~ Delilah Grace Marilyn Esterhazy ~

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I am who I am • Age : 30 ans • Date & Lieu de Naissance : 21 Aout 1982 - Budapest • Spécialité : Titulaire en Neurochirurgie • Année : / • Groupe : Les rois • Situation : Célibataire et Maman • Sexualité : Hétérosexuelle

And also a Player • Age : • Surnom : Elsy • Fréquence de connexion : Tout dépend • Comment ? : Je sais plus • Célébrité : Kelly Brook • Code : Ouep, c'est ca! • Autre ? : / (c) icon de Queen G. // (c) Fiche Saku

And this is who I am

What's going on in your mind ?

Définition du Syndrome et de ses symptômes :

Les filles comme Delilah sont surnommées les Clochettes, en raison de leur syndrome. De par ce fait, la belle hongroise est une femme très ambitieuse depuis l'enfance et on peu aisément dire d'elle que c'est une femme brillante. D'autant plus que la brunette peu se targuer d'être "une tête". Une vraie. Vous verrez cela un peu plus tard, mais son Q.I est plus important que le vôtre, vous pouvez en être certain. Quand à son intelligence, elle est surprenante. La jeune femme a été oubliée dans son enfance, comme la plupart des femmes dans son cas. L'autre partie des Clochette a tout simplement été poussée pour être la meilleure.

La plus grande caractéristique des Clochettes, c'est le cruel manque d’amour dont elles sont victimes, depuis leur plus tendre enfance. Du coup Delilah, comme les autres , est une séductrice manipulatrice qui collectionne les amants mais fuit à la moindre déception. Éternellement insatisfaite, la neurochirurgienne cache sa souffrance derrière son obsession du paraître et de la réussite, bien caractéristique à son syndrome. La clochette collectionne aussi les réussites professionnelles. C’est une hyperactive cherchant à tout contrôler, à commencer par elle-même : une « Superwoman » selon les psychologues ayant étudié ce cas.

Ambitieuse et perfectionniste, Delilah est prête à tout pour arriver à ses fins. « Elles sont dans une forme de violence vis-à-vis de la vie, car elles prennent une forme de revanche. » analyse Sylvie Tenenbaum. Il s’agit d’une vengeance sur une enfance où elle a souvent été critiquée, maltraitée et humiliée. Durant celle-ci, elle a emmagasiné une bonne dose de colère. Et la colère, c'est de l'énergie, qu’elle va canaliser ensuite dans la réussite professionnelle et sociale. Car oui, les Clochettes font la fête et malgré leur sale caractère, elles fascinent et attirent.

La peur de ses émotions :

Dely, comme toute les Clochette a donc beaucoup souffert pendant son enfance. En mal de reconnaissance, la Hongroise a songé très tôt que pour être aimée, il fallait réussir. C’est ce qui motive toute son existence : être reconnue, aimé, choyée, admiré. Lorsqu’une ombre apparaît au tableau, elle fuit. Elle fuit l’amour tout en courant après. Car de l’amour, Delilah en a besoin. Par ailleurs, nos Clochette et celle-ci comme les autres, pense qu’il ne faut pas exprimer ses émotions, qui sont des faiblesses à ses yeux. La demoiselle et ses "congénères" craignent que leurs sentiments leur enlèvent leur force. Et de la force, ces filles en ont à revendre.

Côté vie affective, Delilah multiplie les rencontres et les conquêtes, mais n’en est jamais satisfaite. Les hommes ne sont jamais à sa hauteur, d’autant que se méfiant d’eux, la demoiselle les méprise. Avec son caractère difficile, à la moindre déception, son Peter Pan est immédiatement renvoyé. Elle, et les autres, ont tellement été frustrées par le passé qu’elles ne supportent pas la moindre petite contrariété.

Vous l’aurez compris, la neurochirurgienne souffre d’une dépendance affective. Sylvie Tenenbaum dit des Clochette, et cela est vrai pour celle-ci, qu’elles « sont encore des petites filles qui attendent qu'on les aime de façon inconditionnelle. Très inconsciemment, elles attendent des hommes qu’ils réparent leur vie psychoaffective. Mais cela ne peut pas marcher car personne ne pourra leur donner ce qu’elles n’ont pas reçu pendant l’enfance. ».

De grandes masochistes… :

L’hyperactivité affective, sociale et professionnelle de la jeune femme lui permet d’oublier ses souffrances. Mais les Clochette souffrent. Elles semblent tout réussir. Dely semble gagner chacune de ses batailles. Mais en réalité elle se fait du mal. La Clochette est victime d’elle-même. [i]« Elles ne savent pas qui elles sont. Elles ne se sont d’ailleurs jamais posé la question. Elles ne vivent que pour montrer qu’elles sont les meilleures, les plus belles, les plus fortes. Elles sont dans une forme d’ivresse.»[i]. Une ivresse destructrice.

