé. On pouvait même entendre des grillons ou des sauterelles au loin. Et puis un tir de mortier arriva, tombé du ciel comme un astéroïde. Un mur s'effondra sur elle alors que j'avais juste été ejecté plus loin à cause du souffle. Elle respirait encore, et comme un fou d'amour je courus vers elle, pouvant être visé par n'importe qui, je tentais tant bien que mal d'enlever les pierres qui la recouvraient en partie, elle pleurait en silence avant de sourire. "Tu... m'ai....mes Char... lie ?" Je fus figé même si les larmes continuaient de perler sur mes joues. "Oui.... je t'aime..." Elle eut un sourire dans son dernier soupire. Ses yeux paralysés par la mort continuaient à me fixer jusqu'à ce qu'Ethan n'arrive et ne me tire de force loin de là. Ca faisait un an. La douleur était intacte.

"Tu peux pas partir ! Ca va tuer ta mère !" "Maman se porte très bien papa !" "Non c'est faux, tu sais que son coeur déconne !" "J't'en pris !" Il continuait de faire son sac et d'empacter ses affaires, têtu, décidé. Son père lui arracha des mains et envoya tout à l'autre bout de la pièce. "Tu vas te faire tuer là bas ! Tu trouves pas qu'on en a déjà subit assez avec la mort de ta soeur et de Josh ? ça fait deux ans ! Même les enfants ont réussi à évoluer, il serait temps que tu y arrives aussi." "J'ai la rage papa ! J'en ai marre de traîner ici, d'être le gentil mécano sympa, j'en peux plus je suffoque." "Parce que tu crois que tu vas respirer là bas ?" "Au moins ma vie aura un sens !" "Tu n'auras PLUS de vie ! tu vas mourir si tu pars ! J'ai déjà enterré ma fille, j'entererai pas mon fils !" "T'auras pas à le faire Papa ! Parce que l'Irak aura pas ma peau." Son père s'en alla totalement dégoûté par la décision de son fils. Il avait l'impression que l'armée ne lui rendrait qu'un cercueil, et rien de plus. Mais qu'est ce qui était pire au fond ? Voir un cercueil revenir, ou voir la personne qui vous a tant manqué débarquer en étant totalement différente, en étant transformé, traumatisée, complétement détruite ? George savait que plus rien ne serait comme avant lorsqu'il déposa son fils à la gare se jour là. Charlotte n'arrêtait pas de pleurer, s'accrochant à son oncle pour qu'il reste. Andrew le voyait comme un héro. "Charlotte.... Je te promets que je reviendrais." George attrapa sa petite fille dans ses bras. Charlie fit un dernier bisou à tout le monde avant de s'engouffrer dans le train, en se posant sur le siège, il comprit alors qu'il venait de faire la pire erreur de sa vie.

"Tu te rends compte que si on survit se soir, ça sera ta dernière nuit ici !" "Mais on va survivre Ethan ! On va survivre ! Allez viens, on va bouger un peu faut rejoindre le reste du régiment." On se leva, avançant à pas de loup dans les ruines de la ville afin de ne pas finir transpercé par les balles. La tension était carrément palpable tout ce qu'on voulait c'était rejoindre notre régiment, deux soldats mis de coté, c'était comme lâcher deux steacks dans une forêt pleine de loup, nous étions à la merci de l'ennemi quoi qu'on fasse. Pourtant, j'avais de la chance d'être avec Ethan. Il était intelligent, robuste, drôle et loyal. Si on avait un soucis, Ethan était le premier à venir nous secourir. J'avais rarement croisé des soldats comme lui. Son père était déprimé à l'idée de ne pas pouvoir s'engager à cause d'une maladie des yeux qui l'empêchait de bien voir, alors pour accomplir le rêve perdu de son père, il était partit à l'armée. Laissant sa fiancée derrière lui, apprenant un mois après son départ qu'elle était enceinte, et il n'avait pas pu assister à la naissance de sa fille. Hope Clarisse Gump. Elle était magnifique avec sa couleur chocolat au lait, elle avait les lèvres de son papa et les yeux bleus de sa mère, une perle. Ethan ne la connaissait pas, et il avait mal de ça, et pourtant, il en parlait souvent avec le sourire, et la voix pleine de fierté. Pourtant je n'arrivais pas l'envier là ou d'autres lui disaient qu'il avait TROP de chance. En quoi c'était une chance de savoir que sa fille grandissait sans vous connaître, de savoir que votre femme devait se débrouiller seule constamment et qu'en une minute tout pouvait basculer ici ? Si ça se trouvait, il allait mourir avant même d'avoir pu serrer son enfant une seule fois dans ses bras. Ca n'avait rien d'une chance à mes yeux. "Gump ! Green !! On vous a enfin retrouver bon sang vous étiez où ?" "Coincer derrière des ruines Sergent, dès qu'on bougeait on se faisait canarder !" "D'accord, d'accord. Allez venez on doit prendre la route pour Mossoul !" "Mossoul Sergent ?" "Oui on nous attend là bas pour une mission." "Mais... mais je dois retourner à la base, mon transfert se fait aujourd'hui Sergent, et Mossoul c'est à... 100 kilomètre d'ici au moins." "Ton transfert ? Ah mince j'ai oublié de te dire, tu restes encore ici, pour trois mois maximum, mais on a encore besoin de toi." "Mais Sergent..." "C'est un ordre Green ! Va dans le camion maintenant."

