J'étais de garde et j'avais terminé mes rendez-vous. Je m'accordai une petite pause en m'adossant à ma chaise croisant mes mains derrière ma tête. Je fermai les yeux quelques minutes, minutes d'extase ou je profitai du silence m'entourant. En ouvrant mes yeux noirs le dossier était devant moi. Ce n'était pas un enfant non c'était le dossier d'un certaine Lilwen Levy. Je la trouvais souvent en pédiatrie se promenant sans faire de bruit. J'avais demander à une infirmière de me faire parvenir son dossier que je parcouru rapidement. Elle était ici pour un viol d'une violence sans pareille.

Je l'avais parcourut plusieurs fois comme si en lisant je me permettais de la connaître. Je la trouvais jolie et gentille malgré son épreuve et je m'efforçais de toujours être poli et courtois avec elle. D'autant plus qu'elle devait voir les hommes comme une possible menace qui sait! Enfin je refermai le tout et le retournai sur le poste des infirmières me préparant pour la tournée de mes petits patients avant le repas du soir. Je rajustai donc ma veste d'une blancheur immaculée et mit mon stéthoscope autour de mon cou et pris les dossier sur le coin du poste.

- Rien de particulier Jenny?

- La chambre 212. Le petit a été plus faible que d'habitude. Pression basse et respiration difficile mais il réagis au stimuli. Sinon tout est bien, enfin comme tout ses petits peuvent en supporter.

- Bien je commencerais donc par lui, merci Jenny.

Je pris le dossier du petit patient et le parcourut rapidement. Christopher, petit bonhomme de 5 ans avec une volonté de fer! Le petit avait une leucémie que l'on traitait à forte dose de chimio. Le petit était arrivé avec une belle tignasse brune bouclé et des yeux fiévreux mais Ô combien déterminé à se battre. Aujourd'hui il était amaigri et chauve mais il restait souriant et combatif mais à la vue de son dossier je me demandait s'il tiendrait encore longtemps. J'entrai donc dans la chambre souriant pour le petit bonhomme et fit mes examens de routine et déjà sa pression remontait, sa respiration semblait moins laborieuse.

Je restai quelques minutes avec le petit avant de parler aux parents seuls leur expliquant la dure journée de leur fils mais en les rassurant bien qu'il allait déjà beaucoup mieux. Les parents semblait fatigués, épuisés que j'en eu le coeur tordu de compassion.

- Christopher est très courageux. C'est un battant il est petit mais bientôt il sera sorti de ce lit et courira dans l'herbe je vous le promets.

Les parents me remercièrent gentiment et retournèrent au chevet de leur fils. Un bref regard dans la chambre pour vois le petit garçon caresser la joue de sa mère comme pour la rassurer. Je fis un sourire mélancolique avant de retourner au poste pensif. J'aimerais tellement avoir des enfants et à mon âge disons que les cloches de la paternité sonnent fort mais pour ça je souhaite trouver ma compagne celle qui partagera ma vie et ça c'était pas encore fait! Je remplis mon dossier machinalement sans vraiment me concentrer sur se que je faisais habitué que j'étais. Je décidai de partir pour continuer ma tournée et ainsi profiter de quelques minutes de répit avant ma garde de nuit.

C'est à la fin de mon dernier patient que je la vis au bout du couloir. De loin je cru qu'elle regardais le mur mais en m'approchant je vis que c'était la vitre épaisse qui séparait le couloir des soins aux poupons. Nous n'en avions pas tellement mais certains nécessitaient nos soins. J'arrivai à sa hauteur et me plaçai à ses côtés content de la voir finalement. en fait si elle n'avait pas descendu j'aurais été un peu triste en fait.

- Bonsoir mademoiselle Levy. dis-je doucement, vous ne pouvez pas être ici vous le savez?

Bon un peu ridicule, c'est sûr qu'elle le savait mais à chaque fois nos conversations commençaient ainsi et je dois dire que j'étais heureux qu'elle ne "respecte" pas vraiment les règles de l'hôpital. De toute façon depuis le temps quand on ne la trouvait pas dans sa chambre on m'appelait .

Dans la vie on a tous des hauts et des bas. Je pense que pour le moment j'ai eu plus de mal que de bien. Je parle bien sûr dû fait que je me retrouve à l'hôpital en tant que patiente. La semaine dernière je me suis fait agresser suivis d'un viol et d'une balle perdue dans le bras. J'ai connu mieux comme semaine. Je me retrouve ici avec des douleurs affreuses. J'ai peur des moindres bruit étrange que j'entends. J'ai peur de certaines personnes. Peur quand des hommes s'approchent discrètement vers moi. Je suis devenu une vraie pleurnicharde. J'ai peur de la vie en général . Peut-être le contre coup de l'agression. Tout ce que je sais en tout cas c'est que je ne veux pas retourner au travail de ci tôt. Je veux trouver un autre travaille . Un moins dangereux, même s'il est de nuit. Je veux changer de vie .

Changer de vie est-ce que c'est aussi facile que cela ? La réponse est non. J'ai aussi peur de changer de vie. J'ai mes habitudes et je sais que cela va être très dur pour que j'arrête de me droguer par exemple. Je pense que cela va être très dure d'arrêter de faire la fête sans cesse. Si je veux guérir de cette agression faut que je change du tout au tout. Est-ce que j'ai vait y arriver seule? La réponse est encore non. Je vais avoir besoin d'aide de personne spécialiser comme celle d'un psy par exemple. Je vais surtout avoir besoin de l'aide des médecins. A cause de mon frère et de Leya je n'ai même pas le droit d'avoir des drogues qui pourraient arrêter ma douleur. Ils ont parlé aux médecins pour dire que je suis accros . Je suis en cure depuis mon réveille.

Je suis donc réveillé depuis trois jours. Depuis ses trois jours j'ai très mal à mes blessures mais, je me force à faire autre chose. A penser a des choses positives. Je me suis même inscrite à la fac de lettre mais , a domicile , je vais reprendre ma vie en main et donc faire la chose qui me tien le plus au coeur. Depuis que je suis ici je vois beaucoup plus Leya a chaque moment où elle peux se libérer elle vient dans ma chambre. Cela me fait du bien de la voir aussi souvent. J'ai besoin d'elle dans ma vie surtout en ce moment. J'ai trouvé une occupation ces derniers jours. Je traine dans les couloirs de l'hôpital je me retrouve souvent en pédiatrie.

Pourquoi je choisis cet endroit ? Tout simplement parce que la-bas c'est juste la vie. Il n'y a presque aucun soucis c'est juste des âmes innocentes. Je reste donc des heures a les regardent le seul problème c'est que je n'ai pas le droit de me trouver ici. Je m'en contre fiche et je reviens toujours ici. J'ai d'ailleurs rencontré un médecin , il me ramène toujours dans ma chambre et me dit que je n'ai pas le droit de me trouver à cet endroit. Comme à mon habitude je vais à cet endroit et je les regarde quand j'entends une voix qui met devenu familière. Je le regarde et je lui dis.

[color:4ac6=FF5B2B]- Baby Doc je vous ai déjà dit que les règles c'est fait pour ne pas être respecté. Je ne fais pas de mal en restant ici. Puis je me change les idées.

Je lui montre le bras en écharpe . Les coups se voit encore très bien. Ils font encore très mal je n'ai pas du tout le droit de bouger normalement. Je ne vais pas guérir aussi vite que prévu. Je vais rester un bon moment dans cet hôpital. Puis pour voir Baby Doc je suis obligé de venir ici.

(HRP: J'adore le Baby Doc ^^)

Je souris en l'entendant. Baby Doc, le surnom qu'elle m'avait donné depuis quelques temps. Encore heureux que mes collègues ne l'ai pas entendu sinon bonjour les moqueries. Mais néanmoins j'aimais qu'elle m'affuble de ce surnom même si je le trouvais bizarre, c'était comme sa marque personnelle. De toute façon si je n'avais pas aimé je lui aurais dit et entre vous et moi ça m'arrangeais.

- Je suis content de vous voir mademoiselle Levy.

En fait j'étais toujours content de la voir aboutir ici. C'était comme sa fin de ronde des étages de l'hôpital avant de retourner à sa chambre. Je risquai un oeil vers elle et la vit moins amochée et elle semblait plus rayonnante et ses yeux bleus était d'une couleur et d'une brillance si enivrante que je me surpris à sourire bêtement. Je retournai à la contemplation d'un poupon prématuré qui était intubé de partout. C'était assez troublant de voir un petit bout de vie se battre si fort pour sa vie.

- Alors comment allez-vous aujourd'hui? Vous semblez mieux non? Déjà les ecchymoses partent c'est bon signe... et vous souriez plus également.

Je lui servit un petit sourire ne voulant pas qu'elle perde cette petite étincelle qui la rendait si jolie tout à coup. Je ne savais pourquoi mais sa présence me faisait un bien fou, comme si la voir me rappelait que je ne faisait pas ce boulot pour rien que parfois une âme gentille et douce venait éclairer votre chemin et vous dire que ce que vous faites est la bonne chose. Voilà! C'était un ange envoyé du ciel! Bon je ne doutais pas de moi ni même de ma profession j'étais toujours aussi mordu de ma carrière et même si les cas se ressemble les personnes diffèrent ainsi que les réactions.

- C'est troublant de voir comme un petit être peut se battre pour sa vie non? Ça me fascine chaque jour.

Je fourrai les mains dans les poches de ma veste et tournai le regard vers elle. Belle, souriante et ses yeux couleur de ciel d'été elle était une jolie jeune femme et je ne comprenais pas pourquoi un homme avait pu lui faire mal à se point. D'abord je ne comprenais pas pour un homme faisait ça point. Peut-être étais-je le genre sensible mais au moins je n'étais pas un salaud. Je me tournai vers elle toujours aussi souriant voulant l'inviter à se balader dans l'aile, comme je faisais toujours.

