J'avais prévu aujourd'hui de rendre une petite visite à Jayden, c'est vrai quand ce moment on se voyait souvent pour passer des nuits de folies, mais je ressentais un manque sans lui dans la journée alors je décide de passer le voir à l’hôpital. Je commençais de plus en plus à m'attacher à lui. Je pensais à lui, je rêvais de lui, son sourire et son regard me font fondre, ses paroles me rendent accro, je commençais vraiment par avoir des doutes sur les sentiments que j'éprouvais pour lui. Je m'attache trop à lui, d'une nuit, ça passe à plusieurs, puis à des rendez vous, des dîners, une visite surprise. La grande question était "Es que c'est réciproque ?" et si lui ce n'était que Physique, vaudrait peut être mieux qu'on s'arrête là ? Je ne savais plus quoi y penser, si je fessais un si bon choix de lui rendre cette petite visite au final, après tout on verra bien ce qui se passera. Qui ne tente rien n'a rien après tout.

Je décide de prendre une douche et de me préparer, pour être la plus belle, la plus sexy à ses yeux, mon but premier le séduire. Je ne savais pas du tout comment m'habiller pour le moment alors je décide de passer à la coiffure et au maquillage. La coiffure, j'opte pour les cheveux lâchés et bouclés, en ce qui concerne le maquillage une simple mise en beauté, de la poudre, mascara, eye-liner, blush et rouge à lèvre rouge bien sur. En ce qui concerne les vêtements je voulais quelque chose de chic, sexy, mais pas trop vulgaire, et qui ne fait pas trop soirée. Je pris un Jean slim pour le côté plus simple et un haut rouge décolleté plongeant pour le côté sexy et voyant. Je suis presque prête il me manque plus que les accessoires, un blazer noir pour faire classe, des chaussures à talons noir, pour ne pas faire trop voyant et un sac à main noir également. Un look parfait, j'étais sur et certaine que j'allais lui plaire comme ça, que j'allais marqué des points. Je pris les clés de mon appart et partit en vitesse le rejoindre à l’hôpital.

Une fois arrivé à l’hôpital je me rends directement dans le hall au niveau de la réception, je demande alors à la dame, où je pourrais trouver Jayden, elle me dit qu'il est en pleine opération et m'invite à attendre à la cafet' le temps que l'opération ce finisse, qu'elle viendra me prévenir quand il aura finit, ou qu'elle l'informera de ma présence. Je remercie plusieurs fois cette Dame, elle était adorable comme tout, c'était de plus en plus rare des personnes comme elle, je ne risque pas d'oublier cette femme, elle marquera mon esprit. Je marche tranquillement vers la cafet' et finit par m’asseoir. Je sortis mon téléphone de mon sac, branche mes écouteurs, puis sortit un cahier, ainsi qu'un crayon à papier, pour noter quelque idée pour mon prochain livre. La musique était plutôt là pour faire office de fond, et quelque fois m'inspirer. J'étais complètement plongé dans mon univers, concentré dans ce que je fessais, j'illustrais aussi mes notes de temps en temps. Après quelque heure, je finit par arrêter ma musique et fermer mon cahier. Je saisis mon sac et range toutes mes affaires dans mon sac à main. Je sentis une mains me toucher l'épaule, je décide alors de me lever d'un bon.

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Ma journée s'annonçait rude aujourd'hui, j'allais devoir effectuer une opération qui allait sans doute durer plusieurs heures. Je m'y préparais depuis des jours, c'étai sans doutes, l'une des opérations les plus compliquée & plus important de ma carrière. Mais j'étais prêt à relever le défis. J'en étais fortement capable je le savais. Et à en croire les rumeurs, j'étais un bon chirurgien. Je me dirigea donc vers ma salle de bain afin de me préparer rapidement. Un petit coup de gel dans mes cheveux, un brossage de dent rapide et un petit coup de rasage. J'étais prêt. Je m'apprêtais à en sortir lorsque je vis le pull de Moira posé sur le porte serviette de la salle de bain.

