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 Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]

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MessageSujet: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeSam 26 Mai - 22:43

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Quittant le petit box aux couleurs roses pastel, j'invitais la mère de mon jeune patient à me rejoindre dehors, avant de prendre la parole, le dossier du gamin en main:

"-Pablo va donc être transféré au service pédiatrie, où une chambre l'attend. Ses résultats seront transmis directement au service en question, mais je vais quand même vous donnez mon numéro, n'hésitez pas si vous avez la moindre question!"

Je serrais le bras de Mme Montez, puis lui adressais un sourire chaleureux avant de faire un petit signe de main à Pablo, qui était allongé dans le lit de l'un des box des Urgences. Retournant à l'accueil, j'y rangeais le dossier du bambin, avant de m'étirer longuement en soupirant. Ma garde était achevée depuis près d'une heure et demie, mais je voulais vraiment finir ce dossier avant de quitter les Urgences. Regardant l'horloge murale par réflexe plus que pour autre chose, mes yeux s'écarquillèrent lorsque j'y lu qu'il était déjà 17h58.

Je me hâtais donc de rejoindre les vestiaires, et sans prêter attention aux personnes présentes, et je me changeais à toute vitesse, avant d'attraper mon sac et de quitter les vestiaires au pas de course. J'avais complétement oublié le rendez vous que j'avais ce soir, et je me dépêchais donc de rejoindre l'ascenseur pour monter au dernier étage. En général, quand on avait rendez vous avec le directeur de l'hôpital, on évitait d'être en retard, mais quand j'étais prise dans mon boulot, j'oubliais l'heure qu'il était, ou le temps qui passait. Tout ce qui m'importait, c'était d'aider au maximum les patients qui m'étaient confiés, et de le sauver le plus de vie possible. Dans la mesure du possible.

L'ascenseur étant dieu seul savait où, et n'ayant pas de temps à perdre à l'attendre bêtement, j'empruntais finalement les escaliers en courant presque dans celles ci, et j'arrivais au bureau du directeur à 18h15, heure du rendez vous fixé, essoufflée, mais à l'heure au moins. Je tirais sur l'élastique qui retenait mes longs cheveux, puis je passais une main dedans et soufflais un bref coup avant de toquer à la porte.

"-Entrez!" lança une voix grave et sévère de l'autre côté de la porte, et je pris encore deux secondes pour réfléchir avant de poser ma main sur la clenche, et d'entrer dans la pièce.

J'adressais un large sourire à l'homme assis derrière son bureau, la cinquantaine, des cheveux grisonnant au sommet de la tête, un air sévère, mais indubitablement bienveillant. Je sentis son regard me détailler des pieds à la tête, mais arborais tout de même un air détaché, détendu, et parfaitement à l'aise, même si intérieurement, je me demandais toujours la raison pour laquelle le doyen m'avait convoqué dans son bureau, moi, modeste étudiante en médecine qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Mils et un scénarios s'étaient déroulés dans ma tête depuis la semaine dernière, lorsque j'avais reçu son invitation, dans une enveloppe tout ce qu'il y avait d'officiel. Je souris une nouvelle fois et remerciais l'homme quand il me montra le siège face à son bureau, puis pris place, toujours silencieuse, attendant ce qu'il allait se passait maintenant. Il me fixa quelques secondes en silence, longues secondes qui commençaient à me mettre mal à l'aise, avant que l'homme au visage bienveillant prit la parole:

"-Mlle Stanburry...Shiobban Stanburry pour être précis, vu que vous les Stanburry avaient vraisemblablement une attirance très prononcée pour la médecine. Si je vous ai convoquée aujourd'hui, c'est parce que vos professeurs m'ont assurés que vous seriez la meilleure pour la petite mission que j'ai à vous confier."

Il garda une nouvelle fois le silence, les yeux pétillants de malice, alors que ma curiosité était piquée à vif après qu'il ai parlé d'une quelconque mission:

"-Euh...c'est à dire? Je vous avoue que je ne comprend pas trop le pourquoi de ma présence dans votre bureau, Monsieur." dis je d'une voix égale, ne voulant pas me montrer trop curieuse ou impatiente.

Mr Bradford arbora une expression amusée, puis reprit de sa voix légère:

"-Je pense que vous avez du voir que la semaine prochaine est organisée une semaine de prévention sur les troubles alimentaires, l'anorexie, le boulimie, etc...manifestation qui se verra accorder un article complet dans le journal. Pour ce faire, je voudrais que vous collaboriez avec un jeune étudiant en journalisme, et que vous lui apportiez vos connaissances médicales sur le sujet. D'ailleurs, il ne devrait plus tarder à arriver! On m'a dit beaucoup de bien de lui, et je suis sûr que vous saurez vous entendre à merveille pour faire un article exceptionnel tous les deux!" acheva t il, un grand sourire confiant sur le visage.

