eirik & payson ❝ i love thee ❞

« Payson sort de tes rêves s'il te plait. La table cinq attend son café depuis cinq minutes » glissant les yeux sur mon patron, je lui fis un léger sourire en coin, attrapa mon plateau et me dirigea en direction de la table cinq. Depuis que j'avais vu cette jolie brune prendre la main d'Eirik à cette table, j'avais du mal à m'en approcher. Je n'étais pas supersticieuse ou autre mais cela me faisait mal au cœur. J'étais revenue à Londres pour récupérer Eirik mais aussi être une mère pour Jaime. J'étais revenue pour m'excuser, pour tenter de reprendre ma place mais au lieu de cela, il avait refait sa vie. Cinq mois étaient passés et il m'avait déjà oublier. Rien que d'y penser, mes jambes trembler et ce n'était pas bon signe. Posant les tasses de café sur la table d'une main tremblante, je m'excusa auprès des clients et quitta rapidement la salle du café. Il fallait que je prenne l'air quelques secondes, juste quelques secondes. Il fallait que je me reprenne, que je retrouve ce sourire qui ne m'avait jamais quitté en vingt ans. Ethan avait raison sur toute la ligne, j'étais une femme forte et je devais me bouger les fesses pour retrouver la famille que je méritais. Lily était morte en moins de temps qu'il en faut pour dire ouf mais ce n'était pas ma faute. Cela aurait très bien pu arriver à Eirik et j'étais tellement inquiète pour Jaime... Essuyant la larme qui coula le long de ma joue, j'entra à nouveau dans le café et souffla un « Désolée » à l'intention de mon patron. J'avais été assez claire avec lui à mon arrivée ici. Il savait que j'avais traversé pas mal de choses ces derniers temps mais qu'il fallait aussi me mettre un coup de pieds au fesse en cas de besoin. Le reste de la journée passa plutôt rapidement. Je fis la rencontre de quelques personnes plutôt intéressantes et c'est avec le sourire aux lèvres que je quitta le café aux alentours de dix sept heures. MP3 sur les oreilles, je marchais en direction du métro lorsque je sentis un regard sur moi. Levant la tête, mes yeux croisèrent le regard d'Eirik et je sentis mon corps trembler en moins de dix secondes. Il était là, il était à nouveau dans le coin et cette fois-ci, je n'allais pas pouvoir me cacher en réserve. Sans compter qu'il n'y avait pas foule dans la rue – normal vu les températures à la limite du négatif – et que je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était. J'étais coincée au milieu du trottoir, comme une statue de glace. Enfonçant mes ongles dans la paume de mes mains, je réussis à bouger et à marcher dans le sens inverse de ma destinée première. Peut être allait-il continuer son chemin, préférer m'éviter et m'ignorer. Je l'espérais tellement fort... Regardant derrière moi pour voir si le beau brun était toujours là, je fus comme rassurée de ne plus l'avoir dans mon champ de vision. Tournant la tête, je fonça dans quelqu'un et en fis tomber mon MP3 qui s'écrasa sur le sol, le ramassant, je fis un sourire désolé à la personne face à moi. Seulement ce sourire disparut rapidement. « Eirik... » soufflais-je à voix basse. Il m'avait rattrapé et là, je n'avais aucun moyen de fuir...

Décembre, le froid, les jours plus courts, la fatigue... Et puis surtout plus le temps passait plus l'absence de Sarah-Payson se faisait ressentir, elle lui manquait énormément mais il fallait sûrement qu'il passe à autre chose désormais. A quoi bon espérer un retour ?! A quoi se focaliser là-dessus et être déçu jour après jour ? Il avait besoin de garder le moral pour Jaime, il fallait qu'il tienne le coup pour elle mais c'était de plus en plus difficile. Le quotidien sans être certain de pouvoir faire face au lendemain, qu'est-ce qu'il se passerait s'il perdait son boulot ? Qu'est-qu'ils allaient devenir lui et sa fille ?! Bien entendu, il était loin d'être au chômage mais par les temps qui courent, il savait qu'il pouvait s'attendre à tout. Et puis, même s'il était peut-être un peu trop parano, il avait que peur si les services sociaux découvraient sa situation actuelle, ils lui enlèvent la petite blondinette... Et c'est avec ses sombres pensées, que le jeune homme débaucha de son travail. Pour une fois, il avait pu sortir à l'avance, il était alors allé flâner dans les rues pour tenter de trouver un cadeau pour Joseph. Autant pour Jaime, les idées pleuvaient autant pour son ami, son grand frère de cœur c'était un peu moins évident... après un peu plus d'une trentaine de minutes de recherche, Eirik se rendit compte qu'il était temps qu'il aille chercher sa fille chez Judie. Rebroussant chemin, il ne tarda pas à passer vers un café où il était "sorti" avec miss Young quelques jours auparavant. Enfin sorti étai un bien grand mot, ils étaient juste allés prendre un petit café parce qu'il avait le moral dans les chaussettes et que la belle nourrice avait voulu lui remonter le moral. Enfin bref retournons à nos Darren, heu pardon à nos moutons: lorsqu'Eirik fut dans ce coin-là, une silhouette attira son attention... Et après quelques secondes.. Stupeur. Payson. Elle était-là, elle était revenue... à moins que cela soit son imagination qui