~ Kumi Azae Brighon ~

~ Quelque si doux espoir où ma raison s’appuie, un mal si découvert ne se saurait cacher ; j’emporte malheureux, quelque part où je fuie, un trait qu’aucun secours ne me peut arracher. ~

I am who I am • Age : 23ans • Date & Lieu de Naissance : 30 décembre 1988 à Miyoshi (Aichi - Japon) • Spécialité : n'est pas encore décidée • Année : 5ème année • Groupe : les esclaves • Situation : célibataire • Sexualité :♂♀

And also a Player • Age : 22ans • Surnom : alex • Fréquence de connexion : autant que je peux • Comment ? : facebook • Célébrité : bendra song • Code : Validé par THISBEAUTY • Autre ? : :nanah: (c) icon de Queen G. // (c) Fiche Saku

And this is who I am

What's going on in your mind ?

Ma fille est une battante. Depuis sa naissance, elle ne cesse de lutter et je crois que c’est sa plus grande qualité. Elle ne baisse jamais les bras, elle garde toujours un sourire sur son visage et reste optimiste malgré tout. Je crois que c’est sa nature, une guerrière. Je me souviens de ce petit bout de choux de quatre ans qui avait compris que pour obtenir quelque chose, il fallait le mériter. Alors, elle a voulu passer la serpillère, inondant le salon mais c’était de la bonne volonté. C’est une petite maline, avec un sourire communicatif à qui on pourrait donner le bon dieu sans confession. Elle est généreuse, serviable et bien élevée. Mon mari et moi-même avons toujours voulu qu’elle ait de bonnes manières, nous n’étions pas stricts mais bienveillant. Et le résultat est parfait. Il est normal pour une mère de trouver son enfant parfait, mais Azae l’est réellement. Bon elle a ses petits défauts, elle est réservée et n’aime pas parler d’elle. Un peu trop rêveuse qu’il est difficile de lui faire quitter sa bulle, sans parler de cette tête de mule qu’elle possède. Quand elle m’a annoncé qu’elle voulait être chirurgien, je n’ai pas été étonné. Ce qui me fait peur, c’est qu’elle ne parvienne pas aux résultats espérés. Mais je sais qu’elle en est capable et comme je l’ai précisé, rien ne pourra l’arrêter. Quand elle a une idée en tête, elle ne lâche pas le morceau jusqu’à l’épuisement. L’épuisement… c’est ça qui m’inquiète. Elle ne connait pas ses limites et… elle se fera avoir. Par naïveté, par gentillesse…

Agathe Brighton, 45ans, esthéticienne

Parfois quand on me parle d’Azae, j’ai l’impression qu’il ne s’agit pas de ma fille. C’est drôle parce que je ne sais pas d’où lui sort toute cette force qu’elle possède. Ma femme et moi, nous sommes des gens simples. Nous n’avons pas une grande fortune, nous avons de petites ambitions et pourtant, Azae va jusqu’au summum. Peut-être cela vient-il de sa mère. Je ne sais pas. Mais elle grandit trop vite à mon goût, déjà enfant elle avait une si grande maturité que je priais pour qu’elle cesse de se développer autant. J’aurais aimé qu’elle continue à garder son innocence, qu’elle joue à des jeux d’enfants plutôt que de s’enfermer dans la lecture. Mais non, Azae préfère la solitude à la compagnie. Mais je sais qu’elle a l’esprit d’équipe et de compétition. Elle n’est pas une athlète pour rien, et j’ai de grandes croyances en ses capacités. Je suis certain qu’elle ira au bout de ses objectifs.

Paul Brighton, 47ans, libraire

What happened to you ?