Moira, une fille que j'avais rencontré un soir dans un bar. A la base elle & moi c'était simplement un coup d'un soir, ça l'a était pendant un petit moment & puis c'est devenu un coup de plusieurs soirs, puis on avait commencer à se voir dans des conditions plus soft, parfois même sans nécessairement finir dans un lit. Nous avions aussi eu quelques rendez vous & puis je m'étais surpris quelques fois à l'inviter à dîner. Moira était une des seule personne qui réussissait à me faire sentir bien. Plusieurs fois j'avais voulu arrêter de la voir, par rapport à Quinn, me disant que c'était mal, que j'étais infidéle à ma femme, même si elle est morte. Mais en y réfléchissant, c'est ce qu'elle voudrais, que je refasse ma vie, que je sois heureux & puis elle aurait adoré Moira. Alors j'ai continuer à voir la jolie brune, de toute façon, quand je ne la voyais pas elle me manquait. De plus en plus, & même si Quinn était encore vraiment présente dans mon esprit, je m'attachais à elle. Trop, beaucoup trop, sans arriver à mettre mes sentiments en ordre. Ce que je ne savais pas, c'est si mes sentiments sont réciproque, si elle aussi tiens à moi. Si je lui manque, ne serais-ce qu'un peu quand elle ne voit pas. Après avoir garder son pull entre les mains quelques minutes je le remis en place. Je me dirigea ensuite vers la cuisine ou je pris un rapide café, j'enfilais ensuite ma veste, & pris mes clefs, puis après avoir laisser un mot à Grace, je m'en alla, en prenant bien soin de fermer la porte de la villa.

Une demie plus tard environ, j'étais à l'hôpital. Je me gara sur le parking déjà bien rempli, puis j'entrais dans l'hôpital en saluant quelques personnes & en regardant brièvement le planning des consultations. Une fois ma tenue & ma blouse enfilées, je pris la direction du bloc opératoire, j'attaquais directement par l'opération & pour plusieurs heures. Ce qui était bien, c'est que personne ne m'attendais, que je n'avais pas de femme pour m'engueuler parce que je passe plus de temps au bloc qu'à la maison.

Cinq heures, c'est le temps qu'avait duré cette fameuse opération. La faim commençait à me tirailler, je pris donc le chemin de la cafétéria quand une secrétaire me stoppa en chemin, elle avait quelque chose à me dire. Elle avait intérêt à ce que cela en vaille la peine. Et en effet cela en valait la peine. Elle venait de me dire que Moïra m'attendais à la cafet' depuis plusieurs heures. Un sourire s'était dessiné sur mes lèvres, je remercia la secrétaire pour son information & continua mon bout de chemin vers la cafet' plutôt remplie. Je la chercher du regard, puis, je la vis enfin, assise sur une chaise, un cahier à la main. J'avançais vers elle, des papillons dans le ventre, puis une fois arrivé à sa hauteur je déposa une main sur son épaule, elle se leva d'un bon & se tourna vers moi. Je planta mes yeux verts dans ses magnifiques yeux marrons « Hey, Moira, je je savais pas que tu venais.. Ça me fais très plaisir mais.. mais ça fait longtemps que tu m'attends.. je suis désolé ! » Elle était magnifique, encore plus que d'habitude, elle était maquillé légèrement mais c'était vraiment jolie & sa tenue était classe mais sexy à la fois. Elle avait mis le paquet, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne me laissait vraiment pas indifférent. Comment ne pas fondre devant une telle beauté.