venait de lui jouer un tour. Une sorte de mauvaise blague, de coup du destin... Lorsqu'il releva le regard, elle avait disparu... Il marcha rapidement pour tenter de la retrouver, bifurqua dans une rue, puis dans une autre. Toujours personne ! Alors que le garçon commençait à perdre espoir, il fonça sans le vouloir dans quelqu'un... et cette personne-là fut plus rapide que lui l'identifier. Cette voix... Cela ne pouvait être qu'elle. Elle était revenue, enfin. Elle était-là. Ils allaient pouvoir recommencer comme avant... comme avant du moins pour Jaime, elle allait pouvoir avoir de nouveau une maman. Pay.... T'es revenue... Whoaw. Quelle perspicacité ! Néanmoins un point le gênait, si elle était à Londres, pourquoi est-ce qu'elle n'était pas venue le voir ? Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas essayé de revoir Jaime ? Deux solutions étaient possibles pour lui, soit elle avait refait sa vie, soit elle n'avait pas osé... et il voulait en avoir le cœur net. Ne sachant pas trop comment se comporter avec elle, il n'y eut pas d'étreinte, pas de baisers bien que d'un côté il en avait envie. Non. Il ne fallait pas qu'il s'emballe, elle l'avait trahi en partant, il ne pouvait plus avoir confiance en elle, elle les avait abandonné. C'est alors qu'il réussi enfin à poser LA question Pourquoi ?! Un simple mot qui impliquait tant de choses... Un simple mot qui allait peut-être redéfinir leurs vies. Après quelques secondes de silence, il se mordilla doucement la lèvre, hésita avant de finalement proposer. Tu veux peut-être aller boire quelque chose, quelque part pour me raconter... Lorsqu'il eut finit de prononcer cette phrase, il se rendit compte qu'il e lui avait même pas demander comment elle allait. Cela ne lui ressemblait pas du tout, mais il était plus que perturbé par ce retour inattendu et par conséquent il ne savait pas comment agir, ce qu'il devait dire ou faire... Il ne pouvait pas lui pardonner avec un simple claquement de doigt c'était certain, mais au moins il ne l'avait pas ignoré, il lui avait parlé plutôt calmement même s'il faut avouer qu'il faisait exprès de laisser une certaine distance entre eux, une certaine froideur. C'était un moyen comme un autre de se protéger, et de protéger leur fille.

« Pay.. T'es revenue... » Une chose était claire et nette, pendant mon absence, Eirik ne semblait pas avoir changé sur ce point. Il était toujours aussi perspicace et me donnait presque envie de rire, non de sourire. Mon visage était cependant toujours fermé et assez sombre. Le voir maintenant me faisait tellement mal au cœur. Et où était Jaime ? Il était quand même plutôt tard... Je me demandais sérieusement ou ma fille se trouvait et cela avait le don de me faire mal au cœur. Je ne pouvais pas lui demander où elle était, je ne pouvais même pas lui parler de la jeune brune que j'avais vu à ses côtés il y a quelques jours de cela. J'avais pris la fuite, il fallait que je l'assume maintenant, même si ce n'était pas chose facile. J'avais tellement envie de me cacher dans un trou de souris mais c'était chose impossible. Il était en face de moi, je ne pouvais pas fuir à nouveau. Si j'étais revenue, c'était bien pour quelque chose non ? Ces phrases passaient dans ma tête, comme une voix off, pendant que je restais là, immobile au milieu de la chaussée. Londres était si grand, j'avais tenté de changer de quartier mais non, j'avais échoué, ou pas essayé assez fortement. Si Ethan serait là, il me mettrait une gifle pour ne pas oser lui parler, pour ne pas lui expliquer mon geste, qui était quelque peu incompréhensible je devais l'admettre. Seulement, c'était plus fort que moi. J'avais envie de fuir à nouveau, de partir maintenant plutôt que de lui briser le cœur une nouvelle fois. Il avait l'air de bien s'entendre avec la jeune femme de l'autre jour, autant le laisser dans ses amourettes. Eirik était mien et je m'étais longuement vu en temps que Madame Temple mais tout semblait si flou maintenant. « Pourquoi ?! » Ma gorge se serra quelque peu. Je ne savais même pas pourquoi j'étais partie, pourquoi j'avais pris la poudre d'escampette. Enfin si, je ne voulais pas détruire ma famille encore plus qu'elle ne l'était mais, n'avais-je pas produit l'effet inverse ? Jaime se retrouvait sans mère, avec un père qui devait faire face au deuil de sa fille et à la disparition de sa petite amie. Déglutination difficilement, je me rendais compte – petit à petit – que j'avais rendu les choses tellement plus difficile en revenant sur Londres. Madrid était une belle ville, j'aurais très bien pu y rester et me faire bronzer les doigts de pieds en éventails des années durant mais non... J'avais décidé de revenir vers ma famille, vers l'homme que j'aimais et ma fillette. Elle avait du tellement changer ces six derniers mois que je m'en voulais encore plus... « Tu veux peut-être aller boire quelque chose, quelque part pour me raconter... » Mais que voulait-il que je lui raconte ? Mes six mois en Espagne à me morfondre sur l'épaule de mon frère, dans sa petite famille parfaite composée de six enfants ? Une chose était sûre, ma belle sœur était plus que fertile. Passant une main dans ma chevelure blonde, je dis « Si tu veux... » Je ne voulais pas forcément parler mais je n'avais guère le choix. C'est donc dans le silence que je m'enfonça dans le premier café devant lequel nous étions. M'enfonçant dans ma chaise, je rapprocha mes mains de mon visage et souffla légèrement. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains... « Que veux-tu savoir ? Pourquoi je suis partie ? Je n'arrivais tout simplement plu à me regarder dans un miroir et l'ambiance à la maison n'était pas bonne pour Jaime, ni pour nous deux. Est-ce que j'ai fais le bon choix ? Je n'en sais rien. Elles me manquent tellement, Jaime et Lily » Je me mordis fortement les lèvres pour ne pas laisser une larme couler le long de ma joue. J'inspirai une grande bouffée d'air « Pourquoi rentrer ? Pourquoi maintenant ? Mes parents m'ont toujours appris à affronter mes plus grandes craintes, à affronter le monde comme il le faut et même si tu me détestes, que tu ne m'aimes plus et ne veux plus avoir affaire à moi, je suis toujours la mère de Jaime et je ferais des pieds et des mains pour que personne ne prenne ma place. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais » Au moins, il savait – en partie – pourquoi j'étais de retour ici...

Pourquoi est-ce qu'il était là à lui parler calmement, plutôt que de lui donner rendez-vous le lendemain. C'était l'heure d'aller chercher Jaime et il ne voulait pas faire attendre plus sa petite fille... Le problème était surtout que s'il laissait filer Payson, il n'était pas certain de la revoir. Il ne comprenait toujours pas ce qui avait bien pu se passer dans sa tête, pourquoi est-ce qu'elle était partie comme ça, sans donner de nouvelles. Visiblement l'invitation au café sembla la faire réagir contrairement à tout ce qu'il avait bien pu dire avant. L'ex couple entra donc dans le premier café qu'ils trouvèrent c'est à dire celui qui se tenait devant eux. Une fois assis il attendit que son ex petite amie prenne la parole, il avait déjà demandé tout ce qu'il souhaitait savoir, maintenant c'était à elle de répondre. Et à la fin de sa première phrase il grimaça fortement et se mordit fortement la langue pour ne pas lui souffler "ne parle pas de Lily". Ca aurait été une phrase stupide, très stupide. Il fallait bien qu'ils en parlent même si cela ne changerait rien. Il fallait bien qu'ils crèvent cette sorte d’abcès sur la mort de la petite blonde mais dur, trop dur. Six mois avaient eu beau passer cela ne changeait en rien en la douleur, au manque que cette absence procurait. Il laissa passer quelques secondes, avant de lui souffler Je peux t'affirmer que tu as fais le mauvais choix en partant. Imagine comme s'est sentie Jaime ?! Comment tu voulais que je lui explique que peut-être tu reviendrais, peut-être pas ?! Ça c'est un point, certainement le plus grave. Il se tut quelques secondes avant de rajouter L'autre point c'est que ça m'a laissé dans une situation financière quasi désastreuse ! Et... Il se coupa ne préférant pas continuer, mais son idée était de lui souffler "et pour moi". Enfin pour l'instant le sujet principal n'était pas lui mais bel et bien leur fille et certainement le futur retour de leur mère. Lorsque Payson se remit à parler pour parler de son retour, il fut d'abord stupéfait par ce qu'elle lui sortit, comme quoi il la détestait et qu'il ne l'aimait plus avant de se crisper quand elle parla de Jaime et de reprendre sa place. Diable, qu'avait elle en tête ?! Qu'est-ce qu'elle comptait faire ? Whoaw ! Whoaw ! Minute papillon ! Tu comptes faire quoi avec Jaime exactement ?! Tu crois que tu peux revenir comme ça dans sa vie et que tout se passera à merveilles ?! Ménage-là un peu, il fait il y aller en douceur et jamais je ne t'empêcherais de la voir ou autres, mais fais juste attention Payson ! Elle est fragile. Il se tut quelques secondes essayant de garder le plus possible son sang froid. Il ne savait pas du tout comment gérer la situation, ce qu'il pouvait dire ou pas... Se passant une main dans les cheveux il ne tarda pas à continuer Et je n'ai jamais que je te détestais, ni que ne voulais plus avoir affaire à toi ! Je préfère juste faire attention. Tu as perdu ma confiance en te barrant comme une voleuse, la confiance ça se regagne. Après quelques secondes de silence le jeune homme ne tarda pas à reprendre la parole Laisse moi lui parler, et après on verra comment on peut faire la "transition" en douceur, d'accord ?! Eirik laissa encore passer quelques secondes avant de souffler Tu veux commander quoi ?! Sortant son portable, il écrivit rapidement un SMS -à Judie- qu'il envoya pour signaler qu'il serait en retard pour chercher la petite, qu'elle ne s'inquiète pas. Désolé, j'envoyais juste un message à la nounou de Jaime, pour ne pas que la petite s'inquiète et se croit de nouveau abandonner... Vu les crises que lui faisait parfois leur fille, il préférait maintenant prévenir au moindre retard, ainsi la petite blondinette s'inquiéterait sûrement moins ! Il lui fit un petit sourire, très léger et se tut enfin, lui laissant une chance de répondre !