- Alors on fait un tour mademoiselle? dis-je en lui présentant mon bras.

Ouais je sais ça fait vieux gentlemen des années vingt mais j'aimais la galanterie et puis se n'ai pas comme si c'était la première fois que je lui faisais non plus! Elle était habituée alors j’attendis qu'elle glisse sa main sous mon bras avant d'entreprendre la balade. Les couloirs étaient moins bondés et plus silencieux mais je la dirigeai toujours vers un coin tranquille ainsi si elle voulait parler elle était libre de le faire et loin des oreilles indiscrètes. Plusieurs fois elle a fondu en larmes devant moi et bien que nous ne devons pas "montrer nos émotions" j'étais toujours patient et gentil même qu'une fois je la pris dans mes bras pour calmer ses violents sanglots. Peut-être est-ce ainsi qu'est né notre complicité qui sait?

J'aime donner des surnoms aux personnes avec qui je passe du temps. Du temps j'en passe avec BabyDoc's. Je suis tout le temps à son étage . Est-ce parce que je le trouve très charmeur , ou juste parce que j'aime cet étage ? Le mystère reste entier ou pas . Je trouve que cet homme est super gentil avec moi. Parfois j'ai l'impression que c'est plus qu'un simple médecin. Qu'il laisse de coter le rôle du médecin pour être Jack mon ami. Oui , je peux dire ami vu que je suis souvent avec lui et que je lui ai parlé à coeur ouvert déjà plusieurs fois. J'ai confiance en lui. Je le regarde et sourit légèrement ,carj'ai encore mal dans le visage. Je lui réponds.

- BabyDoc's combien de fois je vous ai demandé de m'appelez Lilwenn ?

Je trouve que de m'appeler par mon nom de famille c'est trop conforme , trop dans les règles de l'art. Je sais que je dois arrêter d'être cette fille qui avaient peur de la vie. Peur de vivre sa vie , avant cette agression j'étais une personne bien différente. En effet , je me fessais passais en première dans tous les domaines. Je ne parlais jamais de mes sentiments j'étais dans ma bulle. Depuis l'accident , je parle plus de mes sentiments même si je trouve que je suis beaucoup plus à l'écoute qu'auparavant. C'est grâce à l'écoute de BabyDoc's je pense. Je le regarde avant de dire.

-Je me sens un peu mieux même si chaque mouvement de mon corps me fait encore très mal. Je pense que le plus dur est passé. C'est de vous voir BabyDoc's qui me fait sourire sûrement. Et vous, comment allez-vous ?

Avant l'accident je savais charmer les jeunes homme. Je ne doutais pas une seconde de moi. Maintenant c'est tout le contraire je perds confiance en moi a vu d'oeil. Cela me fait très peur , parce que je suis en train de perdre tout ce qui fessait que j'étais moi . Je perds mon caractère, ma façon d'être je me perds. C'est peut-être une bonne chose au final ? Recommencer une vie a 23 ans ce n'est pas trop tard. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je regarde ce bébé qui se bat pour la vie , et j'ai les larmes aux yeux. C'est tellement fort comme moment. Puis je réponds .

- Je comprends tout à fait , vous faites un très beau métier.

Oui la nouvelle moi fait des compliments. Je trouve fascinant ce métier. J'avoue que c'est grâce à Leya que j'ai changé d'avis. A force de l'entendre parlée de son métier. De le voir de mes propre yeux cela fait très bizarre.

-Avec grand plaisir BabyDoc's.

Je trouve ce docteur très patient avec moi. Je ne suis pas dans son service est pourtant il prend soin de moi. Il m'écoute , il me parle , il me fait me promener , il ne me traite pas comme certaine infirmière qui se contre balance-ci je suis dans ma chambre ou pas. Pourquoi je devrais rester dans ma chambre alors que je peux encore marcher? Certes j'ai mal mais , je suis toujours en vie et je pense que c'est le plus important pour le moment en tout cas. Les blessures vont pas se refermer en un jour mais , je prends les choses en main. Depuis que je suis ici je n'ai plus le droit à mon portable n'y a mon ordinateur. Je suis déconnecté de mon monde donc c'est pour cela que j'ai commencé a me promené dans les couloirs et c'est aussi comme cela que j'ai rencontré ce docteur super sympa et super charmant.

- Bon bon d'accord vos désir sont des ordres Lilwenn. dis-je en souriant

Déformation professionnelle me direz-vous? Mais non c'est seulement la politesse enfin je finissais toujours par l’appeler Lilwenn ou Mademoiselle Lily mais c'était une sorte de jeu entre nous. De plus il fallait que je me l'avoue ce surnom personne ne me l'avait encore donner alors disons que c'était un de ses privilèges et que ça me faisait chaud au coeur de l'entendre m'appeler ainsi. Elle me fit un rapport détaillé de ses blessures et guérison et bien que j'en fus ravi, ceci me peina car elle allait bientôt sortir et ainsi ses petites visites arrêteraient. C'est fou mais en ce moment j'ai presque envie que son cas s'aggrave pour qu'elle reste une petite torsion du coeur.

Je revint à moi quand après avoir regarder le petit bébé se battre pour sa vie, elle me dit les yeux humides que je faisais un beau métier. Oui beau quand les cas se stabilisent ou même que mes petits patients guérissent mais pour une minorité ceux-ci retourne aux pays des anges. Des cris de douleurs des mamans détruite j'en ai entendu des millions. Des pères en colère de la tournure des évènements me menaçant aussi j'en ai vu. Cependant je ne lui dit rien et lui offrit un sourire.

- Moi? Oh comme d'habitude. Ça va bien je viens de voir un petit patient ou ça n'avait pas été. Quand il a vu sa mère triste il lui a simplement passé une main sur la joue. C'est fou comme les enfants ont cette sagesse et cette sensibilité. À chaque fois j'en suis surpris. Sinon tout va bien.

On déambulait des les couloirs, je rythmais mon pas au siens et bien que silencieux, il n'en reste pas moins que je m'imprégnais de sa chaleur et de sa présence. Cela faisait plusieurs semaines qu'elles venaient me voir dans mon aile et j'attendais toujours sa visite avec impatience. Gêné je fixai le plancher avant de savoir quand elle allait sortir.

- Alors euh... Vous sortez quand vous le savez? Déjà vous vous portez bien. Mais vous avez quelqu'un pour vous aider?

Je ne parlais pas d'un petit copain, ben si elle m'en donnait l'info je n'allais pas cracher dessus quand même! Non je parlais de quelqu'un qui pouvait l'aider dans différente tâches à la maison. Car après des mois de convalescence les muscles sont endoloris et endormi donc la simple tâche de faire la lavage peut s'avérer difficile. Surtout qu'elle avait eu une blessure par balle. La pauvre comment elle fait pour sourire comme ça après tout ça? Il n'y a pas que les enfants qui me surprenne mais les femmes aussi. Elles ont cette force de caractère à déplacer les montagnes! On dirait que rien ne les atteint, et je sais que c'est faux mais... Je sais pas elles ont ce quelque chose qui font douter que le sexe fort est bien les hommes...

Je me suis habitué à cet homme . A sa présence dans ma vie. A sa présent dans mes pensées . Je me suis habitué à lui. Oui , j'aime me promener par ici tout simplement ,car, il sera là. J'ai besoin de le voir au moins une fois par jour. Cela s'appelle une dépendance je crois ? Je deviens dépendante à ses moments passer avec lui. Il faut dire qu'un homme qui me traite aussi bien c'est devenu tellement rare. Pour les hommes je ne suis qu'un morceau de viande c'est tout. J'ai l'impression qu'avec lui je compte un peu. Pas forcément comme une petite amie , mais , une amie tout simplement. En sa présence je me sens comme rassurée et protéger. J'en ai bien besoin après ce que je viens de vivre.

Oui , Jack fait un très beau boulot. Il sauve des vies , pas n'importe lesquelles il sauve des bébés. C'est petit être qui commence leurs vies de façon si cruel. Il les sauve , parfois ils en perdent bien sûr triste drame je dois l'avouer. Combien en sauve -t-il aussi. Je trouve que c'est un beau travail tout de même . Combien de personnes pourrais ses enfants ? Quel sentiment ressortons-nous quand on sait que cette petite personne ouvre les yeux grâce à son boulot. Je pense que l'on doit être plutôt fière. Je le regarde discrètement avant de répondre.

-Cela devait être un moment tellement magique. Cet enfant qui rassure sa maman comme pour lui dire que tout iras bien. Qu'elle ne doit pas s'en faire.

La médecine je trouve ça tellement magique. On apprend a sauvé des personnes , a leur redonner espoirs. On y met tout notre coeur et dans la plupart des temps le patient est vivant et il peut retrouver sa famille. J'aimerais bien ressentir ce sentiment de fierté pour une fois. Je ne suis plus fière de moi depuis des années. Je trouve que depuis deux ans je n'ai pas forcément fait que des merveilles. Je suis donc avec lui a marché sans parler. Soudain il me demande quand je sors . Mon regard croise le sien et je dis .

-A ce que j'ai compris ils me manquent ici encore une semaine.

Je pense que c'est le bon moment pour lui avouer la deuxième partie de ma raison dans ce lieu. Je vais lui dire pourquoi je reste encore une semaine ici. Je ne sais pas du tout comment il va réagir . J'espère que sa seras de façon positive. Mon regard ce perd un peu , avant de le regarder à nouveau et de lui dire.

-Je vais vous avouer quelque chose Docteur Sutton. Je ne suis pas vraiment la vie si sage que vous pensez. Avant l'accident , j'étais une tout autre personne. Par exemple je dois vous avouer que je me droguais de façon très régulière. J'étais même dépendante a cela. A cause de l'accident mon frère et ma meilleure amie ont décidé que c'était le moment que j'arrête mes bêtises . C'est donc pour cela que je dois rester une semaine de plus pour la dernière phase de ma désintoxication .