Je souriais en réponse, me demandant ce que mes supérieurs avaient pu dire sur moi pour que mon nom arrive jusqu'aux oreilles du doyen, puis me disait que finalement faire cette semaine de prévention était une bonne idée, puisque ca aiderait surement des jeunes filles qui n'étaient pas forcément très informées sur le sujet. Et puis collaborer avec un autre étudiant pouvait être sympa aussi, je n'étais jamais contre une nouvelle rencontre. J'espérais simplement que le journaliste en question serait plus sympa que le dernier que j'avais rencontré à l'hôpital quelques temps plus tôt, et avec qui la confrontation avait été un peu...musclée. Mais avec tous les étudiants en journalisme qu'il devait y avoir sur le campus les chances étaient plus qu'infimes pour que ledit étudiant soit le même que celui avec qui j'avais eu une dispute. J'allais de toutes façons être très vite fixée, puisque l'on ne tarda pas à toquer à la porte. Je restais donc face au directeur, alors que celui ci invitait le nouveau venu à entrer, puis posais un sourire poli sur mes lèvres, avant de me tourner à mon tour vers la porte.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeDim 27 Mai - 20:02

La colocation avec Zac était toujours assez... compliquée dirons-nous. L'autre garçon était adorable mais dés qu'il ouvrait la bouche Travis avait l'impression qu'il disait une connerie et que l''autre allait se mettre à pleurer ou avoir une crise d'angoisse. Enfin bref c'était pas la joie, il avait vraiment l'impression qu'il allait devoir apprivoiser Zac, comme on peut le faire avec un petit animal craintif.. Et cette image le désespéré au plus haut point, néanmoins Abott méritait que l'on fasse attention à lui alors l'étudiant en journalisme faisait tout pour qu'il s'adapte au mieux dans sa nouvelle chambre. La veille, Travis avait laissé un mot comme quoi il ne dormirait pas dans leur "appartement" car il allait voir son petit copain. Enfin petit copain, si on pouvait appeler Rob comme cela, mais en gros leur relation était bien résumée comme cela et ce titre lui plaisait énormément.
Il avait donc passé la soirée avec Rob dans le grand duplex du médecin, et le matin venu Travis s'était rendu compte que son réveil n'avait pas sonné et qu'il était en retard pour arriver en cours. Il déposa un léger baiser sur les lèvres du plus âgé qui dormait toujours avant de se lever, de se rhabiller en quatrième vitesse pour filer jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche. Il était près de neuf heures, lorsqu'il arriva au campus et il avait cours dans... bah à neuf heures. Il fallait qu'il retourne à son appartement, pour se doucher, prendre ses affaires de cours, se changer. Génial. Lui qui n'aimait pas en retard et ponctuel d'habitude c'était bien sa veine. Prenant son portable il envoya à Zac de dire au professeur qu'il arriverait avec un peu de retard et qu'il fallait l'excuser par avance. Courant jusqu'à sa chambre il resta moins de dix minutes dans sa chambre.... et il reprit son sprint jusqu'à la salle de cours. Il déboula dans la classe d'une manière toute sauf discrète arrivant à attirer l'attention de tous les élèves Désolé... mon réveil n'a pas sonné et... tout le monde s'en foutait certainement, d'autant plus que vu le retard et vu que Zac était son coloc cela voulait dire qu'il avait découché... et vu ce qui c'était passé au bal des roses. Bref, en une phrase, il avait réussi à résumer sa soirée et avec qui il avait passé la nuit. Bravo O'Connor sérieusement.

Le reste de la journée se passa plutôt bien, sans incartade mis à part deux ou trois petites boutades sur son arrivée du matin, bref, rien de bien intéressant ou méchant en somme. Il avait un rendez-vous à dix-huit heures quinze à l'hôpital et il fallait absolument qu'il soit à l'heure, malheureusement pour lui le destin avait sûrement décidé qu'il passerait sa journée à courir, car le bus qu'il devait prendre pour aller jusque là-bas ne passa jamais... et il dut prendre le suivant arrivant donc à l'hôpital pile cinq minutes avant l'heure fixée. Cinq minutes, il n'avait plus qu'à se mettre à courir de nouveau, enfin pas trop vu que c'était dans un hôpital,Travis se dirigea donc rapidement vers les escaliers avant de monter les marches à trois. Cinq étages plus tard, légèrement essoufflé il maudit sa phobie des ascenseurs qui lui aurait non seulement fait gagner du temps mais en plus lui aurait économisé pas mal d'énergie. Arrivant devant la porte du directeur -avec même pas cinq minutes de retard !-, il frappa avant d'entrer et se retrouva à sa plus grande surprise nez à nez avec Shiobban. Oh non, il ne manquait plus qu'elle. Il était surpris, plus que surpris mais avança tout en disant les courtoisies habituelles (bonsoir blablabla). On avait informé le jeune homme le but de sa visite, qu'il allait devoir collaborer avec une étudiante en médecine mais pourquoi elle ?! Ça n'aurait pas pu tomber sur Neela ? Ou sur Joe ou sur quelqu'un qu'il aimait bien ou même quelqu'un qu'il ne connaissait pas... Ou mieux encore avec Rob quoique allier le sexe avec le travail ça n'avait pas que du bon surtout avec le médecin... Non, finalement Anderson n'aurait pas forcément été la personne la plus adéquate pour travailler avec lui. Bref, l avait fallu qu'il tombe sur quelqu'un qu'il aurait certainement du mal à supporter. Géniale comme journée, parfaite même. Après encore quelques recommandations de la part du directeur les deux jeunes gens durent sortir du bureau. Une fois la porte fermée, ce fut Travis qui reprit la parole en premier Et bien, je crois qu'il va falloir arriver à se supporter mutuellement, ce qui risque d'être un petit peu compliqué, mais vu qu'on a pas le choix. J'espère que tu m'épargneras tes changements d'humeurs comme lors de notre première rencontre, n'est-ce pas ?! Autant il pouvait être le mec le plus adorable et gentil quand il aimait bien les gens, autant une fois qu'il les avait dans sa lignes de mire, qu'il leur en voulait ou qu'il ne les aimait pas il n'était pas tendre. A vrai dire, il se comportait comme un con, ne lésinons pas sur les mots, autant dire les choses comme elles sont ! Il se racla la gorge avant de reprendre la parole en essayant d'être un minimum plus courtois. Bon alors tu serais libre quand que l'on puisse en parler et bosser ?! Autant il pouvait être détestable, autant il prenait ses études très à cœur et pour réussir il fallait bel et bien travailler, il n'y avait pas de secrets.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeDim 17 Juin - 16:12