« Je peux t'affirmer que tu as fais le mauvais choix en partant. Imagine comme s'est sentie Jaime ?! Comment tu voulais que je lui explique que peut-être tu reviendrais, peut-être pas ?! Ça c'est un point, certainement le plus grave. L'autre point c'est que ça m'a laissé dans une situation financière quasi désastreuse ! Et... » Alors que le jeune homme me parlait, je me retenais de partir au quart de tour. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais mal, que ses mots me blessaient bien plus qu'il ne le voulait. Je m'étais longuement imaginé la réaction de Jaime mais qu'est-ce qui était le mieux ? Qu'elle voit sa mère se dégrader un peu plus tous les jours ? Je savais très bien que j'avais fais le mauvais choix, il n'y avait pas à dire mais je préférais m'éloigner pour revenir en tant que mère et non pas folle à lier. « J'imagine très bien ce qu'elle a du traverser. Je sais très bien que j'ai fais le mauvais choix mais tu n'imagines peut être pas ce que j'ai du traverser. J'avais mal au cœur dès que je croisais son regard. C'est moi qui ait tué sa jumelle, moi ! » Mon ton était monté et de nombreuses personnes avaient tourné leur regard vers moi. Dans la colère, j'avais légèrement tapé sur la table et mon portable avait glissé le long de cette dernière, finissant sa course sur le sol... Les larmes me montaient aux yeux et je ne pouvais pas faire autrement que de me faire du mal pour ne pas éclater, pour ne pas devenir folle. « T'étais pas là quand j'ai retrouvé Lilly dans le bain, quand j'ai croisé son regard sans vie, quand j'ai vu le sang qui coulait de sa tête. T'étais pas là Eirik putain. J'étais une loque, une merde sans vie et tu voulais que je reste auprès de vous ? Tu voulais qu'à la prochaine inattention ce soit Jaime qui en paye les conséquences ? Je l'ai peut être sauvé en partant mais ça, tu le verras pas, jamais » Je déglutina difficilement et tenta de me concentrer sur autre chose que le visage du jeune homme... J'étais partie de peur de lui faire de mal, de leur faire du mal et je n'allais pas le regretter. Je regrettais mon acte mais sûrement pas mes motivations. J'avais fais ce qu'il fallait en tant que mère. Soufflant légèrement, je dis « Si tu as besoin de quoi que ce soit, financièrement parlant, n'hésite pas... J'me suis fais un peu d'argent en Espagne et il te revient plus qu'à moi » Il lui revenait totalement puisqu'il avait élevé Jaime tout seul pendant plusieurs mois... Serrant les poings, je voulais aussi lui faire comprendre que si j'étais de retour, ce n'était pas pour des clopinettes... Je voulais voir Jaime, je voulais faire partie de sa vie même si je savais que ce serait long et difficile. Ma demande était d'ailleurs plutôt mal sortie mais cela ne m'étonnait guère. J'étais une vraie bombe à retardement et c'était le jeune homme qui en payait les conséquences... L'entendant me parler de la sorte, je me sentais mal, idiote. Je n'aurais sûrement jamais du revenir, laisser Jaime et Eirik ensemble. J'étais persuadée qu'il était entouré, entouré de personnes qui pouvaient le soutenir, ce que je ne faisais pas à ce moment même. Étrangement, je comprenais très bien qu'il veuille attendre, lui parler même si c'était difficile. J'avais perdu tellement de temps avec elle, elle devait tellement avoir grandi... Eirik me demanda ce que je voulais boire au moment même où le serveur arriva. Levant la tête, les yeux pleins de larmes, je dis « Capuccino s'il vous plait » Je lui fis un léger sourire et croisa mes mains sur la table en regardant Eirik faire ce qu'il avait à faire. Je n'allais pas lui dire de poser son portable alors que cela concernait sûrement notre fillette... « Désolé, j'envoyais juste un message à la nounou de Jaime, pour ne pas que la petite s'inquiète et se croit de nouveau abandonner... » Regardant Eirik, je me mis légèrement à trembler. Le regardant droit dans les yeux, je dis « Cette remarque, t'aurais pu t'en passer... Et je n'ai jamais dis que j'allais revenir dans la vie de Jaime comme ça, sans te consulter avant. J'espère juste que la blonde qui était proche de toi hier ne tente pas de prendre ma place. Je ne vais pas débarquer comme cela mais j'aimerais bien la voir, même cinq minutes. Lui dire que je l'aime et que sa maman avait besoin de repos pour revenir en meilleure condition physique et psychologique » Ma fille me manquait plus que tout, il n'y avait pas à dire. Pensant à son doux visage, je commençais à me calmer, mes mains arrêtaient de trembler petit à petit. « J'ai besoin de la voir... Ca fait trop longtemps que j'imagine son visage. Ne t'avise pas de me dire que tout cela est de ma faute parce que je le sais très bien. Je me sens assez coupable comme cela.. » Remerciant le serveur de nous ramener nos boissons, je bus une gorgée de mon capuccino avant de dire, légère moustache de lait sur le visage « Comment va Jaime ? » Je savais très bien comment aller Eirik avec tout ce qu'il venait de me dire...

