The end of a life? Or the beginning of a piece of news life?"

Comme on le sait depuis un moment j'ai un problème. Un problème dans ma vie en général. Je suis accros aux drogues diverses et variées. Je suis donc toujours sous l'effet de quelque chose , mes sentiments sont toujours déguisées . Ce que je pense vraiment peu de personnes le comprennes au final. Je pense que la drogue pour moi est devenue quelque chose d'essentiel. Je ne peux vraiment plus me passer d'elle au point d'arriver à faire des crises vraiment de plus en plus grave. Je suis toujours en vie mais, pour combien de temps ? A cette allure là je ne vais pas finir l'année j'aurais fait une overdose.

En ce moment je vais souvent au travail sous l'effet d'un de ses médicaments miracle. Personne ne s'en rend vraiment compte vu que j'ai toujours mon travail et que j'ai même eu une augmentation. Personne n'a a se plaindre de ce que je fais durant mes heures de boulot.
Tout ce passe très bien , il n'y a jamais eu de problème jusqu'à ce fameux soir. Que c'est-il passé ? Je vais vous raconter , enfin ce que je me souviens.

Je me souviens que c'était un samedi soir . J'avais eu beaucoup de monde au point ou j'ai dû appeler du monde en plus pour venir aider. C'était donc un très bon soir niveau chiffre d'affaire un des meilleures depuis plusieurs mois. Une fois que tout le monde est parti ainsi que les employées , je commence a tout préparée pour faire la fermeture. Je me souviens aussi que deux hommes armés sont entrés dans le bar en cassant une des vitres. Ils veulent la recette de ce soir. Je vais la chercher dans le bureau . Un des hommes me suit et commence à vouloir m'embrasser. Je le repousse de toutes mes forces mais , rien à faire , je ne suis pas assez forte. Il commence à être de plus en plus violent , à vouloir coucher avec moi . Devant mon refus il continue tout de même. Il me viole donc , je crie et je le tape , j'essaie , rien n'y vais l'autre homme vient et me tape de toutes ses forces pour que j'arrête d'hurler. Je me retrouve au sol sans dire un mot. Je suis recouverte de coup partout sur moi . Les deux hommes s'éloignent de moi sans que je ne puisse rien faire.

Malgré la douleur je me lève et j'essaie de me diriger vers la sortie. Je me retrouve dans la rue . Le deuxième homme pensent que je les suit et tire un coup en l'air avec son arme. Manque de chance pour moi je me prends cette balle perdue dans le bras. Je me retrouve donc au sol inconstante .

Après quelle que jours dans le coma à cause du choc des blessures . Je me réveille dans cet hôpital que je déteste tant. Le bras en écharpe , le visage et le corps remplie de coup . Un simple mouvement me fait très mal. Je suis donc là sans savoir quoi faire. Je ne me souviens pas du tout mon aventure , je ne me rappelle pas de la balle dans le bras. Je me souviens parfaitement du viol par contre ...

La journée était passée bien trop vite aujourd’hui. Un accident de la circulation nous avait amené plusieurs blessés graves aux Urgences, et l’après midi avait donc été on ne peut plus mouvementée. Fort heureusement, parmi toutes les victimes sérieuses qu’on nous avait apportées, nous n’avions eu à déplorer aucun décès, mais il fallait dire que nous nous étions tous défoncés sur ces cas, nous avions tous fait un boulot génial.

J’avais fini le travail depuis à peine quelques minutes, et étais désormais en salle de repos, me massant les cervicales, épuisée par cette journée difficile. Si j’avais fini ma journée, je savais que j’allais passer encore un peu de temps ici, au Saint James, pour quelque chose qui, je le savais, allait être encore plus pénible que ces heures ensanglantées passées debout à sauver des vies.

En effet, en début de semaine, j’étais présente quand les ambulanciers avaient ramené une jeune femme inconnue aux urgences, apparemment victime d’une agression, et c’était tout naturellement que j’avais pris son cas en charge, alors que je croyais que c’était une personne que je ne connaissais pas. Pourtant, au premier coup d’œil sur la jeune femme, je sus que ce n’était pas un cas comme un autre. C’était moi qui avais renseigné le nom et le prénom de la jeune femme sur le dossier, sa date de naissance, son adresse, et même ses allergies.

Et pour cause, la jeune femme allongée devant moi quelques jours plus tôt était en réalité une ancienne relation, Lilwenn, avec qui j’avais partagé ma vie pendant un an et demi, près de deux ans plus tôt. A l’époque, jeune externe en passe de devenir interne, j’avais mis notre relation en danger en passant de plus en plus de temps à l’hôpital, au détriment de la relation que je partageais avec la jeune femme. Je lui accordais de moins en moins de temps, et je ne m’en rendais même pas compte, du moins à l’époque. En fait, c’était moi qui l’avais poussé à s’intéresser à quelqu’un d’autre, et elle avait fini par rencontrer quelqu’un qui saurait prendre soin d’elle et lui accorder suffisamment de temps. Alors nous nous étions séparées, sans pour autant envenimer notre relation, restant malgré tout amies. Après tout, tout ce que je voulais moi, c’était qu’elle soit heureuse, avec moi ou avec une autre.

En tout cas, j’avais pris ce cas au sérieux, encore plus bien sûr, fronçant cependant les sourcils en voyant la blessure par balle dans le bras de la jeune femme, ne comprenant pas comment Lilwenn avait pu se faire tirer dessus, ou la situation dans laquelle elle s’était mise. La blessure, fort heureusement, était mineure, et je m’étais appliquée à la soigner délicatement, tout comme les contusions présentes sur son visage. Cependant, au vu des blessures de la jeune femme, de la façon dont ses vêtements étaient déchirés, j’avais eu de forts soupçons concernant la façon dont son agression s’était déroulée. Et demandant à toutes les personnes présentes dans la pièce de sortir, sauf une infirmière, j’avais ouvert un kit de viol, qui s’était malheureusement révélé positif.