On venait de toquer, et le sourire engageant de Mr Bradford me fit sourire à mon tour, alors que je me retournais vers la porte, pour voir entrer le nouveau venu. Cependant, lorsque celui que je croyais être un inconnu entra dans la pièce, mon sourire se fana de lui-même, alors que je haussais un sourcil, et que j’arborais une expression bien plus froide, peut être un peu hostile même. De tous les étudiants en journalisme présents à Londres, il avait fallu que je tombe sur le seul avec qui j’avais des relations plutôt tendues, depuis le jour où je l’avais envoyé bouler, suite à une mauvaise journée.

Bien sûr, vu comme ça, on pouvait dire que c’était entièrement de ma faute, et que finalement, je ne récoltais que ce que j’avais semé. Mais j’avais été m’excuser auprès du jeune homme après lui avoir mal parlé, et cette fois ci, c’était lui qui m’avait envoyé sur les roses, et nous nous étions finalement quittés en mauvais terme. Depuis ce jour, à chaque fois que nous nous croisions, nous nous contentions d'un regard froid, un brin méchant, sans même nous donner la peine de nous saluer.

Je détournais finalement le regard, alors qu’il prenait place face au directeur, et que celui-ci lui expliquait la mission qui nous était confiée. Après s’être assuré que nous avions compris ce que le directeur attendait de nous, celui-ci nous laissa quitter son bureau, et Travis et moi nous retrouvâmes vite dans le couloir, seuls. A ma plus grande surprise, ce fut le jeune homme qui prit la parole en premier, non sans se montrer un brin sarcastique. Aussi, je haussais un sourcil, et répondais d’un ton amical qui ne parvenait cependant pas à cacher le fond de ma pensée :

« -Mais bien sûr Travis, aucun souci, si tu parviens à calmer tes propres sauts d’humeur, ca devrait le faire! » répliquais je d’un ton froid, avant de me détourner et de regarder le couloir désert.

Je m’étais déjà éloignée de quelques pas, lorsque le jeune homme reprit la parole. Je me retournais vers lui une nouvelle fois, lui lançais un regard noir malgré moi, puis soupirant discrètement, je pris quelques secondes avant de répondre :

« -J’ai fini ma garde la ! Et cette semaine, je travaille quasiment que de nuit, donc les journées, si tu es disponible, on pourra faire le boulot… » dis je d’une voix déjà plus douce, comprenant que seule une parfaite entente entre nous nous permettrait de faire un bon travail, et d’avoir une bonne note.

« -On peut aller en discuter en salle de repos si tu veux… » repris je donc, tout en le regardant, la tête penchée sur le côté.

Quoique nous décidions, rester plantés devant la porte du bureau du directeur en nous envoyant des pics à tout bout de champs alors qu’il attendait de nous une entente et coopération parfaite n’était peut être pas une très bonne idée.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeLun 18 Juin - 16:35

Oui, autant Travis pouvait se montrer aussi adorable et angélique avec quelqu'un autant il pouvait se montrer sarcastique avec une autre personne lorsqu'il ne l'aimait pas. Ce n'était pas quelqu'un de méchant, alors c'était rare qu'il se montre réellement "méchant", chieur oui très souvent mais méchant ou violent non. Le pire qu'il pouvait donc arriver à Shiobban, c'est qu'il continue ses petites phrases quelques peu sarcastiques, ça n'irait guère plus loin... (mis à part si elle touchait à Neela mais pour l'instant le sujet n'était pas du tout là!). O'Connor écouta donc ce que la jeune femme avait à dire et haussa vaguement les épaules et laissa passer quelques secondes avant de reprendre:

Ne t'inquiètes pas, quand on commencera à travailler tout ira pour le mieux, mais tant que l'on a pas commencé, je ne vois pas pourquoi je serais agréable avec toi... Mais t'inquiètes pas, je peux être adorable, si j'en ai envie alors je serais histoire que l'on fasse du bon boulot.

Oui bien entendu, il ne faisait cela que pour le travail, disons que c'était en quelque sorte savoir se montrer professionnel, mettre ses aprioris et ses rancœurs de côté pour pouvoir fournir un bon boulot. Sur ce point-là Shiobban n'avait pas à s'en faire, il ferait tout son possible pour que leur coopération marche, même si ça allait lui en couter ! Le garçon lui demanda ensuite ses disponibilités afin de pouvoir gérer au mieux leurs emplois du temps respectifs. Elle travaillait la nuit ? Et bien c'était parfait ! Comme ça, après le boulot, il pourrait aller rejoindre Rob dés que le médecin serait libre !