Je ne le regarde plus du tout. Je fuis même son regard. J'imagine qu'il a déjà dû lire mon dossier , mais je ne sais pas du tout s'il a su pour cette partie là. De le dire à haute voix me fait bizarre je suis une ancienne Junkie avec qui les thérapies ne marchent pas. La preuve c'est que c'est ma deuxième. Je reprends sans vraiment poser mon regard sur lui.

-Chez moi je vis avec mon grand-frère et ma meilleure amie. Je pense que je vais pouvoir me débrouiller toute seule. Je n'ai pas envie d'être un problème pour eux deux.

Je ne lui dis pas directement que je suis célibataire mais , j'essaie de lui faire comprendre. Je n'avais pas pensé à mon retour encore. Je vais retrouver mon quotidien Marshmallow et Leya mais , une personne va me manquer un certain docteur Sutton. Une fois de retour chez moi je ne le verrais plus autant. Rien que d'y penser je suis mal. Je veux continuer a le voir tous les jours moi.

- En effet c'est... magique, humain. Enfin je ne sais comment le dire. dis-je avec un sourire tendre.

Les enfants quels qu'ils soient m'ont toujours fascinés par leur franchise et leur facilité à s'émouvoir, chose que nous perdons malheureusement. Mais les petits malades que j'ai ici ont cette touche magique et combative que j'ai rarement vu chez des adultes. Peut-être est-ce pour ça que j'aime mon métier? Entre chose oui mais aussi car les enfants ne sont pas tous de grand malades. Non j'en voit plein qui sont en pleine santé et qui courent et même des bébés tout rose, en fait je crois que je faisais ce métier pour garder cette lueur d'émerveillement en moi.

Elle répondit à ma question en me disant qui lui restait encre une semaine. Là j'avoue j'avais envie de hurler de rester mais on ne reste pas indéfiniment à l'hôpital. Je pinçai les lèvres mais ne dit rien. C'est qu'elle enchaîna ensuite avec son passé de junkie. Elle n'avait pas besoin de me le dire je l'avais déjà lu mais j'appréciais sa franchise. Elle passais un rude moment et décider de changer de vie est parfois éprouvant et difficile surtout quand la drogue est le centre de notre vie. Bien sûr j'en avais déjà pris mais je n'étais pas rester accroché à ça.

- Je vois et là ça va mieux? Enfin je sais que l'état de manque est parfois très difficile.

Mais avais-je entendu qu'elle n'avait que sont frère et sa copine?? Pas d'ami de coeur? Seule enfin célibataire. Si je n'étais pas fou je suis sûr avoir bien entendu cela. Malgré tout elle ne restait qu'une semaine et j'avoue que lui dire là que je voulais la revoir aurait paru presque désespéré... non pas presque, ça aurait parut désespéré. Cependant j'avoue que ses petites visite et son "Baby Doc" allait me manquer terriblement.

- Je dois vous avouer quelque chose Lilwenn. C'est... Bien votre dossier je l'ai lu. Mais je ne veut pas que vous vous sentiez mal. J'étais curieux en fait et j'apprécie votre franchise vraiment.

Je lui fit un sourire rassurant pour ne pas qu'elle se rebiffe et se fâche contre moi, même si elle avait un doute que j'ai consulté son dossier. Peut-être n'aurais-je pas du le faire... Et si elle le prenais mal? Et si elle ne voulait plus me revoir? Là je dus me retenir pour ne pas me foutre une baffe car mes interrogations partaient dans tout les sens. Je repris le contrôle de moi-même, du moins de mon cerveau avant d'offrir une réponse intelligente de ma part.

- Lilwenn vous pouvez toujours compter sur moi n'importe quand d'accord? De plus quand vous serez partie je vais m'ennuyer de vos visites.

Je lui offrit un sourire rassurant et protecteur et pour la première fois depuis longtemps j'avais envie de la serrer contre moi. Comme si par se geste je pouvais la protéger de tout même de ses démons. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu de petite amie et la chaleur féminine commençais à se faire sentir.

(HRP: Excuse-moi pour le post pourri je me reprend )

-Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Leya ma meilleure amie qui travaille ici ma racontée la magie qui règne ici.

En effet , Leya plus connut sous le prénom Kataleya me parle souvent de cet endroit. Là où ils se passent tellement de choses . Tellement de belle chose. Elle adore me parler des naissances. On peut dire que son travail elle ne l'a pas choisit à la légère bien au contraire. Dans la façon de parler de BabyDoc's je retrouve la même joie que celle de Leya vis-a-vis de ce boulot. A croire que c'est ici que le monde entier devrais travailler pour être moins sous pression. Je pense que moi je n'aurais pas assez de courage pour bosser dans ce secteur. La peine des parents , grands-parents , frère et soeur et la famille en général me fendrais tout simplement le cœur.

-Comment dire cela. Je n'ai pas trop le choix. On m'a fait faire cette cure contre ma volontiers.L'état de manque est de moins en présent. Je pense que c'était le bon moment pour que j'arrête . Le bon moment pour essayer quelque chose de nouveau. Je ne peux pas te cacher que c'est dur .

J'ai peur d'une rechute en cas de déprime . J'ai déjà vécu cette situation , je sais que je suis encore très faible et c'est donc normal que je ne crois pas à cette nouvelle cure. Je suis encore beaucoup fragile à cause de l'accident et de tout le reste. Je veux bien sûr parler du retour de Marshmallow dans ma vie. C'était tout de même un choc. Certes positive , mais un choc tout de même. Ma vie a beaucoup changé au cours de ces derniers mois. Je pense donc que je vais vouloir reprendre mes anciennes activités. Il va me falloir une volontiers de fer pour ne pas céder ou l'aide de quelqu'un.

-Je suis sûre que mon dossier ne devait pas être si intéressant que cela. Là pour un viol , une agression ,une balle dans le bras et pour terminer deuxième cure pour arrêter la drogue. Je dois être un cas banal ici.

Je prends tout cela sur le ton de l'humour. C'est juste une facette j'ai mal au coeur comme pas possible. Pas qu'il est lu mon dossier non je trouve cela normal. J'ai mal ,car je repense a tout cela. Je me souviens de tout . Je me souviens de mes cris des coups que j'ai donné. Rien que d'y penser j'ai des frissons tout le long de mon corps. Savoir c'est encore plus de ne pas savoir au final. Je le regarde un moment avant de lui répondre.

-Tu vas me manquer BabyDoc's. Je dois bien j’avoué je me suis habituer a toi. A ta présence. A ses petits moment passer que nous deux.

Oui je le tutoie . Je ne suis pas du genre a respecté les règles du jeu tout le monde le sait déjà. Puis je ne le voit plus trop comme un médecin. Je le vois déjà autrement depuis quelques jours. Je le regarde et je décide de me blottir dans ses bras. Je me sens en confiance avec lui et en sécurité. S'il va me manquer ? Oui tellement mais , lui dire ne me rendrais pas trop bizarre ? Je ne sais pas trop. J'ai envie de lui dire tout de même je reste dans ses bras. Je lui dis avec un sourire.

-J'ai envie de te revoir après. Je veux te revoir après l'hôpital. Je veux te revoir dans ma nouvelle vie...

C'est un peu comme une déclaration non ? Je pense que oui. Les dés sont jetés soit il va dans mon sens. Soit il m'envoie promenée. J'espère qu'il ira dans mon sens. J'espère de tout mon cœur. Je reste encore un moment dans ses bras. J'avais complètement oubliée comment ça fait du bien d'être dans les bras d'un homme.

Bon bien visiblement sa copine travaille dans le département et lui avait déjà fait les éloges de la pédiatrie, voire peut-être de la maternité, autre branche totalement magique. En fait le domaine des enfants et des bébés est assez exceptionnel. Une cure selon certains et d'autre disait que l'ont voyait ici pourquoi on faisait ce métier. Malgré que pour moi ce fut tout de même assez clair certains de mes collègues avait parfois de sérieuses remise en question. Enfin nous continuions de nous balader et bien que j'avais peur qu'elle m'en veuille d'Avoir lu son dossier elle me répliqua qu'il n'y avait sûrement rien de palpitant mis à part les derniers faits. Je lui fit un sourire et lui dit:

- Bien... disons que j'ai déjà eu des lectures plus enivrantes.

Déjà que je voyais son visage s'assombrir de douleur. J'étais conscient que chaque jour, chaque nuit elle devait rêver de cette nuit horrible. Revoyant sans cesse les agresseur ou du moins son corps lui faisait remémorer chaque parcelle de douleur. Je ne comprenait toujours pas ce qu'il pouvait y avoir d'excitant à entendre une fille crier de désespoir et se débattre pour sauver sa vie. Non l'homme est vrai imbécile parfois et il y a des gestes que je comprenait mal en fait.

Mon coeur fit un bond dans ma poitrine quand elle me dit que j'allais lui manquer ainsi que nos petits moment ensemble. Je n'étais pas complètement fou je l'avais entendu! Elle avais même employer le "tu"! Pour me retenir de sauter comme un gamin je serrai sa main doucement en souriant ravi de cette "révélation" qui n'en était pas une en fait car je le sentais bien.

- Moi aussi Lilwenn je vais m'ennuyer de tout ça.

C'est tout simple rien de plus n'étais à ajouter. Nous nous arrêtâmes quelques minutes et je pu prendre le temps de voir ses yeux d'un bleu comme le ciel. C'était magnifique à en devenir dingue! Seulement elle me surpris encore plus en m'enserrant la taille et me disant qu'elle voulait me revoir en dehors de l'hôpital dans sa nouvelle vie. Instinctivement je refermai mes bras autour d'elle, sa chaleur envahi mon corps mais je devait tout de même rester professionnel. Je ne la repoussai pas trop content qu'elle soit là contre moi.