Quelques heures ce sont écoulées, je ne me rend même pas compte, plongé dans mon univers, dans ma petite bulle, le temps s'est stoppé. Malgré que j'essaye de me concentrer pour pouvoir avancer dans mon prochain opus, mes lecteurs n'attendent que ça, quelque jet pour leurs mettre l'eau à la bouche, je n'en ai encore aucune à leur proposer. Ma vie, actuellement était trop bancale pour que je me concentre totalement à cette oeuvre. Je n'arrivais pas à me concentrer, je n'arrêtais pas et n'arrête pas de penser à lui, qu'es qu'il fait, es que cette visite surprise va lui plaire, es que je v'ai lui plaire, trop de question ce bousculé dans ma tête. Je pris quelques minutes de mon temps, pour faire un croquis de lui, je ne peux m'en empêcher. Une fois presque fini je ferme mon cahier prise par surprise par cette main qui se pose sur mon épaule et me lève d’un bon. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit lui, mais plutôt cette gentille secrétaire, et non c'était bien lui. Je ne pus m'empêcher de sourire aux éclats, j'étais heureuse de le voir, comme pas possible. Quand il fixa ses yeux verts magnifique dans les mieux, j'avais des étoiles pleins les yeux, et les pupilles qui brillaient. Il était enfin là devant moi, il m'avait tant manqué. Je ne peux m'empêcher de sourire et de lâcher un petit rire quand il prit la parole, il était gêné par ma présence, ce qui me flatte un peu, c'est pour un signe que je lui tapé dans l'oeil. « Hey, Moira, je je savais pas que tu venais.. Ca me fais très plaisir mais.. mais ça fait longtemps que tu m'attends.. je suis désolé ! » Je le trouve trop mignon quand il bégaie comme ça, en ma présence, ce qui me fait encore plus fondre. "Salut. Je sais, c'était le but. Ne t'excuse pas, ce n'est pas ta faute, ça m'apprendra à vouloir te rendre une petite visite surprise. En plus de ça je n'ai pas vu le temps passer. Comment tu vas ? "

Je le regardais de haut en bas, je ne l'ai encore jamais vu dans cette uniforme. Certe ce n'est pas la première fois que je vois un homme avec une blouse blanche, mais lui si et je le trouve encore plus séduisant comme ça. Qui m'aurait dit un jour que je ressentirais ses émotions, un jour, ses papillons dans mon ventre, ce nœud dans mon ventre quand je le vois, la peur de le perdre, cette sensation de bonheur et d'amour, comme ci on était seulement tous les deux. J'étais amoureuse.. amoureuse de Jayden, qui l'aurait cru que je tomberais amoureuse d'un coup d'un soir. C'était le destin et je peux dire pour le moment qu'il fait bien les choses. Parce qu'on était pas si différent l'un de l'autre et le petit plus qui pourrait faire qu'on soit encore plus proche l'un de l'autre c'est qu'on a perdu tous les deux, un être cher qu'on voyait être notre âme sœur, la personne avec qui on formait un nous. On a tombé chacun accroc à quelque chose pour oublier ce manque, cette absence, cette douleur. Pour lui c'était alcool, moi la drogue et alcool. Le destin nous a rapproché peut être pour qu'on avance ensemble, pour qu'on se relève ensemble, parce qu'on se comprend mieux que personne, on a traversé la même chose. Tout nous est tombé déçu par hasard.

Je le regarde de nouveau dans les yeux. "Tu dois en faire chavirer plus d'une ici. Je me trompe ? Tu es magnifique. " Je ne pus m'empêcher de baisser les yeux, sentant que mes joues commencées à rougir, gênée par cette déclaration, ce compliment que je lui fais. Je ne sais encore moins où me mettre. Si je pouvais me cacher dans un trou, ou même le creuser de mes propres mains je le ferais, mais je ne pouvais plus reculer, trop tard c'était dit. Après tout, qui ne tente rien n'a rien. Ce qui me fait le plus peur, c'est que je ne conné pas ses sentiments, peut etre qu'il n'ose pas dire par politesse que je le dérange. Il faudrait peut être mieux que je le laisse tranquille, que je me fasse oublier un peu, qu'il va finir par me remettre à ma place. C'est tout ce que je craignais, qu'il me rejette, souffrir encore une fois, tomber alors que je mettais refusé d'étre amoureuse à nouveau. Il me reste plus qu'à attendre une réponse.