Rokujizo General Hospital, 20h00, 30 décembre 1988

« BAKA » Allongée sur la table, la jeune japonaise hurlait tout son saoul tant la douleur était forte. Elle allait mettre au monde un enfant, une petite fille pour être plus précis. Enfant non-désiré, fruit d’une jeune femme et un homme marié. Elle travaillait pour lui, il n’a pas résisté à la tentation. Et neuf mois plus tard, Misaki hurlait jusqu’à se briser les cordes vocales. L’abandon des enfants était puni par la loi Japonaise, mais Misaki n’avait d’autres choix. Elle ne pouvait déjà pas survivre avec son frêle salaire alors entretenir un enfant serait pure folie. Elle avait trouvé un système, une sorte d’association qui allait prendre en charge l’enfant jusqu’à ce qu’il trouve une famille d’adoption. Dès qu’elle avait su qu’elle portait la vie dans son corps, Misaki avait fait appel à cette association et durant sa grossesse, elle avait rencontré la famille qui prendrait son enfant. Une nouvelle vague de douleur l’a fit se cambrer, lâchant un nouveau juron. « Kuso… » Les infirmières s’affairaient autour d’elle, tentant de la calmer, que s’agiter ainsi provoquerait davantage de douleur. De l’aide supplémentaire fut la bienvenue pour maintenir Misaki jusqu’à ce qu’enfin, le premier cri du nourrisson s’élève. Retombant sur la table mollement, elle repoussa l’infirmière qui voulait lui montrer son enfant. « Iie dooso ! » « Hontoo ? » D’un hochement de tête, Misaki fit ainsi comprendre à la sage-femme qu’elle ne voulait pas voir cet enfant. Pourtant, son regard se porta vers la porte lorsqu’elle emporta le nourrisson pour les premiers soins. Ses lèvres se pincèrent en apercevant la petite main. Ce fut la dernière fois que Misaki croisa son enfant. Elle donna deux prénoms et le nom de famille des adoptants. Kumi Azae Brighton.

Les années ont passés depuis que la jeune fille s’est faite adopté. Et il y en a eu, des chamboulements. Le premier, le plus dur de tous et surtout tragique, c’était une nouvelle douloureuse. Misaki était atteint du sida lorsqu’elle a mis au monde son enfant, n’ayant prévenu personne de son état, ils n’ont pas pu faire le nécessaire pour Kumi. Et cette enfant est née séropositive. Quel choc pour Agathe & Paul Brighton lorsqu’on leur a annoncé. Une enfant atteinte d’une maladie incurable. Il y avait espoir qu’elle ne porte juste que le virus et ne développe pas la maladie. Le taux de vie des personnes atteinte du sida allait jusqu’à 35ans, ou plus. Il y avait de plus en plus de bons résultats. Toujours est-il que la gamine subissait un traitement très particulier par ses parents, inquiet que leur fille tombe malade ou qu’elle se blesse. Mais pire que tout, c’était la réaction des parents qui apprenait l’état de Kumi. Ils interdisaient à leurs enfants de s’approcher de la petite japonaise. Mais Kumi ne perdait pas le sourire, non elle voyait son état comme une particularité qu’elle vaincrait. Même si la jeune femme acceptait sa maladie, savait qu’un jour ou l’autre, elle développerait certainement le virus, elle ne s’arrêtait pas de vivre pour autant. S’interdisant malgré tout quelques activités comme sortir avec un garçon ou avoir des amies proches. Elle n’avait pas peur de mourir, mais elle savait que ça arriverait plus tôt que la normal. Et elle ne voulait pas qu’on éprouve des sentiments ou de l’affection pour elle. Mis à part ses parents, elle ne laissait personne d’autres s’approcher de son humanité. C’est donc sans surprise qu’elle choisit la médecine comme voie future. Elle voulait sauver des vies, apporter un minimum de bonheur chez les autres, elle qui ne s’autorisait pas à l’être. Elle n’a pas encore choisis sa spécialité, mais tôt ou tard, elle se décidera.

(c) Fiche Saku

Spoiler:

Bon j'ai pas fait ma fiche, mais je suis obligé


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