Si vous saviez, comme je pouvais avoir la rage. Deux ans.... deux ans que j'étais là, deux ans que je me battais, deux ans que je tuais des personnes, deux ans que je terrorisais des femmes et des enfants sans le vouloir, deux ans que j'avais la trouille chaque nuit de ne plus voir le soleil, et chaque matin de ne plus voir la lune. Deux ans. Et d'un seul con on m'enlevait l'espoir qui m'avait aidé à tenir durant ce mois ci. C'était sadique, injuste et cruel. Je n'en pouvais plus d'être ici, je n'en pouvais plus. "Hé vieux ça va aller ?" "Comme toujours." "Je suis désolé pour toi Cha..." "Gump ramènes tes miches ici !" "Oui Sergent ?" Il accourut vers lui alors que je le regardais en le fusillant du regard prêt à pleurer, mais un soldat, ça ne pleurait pas. "Ton père est mort Gump, je suis désolé. Donc toi tu repars avec la patrouille 56 jusqu'à la base, et tu rentres au pays pour une permission de deux semaines pour être avec ta famille." Il ne savait pas quoi dire, il était tiraillé entre la douleur d'avoir perdu son père, et le bonheur de rentrer enfin chez lui. "Allez les mecs ! Bougez vos petits culs de gonzesses on doit avancer." Il revint vers moi ne sachant pas si il devait pleurer ou rire, s'excuser ou être heureux. J'eus un faible sourire et posa ma main sur son épaule. "Je suis désolé pour ton père, mais au moins, tu verras Grace et Hope. Embrasses les pour moi." "Charlie... j'ai l'impression de t'avoir volé ta place..." "Dis pas n'importe quoi. Tu l'as entendu, dans trois moi je pars... dans trois mois." On se fit une accolade, on était devenu comme des meilleurs amis Ethan et moi, la guerre vous change un homme, on dit qu'il devient sourd aux sentiments. C'était faux. Depuis que j'étais ici, j'étais devenu un homme à fleur de peau, ayant envie de pleurer en voyant un chien mort, ou un enfant dans des ruines, ayant envie d'hurler combien l'injustice était horrible. Mes sentiments étaient exacerbés pas absents.

On se remit en route pour Mossoul, je regardais le camion d'Ethan s'éloigner, j'avais mal à la panse. Je crevais de mal en réalité. Il m'avait volé ma place, c'était vrai. Malgré tout c'était vrai. Je ne lui en voulais pas à lui, le pauvre, devoir combiné la joie de voir sa femme et sa fille à la douleur d'enterrer son père. Non... je ne l'enviais pas et je ne lui en voulais pas. Mais c'était ma place. Je regardais le ciel et les étoiles, il était parsemé de points brillants, c'était beau malgré tout, ça me rappelait mon enfance là bas à Ithaca. Le camping au bord du lac avec les copains, et les fêtes. Une explosion nous fit dévier de notre trajectoire, regardant vers le point incandescant, les larmes arrivèrent à mes yeux en voyant que c'était leur camion. "ETHAN !" Je n'en avais rien à faire des ordres, sautant de là où j'étais, je pris mes jambes à mon cou afin d'aller les voir, il n'y avait pas de tirs ennemis, ça devait être une mine. Arrivant, l'horreur me saisit aux yeux, l'odeur de leur corps calcinés me fit vomir, au sol, je vis son doigt avec son alliance. Sans comprendre, je la pris et la rangea dans ma poche. Il fallait que je la renvoie à Grace. Craig m'attrapa pour me faire remonter dans le camion. "On peut plus rien pour eux Charlie, viens ! J't'en pris Charlie, viens, on va tous finir par mourir si on bouge pas." Il me força à grimper alors que mes yeux fixaient encore le brasier qui s'éloignait de plus en plus de mon champs de vision, je pris son alliance dans ma main, et ne put empêcher mes larmes de couler. Ils ne dirent rien. Que pouvaient-ils bien faire ? se moquer ? Nous venions de perdre des frères d'armes, rire aurait été un total manque de respect, pleurer était une marque d'amitié. Ethan n'allait jamais pouvoir serrer sa fille dans ses bras, et moi j'étais repartit pour 3 mois dans cet enfer sans fin. Trois mois. Est ce qu'ils pouvaient se rendre compte du nombre de fois ou j'allais risquer de me faire tuer en trois mois ? Au petit matin, on arriva sur Mossoul, se fut un nouveau combat, les tirs, les grenades, courir, suer, pisser de trouille dans son froc, surbir encore et encore. Je n'en pouvais plus.