Peut-être qu'il y avait été un peu fort dans son discours, à vrai dire Eirik n'en savait rien. Il avait voulu juste lui ouvrir les yeux sur tout le mal qu'elle avait causé, et il avait aussi eu besoin de lui dire son ressenti même si... même s'il aurait certainement pu s'y prendre d'une façon beaucoup plus diplomate et adroite. La réponse que lui fournit son ex petite amie était loin, très loin de ce qu'il aurait voulu entendre, enfin du moins pour la fin. Il grimaça et baissa les yeux pendant quelques secondes, il détestait qu'on lui rappelle la mort de Lily de cette façon aussi brusque. Le jeune homme se mordit très violemment la langue pour ne pas répliquer quelque chose de désagréable, ou qu'il aurait pu regretter plus tard. Le but n'était pas de faire pleurer Payson bien au contraire... Il voulait juste faire attention pour Jaime. Ce n'était pas ta faute Pay' ! Ça aurait très bien pu m'arriver ! Et Jaime n'y était pour rien ! Pour rien, tu m'entends, et c'est elle que tu as pénalisé ! Il se tut quelques secondes avant de rajouter C'était ma fille autant que la tienne, alors si j'imagine très bien ce que tu as pu traverser, ou du moins la plus grande partie ! Tu me prends pour un débile complet ou quoi ? Et voilà, maintenant monsieur Temple était agacé, enfin juste un peu. Se passant une main dans les cheveux, il écouta attentivement la suite des dires de la belle blonde et ne tarda pas à répondre: Et peut-être qu'en me laissant seul avec elle, totalement dépassé par la solution une erreur aurait pu se produire... On est jamais à l’abri d'un accident Pay' ! Tu es une bonne mère que tu le veuilles ou non, c'était un accident qui aurait pu arriver à n'importe qui... Alors oui, bien sûr que tu avais le droit de t'éloigner, mais pourquoi tu n'as pas donné de nouvelles ?! Pourquoi tu n'as pas appelé pendant tout ce temps ? Pourquoi ne pas me l'avoie simplement expliqué ? Pourquoi nous faire croire que tu étais partie et que tu ne reviendrais peut-être pas... Il se tut quelques secondes avant de souffler Tu n'étais pas là non plus quand Jaime s'est levée ce matin-là, qu'elle est allée te chercher dans tout l'appartement sans te trouver... Ils n'allaient quand même pas jouer pendant des heures et des heures à "T'étais pas là quand...". Il fallait qu'il se parlent simplement, honnêtement, sans s'engueuler ni se mettre des bâtons dans les roues. Mais au final c'était quand même beaucoup plus facile à dire qu'à faire;en effet ils avaient tous deux vécu le drame d'une manière totalement différente. Avec deux ressentis aussi différents, et ces six derniers mois affreux, ne pas s'engueuler et juste parler était quasi impossible. L'ex couple était certainement comme un piston, une petite bombe à retardement et là il était possible que l'un ou l'autre explose bientôt.