… qui font le mal autour d’elles:

La Clochette est « dangereuse » pour son entourage. En tout cas, elle fait de gros dégâts sur celui-ci. Pour Delilah qui est manipulatrice et jalouse comme pour ses « amies », [i]« les autres sont des objets à leur service. Elles ne les respectent généralement pas. La Hongroise est une exception là-dessus, mais comme les autres, elle voudrait que le monde ne vive que pour elle. On a été si longtemps tyranniques avec elle. Malheureusement, les Clochette ont bien copié leurs modèles »[i]. Mais ce mal qu’elles font autour d’elle et qu’elles se font, ces femmes n’en ont même pas conscience.

Rédemption d’une Clochette :

Ceci dit, les Clochette ne sont pas des cas désespérés ! Elles peuvent réellement changer, avec un bon suivit psychologique. Car il leur faut de l’aide, le chemin étant difficile, de par les nombreuses prises de conscience qu’il impose. Notamment celle d’avoir fait souffrir les autres. Généralement, la Clochette n’en est pas fière, même si cette « méchanceté » était inconsciente.

Pour transformer une Clochette, il faut « réparer » la petite fille enfouie en elle, car celle-ci continue d’attendre des marques d’amour. Il faut faire grandir la Clochette pour la libérer de cet autre elle. La sujette doit également renoncer à sa « toute-puissance » et accepter d’aller à la rencontre de ses émotions, ce qu’elle se refuse toujours à faire. Surtout, elle doit apprendre à mieux s’aimer, pour mieux aimer.


Pour autant, malgré son syndrome, Delilah est une maman aimante. Une mère poule, pour qui sa fille est un trésor. C'est un peu une autre forme de revanche sur la vie : en débordant d'amour pour sa fille, Delilah a l'impression d'en reverser à la petite fille qu'elle a été.

Avec ses patients, Delilah se montre compatissante et est du genre à répondre patiemment aux éventuelles questions qu'ils ont à lui poser. On voit que la demoiselle sait de quoi elle parle et qu'elle sait exactement ce qu'elle fait. Elle n'hésite pas à les conseiller au besoin lorsqu'ils sont face à des choix. La demoiselle est assez rassurante également.

What happened to you ?

Notre histoire commence en Europe, par une chaude soirée du mois d'Aout, dans une riche famille habitant une très ancienne demeure familiale dans l'un des quartiers les plus huppés de la ville. La résidence n'était autre que l'un des Palais Esterházy, pour la simple raison que l'enfant hurlant alors était, de par son père, une descendante des Esterházy von Galántha, une famille noble de l'empire d'Autriche-Hongrie qui avaient étés contraint de changer de nom en 1919 à cause de l'abolition des particules nobiliaires. De ce fait, la jeune femme peut se targuer d'être douzième dans l'ordre de succession au trône d'Autriche-Hongrie, en cas de retour aux anciennes pratiques, ce qui a peu de chance de se réaliser mais soit. Famille princière, le père avait investit la fortune familiale dans de rutilantes affaires alors que son épouse était une styliste.

Le moins que l'on pouvait dire, c'était que la mère n'avait pas vraiment la fibre maternelle. Le bébé manquait cruellement de soins. Ses parents n'étaient même pas disposés à lui apprendre la propreté et l'enfant restait donc sale à longueur de journée malgré ses trois ans. Le plus souvent d'ailleurs, Delilah restait seule dans son parc pendant que les parents étaient sortis s'amuser. Seule, sans nourrice. Et lorsque Monsieur et Madame étaient là, les cris raisonnaient souvent dans l'habitation si par malheur le bébé exprimait son mécontentement de ne pas être débarrassé de sa couche sale. Pourtant, le couple eut un second enfant. Delilah avait alors six ans. C'était une autre petite fille : Elisabeth. Et la grande sœur adora la petite au premier échange de regard.

Les deux petites filles affichaient des états pitoyable. Surtout la cadette. Car Delilah, autodidacte, avait apprit à se débrouiller seule, à prendre soin de son hygiène. Mais du haut de ses septs ans, compensant son manque d'amour par la nourriture, les problèmes de poids la guettaient.

A l'âge de neuf ans, la petite fille était pour le moins bouboule, ce qui faisait d'elle la tête de turc de l'établissement auprès de ses petits camarades de classe. De fait, l'enfant compensait plus encore par des cochonneries. Il y en avait beaucoup à la maison, pour la simple et bonne raison que Madame Esterhazy était une femme très gourmande. Et grassouillette, sans trop l'être. C'était "acceptable" diraient certains.