"Bonjour Maman, comment tu vas se mois-ci ? ici malgré la fournaise, et les conditions dures, ça va ! Le moral des troupes est au beau fixe ! J'ai une grande nouvelle maman ! Je rentre à la fin du mois. Je voulais vous faire une surprise, ne rien dire, mais j'avais tellement besoin de vous le dire. Ne dis rien aux petits encore, j'aimerai vraiment leurs faire la surprise. Surtout à Charlotte. J'ai bien reçu les photos que tu avais envoyé, elle devient de plus en plus belle, c'est affolant de voir comme elle ressemble à Lena. Un véritable canon. Papa va bien ? Un de nos sergents s'appellent George, et petit, ses parents élevaient des poulets, à chaque fois qu'il en parle, je pense à papa, aux vaches... à notre petite ferme. Tout va bien pour vous ? J'imagine que oui, tu ne me dirais pas de toute façon si ça n'allait pas. Désolé si cette lettre est poussièreuse, je t'écris en plein désert, j'espère pouvoir l'envoyer à temps. Je vous aime fort. Ton Charlie." Elle replia la lettre soigneusement après l'avoir lu à son mari, ils étaient réellement fou de joie à l'idée de le voir enfin. Il ne restait plus que quelque jours avant qu'ils ne débarquent, la lettre avait tardée en chemin et n'était arrivé que bien plus tard, mais au moins, elle était là. Ils avaient préparé la chambre, Elle avait passé du temps à cuisiner afin qu'il ne puisse déguster tout ces plats qu'il aimait tant. Puis un coup de fil simple brisa toute leur joie. Il n'allait pas rentrer, on avait encore besoin de lui là bas. D'un coté, ils furent rassurés de savoir qu'il était encore en vie, de l'autre, ils furent effondrés de ne pas pouvoir le serrer dans leurs bras. Deux ans. C'était déjà deux ans de trop. Ils cachèrent tout aux enfants bien sûr, surtout à Charlotte, elle avait développé une sorte d'idolâterie sur son oncle, et refusait de croire qu'elle pouvait le perdre un jour. George et Beth restèrent silencieux, mais intérieurement, ils souffraient, ils avaient bien compris que lorsque leur fils reviendrait, il serait un autre homme.

Un mois, un mois était déjà passé, un mois à souffrir de plus en plus, un mois à retenir mes larmes. Je suffoquais ici, je n'en pouvais plus, la paranoïa grandissait. Le moindre bruit me faisait sursauter, je n'avais pas pu dormir plus de 2h réellement depuis trop longtemps. La mort était si douce en comparaison de l'enfer dans lequel nous vivions. Nous étions dans un petit village pas loin de Bagdad, marchant encore et encore, cette fois ci, on nous avait parlé d'un endroit où des rebelles se cachaient. Je n'y croyais pas, c'était trop facile, beaucoup trop facile, mais plus personne ne m'écoutait, après tout, je n'avais plus Ethan à mes cotés, et je me sentais desespéremment seul alors que son alliance côtoyait mes plaques militaires. Comme un porte bonheur autour de mon cou, je lui avais promis d'aller voir Grace si je m'en sortais et pas lui. Et je comptais bien tenir ma promesse. Encore deux mois. Plus que deux mois... Il n'y avait que des ruines et des trous autour de nous. Je ne comprenais pas ce qu'on foutait là. Le sergent devait bien se douter qu'on y trouverait rien. Mon regard se posa sur la carcasse d'un chevreau, c'était étrange, il semblait mort depuis seulement un jour ou deux alors que le village semblait désert depuis des semaines. Plus je le fixais, et plus j'y voyais quelque chose de louche. Et enfin je le vis... le décompte. 6...5...4... "COURREZ !" Mes jambes se mirent en marche aussi vite que je le pus, les autres ne comprenaient rien, mais ils le firent aussi. Tout explosa à de multiples endroits. Je fus projeté plus loin. On fut tous à terre en faite, j'étais sonné, je ne voyais pas si il y'avait des survivants, mais au bout de 5 bonnes minutes, je sus enfin me redresser, il y avait des bouts de chairs, des membres, et d'autres choses un peu partout autour de nous. C'est là que mon regard s'arrêta sur le piquet en fer qui sortait d'un des murs en ruine. J'entendais mon coeur résonner dans mes tempes, j'en tremblais, la sueur et les larmes me brûlaient les yeux. Je ne pouvais pas faire ça j'allais être un traite, mais d'un autre coté, je savais pertinemment que même dans deux mois, je ne serais pas à la maison à moins d'y arriver dans un cercueil. Quelques pas en arrière, mon coeur battait tellement vite que j'avais l'impression d'être au bord de l'attaque cardiaque, il fallait être complétement dément pour faire ça. Mais avais-je le choix ? Je courus aussi vite que je pus. La douleur fut vive, immense... Je regardais en tremblant le pieux qui me transperçait l'épaule, sur le coup, je fus incapable de prononcer un son, mais en voyant mon sang tâcher le sable... les larmes et les cris arrièvent. Les quelques survivants qui étaient partis à la recherche des autres et des blessés me trouvèrent rapidement. On me plaigna, bien sûr, j'étais embroché comme un poulet à suffoquer à cause de la souffrance, une explosion avait fait plusieurs morts, comment croire que je venais moi même de m'empaler sur se piquet afin de sauver ma peau... ?