La question financière ne tarda pas à être reprise. Eirik haussa légèrement un sourcil en entendant la proposition de son ex petite amie, mais il se contenta d’acquiescer doucement. Il ne pouvait pas refuser une telle demande, mais d'un autre côté c'était assez gênant, il ne fallait pas non plus qu'elle soit dans le besoin ! Et tu comptes payer ton loyer comment Pay' ?! Je ne veux pas non plus te mettre dans la merde. Ce n'est pas le but. Le garçon avait soit en passant bien compris que Payson était revenue spécialement pour Jaime, pour revoir la petite et c'était quand même une bonne chose, un fait rassurant. Il n'allait plus à avoir à assumer l'éducation de la petite tout seul. D'un autre côté, il ne fallait pas trop précipiter les choses ! Il y aller en douceur pour le bien être de Jaime qui ne comprendrait certainement plus rien. Heureusement le serveur arriva plus ou moins à ce moment-là et l'ex couple put commander ce qu'il voulait. la même chose, merci. demanda doucement Eirik au serveur. Le jeune papa profita d'ailleurs de ce petit temps de calme pour envoyer un texto à Judie et expliqua maladroitement ensuite le pourquoi du SMS... Et visiblement, miss Cuarter avait assez mal pris la dernière phrase. Désolé, mais ce n'est pas toi qui a du calmer toutes ses crises d'angoisses dés que je m'éloignais d'elle plus de deux minutes, ou quand je voulais simplement allait travailler. Je n'ai pas dit ça pour te faire du mal, c'était certainement très maladroit de ma part et j'en suis totalement confus, c'est juste comme ça que Jaime l'a ressenti. Et lui aussi d'ailleurs, mais pour l'instant il était question de leur fille, pas de lui. Demain, si tu veux tu pourras aller la chercher à l'école ? Je passerai la récupérer quand j'aurai fini de travailler.... si ça te va bien entendu. Ça me laisse la soirée, juste pour lui expliquer. C'est tout ce que je te demande, la soirée. Il espérait qu'avec ces explications cela serait mieux vu. La fille avec qui j'étais hier ?! Tu veux parler de Judie ?! C'est sa nounou, pourquoi est-ce que tu veux qu'elle te prenne ta place ? Jaime s'entend juste super bien avec elle, et elle a un fils qui a un an de plus que notre fille... A moins qu'il hallucinait, il avait plus l'impression qu'elle lui faisait une petite crise de jalousie. Remerciant à son tour le serveur qui venait de ramener leur boisson, le garçon regarda son ex petite amie boire avant d'hausser les épaules Elle va plutôt bien... en général.. Il haussa les épaules avant de rajouter Elle veut un chien. Le rapport ?! Certainement aucun.... mais il ne savait pas trop quoi dire d'autres. La petite était heureuse, on s'occupait bien d'elle mais il savait que des fois c'était sur pour elle que sa maman ne soit plus là... La réponse était donc difficile à fournir. Tu as de la mousse juste-là ! dit-il en lui enlevant doucement du visage. Il lui fit un petit sourire et à son tour but son cappuccino, il ne savait pas quoi rajouter d'autres alors plutôt que de dire des idioties, se taire était certainement la meilleure des choses à faire !

Les mots d4eirik me faisaient du mal mais sa réaction était peut être celle qu'il me fallait. Je ne pouvais plus me laisser aller comme cela, je ne pouvais plus me laisser tomber parce que c'était ce que je faisais. Aussi étrange que cela pouvait paraître, je n'avais jamais réellement tenté de me mettre à sa place. Pourquoi ? Tout bêtement parce que j'avais bien assez à géré avec mes propres états d'âme, je ne me voyais pas faire avec les siens ! Seulement, à l'époque, bous étions un couple et nous aurions du nous mettre ensemble pour traverser cette épreuve plutôt que de se monter l'un contre l'autre. Les disputes étaient tellement fréquentes, j'avais l'impression d'être la pire des abominations que la terre avait connu et j'avais donc foutu le camp. J'étais partie sans laisser de mots, rien. Je m'en voulais, bien entendu que je m'en voulais mais la fuite avait été ma seule alternative, la seule qui me semblait 'respectable'. Quand il parlait, je voyais la scène à la maison. La petite qui cherchait partout où je pouvais être et le vide dans le lit parental. Qu'est-ce qu'elle avait du penser de moi ? Et lui ? Mes mains tremblaient légèrement tant la colère commençait à m'atteindre. J'avais choisis la facilité en fuyant et je le savais. La voix tremblante, je dis « J'étais pas une bonne mère Eirik, ne mens pas là dessus. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je ne sourirais plus. Je vous faisais du mal et puis... J'étais même pas sûre de revenir ! C'est pour ça que j'ai rien dis, jamais. Je sais bien que je n'ai pas eu le meilleur des comportements du monde mais je ne savais même plus si ma vie valait le coup... On se comprenait plus, je n'étais plus une mère, encore moins une petite amie. Je sais très bien que j'aurais pas du vous laisser seuls, je m'en suis voulue de nombreuses fois. Je voulais vous appeler, tu sais. Juste pour entendre le son de ta voix et raccrocher mais j'avais pas le droit d'appeler quelqu'un là où j'étais.. » Devais-je lui dire que j'avais été placée un bon mois dans une maison de repos où j'avais été suivi par trois psychologues différents ? S'il me le demandait, oui, sinon je préférais garder cette partie secrète. J'avais tellement merdé que, lorsque mon frère m'avait vu arriver dans cet état, à demi vivante à demi morte, il m'avait forcé à avoir recours à ce genre d'institution. J'avais accepté, avec du mal mais j'en étais sortie guérie, ou du moins sur la voie de la guérison. J'avais appris à me pardonner (même si je n'y étais pas totalement parvenue pour le moment) mais aussi à avancer, à faire des concessions et tout ce qui allait avec. Les docteurs étaient clairs, si je voulais retrouver ma place de mère – et de petite amie – dans les mois qui arrivent, il fallait que je fasse des efforts. Levant la tête, je dis « Je vis dans un petit appartement sous les combles d'un des immeubles non loin de là. Mon loyer est une bouchée de pain et puis, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose à acheter » Lui, à côté de moi, avait des litres de lait à payer, des habits parce que Jaime devait grandir tellement vite... C'était à moi d'aider pour ces dépenses et non pas à je ne sais qui... Joseph devait aider son ami mais je voulais que cela cesse, maintenant que j'étais de 'retour'. Seulement la question de Jaime prit une place importante dans notre conversation et je devais avouer que ses phrases me laissaient perplexe et me faisaient mal au cœur. À vrai dire, chacune de ses phrases commençaient à sonner comme un reproche. Je n'avais pas été là pour calmer notre enfant mais il n'avait pas non plus était là quand, tard dans la nuit, je me réveillais en sueur et n'arrivais plus à dormir. De toute façon, il serait impossible qu'il me pardonne mon abandon, je le savais bien. Entendant la petite 'histoire' sur la nourrice de Jaime, je tenta de me calmer. Il connaissait du monde alors pourquoi n'avait-il pas fais appel à eux plutôt qu'à une étrangère ? Était-il attiré par elle ? Je ne l'espérais pas, absolument pas. Au risque de me briser le cœur, je dis « Il ne s'est jamais rien passé entre toi et cella Judie ? J'ai juste pas envie que Jaime pense que c'est sa nouvelle maman, tu peux pas m'en vouloir pour ça.. Et pour demain, ça sera bon oui... Je l'emmènerais à Fun'n'game, elle adorait y aller avant.. » Et j'espérais que c'était toujours le cas sinon Eirik était bien capable de me dire que ça, c'était avant et que bien des choses avaient changé... Je pourrais jouer avec elle dans les boules, sautiller sur le trampoline ou encore glisser sur les toboggans... Regardant Eirik, j'ajouta « Pas que je ne veuille pas l'amener chez moi mais c'est minuscule là où j'habite et il n'y a aucun jeu... » Du moins, pour le moment. Je n'avais rien acheté pour le moment, pas de petits jouets pour la simple et bonne raison que tout me rappelait mes filles et que je ne pouvais pas m'y faire pour le moment. J'avais besoin d'encore un peu de temps pour souffler, me réhabituer à cette vie londonnienne que j'avais tellement aimé et chéri... Demandant des nouvelles de Jaime, je fus légèrement amusé par sa deuxième réponse. « Elle veut un chien » Comment ça mon bébé voulait un chien et ne l'avait pas eu ? Souriant légèrement, je dis « J'espère qu'elle ira vite mieux en tout cas... un chien, c'est une bonne idée... Si tu veux, je pourrais lui en acheter un » Je bus une légère gorgée de ma boisson et vis le regard ahuri d'Eirik. « En peluche ! Ne t'inquiète pas, je sais qu'un animal ça coute cher » Et pas qu'un peu. Entre les croquettes, les promenades, le vétérinaire, les vaccins et tout ce qui allait avec, un animal n'était pas vraiment le bienvenue dans la petite famille. Je plongea à nouveau mon visage dans le chocolat chaud histoire de respirer de la chaleur ; j'étais gelée, frigorifiée. Mes pieds étaient plus ou moins deux morceaux de glaçon et mes doigts me faisaient tellement mal lorsqu'ils touchaient le verre chaud de la boisson. Le laissant enlever la mousse qui se trouvait sur mon visage, je lui fis un léger sourire et le mercia tout aussi simplement. Frottant mes mains l'une contre l'autre, je le regarda dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres « Et toi, comment vas-tu ? On parle de Jaime, de mes erreurs mais pas de toi... Et comment va Joseph ? » Lui non plus, je ne l'avais pas vraiment prévenu de mon départ, de ce que je comptais faire là bas et tout ce qui allait avec. Il allait m'en vouloir, et pas qu'un peu... Enfin, je n'étais plus à un défi près. Je pouvais très bien reconquérir l'amour et la confiance des deux bruns qui comptaient dans ma vie... Posant mes yeux sur lui, je dis « Je m'ne veux de tout ce que je vous ai fais traverser et j'espère qu'on pourra trouver un arrangement... » Je voulais que mon enfant fasse partie de ma vie mais, pour tout dire, ma vie ne serait pas celle que je voulais sans Eirik. J'allais devoir reconquérir son cœur et ce n'était pas gagné d'avance avec cette Judie dans les parages..