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Tomber amoureux, un sentiment que je pensais ne plus jamais connaitre après la mort de ma tendre épouse et pourtant, c'est bien ce qui est entrain de se passer. Je crois pourtant que je n'ai pas encore tout à fait, fais mon deuil. Après tout, peut être que c'est ça, qu'il me fallait pour remonter la pente. Moira et moi, somme complémentaire de part notre passé, elle à perdu son mari & moi ma femme, peut être est ce le destin qui nous réunis aujourd'hui. Peut être qu'après nous avoir infligé tant de souffrance, Dieu nous offre une trêve, pour que soyons enfin heureux. Peut être sommes nous fais pour être ensemble. Je l'espérais vivement en tout cas. Je me surprenais, à rêver de nouveau, alors que je me croyais perdu jusqu'à la fin de mes jours ! Moira, un ange tombé du ciel, pile au bon moment. Je pensais à elle de plus en plus souvent, & j'avais envie de la voir, autrement que pour une partie de jambe en l'air. Mais peut être qu'il n y a aucune réciprocité, peut être qu'elle, me voit tout simplement comme un bon coup, et rien de plus. Je ne savais rien de ses sentiments, vraiment rien. Je n'osais pas lui en parler de peur de me prendre un mur. Je préférais tout garder pour moi, plutôt que de lui avouer & de me ridiculiser. De plus, je souffre déjà assez comme ça, et un échec de ce genre, ne ferais que m'achever encore plus, alors que je sors doucement du gouffre dans lequel je suis enfermé depuis des mois.

Moira m'avais fait la surprise de venir me voir à l'hopital et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa surprise me fit énormément plaisir. Mais elle avait mal choisis son jour. Elle m'avait attendu depuis des heures, assise là, dans la cafétéria. Ce geste me touchait vraiment. Cela prouvait-il quelle ressentait quelque chose pour moi ? Possible. Je m'étais brièvement excuser de l'avoir fait attendre autant de temps. « Salut. Je sais, c'était le but. Ne t'excuse pas, ce n'est pas ta faute, ça m'apprendra à vouloir te rendre une petite visite surprise. En plus de ça je n'ai pas vu le temps passer. Comment tu vas ? » En sa présence, je ne pouvais que me sentir bien. Elle était vraiment très belle, vêtue de la sorte et moi je devais avoir l'air d'un plouc dans ma tenue d'hôpital « Je vais bien merci, surtout depuis que tu es là ! T'es magnifique, vraiment ! Désolé pour la tenue, c'est pas top ! » Je me stoppa un instant, mais sans m'arrêter de la regarder, je ne savais pas encore bien ce qu'elle ressentait pour moi, mais, une étrange pulsion à l'intérieur de moi, voulais que je l'embrasse, mais il fallait que je résiste, pour ne pas la choquer et la faire fuir. Je me mit à rire légèrement, quand elle insinua que je devais en faire craquer plus d'une ici. Elle avait raison, mais c'était elle qui m’intéressait et non les autres, je sauta donc sur l'occasion pour la "draguer" un peu « Oui, j'ai même un petit surnom ici à ce qu'il parait, mais moi, il y'a une seule fille qui m’intéresse, les autres, je n'en ai que faire » Je la regardais avec insistance & un grand sourire pour qu'elle comprenne bien que c'est d'elle que je parlais, en espérant que le message soit assez clair, mais pas trop non plus pour garder une part de mystère. « Ça me fait vraiment plaisir de te voir, tu n'imagines même pas à quel point »
Plus je lui parlais, plus je m'approchais d'elle, comme pour sentir un peu plus la chaleur de son corps, et plus je m'approchais, plus les papillons que j'avais dans le ventre s'envolaient tous en coeur. Amoureux, je suis bel & bien amoureux d'elle. J'attendais cependant d'être certain qu'elle aussi, pour me lancer et enfin lui avouer, cela faisait maintenant quelques semaines, que je voulais lui dire, mais je n'avais osé. Aujourd'hui était peut être le bon jour.