"T'en fais pas Green, on va te sortir de là." J'avais envie d'hurler tellement ça faisait mal, je ne pouvais pas. "Tiens le coup mon vieux." Pourquoi j'avais eu cette idée stupide ? Il n'y avait que des grognements qui sortaient de ma gorge, et des soupires de douleurs. Ils scièrent le pieux afin de me transporter avec grâce à un hélicoptère qu'ils avaient fait appeler. Visislblement de 18 soldats, j'étais le seul blessé à s'en être sortit. Les autres n'étaient plus que des lambeaux de chair et des morceaux de corps. Malgré la morphine, tout mon corps tremblait de douleur et de peur. Qu'est ce qu'il allait m'arriver ? Et si je perdais mon bras à cause de ça ? Et si... finalement l'armée ne décidait que ce n'était qu'un petit bobo et qu'on me renvoyait là bas après guérison ? Je pleurais comme un môme. C'était vrai ce qu'on disait vous savez... qu'on appelait sa mère dans ses cas là. J'appelais la mienne désespéremment, et visiblement les mecs en pouvaient plus de moi parce qu'ils firent tout pour me faire taire. Après ça... se fut un immense trou noir. A vrai dire, je n'avais rien vu venir jusqu'à me réveiller dans un lit d'hôpital. Je ne savais pas où j'étais, je ne savais pas ce que je faisais là, ma première réaction fut de toucher mon bras. Il était encore là, et entier, mais la douleur me prit aux tripes. Une infirmière accourut et m'obligea à me r'allonger tranquillement. "Calmez vous, tout va bien ! Vous êtes à l'hôpital militaire, et votre bras va bien." "Les... autres... ?" "Ils... sont repartis au front, et... vous allez rentrer chez vous. Il est temps !" Les larmes arrivèrent, je m'en voulais longuement, je les avais trahi, j'avais trahi mon pays, mes amis, Ethan... tout le monde. Et pourtant j'étais heureux. J'étais tellement heureux de m'en aller enfin d'ici. "Le médecin va venir vous voir." Je fis un hochement de tête, peu importait à ce moment précis. Il arriva dans sa blouse blanche. "Ca va la douleur ?" Je fis un bref hochement de tête, c'était supportable, j'étais encore entier, je n'allais pas me plaindre. "Vous avez eux de la chance, ça n'a touché que l'épaule, mais une grosse artère, et l'articulation semble intacte, par contre les nerfs ont été abîmé, il faudra une certaine rééducation, mais ça vous le ferez au pays. Si ça va dans deux jours, vous repartez. Votre sergent m'a fait des éloges sur vous, Sergent Green... " Il eut un sourire, j'étais sous le choc. C'était stupide n'est ce pas ? De s'en vouloir d'avoir tenté l'impossible afin de quitter cet enfer. J'étais passé Sergent, je n'en ressentais aucune joie, je n'avais aucun mérite. "Merci Docteur." L'infirmière arriva et me tendit ma chaîne avec ma plaque et l'alliance. "Votre femme sera fière et heureuse." "Oh c'est pas... c'est pas ma femme, c'est celle d'un ami, je dois lui rendre... la bague..." Elle eut un sourire triste en comprenant et s'en alla doucement. "Pardonnes moi Ethan..."

Une lettre de l'armée lui faisait trembler ses mains déjà frêles, c'était rarement des bonnes nouvelles. "George !! George !!" Elle avait trop peur pour l'ouvrir, elle avait beaucoup trop peur. Beth courrut dans le jardin afin d'aller dans la grange. "GEORGE !" Elle hurla un coup afin qu'il n'arrive. Le pauvre crut faire un malaise cardiaque tant il fut surpris. Il fonça vers sa femme et l'attrapa dans ses bras. "Quoi ? Quoi ?" Elle lui tendit l'enveloppe avec les larmes aux yeux. "Qu'est...." Il dégluttit lentement avant de la prendre dans sa main, inspirant un grand coup, c'était une épreuve terrible. "Ca va aller." Il disait surtout ça pour lui plus que pour sa femme, son coeur s'affola terriblement alors qu'il déchirait le papier afin d'en extraire la lettre. "Monsieur et Madame Green, nous... nous vous informons que votre fils, le Sergent... Sergent ?" Il regarda sa femme surpris avant de reprendre sa lecture. "Le Sergent Charlie Ray Green a été blessé au combat lors d'une..... embuscade. Il se trouve à l'hôpital militaire de Najaf et... " Il s'arrêta de lire, son coeur le tiraillait, il ne savait pas si il devait continuer ou pas, sa femme pleurait déjà contre lui. "Il rentrera au pays le 23 de ce moi-ci et sera admis à l'hôpital central d'Ithaca...." Il lâcha la lettre avant de serrer fortement sa femme contre lui, pleurant à son tour. Il rentrait enfin... blessé certes, mais il rentrait enfin, après deux longues années. Charlotte et Andrew se précipitèrent dans la grange en les entendant pleurer, ils avaient tellement peur d'une mauvaise nouvelle, leur grand-mère se tourna vers eux. "Votre Oncle rentre de guerre !" Andy sauta en l'air comme il avait l'habitude de faire à l'entente d'une bonne nouvelle. Charlotte tomba au sol trop sous le choc. Tout ce qu'elle avait attendu depuis deux années arrivait enfin, seulement, son coeur ne le supporta pas. Il s'arrêta dans une douleur insoutenable, son corps fin heurta lourdement le sol. Beth hurla en se jettant sur elle, George ordonna à Andy d'aller appeler les secours, et il s'abaissa afin de lui faire un massage cardiaque maladroitement, mais il tenta le tout pour le tout. Lorsqu'une ambulance arriva enfin, c'était trop tard. Elle n'avait pas réussi à revenir à la vie. On disait souvent qu'une bonne nouvelle n'arrivait jamais seule, ils ne pensaient pourtant pas qu'elle serait accompagnée d'un moment si traumatisant.