- Ça me ferait plaisir de vous revoir Mademoiselle Lilly. dis-je avec un sourire

Là j'étais carrément un gamin tout fier! Bon oui j'en avais eu des petites copines mais malheureusement pour moi, ou pour elles aller savoir, mon boulot me prenait tout mon temps donc pas beaucoup de temps pour mes anciennes flammes. Maintenant je suis en mesure de bien gérer mon temps mais n'en reste pas moins que je peux être appelé n'importe quand. Enfin on était loin de la relation amoureux (vraiment?) alors elle aurait tout le temps de s'habituer.

- Tu ne sais pas la joie que tu me fais là! dis-je soulagé, Tiens pourquoi pas manger un petit morceau digne de la cafétéria?

-Je me doute BabyDoc's. Dis-je avec un sourire loin d'être cachée.

Repenser a tout cela me rend triste , même malade. Une personne que je ne connais pas m'a forcé à avoir un rapport avec lui. Je sens encore son parfum , ses gestes sur mon corps , ses mots pour que j'arrête de cirer. Tout me reviens en tête et en boucle. J'aimerais oublier cette scène là. Oubliée que cet homme ma souillée jusqu'au plus profond de mon âme. J'aimerais retrouver ce jeune homme et le faire souffrir autant que je souffre moi. Je suis devenue une personne plus sociable , mais pas plus bête . J'ai envie de me venger plus que tout au monde. La vengeance et un plat qui se mange froid. Cette vengeance seras glaciale mais , elle sera bien là. Pour le deuxième je ne peux absolument rien faire. Il m'a tapé et tirer dessus je n'ai aucune arme pour lutter contre lui. J'espère que la police va vite les retrouvais et les mettre en prison. Je veux que justice soit rendue.

Mon cœur ce mit à battre la chamade quand lui aussi me dit que je vais lui manquer. Je fais un tout petit sourire qu'il ne peut absolument pas voir. Je suis très heureuse par sa réponse. Je compte un peu pour lui s'il va s'ennuyer de nos discutions et de notre rencontre qui ne devrait pas avoir lieu. Je le regarde mais , ne dit rien de plus.

Je me trouve blotti dans ses bras. Pour un moment je monde autour de moi s'arrête . Tous mes problèmes sont oubliées , en s'avouant cet instant unique et magique. Ce n'est rien de bien surnaturel mais , pour moi c'est déjà beaucoup. Je suis dans les bras d'un homme. D'un homme que j'apprécie beaucoup mais , que je ne connais pas plus que cela et pas depuis longtemps non plus. Vous croyez au coup de foudre ? Oui moi non plus à part peut-être pour ma propre histoire. Comment expliquer que je sois si bien dans ses bras ? Cela ne s'explique pas mais , cela ce vie. Je dois apprendre à faire confiance aux hommes autour de moi. Je commence donc par ce docteur.


-Tu viens de faire de moi une femme un peu plus heureuse.

Je lui sourie toujours. Ce que je viens de lui dire c'est toute la vérité. J'ai besoin de partir sur de bonne base avec lui. Je ne veux pas lui mentir je n'en ressens plus le besoin. Je deviens quelqu'un de bien? Non c'est sûrement à cause de l'hôpital ou du fait de rester enfermée ici depuis autant de temps qui sait . J'ai envie de voir ce que peut donner une relation avec lui autre de ses murs. Qui sait peut-être que nous deux ça pourrait donner quelque chose de bien. Il pourrait être la personne qui m'aide dans ma nouvelle vie.


-Manger a la cafétéria ? Pourquoi pas mais, tout le monde va nous voir ensemble . Tu ne vas pas avoir des problèmes a force de trainée avec moi ?

Je me pense souvent la question. Est-ce que Jack pourrait avoir des problèmes a force de trainer avec moi ? Après tous les patients et les médecins ne doivent pas fraternisé au dernière nouvelle. Pourtant , je sais très bien que je ne pourrais plus me passer de cela. Je ne pourrais plus de passer de lui. Voilà c'est dit le mot est lancé. La cafétéria est remplie de personnes de l'hôpital qui pourraient trouver la situation bizarre . Je lui dis.

-En tout cas merci pour tout BabyDoc's.

(HRP: Excuse-moi j'ai perdu mon texte.... 2 fois GRRRR)

J'aimais cette petite chaleur qui envahissait mon corps. Était-ce un coup de foudre? Je n'en suis pas certain disons que je n'y crois pas trop. Bon je suis un homme sensible et gentlemen avec mes copines mais de là à croire que l'amour vous tombe dessus comme par magie... c'est des trucs de filles ça! Enfin... disons que j'étais près à ce que se soit la cas mais bon là je profitait de la proximité de ce petit bout de femme et doucement je resserrai mon étreinte autour de son petit corps. Elle me fit un magnifique compliment à savoir que je la rendait un peu plus heureuse. Dire que ça ne gonflait pas un peu mon ego aurait été mentir!

- Bien si ça t'aide je n'en suis que plus heureux moi-même dis-je avec une voix douce

Elle se détacha lentement de moi et encore une fois je lui tendis le bras pendant que nous déambulions dans les couloirs déserts. J'avais une faim de loup! Mes petits patients avaient mangés et ma prochaine ronde ne serait pas avant deux bonne heures alors autant me mettre un peu de bouffe dans le corps, sinon j'avais toujours mon beeper. Et la voilà qui s'inquiétait encore que l'on nous voit ensemble. Il est vrai que nous ne devions pas trop être familier mais on parle ici d'humains et non de robots.

Combien de fois j'ai consoler une mère au bord de la crise de panique quand son enfant mourrait, une frère ou une soeur meurtri de chagrin devant l'inévitable ou même un père désespérer de voir que nous ne pouvions plus rien. De plus qu'y avait-il de mal à aller manger avec une patiente? Je tapai sa main doucement en souriant.

- Allons combien de fois je t'ai dis Lilwenn que ça va aller. Sinon je suis un grand garçon je sais me défendre.

En arrivant dans l'entrée de la cafétéria je dus me rendre compte que celle-ci était bondé malgré l'heure des soupers passé. La plupart sirotait un café la mine grave, les traits tirés de fatigue. Je fus presque coupable de mon petit bonheur là. En fait je me sentais toujours ainsi: la minute que j'avais une petite parcelle de bonheur il y avait toujours quelque chose pour me rappeler qu'il y avait pire que moi. Enfin, je fis passer ma compagne devant moi pour qu'elle passe sa commande. Aussitôt que la caissière me vit elle haussa les sourcils.

M:- Bonjour Docteur, alors je mets le repas de votre demoiselle sur votre compte?

- Oui Mary merci et donnez-moi votre menu du jour s'il-vous-plaît. Oh! et un café bien fort je vous prie.

M:- Mais tout ce que vous voulez Sexy Doc.

- Mary je vous prie...

Elle m'appellait ainsi depuis mon premier jour d'embauche et à chaque fois je devais la "sermonner" mais bon j'étais habitué un peu en fait. Je pris le plateau et me dirigeai avec ma compagne à une table. Je disposai des choses devant nous avant de tasser le cabaret.

- Excuse-la elle m'appelle comme ça depuis mon premier jour. Tu sais un jour j'ai même eu une demande en mariage d'une adolescente qui avait combattu un cancer de la moelle épinière. C'est fou ce que je peux entendre parfois. Bon appétit!

Le coup de foudre en lui-même je n'y crois pas trop. Je pense qu'il y a que dans les séries hollywoodiennes que l'on peut tomber amoureux au premier regard. Dans la vie réel , on ne tombe pas sous le charme de quelqu'un comme cela. Pour ma part je n'y crois pas vraiment. Croire au coup de foudre serait comme croire au prince charmant. Encore une fois , il n'existe pas non plus à part au supermarché au rayon biscuit. Je définis ce qui m'arrive avec Jack comme une seconde chance. On s'attire mais , c'est le fruit de plusieurs rencontre et d'heures à parler à cœur ouvert pour ma part en tout cas. Lui et moi avons une relation difficile a cerner encore pour le moment , ce que je sais en tout cas c'est qu'il me fait sourire. Ce qui vaut tous les coups de foudre du monde.

-On ai donc tous les deux heureux. Lui dit avec un petit sourire dans la voix.

Je suis heureuse avec lui dans ses bras. Je suis une autre personne en sa présence. Je pense que tout le monde a pu commencer a s'en rendre compte. Comme je l'ai déjà dit j'aime passer du temps avec lui mais , pas en détriment de sa carrière. Leya m'a toujours dit que les règles sont tout de même assez strictes ici. Elle m'a aussi dit que presque personne ne les respecte aussi. Je le sais par toutes les histoires qu'elle m'a déjà racontées. Je ne devrais pas me sentir coupable mais, je me sens dans cet état.

-Oui je le sais. Je me doute que tu sais te défendre.

On vient de temps en temps à la cafétéria. D'habitude , il n'y a pas autant de monde. Il y a certaine personne que je connais comme Louve l'infirmière qui s'occupe de moi par exemple. Ou des patients avec qui je suis ami. Je les regardent d'où je suis et je leurs fait un "coucou" avec la main comme pour leur dire bonjour. Depuis que je suis ici ma vision du monde à changer et mes fréquentations aussi. J'ai revu à la baisse mon nouveau carnet d'adresse , beaucoup de monde est parti mais , les meilleurs sont rester. En tout cas je vois la situation comme cela maintenant.

J'étais en train d'écouter la conversation en douce . Mine de rien j'écoute belle et bien. Cette Mary le drague ouvertement. J'ai envie de lancer une phrase assassine mais , la nouvelle Lilwenn n'affiche pas les gens en public. Pourtant, j'en meurs d'envie. Je n'ai aucun droit sur Jack donc je dois laisser les autres filles le draguer même si je déteste cela. Je dois bien l'avouer je veux BabyDoc's rien que moi. Je suis toujours aussi égoïste à voir. Ou peut-être que je le veux que pour moi pour une autre raison. Qui je sais vraiment ? Lui sûrement...
Je garde le silence jusqu'à la table.