En fin d'après-midi et début de soirée cela te conviendrait pas ?! Généralement j'ai cours le matin... Donc au final le choix est assez réduit. Et si on le fait en début d'après midi tu ne pourras pas dormir et te reposer comme il faut, et en plus ça te coupera ta journée en deux. Donc, je pense que le meilleur compromis pour nous deux et la fin d'après-midi, tu en penses quoi ?!

Bon maintenant il fallait espérer que la jeune femme soit d'accord, il avait essayé de dire ce qui était le plus logique pour lui, après si Shio préférait les débuts d'aprem, et bien ça serait à ce moment-là ! Après tout, il s'en fichait ! Du moment qu'il avait ses soirées de libre, le reste lui importait peu. ah. C'était assez dur d'être en quelque "accroc" à quelqu'un... surtout quelqu'un comme Anderson. Mais bon, il fallait s'y faire, il ne contrôlait pas du tout ses sentiments à ce niveau-là, alors autant vivre le jour le jour pour l'instant! A la proposition de la jeune femme, Travis acquiesça doucement. Oui, la salle de repos serait certainement le meilleur endroit pour qu'ils puissent commencer à travailler. Voir peut-être déjà ce que pourraient faire l'un et l'autre, peut-être définir quelques grandes lignes... Pourquoi pas après tout ?!

D'accord, je te suis... dit-il en lui faisant un vague sourire avant de finalement rajouter Par contre je ne sais pas du tout où elle se trouve. Autrement dit, c'était elle qui menait la "danse" Et si on doit changer d'étages, je préfèrerais prendre les escaliers.

Foutue phobie ! Mais il ne pouvait pas se permettre de prendre un ascenseur c'était au dessus de ses forces... Au pire Shio allait l'emmerder parce qu'il était claustro et qu'il avait peur de prendre cet appareil maudit, mais tant pis ! Il lui avait à demi-mot avoué une de ses "faiblesses" et savait pertinemment que si le cœur lui en disait, elle pourrait dés à présent s'en servir contre lui... Après tout c'était la vérité... alors... qu'elle se moque si le cœur si en lui disait. La regardant, il attendait à présent la moindre réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeDim 15 Juil - 15:29

J'ignorais pourquoi c'était sur moi que c'était tombé. Enfin, plus exactement, pourquoi c'était moi qui avait été choisi par le directeur. La question qui revenait en boucle dans mon esprit était « comment me connaît il ? » Avec tous les internes, externes, titulaires, infirmiers, laborantins et autres, qui se pressaient chaque jour entre les murs de son hôpital, comment se faisait il que ce soit moi qu'il ai appelé dans son bureau pour un travail collaboratif avec un étudiant en journalisme ? J'ignorais même que le directeur de l'hôpital puisse me connaître, j'étais douée certes, mais loin d'être la meilleure.

La voix de Travis me sortit de mes pensées. J'avais presque failli l'oublier celui la. Presque. Puisqu'il semblait évident qu'une bonne entente, ou plutôt une entente minimum soit nécessaire entre nous pour mener à bien ce projet noté, il faudrait que je laisse un tant soit peu de côté mon caractère sarcastique et rancunier, et rien que d'y songer, j'en grimaçais. Je me tournais donc à nouveau vers lui, lorsqu'il reprit la parole. Je ne me cachais pas pour lever les yeux au ciel suite à sa remarque. Lui, adorable ? Et moi j'étais le pape. Mais il n'avait peut être pas tort sur le fait que se mettre au travail tairait nos petits différents, qui au final, si on se penchait un peu plus sur le pourquoi du comment, étaient assez ridicules. Enfin, la n'était pas la question.

Sa réplique suivante me fit hausser un sourcil dubitatif. A l'entendre parler de nos dispositions, et du meilleur moment auquel se voir pour pouvoir discuter de cet article, il semblait presque s'inquiéter de choisir l'horaire parfait aussi bien pour lui...que pour moi, puisqu'il précisa qu'en début d'après midi, nos entrevues m'auraient empêché de me reposer convenablement. Et il n'avait pas tort. Et le simple fait qu'il semble s'en préoccuper m'étonna. Voir Travis autrement que comme l'étudiant en journalisme casse pied au caractère imbuvable était pour l'instant quelque chose que je n'envisageais pas. Si il voulait montrer qu'il pouvait être adorable, il fallait qu'il fasse plus d'efforts. Même si il marquait indubitablement des points.

« -Oui, on pourrait faire ça en fin d'après midi...ce serait parfait même. » acquiesçais je, tout en tentant un petit sourire poli.

Bon, pour l'instant, notre coopération semblait se dérouler sans anicroche, même si il avait juste était question de trouver un créneau libre pour se voir. Lui ayant proposé de commencer de ce pas à travailler, il répondit qu'il était d'accord, mais qu'il ignorait où se trouvait la salle de repos. Il précisa même qu'il ne voulait pas prendre l'ascenseur. Un claustro, intéressant. Pourtant, je ne fis aucun commentaire, et fit une moue tout en tournant la tête à droite et à gauche, en réfléchissant. La salle de repos des Urgences était une bonne alternative, c'était ma deuxième maison, si on considérait que l'hôpital était le lieu où je passais le plus clair de mon temps. Mais rien ne garantissait qu'on y serait pas dérangés. Tant pis, prenons le risque.