Le pays.... enfin, je ne voyais rien réellement entre l'avion et l'hélicoptère, mais je me sentais enfin chez moi. Tout le monde était absolument gentil et limite guimauve. Je n'avais que 24 ans, et pourtant, j'étais un vétéran de l'Irak. C'était peut être pour ça qu'on était deux fois plus attentionné. Ils n'avaient pas besoin d'en faire tant. Tout ce que je souhaitais maintenant c'était de revenir chez moi, de voir mes parents, Andy, ma Charlotte. Ma belle Charlotte. Elle me r'appelait tellement sa mère, c'était une douleur et un bonheur à la fois. L'hélicoptère se posa enfin sur le toit avec 1h30 de retard sur l'heure prévu, j'en étais énervé. Je voulais marcher, je me sentais bien, mais on me cantonnait au fauteuil roulant, comme un petit vieux. Pour éviter le moindre malaise comme disait le médecin qui m'accompagnait. Je voulais marcher. C'était ma ville, là où j'étais né, je voulais fouler son sol. C'était tellement incroyable de se dire que la guerre était enfin loin derrière moi. Que je n'allais pas y retourner. Et pourtant c'était si vrai. L'émotion me gagnait et mes yeux trop bleu se transformèrent en cascade. Le doc s'arrêta de marcher afin de m'ausculter. "Je vais bien... c'est juste... émouvant de rentrer au pays, c'est tout." Il fut soulagé et on reprit la route jusqu'à ma chambre. Ma famille était déjà là. "Papa.... Maman.... " Un sourire se mit sur mes lèvres alors que je me levais faiblement pour aller dans leurs bras. C'était tellement bon. "Où sont les enfants ?" Andy sortit de son coin. "Oh la vache bonhomme comme t'as grandit, t'es beau ! Pas autant que moi mais quand même !" Je lui fis un bref câlin, il devenait un ado et n'aimait plus vraiment les contacts. "Et Charlotte... Elle est où ?" Mon sourire n'arrivait pas s'effacer, mais je trépignais d'impatience à l'idée de voir ma nièce, seulement les yeux remplis de chagrin de ma mère me jettèrent un froid immense. "M'man.... P'pa...." Je secouais la tête sans rien comprendre. "Elle est où ?" Visiblement parler fut impossible pour eux à ce moment là. "Charlotte ! CHARLOTTE !! CHARLOOOOOTTE !!!" Mon père m'attrapa doucement mon bras valide et me fixa dans les yeux. "Elle est morte Charlie.... Elle a eut... un choc émotionnel trop intense en apprenant que tu rentrais. On a pas comprit, j'ai essayé de la sauver mais..." "Non.... NON !" J'étais... en rage. Lena, Bianca, Ethan maintenant Charlotte. Mais merde, qu'est ce que j'avais fait à ce putain de destin pour en mériter autant ? Ma Charlotte. J'eus un haut le coeur, boitant vers les toilettes afin de vomir avant de tomber à terre trop secoué. J'en tremblais de tout mon long en pleurant. On me passa du valium contre mon accord avant de me mettre dans le lit. Ils s'en allèrent. Le lendemain, Papa m'apprit qu'elle avait été enterrée trois jours plus tôt avec ses parents. J'étais inconsolable. C'était ma faute. Ma vie contre la sienne. J'avais triché pour survivre, alors on m'avait prit une autre personne trop chère à mon coeur.