Pour une surprise, c'était une surprise je ne m'attendais pas du tout' mais alors loin de la qu'il réagisse comme ça à ma surprise, qu'elle lui fasse au temps plaisir, ce qu'il me dit je ne m'y attendais encore moins, je me dis qu'enfin il y a de grande chance que ce que je ressens pour lui est réciproque, c'est ce que j'ai cru comprendre dans ce qu'il insinue et dans sa façon de me regarder pour me faire comprendre les choses. J'avais envie de foncer, de lui dire tous ce que je pense, ce que je ressens pour lui. Lui dire que quand je ne suis pas à ses côtés il me manque, que je pense à lui sans cesse, qu'avec lui je me sens bien, qu'avec lui je revie, qu'avec lui je suis heureuse, qu'avec lui tout a un sens pour moi. Je ne me vois plus sans lui, je ne vois tout simplement plus ma vie sans lui à ses côtés. Je peux lui dire l'effet qu'il me fait quand il pose son regard sur moi, qu'il me regarde droit dans les yeux, je me sens comme au paradis, les yeux qui brille, plein d'étoiles dans la tête, l'espoir de revoir le jour, de voir le bout. Quand il est proche de moi, je sens mon cœur enfin rebattre, des papillons dans le ventre. Lui dire tout simplement que je l'aime, et que je ne veux que lui, il est devenu mon soleil, c'est lui qui est devenu mon centre d'attraction, il me réchauffe, me donne une lueur d'espoir. Je veux lui crier mon amour pour lui devant la terre entière tous mes complétements égal, tant qu'il partage sa vie avec moi, les autres je m'en fou complétement c'est lui et rien que lui et ce n'est pas près de changer parce que l'amour ne ce choisit pas. Il faut que je me décide de tout lui dire, que je prenne mon courage à deux mains, qui ne tente rien n'a rien. Même si je prend le risque de me prendre une recale, peut être que je me suis fait un film. Que j'ai imaginé des choses, mais je vais foncer, tenter les choses avant qu'il ne soit trop tard que cette amour s'envolle, me glisse entre les doigts, qu'il reparte comme il est venue, il faut que je me batte, que j'y crois, que je garde confiance en moi. Je vais y arriver..

Je ne pus m'empêcher de rire quand il se compare à un plouc à côté de moi. C'est plutôt moi qui ne me sentait pas à la hauteur, je le trouve très séduisant dans cette tenue. Je comprenais pourquoi il avait un surnom, il était tellement beau que je bavais d'admiration devant lui. Je ne pourrais pas lui résister, encore moins dans cette tenue. Dans mes yeux, il doient voir cette flemme qui est ravivé seulement quand je le vois, quand il me regarde. Je suis comme hypnotisé, hypnotisé par l'amour. Je me sentais mal à l'aise dans cette endroit bondé de personne que je ne connais pas, mais que lui surement conné. Je le regarde droit dans les yeux prête à lui faire ma déclaration je pris mon courage et haussa le ton. "Si je suis là ici ce n'est pas que pour te rendre visite, mais aussi pour te parler de quelque chose qui me tiens à coeur." Je commence à baiser la tête. "Je suis contente qu'entre toi et moi, il n'y a plus de partie de jambe en l'air. J'ai trouvé quelqu'un qui me plait beaucoup et je voudrais que ça deviennes sérieux. J'espère que tu me comprends." Je ne dis plus un mots pendant 2-3 minutes. Je relève la tête et le regarde droit dans les yeux. "Je suis amoureuse.. Cette personne c'est.. c'est toi." Je rebaisse les yeux de peur qu'il me rejette, que je me sois fait des films, que je n'ai pas compri ce qu'il voulait me dire. J'ai une boule au ventre, un nœud énorme, je ne sais plus quoi faire, plus quoi penser. La seule chose que je sais faire pour le moment c'est regarder mes mains. Attendre une réponse, un mots, j'ai peut être mal choisit l'endroit, le lieu, le moment, faire ma déclaration dans une cafet' à son travail en plus, je penses que ce n'était pas une si bonne idée. Je ne veux qu'une réponse positive ou négative peux importe tant que je suis fixé. Je commence à saisir mon sac pour partir, par peur d'un refu, qu'il me rejette et que je me retrouve toute seule à nouveau, que je plonge encore plus dans la drogue, que mon cœur se retrouve en miette. Une minute ce fut le temps de ce silence qui avait paru durer trois heures pour moi. Je paniques, je commences à trembler, je croyais que c'était du à ma révélation, ma peur de la réponse, mais non c'était du au manque de coke, je n'en avais pas pris depuis plusieurs heures.. Je n'aurais pas du venir je me lève d'un bon le sac à la main et m'apprête à partir, je ne veux pas faire de crise ici pas devant lui, pas devant eux, ses collégues, ses amis, ses chefs.. je ne peux pas lui faire ça à lui.