« -D'accord, alors faut redescendre. Par là ! » dis je, tout en pointant une porte du doigt, et en marchant vers celle ci.

La descente à pieds des étages se fit dans un silence relatif, aucun de nous deux ne parlant vraiment. En passant devant l'accueil des Urgences, je me fis interpeller par une infirmière, qui vint me voir avec un dossier à la main, me demandant si je pouvais y jeter un coup d’œil. Lui souriant, je lui répondis que je me trouverais en salle de repos si elle avait besoin du dossier, et promettais de l'étudier avant de partir et de le lui rapporter. Il régnait aux Urgences une agitation certaine, et on m'informa qu'un accident de la circulation avait eu lieu, nous amenant plusieurs blessés, dont la gravité des blessures s'étendait de légères, à graves. Je m'arrêtais un instant pour poser mon regard sur le service en ébullition, fronçant les sourcils en me disant qu'il faudrait peut être que je remette une blouse et que j'aille donner un coup de main. Mais le regard sévère de Charlie, la titulaire, accompagné de son « tu en as déjà assez fait pour aujourd'hui, rentres chez toi » eu raison de mes quelques hésitations, et finalement je nous conduisait, Travis et moi, jusqu'à la salle de repos déserte.

Une chose était sûre, avec tous les patients qui se pressaient aux Urgences, personne ne viendrait nous déranger avant un long moment. Et ce n'était pas plus mal à vrai dire. Une fois que Travis et moi aurions fini notre travail, je renfilerais ma blouse au besoin, quoiqu'en pense Charlie. Je n'étais pas du genre à passer mon chemin quand on avait besoin d'une paire de mains supplémentaires, même si ma garde était finie depuis plusieurs heures déjà. Pour l'instant, je cherchais une table éloignée de la porte, et des éventuels bruits que l'on pourrait entendre, puis allais m'asseoir dessus, posant le dossier confié quelques instants plus tôt à côté de moi, avant de sortir de quoi noter. J'attendis finalement que Travis prenne place à son tour et sorte ses affaires, puis lui demandais simplement :

« -Alors...on commence par quoi ? » alors que j'ouvrais déjà mon cahier à spirales, et décapuchonnais mon stylo.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeLun 16 Juil - 13:56

Oui, oui, quand il le voulait il pouvait être le plus adorable des garçons qu'il soit. C'était pas croyable ?! Et pourtant, c'était la vérité ! D'ailleurs les trois quarts des personnes qui le côtoyaient, le voyaient comme un adorable petit bonhomme innocent, gentil et compagnie... alors peut-être qu'après cette courte entrevue la demoiselle le considérerait aussi de la sorte. Après tout, l'étudiant en journalisme ne mangeait pas ! Il ne tarda pas à le prouver en réfléchissant rapidement à l'horaire qui serait le plus avantageux pour les deux partis. Bien évident ce n'était ni le soir ni en début d'après midi... Écoutant la réponse de la demoiselle, il hocha doucement la tête lorsqu'elle confirma qu'en fin d'après midi ça serait parfait. Et bien voilà ! Comme quoi ce n'était pas si difficile que cela de s'accorder entre deux étudiants, même s'ils étaient partis d'un très mauvais pied. De toute manière, il fallait qu'ils tirent tous deux à leur avantage cette collaboration un peu forcée. Lui faisant un petit sourire poli, il répliqua doucement

Très bien, on a déjà les horaires comme ça ! Il faudra qu'on revoit bien les jours...

Il n'y avait plus qu'à espérer maintenant que l'un comme l'autre n'aurait pas des changements brusques d'emplois du temps. C'était un genre de chose qui arrivait assez souvent, surtout dans la métier que devait pratiquer Shio. Enfin, si c'était le cas ils aviseraient au moment venu, pas la peine de penser à ce gendre dés maintenant, ça risquait de leur porter malheur ! La demoiselle ne tarda pas à lui proposer de commencer dés aujourd'hui leur travail, et bien entendu Travis accepta spécifiant cependant qu'il ne savait pas où était la salle de repos et qu'il refusait de prendre un ascenseur. Plutôt mourir que de prendre cet engin maudit ! Il détestait cette sensation d'être "soumis" à la machine, qu'une fois à l'intérieur si les portes étaient bloquées qu'il n'y ait aucun autre moyen de sortir. Ça pouvait semblait une peur complètement stupide, c'était vrai... mais après tout les phobies ne se contrôlaient pas forcément, et la dernière fois qu'il était resté coincé dans une de ces "bestioles" il avait eu l'impression de mourir étouffé. Ce n'était pas une façon de parler, il avait réellement suffoqué, comme une personne qui manquait d'air. Ses crises de claustrophobies pouvaient d'ailleurs faire assez peur, et il n'avait pas envie de s'humilier ou de s'afficher devant Shiobban. La demoiselle fut bien gentille de ne faire aucun commentaire là-dessus, et O'Connor la suivit sans un seul mot supplémentaire. A quoi bon utiliser sa salive et risquer d'énerver sa partenaire en disant quelque chose de stupide ?!
Après s'être fait interpeller par une infirmière -enfin plutôt miss Stanburry que lui d'ailleurs-, les deux étudiants arrivèrent en salle de repos qui était déserte. Parfait, au moins ils seraient au calme pour commencer. Il n'avait toujours pas bippé mot depuis tout à l'heure et une vois que la jeune femme eut choisit la table il s'assit face à elle et sortit de quoi écrire. Elle posa une question intéressante. Par quoi commencer... Il réfléchit quelques secondes avant de dire ou plutôt de demander:

Il faut déjà voir quelle approche on peut avoir du sujet. Enfin si on aborde trouble alimentaire par troubles alimentaires, ou si on trouve quelque chose d'autres. Et si c'est une autre façon, il faut qu'elle soit.. comment dire ça. Aborder d'une manière assez lucrative pour plus captiver la personne qui lit. Il se tut quelques secondes avant de rajouter. Donc, pour l'angle de vue, on peut faire comme tu le sens, avec témoignages, sans témoignages... et pour le coup définir peut-être les points primordiaux à ne pas oublier... et là on trouvera une manière de composer, enfin l'angle de vue quoi... et après il resterait le contenu. Se passant une main dans les cheveux, il ne tarda pas à ajouter Mais après si tu veux procéder autrement, pas de soucis...

Après tout, il pouvait s'adapter à une autre manière de faire s'il le fallait !

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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 16:09

Une fois assise, je repliais les jambes sous mon corps et m’asseyais en tailleur, tout en portant à mes lèvres le stylo que je venais de sortir, réfléchissant déjà à ce qu’on pourrait faire pour notre article. J’avais pensé à faire appel à des gens victimes de ces maladies, de ces troubles, pour en apprendre plus sur leurs histoires et les transmettre sous forme de témoignages, quelques chose qui serait instructif, mais sans que ce soit trop formel, pas le genre de choses qu’on verra et qu’en un coup d’œil on trouverait trop rébarbatif pour lui accorder quelques minutes d’attention. Je misais sur du coloré, quelque chose de pétillant qui convaincrait les gens de lire les quelques lignes de notre article.

Quand Travis reprit la parole, j’émergeais de mes pensées, tout en notant scrupuleusement les idées données par le jeune homme, tandis que je hochais la tête pour lui montrer que j’étais d’accord.

« -J’aime bien l’idée des témoignages, et on pourrait trouver une personne qui nous livre son histoire pour expliquer chaque maladie. Oh, et ce serait bien de faire appel à des filles mais aussi à des garçons. Les problèmes d’alimentation sont plus tabous chez les garçons que chez les filles, mais il faut aussi aborder le sujet pour lever les non dits ! » continuais je, tout en écrivant mes idées en même temps.

Lorsque je ponctuais ma phrase d’un point, je relevais la tête vers le jeune homme, les sourcils haussés, attendant de savoir s’il avait d’autres idées pour moi ou pas. Ce qui était bien dans le travail de groupe, si on mettait à part les prises de tête, c’était le fait de pouvoir échanger des idées et des points de vue. Je trouvais ca enrichissant et intéressant. Lorsqu’une nouvelle idée fusa de mon esprit, je l’exposais au jeune homme, laissant ma spontanéité prendre le contrôle, comme souvent.

« -Oh…et je pense que je pourrais aller faire un tour à l’étage qui s’occupe des patients atteints de troubles alimentaires, j’y avais fait un stage de quelques semaines y’a deux ans, ils doivent encore se souvenir de moi je pense. Ils attendent depuis un moment que quelqu’un s’intéresse un peu plus à leur service, alors je suis sûre qu’ils seront bien contents qu’on prête un peu attention à leur travail ! » continuais je en grimaçant, trouvant la rivalité de certains services plus que ridicule.

Prenant une nouvelle page, je listais un à un les différents troubles que nous pourrions aborder, et la liste était plus longue que ce que la majorité des personnes pouvaient penser. Arrêtant d’écrire en plein milieu d’un mot, je plissais les yeux sans même m’en rendre compte, mon cerveau en ébullition. A y regarder de plus près, je tenais peut être enfin quelque chose.

« -Et pourquoi on n’organiserait pas des petits stands, ou ateliers, pour aborder le sujet un après midi sur le campus ? On pourrait recueillir les avis des gens qui passent, sans être des malades, juste des étudiants ou des passants, et connaître la mentalité générale, on pourrait faire des espèces de quizz vrai/faux. La première partie de notre article pourrait se baser sur ça, sur un espèce de compte rendu de notre après midi, et la seconde partie pourrait se composer des témoignages recueillis, et qui permettraient de rétablir la vérité sur les idées préfabriquées que la société se fait sur ces troubles. Enfin…je sais pas si tu vois ce que je veux dire, c’est un peu fouillis je dois dire ! » terminais je en faisant la moue.

