Les journées off, ces journées que les médecins chérissent, car avoir une journée de repos lorsqu'on travail dans un hôpital, cela relève de l'exception. Et c'était mon cas aujourd'hui j'avais une journée de repos, une putain de journée de repos depuis des lustres et je ne vous explique même pas le bien que ça fait de ce dire qu'aujourd'hui, on entendra pas le bipper sonner, on ne croisera pas des infirmières en panique. Bref, le pied. Pour commencer la journée j'avais tenter de faire une grasse matinée, mais finalement je m'étais quand même levé à neuf heure et demie, enfin c'est toujours mieux que cinq heures me direz vous. Musique à fond, j'avais entrepris de faire le ménage, et l'appartement en avait vraiment besoin. La vaisselle s'entassait dans l'évier, le linge propre était en boule dans un coin et n'attendait qu'une chose, être plié. La poussière avait élu domicile sur les meubles et ma chambre.. n'en parlons même pas.. Un véritable appartement de célibataire en somme. Il faut dire que je travaillais énormément à l'hôpital, et que quand je rentrais, après avoir enchainer jusqu'à parfois soixante douze heures de garde, faire le ménage n'était pas vraiment dans mes priorités du moment. Surtout que Phil, mon colocataire, avait déserté, il était parti comme ça, sans vraiment prévenir, et je m'étais retrouver seul dans un grand loft avec trois chambres et une tonne de ménage à faire.

Deux bonnes heures plus tard, le ménage était fini et l'apparement était propre comme un sous neuf. La musique tournait toujours à fond, mes voisins devaient commencer à perdre patience, mais tant pis.. Pour une fois que j'avais une journée off, je me devais d'en profiter, car la prochaine ne serait pas pour tout de suite, j'étais même pas sûr d'en avoir une à Noël. Après l'effort, le réconfort, et le réconfort j'allais le trouver sous la douche. Une bonne douche chaude, brûlante même. L'eau détendais mes muscles petit à petit, je n'avais jamais autant apprécier une douche, allez savoir pourquoi. Quarante cinq minutes plus tard, je ressortais de la douche dans le plus simple appareil, étant désormais tout seul, je pouvais me balader nu si l'envie m'en prenait et là c'était le cas. J'observais ma tête dans le miroir qui me renvoyait l'image de quelqu'un qui était cruellement en manque de sommeil, pourtant ce n'était pas faute d'avoir essayer de dormir plus longtemps, sans toutefois vraiment y arriver. Après m'être observé quelques minutes minutes, j'enfila mes vêtements. Un jean, un t-shirt et des basket montantes, une tenue simple et décontracté. Une barbe de trois jours recouvrait le bas de mon visage ce qui me donnait un petit air négligé mais pas trop. De toute façon, ma journée s'annonçait bien calme et peut être même que j'allais rester chez moi, alors pas besoin d'être tout pimpant. J'étais prêt, il ne me restais plus qu'à enfiler ma veste, prendre mon télèphone et mes clefs et sortir. Pour aller ou ? Je n'en savais strictement rien, mais tant qu'à avoir une journée tranquille, autant en profiter au maximum et sortir. Surtout qu'en plus le temps restait à peut prés correct, surtout pour une fin novembre.

J'arpentais tranquillement les rues, cherchant désespérément quelque chose à faire. Il fallait que je trouve une occupation, ou que je croise quelqu'un avec qui discuter ou aller boire un café. Mais évidemment ce ne fut pas le cas. J'aurais pu appeler Arina pour lui dire de passer la journée avec moi, mais la blondinette n'était pas libre, elle était à l'hôpital, entrain d'étudier des morts. Je n'ai jamais vraiment compris quel plaisir on pouvait prendre à faire une telle chose, mais bref, le sujet n'était pas là. Tout en marchant, j'observais les vitrines de de Noël, il fallait vraiment que pense à acheter des cadeaux pour mes amis et pour ma famille. Bien qu'acheter les cadeaux ce n'était pas vraiment mon truc, pour la simple et bonne raison que je ne sais jamais quoi prendre, je met toujours deux heures à choisir un cadeau pour telle ou telle personne et finalement je ne suis jamais satisfait de mon choix même si au final, la personne me dit que son cadeaux lui plait. Un bruit de verre me fit sursauter alors que j'étais concentré sur une vitrine. Je me retournais pour voir d'ou ce vacarme provenait. Au loin, je pouvais apercevoir une voiture, qui venait d'entrer en collision avec une voiture. Le conducteur avait certainement perdu le contrôle de son véhicule. Sans trop me poser de question, j'avançais vers les lieu de l'accident.

La vitrine était vraiment bien explosée, la voiture aussi d'ailleurs. J'entrais à l'intérieur de la boutique, pour m'assurer que personne n'était blessé, mais visiblement de ce côté là, tout allait bien. Du côté de la voiture en revanche, la situation était un peu plus grave. J'approchais, une jeune femme était déjà là et visiblement elle savait ce qu'elle faisait. Je ne l'avais pas reconnu sur l'instant, mais il s'agissait de Spencer, une femme pompier. Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de lui adresser la parole, mais je l'avais croisée lors de l'incendie du manoir à Halloween, bref ! Par réflexe, je pris le pouls de l'homme pour voir si il respirait ou non, bien sûr la brunette avait déjà sûrement dû le faire. Une désagréable odeur d'essence émanait du véhicule. Super.. Je regardais la jeune femme, réfléchissant un instant avant de prendre la parole. « Ok.. Il respire, faiblement mais il respire.. Et visiblement, il est coincé.. Et vu l'odeur, je serais plutôt d'avis à ce qu'on se débrouille pour le sortir de là, parce que les secours vont mettre du temps à arriver comme d'hab.. Et si on les attends, c'est pas sûr qu'on soit encore vivants quand ils arriveront. Et si la voiture n'explose pas, il mourra sûrement, il doit avoir de nombreuses blessures internes.. » Je tournais la tête à droite puis à gauche avant de reporter mon regard sur la victime. Réfléchi James, trouves une solution avant que cette fichu caisse explose.

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Dernière édition par James M. Winchester le Mer 28 Nov - 21:56, édité 1 fois