Evangeline est une jeune femme talentueuse. Têtue, elle fera tous ce qu'il faudra pour pouvoir vivre de sa passion, la musique mais également, plus particulièrement, la danse. Evangeline est sensible et un peu trop sentimentale et c'est pour cette raison, qu'elle préfère maintenant se protéger en se comportant comme une garce au première abord. Elle se refuse de s'attacher aux personnes qui l'entoure sachant pertinamment qu'elle en souffrira un moment donné. Mais apparemment c'est plus fort qu'elle ! La jeune femme est d'ailleurs habité d'une peur secrète, se retrouver seule à un moment donné, elle ne le supporterais pas. Evangeline est naïve et là d'ailleurs appris à ses dépants, elle a trop facilement confiance. Elle est impulsive et oublie donc de réfléchir dans certaine situation. D'une spontanéité naturelle, la jolie brune est toute fois habité d'une joie de vivre sans égale. Malgrè tout, tout le monde a des côtés sombre, et il en est de même pour Evangeline. Mais qui aurait dit qu'une jeune fille avec un nom sonnant comme celui d'un ange pouvait se révéler être aussi détestable avec certaines personnes ? En effet, la jeune fille est colérique et assez lunatique. Evangeline se comportera comme une garce avec les gens qu'elle ne supporte pas, ou même pour obtenir ce qu'elle souhaite, si elle doit en arriver là, elle n'hésitera pas une seconde. Plus ou moins rancunière, elle se vengera d'une personne lui ayant fait un coup foireux en lui retournant la chose et espérera ainsi lui faire mal comme elle en a souffert, voir plus.

- « Maman ? Quand je me serais reposé, est-ce que je pourrais de nouveau danser ? » demandai-je inquiète à ma mère.

Nous revenions du médecin. J'étais seulement âgée de sept ans. Ma mère s’inquiétait pour moi, j'avais fait une chute de tension assez intense qui avait provoqué chez moi pas mal de symptômes et étant jeune, ma mère avait eut peur que ce soit plus grave que ça. Le médecin l'avait rassuré en disant que ce n'était rien. Mais ce n'était pas la première fois que ça arrivait.

- « Bien sûr ma chérie, mais il faut que tu dormes maintenant. » répondit-elle affectueusement.

Elle déposa un baiser sur mon front, éteignit la lumière et sortit de ma chambre. Je n'avais jamais aimait le noir, la nuit et la solitude, ce que j'aimais moi c'était sentir le bois de la scène sous mes pieds, être éblouie pour la lumière des projecteurs, sentir mon timbre de voix vibrer, bouger au rythme de la musique, faire le show et à la fin entendre le public m’applaudir. Voilà, à mes yeux, pour quoi j'étais faite. Voilà ma destinée. C'était ma passion, c'était une partie de moi déjà étant juste enfant.

Quelques jours plus tard, j'étais complètement rétablie et je pus alors retourner en cours et reprendre mes activités artistiques pour mon plus grand bonheur. J'avais besoin de danser, de chanter, de jouer pour me défouler. C'était un besoin vital.

Je prenais des cours de piano et de chant à domicile, tant dis que pour la danse, mes parents m'avait inscrite dans un club à Plymouth, ma ville natale. Plymouth était vraiment une ville géniale mais j'étais tout de même habitée par l'envie de voyager et de voir autre chose. Malheureusement, mes parents travaillaient en permanence pour que nous puissions vivre correctement et que je puisse continuer à prendre mes cours, nous ne partions donc jamais en vacances. C'est tout de fois grâce à cela que je devins rapidement indépendante. Mes parents avaient une grande confiance en moi.Je me donnais corps et âme dans mes études artistiques sans pour autant négliger mes études littéraires que j'avais à côté. Je n'avais pas beaucoup de temps pour moi, mais la vie que je menais me plaisait vraiment.

Mes chutes de tension étaient de plus en plus fréquentes et s'accompagnait cette fois ci de vomissement, de migraines. Ma mère finit par de nouveau m'emmener chez le médecin. En deux semaines j'avais du y aller au moins cinq fois. Cette fois il me prescrit des examens supplémentaires.

J'avais seize ans quand j'appris que j'étais atteinte d'une leucémie qui se développait incroyablement vite en moi. Quand vous apprenez une telle chose alors que vous avez juste seize ans, votre premier réflexe est de haïr votre vie, de vouloir y mettre un terme et ça le plus vite possible. Pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Vous jalousez les autres adolescent qui vous entoure qui vive une vie tout à fait normal et qui, quand il sont malades ont simplement un rhume ou au pire une grippe. Moi, la grippe pourrait me tuer .. C'est comme si on couper les ailes d'un ange l'empêchant ainsi de rejoindre de le ciel. C'est difficile à accepter. On ne l'accepte même jamais, à vrai dire ..

Suite à ça, et au fait que ma maladie progresser trop rapidement, on m'a envoyé à Londres poursuivre mon traitement à l’hôpital Saint James. Ce qui nous obligea mes parents et moi de nous organiser. Je passai donc l'audition pour rentrer dans l'école d'art la plus réputée de Londres mais pris également soin de m'inscrire dans une université à côté. Je voulais tout de même continuer des études en lettre à côté, ça me semblait assez important. Quitte à devoir partir, autant ne pas faire les choses à moitié ! Mes parents prirent le temps de visiter avec moi différents studios, ils ne pouvaient pas me suivre à Londres suite à leur travail et je devais donc m'occuper de moi toute seule.

Le jour où je reçu ma lettre d'admission pour cette école d'art, une joie intense s'empara de moi. Je me souvenais avoir appelé mes parents en pleure ! C'était un instant de bonheur dans ma maudite existence.

Je suis une élève assidue mais malgré tout, je reste plus faible que les autres élèves. Ma leucémie me fatigue beaucoup et me pénalise donc. Je fais malgré tout des efforts et me dépasse en permanence pour essayer d'atteindre la perfection. Mes professeurs m'encouragent, me disent que j'ai ma place ici et que je me débrouille incroyablement bien ! Ils sont les seuls à être au courant de ma maladie, je n'aime pas en parler, je ne veux pas que l'on ait pitié de moi.

Cela fait maintenant quelques mois que je suis à Londres et maintenant la seule peur qui me hante et que ma maladie me force à stopper mes études et donc à me priver par la même occasion d'une part de moi.