Mais si on y réfléchissait un peu plus, et qu’on arrivait à s’organiser correctement, ce n’était peut être pas une si mauvaise idée que ca. Attendant une quelconque réaction de la part du jeune homme, je jouais avec mon stylo, coincé entre mon index et mon majeur, en tapotant les deux bouts de celui-ci sur mon bloc note, un fin sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeVen 10 Aoû - 14:00

Tant qu'ils étaient réunis, les deux étudiants avaient choisi de commencer à travailler. Installés donc dans la salle de repos, le plus jeune avait proposé plusieurs idées pour savoir dans quel cadre ils allaient aborder le sujet. Acquiesçant doucement à ce qu'elle était en train de dire, le garçon lui fit même un petit sourire, il est vrai que les témoignages paraissait être la meilleure idée ! De plus ce que disait Shiobban était plein de sens, il le nota rapidement sur une feuille, sans trop savoir comment argumenter en plus. Ce qu'elle a dit finalisait bien sa pensée, donc à part lui faire un compliment cela ne servait pas à grand chose, néanmoins Travis reprit quand même la parole et souffla:

C'est parfait ce que tu viens de dire là ! Le problème le plus "important", si je puis dire, va maintenant être de trouver des personnes qui voudront bien se soumettre à cela, et qui s'exprimeront en toute liberté, sans mentir histoire de ne pas trop fausser ce qui sera écrit.

Oui, parce qu'avoir des témoignages c'est bien, mais s'il y avait des "mensonges" ci et là qui ne se voient pas forcément ou bien des non-dits, cela mettrait la qualité de l'article en périple... Or Travis était assez pointilleux sur ce genre de choses. Le problème c'est qu'il serait difficile de contrôler tout ce qui serait dit, et il ne pourrait croire qu'en l'expérience de Shiobban pour démêler le vrai du faux. Le jeune homme était un peu pessimiste certes, mais si quelqu'un venait l'interviewer sur ce qui c'était passé avec Kayle, il était à peu près sûr de mentir au moins une fois et certain qu'il y aurait une dose de non-dit... alors certes, se faire battre par son petit ami et une maladie alimentaire ce n'était pas la même chose, loin de là même...
Bientôt la demoiselle le fit sortir de ses pensées en reprenant la parole. Effectivement, si elle avait déjà fait un stage là-bas c'était un bon point pour eux. Les personnes se trouvant à cet étage auraient donc plus confiance en la jeune femme et auraient des dires plus... complices, plus francs. La fin du mini discours de la demoiselle le fit hausser un sourcil. S'intéresser à leur service ?! Comment ne pas s'intéresser à des troubles alimentaires ?! C'était quand même important... Laissant quelques secondes de silence O'Connor reprit finalement la parole:

Une nouvelle fois, parfait. Par contre c'est quoi exactement cette histoire de s'intéresser ou non à leur service ?!

Oui, il était curieux et avait besoin de réponse. La laissant ensuite lister tous les comportement alimentaires, il ne se permit pas d'émettre le moindre bruit pour qu'elle puisse se concentrer là-dessus. Il n'y connaissait pas grand chose, donc c'était logique qu'il ferme son clapet pendant que les professionnels travaillent là-dessus. Et d'un coup la jeune femme reprit la parole proposant encore plusieurs idées. Oulà, oulà du calme ! Lui il fallait le temps qu'il puisse s'imaginer les idées, le rendu que cela pourrait avoir sur papier:

C'est vrai que c'est une bonne idée. J'aime bien et je vois tout à fait ce que tu veux dire, mais il faudrait mettre clairement, en plus des témoignages ce qu'est- chaque maladie, mais d'une façon assez concise et sans être trop rébarbative... De façon à ce que cela soit plus clair pour tout le temps, parce que je craints qu'avec les témoignages certains interprètent mal certains propos, ce qui serait dommage... en expliquant rapidement auparavant, cela aiderait peut-être à ce que tout soit plus clair... et pas de simples lubies comme on peut souvent l'entendre? Pour lui cela semblait logique, mais il n'était pas sûr que pour Shio cela soit la même chose. En tout cas les idées de la jeune femme étaient intéressantes, et c'est là qu'il se rappela d'un fait qui risquait de ne pas jouer en leur faveur Le problème avec le campus, c'est qu'on est très bientôt en vacances. Enfin, je veux dire, vous vous avez vos stages... les ¾ des étudiants pas en médecines vont rentrer chez eux et compagnie, ce qui pourrait fausser un peu tout... Dans la même idée, on peut faire cela dans la rue, en demandant une autorisation au préalable.... T'en penses quoi ? En plus cela toucherait un large public et on pourrait si les "jeunes" d'aujourd'hui en savent plus ou moins que les plus anciens ?!

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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 15:54

Jouant avec mon stylo tandis que je fixais ce que j’avais déjà écrit, je relevais la tête en grimaçant en entendant Travis reprendre la parole. Oui, ca pouvait étonner dit comme ca, mais pourtant c’était bien le cas, il y avait des luttes de pouvoir entre les différents services du Saint James, et j’étais sûre que ca se passait de la même façon ailleurs.

« -En fait…certains services bénéficient d’un plus grand soutien que d’autres, que ce soit financier, ou en matière d’aide à la recherche, et sont plus favorisés, comme par exemple la cancéro, ou la neuro…et d’autres services ont les miettes de ce qu’il reste du budget global de l’hôpital, alors ca fait des histoires tu vois…tout un tas d’histoires pour pas grand-chose au final ! » complétais je tout en haussant les épaules.