Lorsqu'elle eut dix ans, son père commençât à la corriger plus violemment qu'il ne le faisait déjà. Bientôt, les coups laissèrent des bleus mais personne n'avertit de quelconques services sociaux. Pour la simple et bonne raison que le bourreau prenait soin de frapper des endroits stratégiques, cachés en tout temps par les vêtements. Puis les coups furent plus violents encore. Intérieurement, la brunette hurlait. Un jour, elle se vengerait !

A onze ans, la demoiselle changea du tout au tout, tant et si bien que ses rares amis eurent du mal à la reconnaître. Au cours de l'été, l'enfant avait perdu près de dix kilos. A noël, cinq autres s'étaient envolés. Il ne lui restait plus que trois kilos de trop, qui se perdirent petit à petit. La dépression y était pour beaucoup : début Juin, sa cadette avait perdu la vie au cours d'une baignade.

Fière de son nouveau corps, la demoiselle n'oubliait pas pour autant les personnes sur qui elle avait toujours put compter : ses amis, ce qui rendait verte une certaine demoiselle qui aurait bien voulu de la brunette dans son clan de suiveuses. Eux, ils l'aimaient et la valorisaient. La future neurochirurgienne en avait besoin. Autant que de sa passion : le patinage artistique qu'elle pratiquait depuis l'enfance grâce à une voisine qui avait voulut l'y frotter. Participant à des compétitions, la demoiselle rentra victorieuse plusieurs fois, ramenant l'or à la maison, ce qui indifférait ses géniteurs.

On peu dire de la demoiselle qu'elle a sauté pas mal d'étapes dans sa scolarité. D'abord en Hongrie à l'âge de huit et douze ans, puis en Amérique après le déménagement, à quatorze ans. Plus intelligente que la moyenne, la belle a sauté des années scolaires à ces âges là. C'est ainsi qu'elle eut son bac à quinze ans et entra à la faculté de médecine.

A seize ans, ayant réussit le concours à la fin de sa première année et multipliant les sorties, la brunette se rendait à des fêtes publiques pour rencontrer du monde pour agrandir son cercle de relations. Ces inconnus devenaient des amis, ou des faire-valoirs, qui l'adulaient, l'admiraient. Tout ce dont elle avait besoin. Son Syndrome était alors déjà bien ancré en elle. Devenant populaire, la belle était invitée à de nombreuses fêtes, ce qui déplaisait à son père devenu alcoolique, qui la battait encore. Il restait la plus grande terreur de la jeune femme. Et depuis un an c'était pire encore, puisqu'aux coup s’ajoutaient les attouchements et le viol, lorsque Monsieur était rond comme une queue de pelle. Jusqu'à ce sombre jour où tout bascula.

Le coup était partit tout seul. Alors qu'il levait de nouveau la main sur elle, Delilah, alors âgée de presque dix-sept ans, avait prit le revolver de son père pour l'abattre et se protéger, avant de fondre en larmes, choquée. Se murant dans son silence, la belle resta muette plusieurs jours alors qu'on l'examinait. Lorsqu'elle sortit de ce mutisme, la belle se révéla encore plus atteinte par son syndrome qu'elle ne l'était déjà avant cette histoire. Bien sûr, la jeune femme fut disculpée, la légitime défense ayant été reconnue, lorsque les nombreux bleus sur ses jambes, ses bras, son ventre, son dos, ses seins et les violences sexuelles furent découverts.

A dix-huit ans, la jeune femme habitait encore avec sa mère qui, depuis l'adolescence, la dépréciait sans cesse. Autrefois son physique peu avantageux était critiqué. Aujourd'hui, c'était sur le meurtre de son paternel, évidemment. Pourtant, Delilah ne regrettait pas ce geste et, tranquillement, poursuivait ses études. Pleine d'ambition, la brunette voulait s'élever. Pour ça... elle voulait être neurochirurgienne. A vingt-trois ans, elle quitta sa petite vie pour s'installer seule, à Londres.

Il y a de cela cinq ans, la demoiselle a mis au monde une ravissante petite fille, qui est tout pour elle mais... qui est le père ? C'était un type sans grande importance. Une de ces courtes histoires vécut par la neurochirurgienne. Une de ces histoires où, déçut, elle avait fuit comme d'habitude. Parce qu'en somme, elle ne savait faire que ça. Fuir à la moindre complication amoureuse.

L'ambition de la jeune femme a été récompensée il y a de cela trois ans lorsqu'elle réussit à passer titulaire et ce malgré sa grossesse. Ayant fait un dénie, la demoiselle avait continué de travailler comme une dingue sans se douter de rien. Aujourd'hui, la belle est à Saint-James, hôpital où elle a terminé son internat avant d'être titularisé.

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