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Moira m'avais fais une surprise en venant me voir à l'hôpital et le moins que l'on puisse dire, c'est que la surprise était réussie, j'étais vraiment heureux de la voir, la seule chose qui me dérangeait c'était qu'elle avait mal choisit son jour & que donc elle avait du attendre plusieurs heures étant donné que j'avais effectué une opération vraiment très longue. Mais elle avait attendu malgré cela. Et cela me confortait dans l'idée que peut être la jolie brune ressentait les même sentiments que j'éprouvais à son égard. Qui aurait cru qu’après tout ce que je venais d'endurer, je retomberais amoureux ? Même moi je n'y croyais pas. Je commençais enfin à voir le bout du tunnel, grâce à cette jolie brune.

Nous étions là, à discuter, debout au milieu de la cafétéria, plus nous discutions plus j'avais envie de l'embrasser, mais je devais me retenir, ce que je fis tant bien que mal. De par mes paroles, j'essayais de lui faire comprendre ce que je ressentais, de manière subtile, histoire de ne pas paraitre trop lourd. Et si nos parties de jambes en l'air la contenter, si elle m'appréciait simplement, sans être amoureuse, si notre situation actuelle lui allait parfaitement ? Tant de questions pour peu de réponse finalement. C'est vrai quoi, une différence d'âge, dix années pour être précis, nous séparaient. A vingt quatre ans, elle avait peut être envie d'autre chose que de vivre avec un vieux tel que moi. Et puis, étant médecin, je n'ai pas énormément de temps à moi. Était elle vraiment prête à supporter mon train de vie ? Je l’espérais fortement, car j'étais bel & bien amoureux d'elle, et j'avais du mal à voir ma vie sans qu'elle en fasse partie.

Après avoir échangé quelques banalités, Moira vint poser ses yeux dans les miens certainement pour prendre la parole « Si je suis là ici ce n'est pas que pour te rendre visite, mais aussi pour te parler de quelque chose qui me tiens à cœur. » Elle baissa la tête & mon cœur se mit à battre de plus en plus fort, l'instant de vérité était arriver, peut être allait elle me dire ce que je voulais entendre, ou bien le contraire. « Je suis contente qu'entre toi et moi, il n'y a plus de partie de jambe en l'air. J'ai trouvé quelqu'un qui me plait beaucoup et je voudrais que ça deviennes sérieux. J'espère que tu me comprends. » Mon souffle ce coupa un instant, c'est vrai que depuis quelques temps, nous ne faisions plus nos petite parties de jambes en l'air, pour une raison qui m'avais sans doute échappée. Maintenant je connaissais la raison, elle avait trouvé quelqu'un. Tout devint clair à l'instant ou elle avait prononcé ces mots ! Je m'étais grandement fait un film, mes sentiments n'étaient apparemment pas réciproques. Tout mon monde commençait alors à s'écrouler. Un silence pesant vint s'installer entre nous deux, l'espace de deux ou trois minutes, durant lesquelles, je ne cessait de la regarder, attendant sagement qu'elle prenne la parole. J'aurais pu m'en aller & tourner les talons, mais je voulais la laisser terminer, par marque de respect. Au bout de ces interminables minutes, elle releva la tête & me regarda de nouveau dans les yeux, mon cœur battait la chamade, qu'allait me dire ? Mon cœur allait-il se briser en mille morceaux ? « Je suis amoureuse.. Cette personne c'est.. c'est toi. » Un soupire de soulagement vint se glisser entres mes lèvres, elle était amoureuse de moi, j'avais du mal à en revenir, du mal à croire que tout cela était bel & bien réel. Je mit un peu de temps à réagir, je ne bougeait pas, j'étais comme figé, l'espace d'une minute environ, le temps pour mon cerveau de comprendre tout ce qu'il venait de ce passer. Puis un long sourire vint se dessiner sur mes lèvres « Je..Moi aussi je suis amoureux de toi Mo'.. » J'avais peine à trouver mes mots, comme un ado de quinze qui avoue pour la première fois ses sentiments à une fille.