-Mon BabyDoc's est très populaire à voir.Bon appétit BabyDoc's.

J'ai bien dit "mon" . Nous sommes tous les deux à table cela fait genre un tête-à-tête avec tout le monde qui est autour de nous. Depuis trois ans je ne mange plus de viande , je suis devenu végétarienne et je l'assume. A la cafétéria , il n'y a pas beaucoup de choix , alors je me retrouve souvent a mangée la même chose. Malgré l'accident je fais toujours autant attention à ma ligne e t je ne mange que des produits bons pour moi. Je me retrouve avec une salade composée , une grande bouteille d'eau et juste un petit plaisir une tarte aux fraises. Un repas bien équilibrée. Je commence à manger en le regardant.

Après ma brève explication elle me dit que son BabyDoc était populaire. J'avais bien entendu là elle avait dit MON, je n'étais pas complètement stupide non? La cuillère que j'avais se figea dans mon bol de soupe aux tomates. Lentement je relevai les yeux vers elle et ce que je vis malgré notre attirance embryonnaire, me faisait plaisir. Oui bien je suis un mec ne l'oubliez pas, alors la moindre petite chose pouvant gonfler mon égo est bienvenue.

- TON Baby Doc? Hé bien... Je ne savais pas que je t'étais exclusif à toi seule? dis-je en riant doucement.

En fait ce n'était guerre surprenant que la moitié du staff de la pédiatrie tente de me mettre le grappin dessus. Elles le disaient toutes : "C'est tellement mignon un homme avec des enfants!" Mouais mais n'en reste pas moins que je demeurais professionnel malgré tout. Je vis les joues de Lilwenn rosirent légèrement, à peine si on pouvait le remarquer en fait. Je posai ma cuillère une fois mon potage terminé pour m'attaquer à mon repas mais de la voir un peu mal à l'aise me fit poser ma fourchette.

- Lily allons ne sois pas jalouse. Il y a la moitié du staff qui me drague presque à tout les jours et sans compter les mères célibataires et les adolescentes en pleine fleur de l'âge. C'est pratiquement courant tu sais.

Oui bien quand se n'était pas les docteurs c'étaient les infirmières ou les auxiliaires ou encore les internes. Dans le fond un hôpital est un lieu de drague par excellence! Je me surpris moi-même en ayant cette pensée, mais elle ne m'avait pas draguée ni moi d'ailleurs nous avons seulement parler gentiment... enfin plus elle que moi. Elle en avait besoin aussi et j'y allais de quelques conseils et surtout d'une écoute active.

- Tu sais de qui je m'ennuie le plus? Des mes soeurs. Elles sont plus jeune que moi et nous sommes proches... Elles sont encore à New York et parfois j'aimerais bien qu'elles soient ici. Bien sûr j'aimerais retourner quelques fois pour aller voir mes parents et mes soeurs mais... Enfin le boulot quoi. C'est dur parfois la vie de ton BabyDoc. dis-je avec un sourire

-Quand je suis avec toi j'aime t'avoir pour moi toute seule. Je te l'ai déjà dit que je suis une personne égoïste.

Parfois quand je suis avec lui j'ai l'impression d'être à nouveau l'ancienne Lilwenn. Celle qui veut que les personnes autour d'elle soit là que pour elle. C'est une sorte d'égoïste , mais est-ce que c'est vraiment le cas ? Ou simplement une impression que j'ai? C'est une bonne question. Je pense que je commence à ressentir quelque chose pour lui. Je commence a le comprendre parce que je le veux que pour moi. Ceci explique cela. Je tombe amoureuse d'un médecin qui se fait draguer par tout son service. Je pensais que ma nouvelle vie serais plus facile. Bien sûr que non.

-C'est bien ce que je dis t'ai un médecin avec beaucoup de charme et ici tout le monde le sait déjà.

Comment il a pu remarquer que je rougissais?Il commence a bien me regarder a croire. A faire attention à ce que je fais. Est-ce que je suis jalouse de cette fille ? Je pense que la réponse et un grand oui. Je suis jalouse parce que je m'attache beaucoup trop à cet homme et que j'ai peur de le perdre. Peur de le perdre à cause de filles ou juste à cause du fait que je sois sa patiente et que s'il devait se passer quelque chose ça ne serait pas très bien. Je continue de manger doucement avant de dire.

- Mon frère me manque aussi énormément. Vivre loin de lui c'est dur surtout après l'accident. Il faudrait que tu prennes le temps d'aller les voirs. On a qu'une seule vie et toi comme moi ont c'est très bien que la vie et très courte.

Je pense tout ce que je viens de dire. Je pense que la vie est courte. Mon frère a faillit mourir il y a quelque année et moi cette fois ci. Oui la vie est courte , alors , il faut en profiter quand qu'on a le temps. Je pense que l'on doit prendre le temps de vivre sa vie même avec un boulot difficile. Je le regarde droit dans les yeux et je lui dis.

-Prend toi une semaine et va voir ta famille mon BabyDoc's. Même un médecin a besoin de prendre des vacances. Je lui fais un sourire charmeur

Mes yeux continuent à regarder la cafétéria et là je vois un médecin qui parle sur nous. J'ai envie de lui en mettre deux mais , je ne peux pas tout simplement parce que j'en ai pas le droit. Je continue de manger style de rien mais , j'entends très bien ce qu'il dit. Il dit que les médecins ne devraient pas avoir piter des patiente folle comme moi. Il ne devrait pas trainer avec moi. Je regarde Jack avant de dire.

-Je te l'avais dit que ça ferait parler..

- C'est surtout que la plupart savent que je n'ai personne dans ma vie et que selon elles je seraient un "parti intéressant". Mais qui sait ce que l'avenir me réserve?

Je lui jetai un bref regard avant de retourner à mon plat principal, c'est à dire une magnifique tranche de jambon tiède avec des légumes de cuisson presque crus est des pommes de terres aussi appétissantes. Néanmoins j'avais une faim pas possible et depuis le temps que je bossai ici on s'habitue à tout même à la bouffe infecte d'un cafétéria d'hôpital. Après ma confession, ou plutôt mon petit partage sur mes soeurs elle me fit part qu'elle aussi son frère lui manquait.

-Allez les voir? Oui je sais que je le devrais du moins pour mes parents mais... je crois que je vais leur payer un voyage ici. Mon père adorerait visiter Londres et mes soeurs et ma mère faire les boutiques alors...

Vint les réflexions sur le faites que la vie est courte et que nous devons la vivre à fond. Ça je devais lui accorder aux nombres de patients qui défilaient dans mon aile et elle... Elle qui avait eu un sale moment et qui malgré le temps s'apaiserait. Je la dévisageai longuement avant de lui adresser un sourire entendu.

-Ouais tu as raison. Alors je vérifie le prix des billets et je les fait tous venir ici. Elles ne tiendront pas en place les puces!

Enfin cette assiette, infecte, était terminé restait que ma salade de fruit et mon café fort. J'entendis les commentaires de deux collègues qui nous dévisageaient depuis un moment en émettant des commentaires disons, peu agréable. Je devais être franc je crois que cette "attirance" était plus forte que je la croyais car aussitôt j'avais envie de mettre mon poing sur la gueule de ses deux docteurs supposé être compréhensif.

- T'inquiètes...

Je me relevai lentement de ma chaise et pris son visage entre mes mains et posai mes lèvres sur les siennes en entrepris un long baiser passionné et tendre. Je le faisais pour fermer la gueule de ses deux cons... enfin le croyais-je car ça eut tout l'effet contraire. Une vague de chaleur m'envahi et lentement la pièce autour de nous s'évanouit, une bulle nous enveloppait. De longues et interminable minutes que je goûtais à ses lèvres avant de relâcher mon étreinte encore sonné de ce qui c'était passé en moi. Aussitôt je me tournai vers mes collègues.

Oh! Les voir valait son pesant d'or! Ils avaient la bouche grand ouverte et les yeux écarquillés pendant que je leur fit un petit salut du bout des doigts. Je me retournai vers Lilwenn et je la vis aussi sonné que moi.

- Je... désolé c'est le seul moyen que j'ai trouvé dis-je un peu gêné.

- Je comprends mieux pourquoi elles sont toutes après toi. Cela doit te faire sentir bien d'avoir autant de personnes qu'ils veulent sortir avec toi.

Je ne modère plus mes mots à voir. Un médecin est toujours un bon parti tout le monde le sait. Ce n'est pas un fait nouveau. Ce qui est nouveau c'est moi. Je me suis invité dans sa vie. Il n'a pas refusé l'invitation donc maintenant tout peut changer. Non j'ai mieux tout va changer . Je peux faire de la rude concurrence si je veux. Je pense que je le veux bien. Je viens bien essayer d'avoir Jack pour moi toute seule.

- La première fois que j'ai visité Londres j'étais complètement perdu. C'est tellement beau tellement de choses à voir. Il faut au moins le faire une fois dans sa vie.

Travailler dans un hôpital c'est ouvrir les yeux sur le monde réel. Ici tout n'est pas rose. Pour bosser ici il faut être fort moralement. Je pense donc qu'un médecin plus que quelqu'un d'autre c'est que la vie mérite d'être vécu sans trop d'artifice. J'ai eu la chance de m'en sortir alors , je change de vie pour de bon. Pourquoi pas voyager ou faire un truc fou par exemple ? Prendre la vie comme elle viens sans se poser des tas de questions.

- Je peux même être guide boutiques pour tes sœurs. Vu que je suis temporairement au chômage.