Même si dans le fond, ce système semblait injuste, je trouvais qu’il était dans un sens logique d’accorder plus de crédit à des services fondamentaux comme ceux que j’avais cité, la cardio, et bien d’autres encore, alors que d’autres services n’avaient pas vraiment besoin de financement pour faire avancer la recherche. Mais je gardais pour moi mon point de vue, ne voulant pas provoquer un argumentaire qui n’en finirait plus avec le jeune homme. J’avais mes opinions sur le sujet, mais je ne forçais personne à rejoindre mon avis, et quelque chose me disait que Travis serait surement opposé à ce que je pensais. Enfin c’était du moins ce que me dictait mon instinct.

Pliant l’une de mes jambes que je serrais contre ma poitrine, je portais une nouvelle fois mon stylo a mes lèves, vieux tic que j’avais gardé de mes années collèges, et qui ne manquait jamais de faire rager ma mère, ce qui me faisait rire à chaque fois. Travis avait soulevé un point intéressant…en pleines vacances universitaires, le campus ne serait surement pas fréquenté autant qu’en temps normal, et tout le monde n’aurait pas envie de revenir à la fac sachant que ce n’était même pas encore la rentrée. Moi-même je ne m’y serais pas rendue si je n’avais pas eu un cours de prévu, comme ca, juste pour le plaisir, ou pour assister à une journée de lutte contre les problèmes alimentaires.

« -C’est vrai que j’avais pas pensé à ça…au fait que ce soit les vacances ! Mais c’est pas bête, j’aime bien l’idée d’investir les rues de Londres. Je pourrais demander de l’aide à des amis de médecine, je suis sûre que la plupart seront d’accord pour me rendre ce petit service. En plus dans la rue, on pourra se confronter à des gens de tout âge, et ce sera peut être plus représentatif de ce que pense la société ! » dis je d’une seule traite, avant de m’arrêter en entendant la porte s’ouvrir brusquement.

Je fixais la porte, les sourcils froncés, étonnée que personne ne passe le pas de celle-ci, puis haussant les épaules, je me tournais finalement vers le jeune homme, alors que j’avais oublié ce que je voulais dire. Me passant la langue sur les lèvres, j’essayais en vain de retrouver mes mots, avant de finalement secouer la tête, puis de me lever, allant directement à mon casier, que j’ouvrais pour en sortir un gros classeur.

« -J’ai pas vraiment de bouquin sur le sujet, mais j’ai une bibliographie détaillée que je peux te passer, si jamais tu veux te renseigner de ton côté sur le sujet ! Ou alors je peux te faire un topo rapide, si tu veux en savoir plus sur la question ! » dis je en souriant, tout en farfouillant dans mon classeur.


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MessageSujet: Re: Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis]   Collaborer avec toi? Et puis quoi encore??! [ft. Travis] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 15:21

C'est vrai qu'au final c'était assez logique que certains services soient disons plus côtés que d'autres. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait pas pensé tout seul ?! C'était pourtant rudimentaire comme logique. Voilà comment passer pour un benêt totalement stupide ! Se passant une main dans les cheveux le garçon ne tarda pas à répondre Je vois ce que tu veux dire, et c'est pas trop cool même si c'est un peu compréhensible. Juste un peu, parce qu'on est malade il est quand même assez injuste d'être dans un service ayant moins de revenus juste parce que notre maladie est moins "intéressante" ou ne rapportera pas assez d'argent. Bref, c'était un sujet épineux dans lequel il valait mieux pas trop étendre, surtout avec Shiobban. Leur relation était déjà assez tendue sans qu'il en rajoute une couche avec ce sujet-là. Après tout, il n'était pas médecin, n'avait même aucun lien avec le milieu médical, il devait pas avoir le même point de vue que la jeune femme, et pour toutes les raisons énoncées auparavant. Bref, après cela ils continuèrent de parler de comment mettre tout en place, et, à juste titre le jeune ne tarda pas à faire remarquer qu'une action dans le campus pendant les vacances ça ne servait pas à grand chose et qu'il valait mieux qu'ils aillent questionner des gens dans la rue histoire d'avoir un plus large choix de cibles. Lorsqu'elle répondit, il lui fit un petit sourire. C'est vrai que ça serait pas mal qu'on ait de l'aide de certains de tes amis. Je pourrais demander aux miens, ceux qui font aussi médecine... Ça fera plus de personnes comme ça, et plus on a de réponses à nos questions, plus vraie sera l'étude, et bien entendu meilleurs seront les résultats. C'était un peu comme A+ B. pour lui, mais pour Shiobban est-ce que c'était également le cas, rien n'en était moins sûr.
Bientôt la jeune femme se leva pour lui donner un classeur des plus énormes. Il la regarda genre "tu veux que je fasse quoi avec ça ?", et c'est là qu'elle reprit la parole Je veux bien que tu me passes la bibliographie, je passerai à l'université prendre les bouquins. Il regarda l'heure avant de grimacer. par contre, je suis désolé, je vais devoir y aller. Je travaille dans moins d'une heure... et faut que j'aille me changer. Sur ces bons mots il griffonna son numéro de téléphone, ainsi que son e-mail. Si tu veux me joindre, en cas de problèmes ou autres. Je suis vraiment désolé, j'avais complètement zappé que je devais travailler ce soir. Ca ressemblait à une excuse des plus pathétique mais c'était la vérité. je vais réfléchir à tout ce que l'on a dit... et la prochaine fois qu'on se voit un se refait un petit topo ?! Sur ces mots, il franchit la porte, la dernière chose qu'il lui dit fut un Bonne soirée Shiobban.

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