Une fois toutes ces révélations pour le moins étonnantes faites, elle se mit à trembler, pour une raison que j'ignorais. Elle se leva d'un coup & prit son sac, comme pour s'apprêter à partir, c'est là que je compris finalement la raison de ce tremblement ! Une crise de manque certainement. J'avais trouvé ça assez rapidement, étant médecin, j'avais était amené à en voir plus d'une fois. Je me décida donc à la prendre par la main, pour finalement l'emmener dans une petite pièce, non loin de la cafétéria. Cette pièce ce trouvait être en réalité un bureau, et je savais qu'à cette heure si, personne n'y serais & cela avant un bon bout de temps. Elle tremblait toujours, cette foutue drogue n'allait certainement pas venir interrompre un moment pareil, il en était hors de questions. Je le contemplais toujours, silencieux avant de prendre à mon tour la parole « Calme toi, ça va aller, je suis là, oublie cette merde, pense seulement à toi & moi, à nous deux » Peut être que je parlais dans le vent, peut être que cela n'allait rien changer, mais je devais tenter de l'aider du mieux que je le pouvais. Et comme pour illustrer mes paroles, mes lèvres vinrent ce déposer, à la fois tendrement & passionnément sur les siennes ! Bien sûr je l'avais déjà embrassé, dans le cadre de nos petits amusement nocturne mais à cet instant précis, ce n'étais pas pareil, un feu d'artifice immense avait remplacé les papillons qui virevoltaient dans mon ventre & un léger frisson me traversa le corps. J'étais bien, vraiment bien, heureux même, pour la première fois depuis longtemps. J'aurais voulu à cette instant, que le temps s'arrête, pour savourer un peu plus, chaque minutes de ce baiser.

Je me sens enfin plus légère. J'ai enfin réussi à tout lui dire, tout ce que je ressens, je n'ai plus peur, peur qu'il me rejette, qu'il ne m'aime pas, qu'il en a une autre, une autre peur est née en moi, celle de le perdre, de le décevoir, de ne pas être à la hauteur pour lui, je me dis au fond de moi, qu'avec mon problème avec la drogue, il allait vite finir par me quitter, une fille accro à la drogue ce n'est pas bon, encore moins pour lui, je ne suis pas comme toutes les autres, je ne suis pas normal, je me rend bien compte que je me détruis, mais jusqu'à maintenant je me voile la face, je ne veux pas y croire, je veux faire semblant de ne pas comprendre, pour échapper à tout. Je n'ai plus le courage, pas les trip de me battre, mais tout cela allé changer, il faut que je me prenne en main, que je change, j'en avais marre d'avoir ces crises, de ne plus pourvoir me contrôler, avec lui j'avais oublié, cette drogue, jusqu'à ce que mon corps me le rappelle, mon corps était en manque pas mon cerveau, lui il était branché sur Jayden, comment j'allais pouvoir sortir de cette galère, pourquoi mon corps me joué des tours comme ça, là maintenant, pourquoi pas plus tard, pas ici. Je réfléchis beaucoup trop, mais surtout panique, je ne fais que paniquer, trop à mon goût pour pourvoir bien me concentrer afin de pouvoir me calmer. Il faut que je reste zen que je souffle, mon esprit était troublé, entre mon désir d'arrêter cette crise et l'autre de reprendre une dose de drogue et si pour le moment c'était la meilleure solution pour pouvoir continuer notre discussion, notre moment qu'on passe ensemble. Je ne veux pas gâcher tout, surtout pas maintenant après avoir déclaré ma flemme. Pour le moment je suis désespéré, et j'espère surtout pouvoir me rattraper, surtout que tout avait si bien commencé.