La rééducation ne fut pas un moment des plus simples, mon bras me faisait constamment mal, et je devais à nouveau apprendre à m'en servir, mais quoi que je fasse, il y'avait des manqués. C'était nottament pour ça qu'on me disait que je n'avais plus ma place à l'armée. D'un coté, j'étais soulagée, de l'autre je m'en voulais. "Ca se passe plutôt bien, vous pourrez rentrer chez vous dans deux jours, mais venir tout les 2 jours continuer les séances de kinésithérapie, c'est important !" J'hochais quelque peu la tête avant de le regarder. "Je voulais partir..." "Partir ?" "Je... je dois allez voir quelqu'un à Boston." "Hmm... Si c'est juste un jour ou deux ce n'est pas vraiment grave du moment que vous reveniez pour les séances." J'hochais à nouveau ma tête avant de regarder par la fenêtre, j'avais une peur bleue de rentrer à la maison. Voir le vide de Charlotte, voir que tout avait changé sans que rien n'ait réellement changé. Je ne pouvais pas... Je n'y arriverais pas. Mais comment le dire à voix haute, ils avaient attendu mon retour depuis 2 ans, je n pouvais pas les abandonner maintenant. Un plateau tomba dans le couloir, je fis un bon monumental tout en stress, l'infirmière me regarda et prit ma main. "C'est juste un plateau.... c'est juste un plateau..." des perles de sueurs coulaient le long de mon visage, j'eus un soupire avant d'avoir les larmes aux yeux. Être un ex soldat, c'était ça. Avoir peur du moindre bruit, sursauter, être constamment sur ses gardes, dormir 2h, puis suffoquer, paniquer, et se rendormir enfin pour 2 autre heures, et finalement se réveiller en étant totalement désespéré de voir qu'on était dans un lit et que tout allait bien, et que finalement, on avait flippé pour rien. Mon sac était prêt, le lit était fait, la chambre était nettoyée, j'attendais dans le couloir sur une chaise que mon père arrive. Il était en retard comme d'habitude, la ponctualité et lui, c'était une histoire d'haine. Il ne savait pas comment être à l'heure, déjà il ne portait pas de montre. Il n'en voyait pas l'utilité vu qu'il était sûr qu'il allait la casser ou la rayer durant les travaux quotidiens. En un sens je le comprenais, de l'autre c'était éprouvant. Il arriva tout de même avec ses bottes pleines de terre, sa casquette, son jean usé, et sa vieille chemise à carreaux bleus. Il avait quelque chose de terriblement rassurant en lui malgré son âge, malgré les épreuves de la vie. Il restait l'homme que j'avais en tête, l'image d'un enfant de 5 ans qui regardait se géant qu'il admirait tant. Me levant, je suivis ses pas sans rien dire, on monta dans notre vieux pick-up, la peinture en était même rouillée à certains endroits. "Tu as toujours se vieux tas de ferraille...." "Et je l'aurais jusqu'à ma mort. Tu le sais." "Oui..." Je caressait le vieux cuir usé doucement, l'air songeur. Je reconnus les champs qui bordaient la route pour aller chez nous, cependant, plus on approchait, et plus je me sentais mal. Notre petite ferme n'avait pas changé. La vieille voiture s'arrêta en toussant, mon père descendit en prenant mon sac. J'ouvris ma portière et mis un pied à terre, le chien, le vieux Bob arriva en courant et me grogna dessus. "Visiblement, tu me reconnais pas toi..." Mon père le prit avec lui et s'en alla dans l'étable. Il agissait comme si je n'avais jamais quitté la maison. Baissant mes yeux, j'eus envie de m'en aller en courant, j'étais prêt à le faire lorsque ma mère m'appela. Elle m'enlaça longuement avant de me tirer à l'intérieur. "Tu as toujours ta vieille chambre, je n'ai pas voulu qu'on y touche, tu vas voir tu vas te sentir réellement bien ici ! Chez toi.... chez nous." Elle posa ses mains frippées sur ma peau et posa son regard doux et plein de chagrin dans le mien. "Mon tout petit..." "Maman... il faut que j'aille à Boston voir Grace, la femme d'Ethan tu sa..." "NON !" Sa réaction me fit sursauter, le tracteur qui démarra me mit en alerte totale, je respirais vite et fort, pris par la trouille, elle prit ma main dans la sienne. "Tu viens de rentrer... ça peut attendre... s'il te plaît... un peu... s'il te plait..." Je fis oui de la tête doucement, je ne voulais pas, je voulais partir, mais devant sa détresse, je ne pouvais que capituler. "T'en fais pas Maman..." Je lui fis un baiser sur son front ridée. J'attrapais mon sac avant de partir me mettre sur mon vieux lit. Le matelas à ressort me donnait l'impression de me poser sur de la guimauve. Une fois seule, les larmes arrivèrent.

Deux mois passèrent, nous étions en Août, et plus le temps passait, plus je me sentais étranger à ma famille, à ma ville. Je voulais tellement rentré ici que j'en avais oublié de me demander si je m'y sentirais bien. Plus je restais ici, et plus j'étouffais, mon bras allait bien malgré quelques difficultés et les douleurs quotidiennes, mais ce n'était rien. Contrairement à d'autres, je n'avais aucunes raisons de me plaindre. Le repas se fit silencieux. Trop silencieux. Personne ne disait rien, Andy attendait juste le moment du dessert, Papa buvait sa bière religieusement, et Maman semblait porter toute la misère du monde sur ses épaules. "Je pars." Ils posèrent leurs cuillères à soupe dans un bruit presque assourdissant qui me fit sursauter. "J'avais promis à Ethan d'aller voir Grace et..." "Pourquoi tu irais voir des inconnus qui n'ont aucune conscience de toi !" "Grace sait que j'existe, j'avais fait une promesse !" "A nous aussi tu nous avais fait une promesse en montant dans ton train !" "Et je l'ai tenu, je suis revenu à la maison." "Non Charlie, tu es un fantôme, tu es un étranger, tu es tout sauf le fils que j'ai élevé." J'eus un moment de rage monumental, envoyant valser mon assiette qui se brisa en mille morceau sur contre un mur, le verre en fit de même sur le sol. "Oh mais pardonnes moi Papa ! Pardonnes moi d'être partit dans l'enfer, et d'avoir vu des horreurs ! D'avoir du survivre, et d'être changé maintenant." "Tu es partit CONTRE nôtre avis ! Tu n'en as fait qu'à ta tête ! Tu as été égoïste ! Et maintenant tu nous imposes ça." "JE NE T'IMPOSES RIEN ! Mais vas'y ! Dis ce que tu as sur le coeur !" "C'est TA faute si Charlotte est morte ! Elle ne serait pas six pieds sous terre si tu n'étais pas partit !" S'eut l'effet d'un coup de poignard, ma mère le suppliait de se taire, mes larmes coulaient sans que je puisse y faire grand chose. "On est deux à le penser alors, mais tu crois que je ne me sens pas assez coupable comme ça pour que tu en r'ajoutes ? tu crois que je ne regrette pas assez d'avoir prit le train se jour là ? tu crois que je suis heureux maintenant ? Non.... c'est tout l'inverse, mais tu n'en as rien à foutre." Je fis quelques pas en arrière avant de le fixer à nouveau. "Il serait temps que tu apprennes à plaindre les vivants.... pas les morts..." Elle tenta de me retenir, rien n'y faisait. Je fis mon packtage, prit mes papiers, mon téléphone, et ma vieille Harley Davidson que j'avais eu à mes 18 ans d'un héritage. Je pris la route pour Boston. Et en quittant la vieille ferme de mon enfance, j'eus un sentiment étrange de soulagement. Cependant, avant, je pris le temps de passer au cimetière. Je n'y avais pas mis les pies depuis 4 ans. Leur tombeau était mal entretenu, je ne pus le laisser ainsi et après un nettoyage, je pris le temps de cueillir quelques fleurs sauvages avant de les poser dessus. "Prends soin de nos petites femmes Josh...." Les dernières larmes coulèrent avant de se faire essuyer en vitesse. Il était fini le temps là. J'étais en vie malgré tout, et pleurer sur mon sort n'allait être utile à personne.