Lorsqu'elle reprit la parole pour dire qu'elle n'était pas une bonne mère, il leva légèrement les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas attendre ! Enfin, les arguments qu'elle avançait là étaient bons mais cela ne voulait rien dire, ou du moins pour le jeune père... mais comment lui expliquer ça ? Pay', tu étais une bonne mère, mais tu n'agissais juste pas comment il fallait, on sait très bien qu'avant l'accident tu gérais complètement la situation ! Il se passa une main dans les cheveux en ne savant pas trop quoi répondre de plus C'est vrai qu'on ne se comprenait plus mais... mais quand même ! Il nous aurait juste fallu du temps non, tu ne crois pas ?! Bien sûr, on ne pourra jamais oublier ce qui s'est passé, bien sûr on ne pourra jamais combler cette douleur... mais on s'aimait. Qu'est-ce qu'il pouvait dire de plus ?! Il était déjà à courts d'arguments. Tu n'avais pas le droit d'appeler là ou tu étais ?! Tu étais ou ?! A la fois inquiet et curieux, ces quelques mots trottaient dans son esprit. Ou est-ce qu'elle avait pu aller... Même en prison on pouvait logiquement appeler un minimum ses proches, alors, il ne devait certainement que rester l'hôpital psy'.

Eirik, lui fit ensuite un petit sourire lorsqu'elle lui dit où elle habitait et qu'elle lui affirma plus ou moins en sous-entendu qu'elle pouvait l'aider à payer des affaires pour Jaime. Acquiesçant doucement,il ne pouvait décemment pas refuser cette aide. D'accord, il faudra qu'on en reparle alors. Autrement dit, on se reverra sans aucun problème. Oui, parce qu'il faudrait déjà qu'il voit la réaction de la petite vis à vis de sa mère par exemple; et puis mis à part des habits et quelques jouets la petite n'aurait pas forcément besoin de grand chose... Le jeune père en était venu à parler de Judie et cela ne plaisait visiblement pas du tout à son ex petite amie, haussant les épaules à sa question, il ne tarda pas à répliquer Non, il ne s'est rien passé, mis à part une bataille de farine, mais je ne suis pas certain que ça fasse partie de ce que tu voulais savoir. La regardant dans les yeux, il ne tarda pas à continuer Elle ne pense pas que c'est sa nouvelle maman, c'est toi sa mère voyons, mais elles s'entendent juste très bien, c'est tout. Tu n'as pas de soucis à te faire pour ça. Mais c'est qu'elle était jalouse la Payson, et d'un côté cela lui faisait plaisir car ça montrait qu'elle tenait toujours à lui, peut-être même qu'elle l'aimait toujours ! C'était une excellente nouvelle. Parfait pour demain ! Tu me diras à quelle heure tu veux que je te l'emmène, à moins que tu veuilles passer à mon appartement pour la récupérer ?! Invitation, peut-être bien... mais c'était juste pour qu'elle voit où ils vivaient, et puis cela éviterait à la petite de trop stresser en allant dans un lieu inconnu. Il savait que leur fille avait peur qu'il l'abandonne, alors bon, le train train quotidien était quand même assez rassurant pour elle. Pas de soucis, tu viendras à la maison.

Temple parla ensuite de leur fille, en disant qu'elle voulait un chien et alors qu'elle lui dit qu'elle lui en achèterai un. Il la regarda avec un regard de merlan frit. Non mais elle était folle ! Pas de chien, non non !!!! Heureusement que la demoiselle rajouta rapidement qu'il serait en peluche ce qui eut le don de faire soupirer de soulagement Je le sais... depuis tout le temps où je travaille à la SPA. Des animaux il en voyait passer, il aimait s'en occuper, mais en arrivant chez lui il ne voulait pas avoir à faire leur chien et compagnie. En peluche c'est parfait et si possible qu'il ne fasse pas de bruits ! Il lui fit un gros sourire et ne tarda pas à lui enlever la mousse qui se trouvait sur son visage, après qu'elle ait Je vais plutôt bien... on va dire ça comme ça. J'ai pas vraiment le temps de respirer ou de prendre vraiment du temps pour moi, mais bon.. Enfin entre le boulot, la petite. Il se tut quelques secondes, et c'était sans compter les problèmes d'argent, mais il jugea que ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche, elle savait très bien combien il gagnait par mois et les problèmes que cela pouvait donc apporter. Quant à Joe, il est en couple et heureux donc ça va bien... mais tu devrais aller le voir, pour discuter avec lui. Il ne pouvait pas lui dire qu'il avait fait une TS, c'était à Joe d'en parler, pas à lui. Trouver un arrangement ?! Qu'est-ce que tu veux dire par-là ?! Là il ne comprenait pas trop ce qu'elle voulait exactement dire. Se passant une main dans les cheveux, il ne tarda pas à reprendre la parole On est des adultes maintenant, non... enfin en quelques sortes. Alors on va faire en sortes d'agir comme tel et de tout faire pour que Jaime soit heureuse, et pour le reste... on verra bien avec le temps, d'accord ?! Il lui dédia un petit sourire. Il lui laissait là une grande ouverture, cela voulait dire que oui, quelque chose serait possible de nouveau mais pas forcément dans l'immédiat... bien qu'au final l'embrasser, la sentir contre lui lui aurait fait le plus grand bien. Il ne voulait pas s'emballer et agir de façon la plus censée possible...