En effet , je ne vais plus travailler au bar pendant quelque temps à cause de mes blessure. Surtout à cause du fait que je me suis fait agressée la-bas. J'ai peur de cet endroit et je pense que c'est tout à fait normal. Je propose donc mon aide à ce charmant docteur de plus si ses sœurs m'aiment bien c'est toujours des points positifs pour lui et moi .

Je continue de manger cette salade qui perd sont gout a force de là manger tous les jours. Je bois une gorgée d'eau de ma bouteille et je commence à entamer mon dessert. Le seul plaisir de ce repas. Non je ne suis pas folle moralement je le suis juste avec mon corps . Au lieu de reprendre des forces je continue le même régime. C'est vraiment n'importe quoi une femme. Je le regarde il me fait comprendre de ne rien faire. Il me fait comprendre que ce n'est rien de grave. Je ne réagis donc pas.

Puis je ne sais trop pourquoi Jack vient m'embrasser. Ce n'est pas le petit bisous classique là. C'est genre le bisous qui dure. Le bisous qui vous donne des frissons sur le moment. En tout cas c'était mon cas. Je sais très bien pourquoi il a fait cela. A cause de ses collègues qui nous regardent depuis tout à l'heure. J'ai adoré ce petit moment . Puis il me dit que c'est le seul moyen qu'il à trouver. Je le regarde et lui dit.

-M'embrasser va changer ta vie. Un petit silence . Ma tu embrasses qu'à cause d'eux ?

Pendant un moment je ne savais quoi dire. Elle vint me demander ensuite que ce long, et délicieux baiser va sans dire, va changer me vie. Je sais un peu, même beaucoup de quoi elle parle! D'abord entre nous mais ensuite ça va faire le tour de l'hôpital et j'imagine pas la machine à rumeur de l'aile! Ben au moins j'aurais peut-être la paix! Oui c'est flatteur de se sentir la coqueluche mais disons que certaine sont plutôt insistantes et prête à tout. Mais bon elle me demanda ensuite si je l'avais embrasser seulement à cause d'eux. Heu... Je répondais quoi à ça? Oui mais en même temps j'en avais horriblement envie? Je la regardai longuement avant de prendre un longue inspiration.

- Bien en partie oui mais... J'en avais envie aussi.

Petit sourire timide car ok elle m'avait demandée de me revoir en-dehors de l'hôpital mais pas de l'embrasser devant tout le monde aujourd'hui. Est-ce qu'elle m'en voudrait? Est-ce qu'elle me fouterait la honte? Non mais j'avais bien senti elle me l'avais rendu non? Enfin je relevai la tête et vit que mes collègues avaient plongé le nez dans leur café visiblement mal à l'aise. Je retournai mon regard d'ébène vers elle en espérant qu'elle ne me lancerait pas mon restant de café au visage.

- Écoute... si j'ai été déplacé ou même que je n'aurais pas dû je suis vraiment désolé. Je... je sais plus quoi dire c'est bête non?

J'avançai les doigts vers elle l'enjoignant à jouer le jeu un peu même si elle ne le voulait pas au moins pour que mes collègues sentent que je ne "fraternisait" pas. Elle avait des eyux magnifique et depuis que je l'avais embrassé, je n'avais qu'une seule envie c'était de recommencer mais je n'oserais pas si elle ne le souhaitait pas alors je m'abstiendrais.

- Je sais que tu m'avais dit que tu voulais me revoir en-dehors de l'hôpital alors j'espère que le baiser ne changera rien entre nous non?

** Enfin j'espère un peu mais bon si elle ne veut pas...** pensais-je

C'est exactement la réponse que je voulais avoir. Dans la vie on peut souvent mentir. Je pense cependant qu'avec l'amour ne ment jamais. Les sentiments sont là où pas . On ne peut pas jouer avec cela. Certaine personne le font mais , à la fin les plus malheureuses se sont bien elle. L'amour donne des ailes et vous aide a vous croire unique le temps de cette romance. A croire ce qui s'est passé ma romance commence bien en ce moment bien précis.

-Tu m'en voit ravi.

Bien sûr que j'en suis ravi. Il m'a embrassé parce qu'il le voulait. La rumeur est déjà en train de survoler tout l'hôpital en plus ils ont eu un baiser sous leurs yeux. Je suis sûre que c'est déjà parti par sms a tout ce qui n'était pas là pour voir ce bisous. Je suis bien ravi pour une fois je vais être au centre des attentions , sans avoir pris un gramme de drogue. Je commence à grandir faut croire . Je le regarde mais , ne dis rien pour le moment. Je bois un peu. Puis je reprends la parole.

-Tu sais se n'ai rien de bien grave. Nous sommes deux adulte qui s'embrasent pour faire taire certains médecins . Tu sais ceux qu'il parle pour ne rien dire. Puis je dois bien te l'avouer j'ai adoré ce baiser .

Pourquoi mentir ? On n'a plus cinq ans . J'aime dire ce que je pense , et je dois bien avouer que j'ai bien aimée ce moment-là. Je joue le jeu totalement. Je joue à la fille amoureuse de son médecin. Est-ce que c'est vraiment un jeu ? Ou la réalité vient rejoindre la fiction ? Tout le monde c'est déjà la réponse à cette question. Moi-même je sais la réponse à la question.

-Non il ne changera rien entre nous... Si ça va changer tout simplement parce que j'en veux plus maintenant. Je veux des baisers comme celui qu'on vient d'échanger.

Dire la vérité me change vraiment d'avant mais , c'est tellement mieux pour moi. Je suis littéralement en train de filter avec lui. Je ne veux qu'une chose à ce moment précis c'est l'embrassé à nouveau. Je veut à nouveau ressentir ses lèvres sur les miennes et sentir cette bulle autour de moi. Je continue de jouer le jeu et prend même-les devant en allant l'embrasser . L'amour donne des ailes. Je pose mon regard dans le sien avant de dire.

-Ils vont vraiment finir par croire qu'on est ensemble .

J'aimerais tellement que sa soit vraie. Bah oui quoi j'ai peut-être envie de me poser avec un mec pour une fois. J'ai peut-être envie de voir comment ce déroule une relation a long terme. Puis vu comment c'est entre nous , une relation ne peut être que la bienvenue.

Je suis rassuré! Elle ne m'a pas foutu de baffe, pas lancer mon café. Non elle semble même contente que j'ai osé ce geste. Un large sourire éclaira mon visage pendant qu'elle me parlait, en fait je me demande même si j'entendais ce qu'elle me disait. Elle était contente et avait aimé le baiser! Quoi demander de plus? Je comprenais maintenant Gene Kelly de chanter "Singnin' in The rain" en claquette et se ficher de se mouiller! Je me sentais exactement comme ça!!

- Ouf! J'avais peur que tu me lance mon café à la figure. dis-je en riant.

Je savais là que je voulais être plus qu'un confident ou encore un figure de confiance pour elle. Je voulais être celui qui partagerait sa vie, qui la ferait sourire, ferait rire. Celui qui lui apprendrait qu'un homme n'est pas toujours un profiteur mais bien celui qui est capable de l'aimer et de la protéger envers et contre tous! Peu importe comment elle me voyait, ou me verrait, je veux être avec elle et seulement elle! Elle jouait le jeu mais à nous voir c'était loin d'être un jeu. Vraiment? En étais-je bien sûr? En tout cas pour moi c'était loin d'être ça!

- Bien ça va changer un peu quand même. Tu feras des jalouses je te le dis moi .

Je relevai les yeux et vit Mary me faire des yeux surpris. Bon je sais qu'elle n'arrêterait pas de m'appeler SexyDoc ou SexyBoy mais je m'en fous c'était une sorte de jeu pour elle... Je reportai mes yeux sur Lilwenn qui avaient pris mes mains et ce simple contact m'électrisa. C'était plus que la simple empoignade d'une amie c'était... difficile à décrire si vous voulez mon avis! Elle posa ses lèvres sur les miennes et je fus pris de irrésistible envie de la coller contre moi mais bon une table nous séparaient.

Cette bulle nous recouvrit aussitôt me faisant gonfler le coeur au point que je crus qu'il allait exploser. Quand elle me lâcha j'étais étourdi et fiévreux mais où combien satisfait de ses mots! Qu'ils le croient moi je ne voyais qu'elle, belle comme le jour souriante... Elle rayonnait!

- Bien qu'ils le croient, si tu veux mon avis ça me fait bien plaisir.

Je me levai et entrainai ma compagne hors de la cafétéria en glissant mes doigts entres les siens. Je vis et sentis les regards sur nous mais je m'en foutait pas mal je l'avais ELLE! Nous marchions lentement quand je m'arrêtai loin des regards avant de la tourner vers moi et planter mon regard dans le sien. Je devais lui expliquer que si elle voulait plus avec moi ce qu'il encourait. Bon elle le savait probablement un peu mais le savoir et vivre avec un docteur était deux!

- Lily, écoute. Je sais pas si tu veux aller plus loin avec moi mais... IL faut que tu sache que mon boulot n'est pas du 9 à 5. Je peux être appelé n'importe quand, même annuler un rendez-vous à la dernière minute. Je ne te rejette pas au contraire! Tu es belle, souriante et avec les mois bien disons que notre complicité a évolué non?

Je lui fis un sourire en caressant sa joue. Là je me serrais barrer avec elle en douce mais mes petits patients m'attendaient, et surtout la cohorte de la pédiatrie qui devait déjà avoir entendu la rumeur!

- Ce que je veux te dire Lily c'est que si tu veux que ça aille plus loin je suis prêt à respecter ton rythme et à t'aimer comme un dingue! Petite chose, il ne faudrait pas que tu sois jalouse de la moitié des filles qui me drague. dis-je avec un sourire.