En six heures, je fus à Boston, j'avais mémorisé son adresse par coeur depuis le jour où il me l'avait dit. C'était une promesse bien trop importante pour que j'oublie tout. Il était mort depuis presque 4 mois et pourtant son souvenir était intacte dans ma mémoire, comme celui de Lena et Charlotte, ou Bianca. Une fois dans la rue, la maison fut facile à trouver, c'était la seule avec des volets bleus. Ma vieille moto s'arrêta le long du trottoir, retirant mon casque j'eus un moment d'hésitation. La voir était peut être une mauvaise idée. Je pris son alliance dans mes doigts et poussa un soupire avant de me lever. Mon coeur tremblait au fur et à mesure que je montais les marches du petit porche. Appuyant sur la sonnette, j'avais l'impression que j'allais vomir mon coeur tellement il battait fort. Grace ouvrit la porte. Magnifique, belle, douce. Elle posa sa main sur son coeur avant d'avoir les larmes aux yeux, nous ne nous étions jamais vu, et pourtant, c'était comme de retrouver un vieil ami qu'on avait perdu de vue depuis des années. Elle me prit dans ses bras presque instantanément, je la serrai contre mon corps tremblant avant qu'elle ne me tire avec elle dans la maison. "Charlie Green ? C'est ça... c'est bien toi ?" J'hochais la tête avant de prendre l'alliance et de lui tendre. "Je lui avais promis... si jamais il lui arrivait quelque chose de venir vous voir, Hope et toi, et de prendre soin de vous rien que 5 minutes. Je suis désolé d'avoir mis si longtemps." Elle prit l'alliance et manqua de tomber. La rattrapant de justesse, je la fis s'asseoir sur le canapé qui était pas loin de nous. "Je suis désolé de remuer tout ça." "Ils avaient dit... qu'elle était perdue... Ils avaient dit..." Elle caressait l'anneau entre ses doigts avant de me regarder. "Merci.... Merci d'être venu. Merci." Hope se mit à pleurer. Elle se leva en tremblant et alla chercher se petit bébé si magnifique qui m'arracha un sourire juste à sa vue. "Hope, voici Charlie, un ami de ton papa.... tu veux la porter ?" J'eus un moment d'hésitation avant de la prendre dans mes bras. "Hey Princesse..." Elle était si parfaite, si belle, si petite. Mon coeur se serra en imaginant qu'Ethan aurait du être à ma place à ce moment précis. Grace m'offrit de passer la soirée et la nuit avec elle afin de me requinquer un peu. On discuta longuement le soir, lui avouant que je ne savais pas quoi faire de ma vie, mais que je voulais partir, et recommencer ailleurs. Elle me parla de sa soeur qui était intendante pour des Ducs ou des trucs du genre en Angleterre, et qu'ils cherchaient un homme à tout faire. Londres... homme à tout faire. Ce n'était pas moi, et pourtant, j'y voyais là ma chance. On passa la nuit à parler de tout et de rien, elle me demanda de lui parler d'Ethan là bas, c'était dur... extrêmement dur... mais elle avait besoin d'entendre à quel point il était génial, et lui dire était la moindre des choses que je pouvais faire. Je lui offris ma vieille moto avant de prendre un taxi pour l'aéroport. C'était un grand départ, une nouvelle vie, peut être le début d'une guérison...