Cette petite minute avait été pour moi des heures en enfer. Je ne supportais plus cette attente, cette boule au ventre, mais le pire est quand les crises sont arrivé, j’enchaîne tout, mais malgré ça j'avais entendu ce : « Je..Moi aussi je suis amoureux de toi Mo'.. » J'étais enfin fixé, il m'aimait tout était réciproque, ma boule dans le ventre c'est envolé comme par magie, comme quoi un mots pouvait changer notre existence à tout jamais. C'est quelque mots qu'il m'a prononcé, qui ont et vont changer ma vie. Savoir que l'amour qui nous envahie était partagé, fait un bien fou. Si je n'avais pas eu cette crise, je pense et j'en suis même sur, que je lui aurais sauté et cou devant tout le monde et l'aurais embrassé, les choses c'étaient passé autrement, c'est qu'elle devait se passer comme ça, après tout c'est cette crise là, qui me donnera le courage d'aller en cure de désintoxication, pour mon bien et celui des autres, je ne voulais plus être indépendante de cette merde, qui aurait fini par me tuer, comme le dit si bien mon frère de coeur, James. Une fois prête à partir dehors pour éviter un scandale sur le lieu de travail de Jay, je sentis sa main prendre la mienne, pour m'emmener quelque part. Je fus soulagé de savoir qu'il avait compris ce qui m'arrivait et que en quelque sorte, il voulait m'aider. J'ignore où on est, tout ce que je supposais c'est qu'on était dans un bureau, et que je suis soulagé qu'il n'y a plus personne autour de nous, que nous sommes seul. On se regarde l'un l'autre moi cherchant de l'apaisement dans ses yeux. Et me concentre sur ce qu'il me dit « Calme toi, ça va aller, je suis là, oublie cette merde, pense seulement à toi & moi, à nous deux » Non, ce qu'il a dit n'était pas que du vent, je ne lui dit pas un mot, mais c'est pas pour autant que je n'essaye pas d'appliquer ce qu'il me dit je pensais à nous deux jusqu'à ce qu'il m'embrasse là je ne pense vraiment plus à rien du tout, je me sens plus légère, je ressens en moi des émotions que je n'ai encore jamais ressentit a part avec l'homme que j'ai perdu et celui que j'ai à présent. Mon vrai premier baisé, certes il y a cette crise, mais ce moment restera gravé dans ma mémoire à tout jamais, l'un des meilleurs souvenirs avec lui. Des pulsations enivré mon corps, du à ce manque de drogue, du désir.. D'un coup je saute sur lui en continuant de l'embrasser, ses pulsations commence par devenir de plus en intense et dirige mon corps, je ne me rends plus trop compte de ce que je fais. Je commence par le déshabillé et m'arrête, j'ai réussi à reprendre légèrement le dessus, même si je savais très bien que l'envie est toujours là, je m'en mord les lèvres. Je me colle au mur par la suite assise par terre en boule en me balançant pour essayer de me calmer et de continuer, de penser à nous deux. Je pris la parole pour m'excuser de mon acte "Excuse moi", je prononce que c'est deux mots, et 9 lettres, trop facile, mais je n'arrive pas à dire plus en me concentrant pour régler ce probléme, mais une seule chose reviens dans ma tête, une seule solution, prendre cette drogue. Ce que je fis quelque seconde après, je ne peux pas faire autrement pour le moment, c'est la seule solution actuellement que je vois être la meilleure, je sens tout de suite mes veines bouillir, les tremblements commence par devenir de moins en moins important jusqu'à finir par être inexistant, tout était redevenu dans l'ordre, je n'ose pas lever ma tête par peur, qu'il me juge ou bien même de l'avoir déçu, avec tout ce qui viens de ce passer.