Pour moi l'amour c'est comme cela qui doit être vécu. Les deux personnes qui s'aiment doivent toujours avoir le sourire au lèvres. Ces deux âmes sœurs doivent toujours être heureux d'être ensemble. Le grand amour , je le vois un peu comme quelque chose qui dure au-delà de la vie. Par exemple un des deux meurt , la personne qui reste a toujours cette même passion pour la personne qui n'est plus là. Je pense aussi qu'il existe d'une âme-sœur. Toutes les personnes qui se trouvent avant sont juste les mauvaise personne avant de trouver le bon. J'ai eu le temps de penser à tout cela entre les murs de cet hôpital. Je regarde Jack qui a un grand sourire sur sont visage. Je souris également avoir de lancer un.

-Je ne suis pas si méchante que cela . De plus, le café chaud c'est mieux dans le corps que dessus .

C'est fou ce que les choses changent en l'espace de quelques minutes. Je me vois un avenir avec lui. C'est bizarre de se dire que les choses ce passe aussi vite entre nous. J'aime beaucoup ce sentiment de sécurité que j'ai quand je suis avec lui. Avoir un petit ami c'est aussi avoir un confident, une personne a qui ont peut tout dire. Je veux tout cela avec lui. Je veux être avec lui. Je lui dis.

-Je veux faire des jalouses.

Pour ma part je regarde aussi la salle. Je vois cette Mary qui regarde encore mon ami ou mon futur copain je ne sais pas encore trop bien. Les personnes autour de nous pense que nous sommes ensemble . Je suis bien contente a vrai dire. Je suis bien contente de l'avoir embrassé. C'est un pas un simple baiser , c'est une déclaration . En l'embrassant j'espère qu'il comprend que je veux être plus qu'une amie pour lui. Je veux qu'il le comprenne.

L'amour donne des ailes. Dans mon cas c'est plutôt une bulle secrète ou personne ne peut entrer sans permission. C'est tellement romantique les premiers baiser. Je me pose tout de même une question . Veux-t-il une relation a long terme ? Ou simplement une aventure ? Si c'est le deuxième cas je ne suis plus du tout partante. J'ai besoin d'une histoire qui me fera à nouveau sourire.

-Moi aussi ça me fait plaisir

Voilà qu'il y a de l'action. Jack me prend par la main et me conduit dans un endroit où il n'y a personne. J'aime l'idée de me retrouver seule avec lui. De pouvoir lui parler sans que personne ne nous écoute. C'est alors qu'il prend un ton un peut plus sérieux pour me parler. Je l'écoute et je réponds lorsque c'est à mon tour.

[color=#FF5B2B]- Je pense que notre relation a évolué. Je pense aussi que je veux être plus qu'une amie pour toi. Je pense que j'ai besoin de toi dans ma vie. Je sais très bien que tes horaires ne sont fixe et que tu peux être appelé n'a importe quel moment , mais peu m'importe.

J'ai déjà vécu cette situation il y a quelle année auparavant. A croire que je suis attirée que par des médecins. Je ne suis pas attirées par leur style de vie . Sortir avec un médecin c'est prendre le risque de ne pas le voir souvent et de l'attendre après le boulot s'il peux se libérer. Comme on le dit on ne choisit pas de qui ont tombe amoureux. Je n'ai pas choisi d'être amoureuse de lui. Je conclue en lui disant.

- Si on doit aller plus loin tout les deux ne soient pas jaloux de mon passée.

Ok là je rêve c'est sûr! Je suis dans une salle déserte avec la plus belle fille du monde et elle vient de me dire à moi Jack Sutton qu'elle voulait faire des jalouses? Elle voulait plus avec moi! La plupart des femmes avec qui je sortais ne comprenaient pas mon métier! Bien elles s'en accommodaient un temps pour qu'ensuite vienne la même rengaine. Elle me voulait plus présent, elles en avaient marre que j'annule à la dernière minute enfin ce genre de truc. J'étais certain m'être endormi la figure dans un dossier. Tellement certains que je me pinçai, non j'étais éveillé! J'émis un petit rire joyeux content d'avoir plus qu'une simple amie

- Lilwenn tu dois être un ange du paradis toi! Écoute, il y a tellement peu de femmes qui comprennent...

J'étais fébrile, agité nerveux... enfin le genre de trucs qui arrive quand un béguin est plus qu'un béguin. Je souriais comme un con mais de la voir devant moi tout aussi souriante que moi me chauffait le coeur. Elle comprenait que maintenant elle m'avait pour elle seule et que je ne devait pas être jaloux de son passé. Bon elle m'en avais dit des grands bouts mais j'étais certains que j'en découvrirais d'autre. Enfin à ce moment je tâcherais de me montrer à la hauteur. De toute façon je n'étais pas d'un naturel jaloux alors...

- Promis je ne serais pas jaloux de ton passé.

Je la rapprochai de moi lentement et la serrai contre moi pendant que je me penchai pour aller rencontrer ses lèvres encore une fois. Douces, chaudes et sucrée voilà ce qu'elle goûtait. Le baiser fût tendre et passionné mais je devais la lâcher, de un pour reprendre mon souffle et de deux parce que je devais faire ma tournée de petits patients.

- Lily je dois y aller mes patients m'attendent. Je te reconduis à l'ascenseur pour que tu regagne ton étage d'accord?

En fait je ne le voulais pas mais mon boulot m'appelait et si je ne le faisais pas on lancerait la sécurité à mes trousses. Nous sortîmes de la petite salle et regagnâmes l'ascenseur et pendant le petit trajet qui la menait à son étage j'avais enlacé ses doigts entre les miens ne voulant pas la lâcher. Je tenais la porte du bout de mon pied avant de la lâcher.

- Ce ne sera pas facile de travailler ce soir. dis-je avec un petit sourire, si tu souffre d'insomnie tu sais où me trouver mademoiselle. Allez vas-y avant qu'on t'enferme dans ta chambre.

Je laissai partir à contre-coeur et rejoignit mon étage. Les portes s'ouvrirent et je sifflotai "Fly me to the moon" de Frank Sinatra quand je vis une infirmière accourir vers moi. Aussitôt mon sourire et mon chant s'arrêtèrent là. Je m'avancai rapidement et aussitôt la mine de l'infirmière ne me dit rien de bon.

- Docteur, mais où étiez-vous?

- Bien à la cafétéria, je vous l'avais dit Jenny. Pourquoi?

- C'est Christopher son état a empiré sa pression est très basse, sa respiration sifflante.

- Depuis quand? dis-je en ouvrant le dossier pour regarder ses signes vitaux

- Environ 30 minutes j'ai tenté de vous joindre mais...

Elle n'eut pas le temps de finir que déjà je m'élançai dans la chambre. Les parents étaient à son chevet la mine grave. Je les fis sortir rapidement et entamait mon examen. Le petit se laissa faire faible et pâle comme la mort. Je savais qu'il allait nous quitter, probablement cette nuit même. Intérieurement je rageai contre les forces de l'au-delà de le laisser vivre mais je n'étais que médecin pas magicien. Ses signes vitaux avaient chuté à un tel point que ça ne m'inquiétais pas, ça me faisait paniquer ne fait. Le petit dormait le plus paisiblement qu'il pouvait. Je fermai les yeux en serrant les dents car la partie la moins drôle de mon boulot devait se produire là.

Jenny m'assistait avec une patience d'ange mais elle savait ce qui s'en venait en me voyant. Je ne fis que me tourner vers elle et aussitôt elle disparue. Je caressai la petite tête du garçon avant de quitter la chambre pour allez dans le petit salon avec les parents. La nouvelle fit effondrer la mère dans un fauteuil et le père semblait désarçonné. Je voulais presque pleurer avec eux mais je demeurai "professionnel" comme ils disent.

P:- Il y a sûrement quelque chose à faire docteur!

- Je crains que non malheureusement. Je suis désolé je...

P:- DÉSOLÉ!! S'EST TOUT CE QUE VOUS SAVEZ FAIRE MERDE?!! MON FILS VA MOURIR ET VOUS ÊTES DÉSOLÉ!

M:- Mike allons, docteur Sutton n'est pas magicien il... Merci.

- Si vous avez besoin de moi faites-moi appeler.

Je sortit le coeur lourd de la dégradation de ce petit bonhomme courageux et battant comme pas un. Cependant il allait rendre les armes son petit corps affaibli et fatigué de se battre autant. Christopher mourut à minuit, j'ai dû constater le décès avant que les gens de la morgue viennent le chercher. Je m'enfermai dans mon bureau et pleurai en silence la perte d'un fier combattant.

Comment ne pas comprendre quand on voit mon passée mais, aussi mon présent. Qui je suis pour empêcher un médecin de sauver des vies ? J'essaye d'arranger mon karma donc je ne vais pas jouer avec le diable. Comment ne pas comprendre qu'un médecin est là pour ses patients avant tout. C'est sûr que c'est un autre mode de vie. On s'arrange de tout par amour. Je ne peux pas le voir parce qu'il a une garde imprévus très bien je viendrais manger un truc avec lui. J'ai vécu ici pendant des mois et je vois d'un autre oeil la vie d'un docteur. Je ne serai donc pas de celle qui pique des crises a longueur de journée pour un retard ou un rendez-vous annuler. Je n'ai jamais été ce genre de vie et je ne le serais jamais. Je ne veux pas être une personne comme cela. On a qu'une seule vie alors , il vaut mieux la vivre dans les bras de son amoureux plutôt que de le passer a crié.

- Oui , je suis un ange tombée du ciel ou de je ne sait pas d'où. Celle qui ne comprennent c'est celle qui ne s'en donne pas la peine.

Mon passée quelque chose de pas très bon. J'ai fait beaucoup de choses pour lesquelles je ne suis pas du tout fière. La drogue , l'alcool et surtout les aventures sans lendemains . J'en ai enchainé quelque un depuis mon arriver à Londres. On va dire que je me cherchais plus d'autres choses. Je pense que je devais me reconstruire après l'accident de mon frère. Je l'ai fait certes pas dans la bonne voie mais , je l'ai fait. A présent j'ai besoin de remettre les choses dans un bon ordre. Je continue de sourire .