Je me sentais perdu dans ce nouvel environnement. Ca n'avait rien à voir avec le desert Irakien, les villes en ruines, Ithaca... Les anglais me donnaient l'impression d'êtres des gens stressés mais qui prenaient malgré tout le temps de vivre tout en ayant un ulcère près à exploser dans l'estomac. Etrange comme sentiment n'est ce pas ? Je regardais la foule passer et repasser devant moi sans savoir arrêter quiconque, je n'avais qu'un simple bagage et mes papiers. Un véritable touriste pourtant prêt à s'installer dans le coin. Je m'y sentais tout petit, et pourtant incroyablement bien, comme si le poids des derniers mois disparaissaient faiblement mais sûrement. J'avançais à pieds en soupirant, cherchant mon chemin pour aller dans un endroit que je ne connaissais pas. Je n'avais qu'un plan envoyé par e-mail par la soeur de Grace et pas vraiment l'envie de prendre un taxi tellement je me sentais vivant en marchant. C'était peut être aussi parce que ça me r'appelait nos moments de patrouilles, et de marches longues sous la chaleur, dans le desert. Quoi que je fasse, je ne pouvais pas dissocier mes années passées en Irak de se que j'étais maintenant. Et je m'étais rendu compte que la mort de Charlotte m'avait changé aussi. Le fait d'avoir mentit à l'armée, de m'être volontairement blessé, et d'avoir eut sa vie pour la mienne m'avait fait prendre conscience qu'à partir de maintenant, il fallait que je dise ce que je pense, que je sois honnête et franc. Je ne savais pas vraiment si ça faisait de moi un homme meilleur. Je pensais être un des pires bonhommes sur terre pour tout vous avouer. Et pourtant, je voulais réapprendre à vivre, changer, guérir ? C'était sûrement impossible, mais je n'avais que 24 ans, même si j'avais l'impression d'être mort depuis un moment. Finalement, au bout de deux heures à fouiller, et chercher, mes pas me posèrent devant une énorme propriété, j'en étais tout impressionné. "Chouette maison..." C'était si différent de ma petite ferme d'Ithaca au bord du lac. Sonnant à l'interphone, mon coeur s'emballa quelque peu sans que mon visage n'en montre le moindre signe, j'étais passé dans l'art du type sans émotion qui ne montrait rien de la tempête émotionnelle qui se passait en lui. Une voix douce comme celle de Grace me demanda ce que je voulais. "Bonjour, je suis Charlie Green, je viens pour le travail." Le portail s'ouvrit dans un grincement qui me fit faire une grimace. "Ca manque d'huile." Une fois à la porte, elle vint m'ouvrir, elle ressemblait bien à sa soeur, j'eus un faible sourire, elle ne me laissa même pas en placer une et m'envoya dans une petit salon ou le comte m'attendait. Une fois avec lui, j'avais envie de rire par moment en voyant l'air supérieur qu'il prenait alors qu'il n'en avait pas l'aura. Je veux dire, il n'avait rien de très.. royal dans toute son attitude. Un petit homme qui se prenait pour un Roi. Mais mon futur patron malgré tout. Il semblait septique au début jusqu'à savoir que j'étais un vétéran d'Irak. Je devins intéressant à ses yeux. Il m'offrit le poste avant de me mettre en garde à propos de sa femme. Il se transforma alors en coq qui voulait montrer son territoire. J'avais bien comprit tout cela, il fallait être aveugle en faite pour ne pas l'avoir remarqué. Il me congédia sans grand ménagement, Je revins vers Gemma qui m'attendait dans le grand hall afin de m'emmener vers la maison que j'allais occuper, dépeignant le Comte comme un homme du genre égocentrique, et un peu chieur alors que son épouse ressemblait à une perle. Je ne pus m'empêcher de lui dire pour Ethan. "Votre beau frère, j'ai servi avec lui, un homme exceptionnel..." une larme roula sur sa joue, sans réfléchir, je lui ôta dans un geste doux avant de lui donner un mouchoir. Elle était agréable et serviable, un petit bout de femme en or. Elle me laissa. Mon sac tomba sur le sol, soulevant un nuage de poussière. Il y'avait besoin d'un peu d'huile de coude ici. Ma première mission fut de remettre cette maison en état avant de m'attaquer au jardin alentour même si je ne commençais qu'à travailler officiellement que demain. J'avais trouvé un nouveau chez moi, et apart le hénissement des chevaux, le jappement du chien, et le chant des oiseaux, on entendait aucuns bruits ici. Ma rédemption allait pouvoir commencer dans se pseudo-paradis.

Credit Fiche : Saku's



Dernière édition par Charlie Ray Green le Sam 10 Nov - 16:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:51

Hey sexy guy! Cool
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:58

Hey sexy lady !
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 22:22

Re-Bienvenue =DDD
Zac :baaaaaaaaaave:

XO
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 22:24

Merci ma belle !
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 3:00

L'histoire est mise pour les courageux qui aiment lire Very Happy
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 9:07

Rebieennnvvveennuuuueeee


re bon courage pour ta fiche Razz
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 9:27

J'espère que tu te plairas avec ce personnage Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? 3380235140
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 9:29

Moi, j'ai lu ! Cool Enfin, il me manquait que les trois derniers paragraphes. Son histoire est vraiment trop triste mais j'espère que Charlie connaîtra enfin le bonheur. Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? 3673542804
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 11:22

Je pense que c'est possible maintenant Very Happy Même si ça va être long, et douloureux xD Je l'ai faite jusqu'à 5h du matin ! J'en pouvais plus xD
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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 13:42


Félicitations, te voilà validé(e) !


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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 13:53

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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 16:08

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MessageSujet: Re: Et si finalement, le plus cruel était de vivre ?   Et si finalement, le plus cruel était de vivre ? Icon_minitime

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