Et voilà le moment de se dire au revoir. Je me sens un peu triste mais , je ne le fais pas voir. Je le laisse m'embrasser . Ces baisers sont si bon si parfait j'aime. J'aime le fait qu'il soit-la dans ce moment de ma vie. J'aime aussi le fait de penser que notre histoire ne ce finit pas là. Celle-ci commence à peine. Tout cela me fait gentiment sourire. Je le regarde avant de dire.

-Je comprends tout à fait.

J'ai passé un super moment avec lui. C'est fou comme une personne prend de l'importance en si peu de temps. Je vais devoir retourner de mon cotée et lui du sien. Toutes les belles choses ont une fin . Puis ce n'est pas comme ci je n'allais pas le revoir dès ce soir ou au pire demain matin. Je ne quitte pas l'hôpital tout de suite.

-Ne t'inquiète pas . Je sais ou te trouver je t'ai toujours trouvé.

Je lui fais un grand sourire. Je le laisse partir aussi a contre-coeur. Puis je vais m'installer sur mon lit. Je regarde la chambre. Je la déteste trop blanche , trop petite et sans ordinateur portable. Je me sens coupée de mon monde. Je décide donc de retourner m'occuper. Je sors discrètement de ma chambre et je file dehors. Ce que j'ai oubliée c'est que c'est l'heure de mon contrôle , l'infirmière doit vérifier que tout va bien ainsi que les médecins.

-Louve (l'infirmière): Mais où a t-elle encore filer. Je vais voir si Jack là vu.

Elle bip donc le docteur Sutton. Celui-ci ne réponds pas donc elle décide d'aller le voir. Elle toc à la porte de son bureau.

-Louve: Docteur Sutton avait-vous vu Mademoiselle Lévy ? C'est l'heure des visites et elle n'est pas là.

J'étais donc dehors a parlé avec un ami à moi . Je commence à fumer une cigarette que cela fait du bien. Une fois celle-ci finit je remonte vers les chambres et je vais vers celle de mon collègue de boulot. Je reste là à lui parler. On ait de très bon ami et donc j'aime lui parler.

J'étais à laisser le désespoir m'envahir de voir la vie d'un petit homme s'éteindre. Je ne voulais pas aller dans la chambre, de toute façon les parents avaient besoin de ce moment d'intimité avec leur fils. Le temps de la mort mes petits patients étaient d'une sérénité et d'une sagesse qui me coupait le souffle. Enfin mon beeper sonna mais je ne le regardai même pas il fallait que je retrouve un certain contrôle de moi-même. La porte s'ouvrit sur Louve qui me demanda paniquée si j'avais vu Lilwenn.

Je bredouillai que je l'avais laissé à son étage et qu'elle avait regagné sa chambre et ensuite plus rien. À voir le regard de l'infirmière je compris qu'elle ne s'y trouvais pas! Aussitôt je sautai sur le téléphone pour avertir la sécurité de la "disparition" de Lilwenn. Merde m'aurait-elle fait du charme pour mieux s'enfuir? Mais non c'était idiot comme idée ça! Aussitôt je me levai averti les infirmières de garde que si Lily passait de la mettre dans mon bureau. Je demandai à Louve de retourner à sa chambre pendant que moi j'allais voir dehors si un patient l'avait vu.

J'étais fou de panique juste à l'idée qu'elle se soit enfuie. Mon cerveau refusa d'y croire en fait. Je couru dans l'ascenseur et à peine les portes ouverte je m'élançai comme une flèche. Arrivé dehors je fis un rapide tour visuel et je vis là une petite tête blonde occupée à bavarder. Je m'avançais vers elle soulagé de l'avoir trouvé je lui tapai sur l'épaule et attendit qu'elle se retourne.

- Tu savais qu'on te cherchais? dis-je avec une mine inquiète, Louve est venue me chercher dans mon bureau...

Je ne dis rien mais tout se que j'avais envie c'était de la prendre dans mes bras heureux de voir qu'elle ne c'était pas fait la malle! En fait je me retenais bien de ne pas pousser un soupir de soulagement.

Je n'aime pas rester dans cette chambre est-ce que c'est un crime ? Non je ne pense pas. Pourquoi je dois rester ici alors , que je vais mieux. Dans des chambres il y a pleins de patients qui sont dans des états plus graves que moi. Je n'ai pas envie de rester sans bouger alors que je peux le faire. J'ai des envies de liberter un peu. Pourquoi ne pas rentrer plus tôt que prévu chez moi ? Je sais pourquoi je dois rester ici. Ils ont peur que je replonge dans la drogue. Ils ont peur que je sois encore trop faible moralement pour reprendre une vie normal. Certes je suis encore sous le choc de tout cela , mais je pense que je serait reprendre ma vie en main. Puis les hématomes me lance encore quelquefois mais , je n'ai plus vraiment très mal. J'ai besoin de changer d'air. L'hôpital c'est bien un instant mais , bon là ça dure depuis beaucoup trop longtemps pour ma part en tout cas.

Comme je n'ai pas encore perdu mon cotée rebelle , je fais tourner en rond les médecins et infirmières qui s'occupent de mon cas. C'est rare que je sois là quand ils viennent la première fois faire leurs visites. Je suis toujours quelque part d'autre. Comme je l'ai déjà dit j'ai besoin de bouger. Les attendre dans ma chambre sans rien faire de la journée ce n'est plus pour moi. Je suis resté assez longtemps dans cette chambre lors de mon coma de quelques jours. A présent ils doivent juste vérifier si je suis bien mes traitements. Ce n'est rien de bien grave .

Cette fois-ci j'ai décidé d'aller voir Jude. Passer du temps avec des patients me fait l'impression de ne pas perdre totalement mon temps. J'ai l'impression de servir a quelqu'un. Les docteurs de cet hôpital on du mal a me comprendre. Je pense que je vais aller signer la décharge pour partir plus tôt. Après tout je dois partir dans une semaine. C'est que je ne dois plus être si malade que cela. Je parlais avec Jude sans même penser que l'on allé me chercher. A la longue ils devraient arrêter de s'inquiéter pour moi. Ils savent que je ne suis jamais très loin. C'était parti dans un long monologue quand je sens une personne me tapoter l'épaule. Je m'arrête donc de parler et je me retourne. Je regarde Jack en lui disant.

-Non je ne le savais pas. Je suis juste aller prendre l'air est venu dire bonjour à un ami. Je vois qu'il a une mine assez inquiète. Je suis désolée mais , Louve s'inquiète toujours beaucoup quand elle ne me trouve pas.

On aurait dit une enfant qui allai se faire punir pour une bêtise faite. J'ai eu le droit la dernière fois à un serment de l'assistant du chef. Une autre fois par les médecins , ils passent leurs temps à me dire quoi faire. Ils disent que c'est mieux pour ma santé. Au final je finis toujours par les écoutées .C'est vraiment sans grande conviction. Je le regarde à nouveau et lui dit.

- Je ne suis pas encore partie. Tu peux y retourner . Je suis en sécurité.

Je souris à Jude est lui fait un signe de la main en lui disant que je lui raconterais la suite après ma visite. Puis je sors de la chambre du jeune homme. Je croise le regard de Louve qui n'est pas super contente à voir. Elle vient donc vers moi en disant d'un ton soulagé et énervée.

Louve: Lilwenn faut arrêter de disparaitre comme ça . Les visites sont importantes pour vous et vous le savez. Retournez dans votre chambre les médecins vont arriver.

-J'y retourne Louve j'y retourne. Toi-même tu sais que je vais bien et que c'est une perte de temps cette visite.

Louve: Pas de discutions retournez a votre chambre.

Je retourner vers ma chambre suivit de Jack et Louve. Je les regardent chacun leurs tours. Les doc's sont encore très loin de ma chambre. J'aurais pu finir mon histoire que je raconter a Jude. Je m'allonge sur mon lit et je leurs dit.

-Voila je suis de retour.

Elle me gratifia d'un sourire avant que je vois son regard flancher pour devenir celui d'une enfant pris en défaut. Je lui fis un mince sourire de la voir ainsi mais le fait qu'un de mes patients décède dans les heures qui suivrons a miné ma joie en fait. De ce fait je la laisse dire au revoir à Jude et m'en retourne avec elle à sa chambre sous le regard sévère de Louve. J'attendis qu'elle soit bien dans son lit et Louve me jeta un regard et je lui fis signe qu'elle pouvait y aller.

Une fois sortie de la chambre je m'assied sur le lit, et remontait mon regard noir vers elle. Mon beeper était accroché à ma poche attendant le signal final que mon jeune patient venait de rejoindre les anges. Je pris doucement la main de ma douce et la fixai longuement.

- On sait tous que tu vas bien Lily mais... tu sais ici on s'énerve pour un rien dis-je avec un mince sourire.

Tout dans cet hôpital nous mettait les nerfs à vifs. Un patient violent, une chute anormale des signes vitaux ou même un regain de vie inexplicable oui tout dans cet hôpital nous mettait les émotions en montagnes russes. Je baissai mon regard vers la main délicate que je tenais vraiment en proie à ma tristesse.

J'avais les lèvres pincées car je voulais partager ceci avec elle mais en même temps c'était brisé le secret professionnel ainsi que la confiance des parents. Cependant je me doutais qu'elle avait vu mon expression.

- Je... je vais perdre un petit patient dans quelques heures. Ne t'étonnes pas si j'ai pas le moral pendant quelques jours.

Je remontai mon regard vers elle et la regardai intensément. Je me permis de l'embrasser mais rapidement je voulais pas non plus risquer une sanction! Je caressai sa joue doucement avant de lui offrir un sourire disons plus rassurant.