Une fois les soins fournis, et la police prévenue, la jeune femme avait été isolée dans une chambre seule, et elle ne s’était pas réveillée pendant les jours suivants, sans doute à cause du choc. Mon bipper avait finalement sonné quelques heures plus tôt, m’indiquant que la demoiselle s’était enfin réveillée, mais la situation était telle que je n’avais pas pu me libérer plus tôt. Je ne me changeais toutefois pas, et me rendais au chevet de la demoiselle en blouse blanche.

Je savais que la situation ne serait pas facile, mais je me devais tout de même d’aller lui rendre visite. Inspirant profondément, je soupirais aussitôt, avant de me lever et de me diriger devant la chambre de la demoiselle. Une fois devant, je toquais doucement, avant de passer ma tête par la fenêtre, constatant que la jeune femme était toujours réveillée. J’entrais donc dans la pièce, assez mal à l’aise en pensant à ce qui lui était arrivé, mais n’en laissant rien paraître.

« -Salut Lilwenn…co…comment ca va aujourd’hui ? La douleur n’est pas trop forte ? » demandais je simplement, tout en me dirigeant au pied de son lit pour consulter son dossier.

Il était inutile pour l’instant de parler d’agression, de viol, ou je ne savais quoi d’autre. Mieux valait y aller en douceur dans ces cas là, et me montrer compatissante, oreille attentive sur laquelle compter.

On dit souvent que le roue tourne. On parle souvent du karma et de toutes ces choses. Certaines personnes y croient dure comme fer et d'autres pas du tout. Comment nos choix peuvent-il nous rendre l'appareil ? Est-qu'une mauvaise action seras punie dans le temps ? Est-que-ci on est irréprochable ils ne nous arrivent rien ? Je ne sais pas du tout. J'y pense souvent. Je ne comprends pas du tout ce qui m'arrive. Certes je ne suis pas une gentille fille ; mais pas au point de me faire agressé tout de même . Est-ce que je suis puni parce que je ne suis pas toujours une bonne petite fille ? Et si c'était tout simplement le destin ? Tout est écrit et ont ait que des pantins ont croit que l'on dirige notre vie mais , non elle a déjà été écrite et on ne fait que jouer un rôle. Tout le monde a une théorie sur ce sujet . Je me pose cependant une question . Qui a raison ? Qui a tort? Je vis dans un monde où je me sens perdu et où je ne comprends plus grand-chose.

Je me demande si l'accident est de ma faute. J'ai peut-être cherché ses hommes ? Peut-être que je leur ai fait croire qu'il pourrait avoir quelque chose de moi. Je ne me rappelle plus du tout de cette scène. Plus du tout de leurs visages. Je sais juste que j'ai peur de retourner travailler. Peur de les revoir un jour. Et si c'était le bon moment pour me trouver une carrière? Quelque-chose qui me fasse vraiment vibrée. Quelque-chose que j'ai voulu faire depuis que j'ai appris à écrire. C'est peut-être un signe du destin pour moi. Pour me dire que c'est le moment de me prendre en main. Je ne sais pas du tout. Mes idées ne sont pas du clair depuis mon réveille.

Il y a quelque chose qui a changé depuis mon réveille. Je ressens un manque . Un manque de drogue. Je ne me sens pas du tout bien. Je suis complètement blessée et je n'ai même pas le droit à des anti-douleurs merci l'hôpital. En quel honneur j'ai le droit à un traitement de faveur? Je veux ma dose de médicaments pas parce que je suis devenu dépendante de ce genre de médicament. Non , dans ce cas bien précis c'est tout simplement à cause des douleurs. J'en ressens dans tout le corps. Je ne peux pas beaucoup bougée et je dois donc rester là a regardé la télévision très peu pour moi. Tellement la douleur est forte je n'ai pas envie a m'adonner a ce loisir. La chambre est silencieuse quand soudain je vois miss Shio entrée. Elle me demande comment je vais. J'essaie de la regarder avant de répondre.

-Bonjour toi. Si j'ai mal peux-tu me dire pourquoi j'ai autant mal ? Les médicaments me sont-ils interdit ?

Qui a dit que l'on ne pouvait pas être amie avec ses ex? Je m'entends encore très bien avec Shio. C'était ma première relation qui a duré un certain moment avec une femme. Puis la vie ci-cruel nous a séparé. Regarder là elle a bien réussit. Elle fait exactement ce qu'elle avait en tête quand nous étions ensemble. Est-ce que je regrette cette histoire ? Non pas du tout , à la fin de notre relation j'ai rencontré un homme avec qui je ne suis pas resté longtemps. Cette rencontre signer la fin de la romance avec cette sublime demoiselle. C'est la première personne que je vois à mon réveille.

Je la regarde tout en regardant la pièce. C'est tellement triste une chambre d'hôpital quand on regarde bien. Je regarde un peu tout ce qui m'entoure. J'essaie de me souvenir de l'agression mais , rien à faire c'est comme si mon cerveau me dit que je ne dois rien savoir de plus. Il m'interdit de penser à ce moment pourtant je ne pense qu'à cela . Je ne pense qu'à ce qui s'est passé. Je ne sais même pas quelle jours sommes-nous et si mon frère et Leya sont au courant que je suis ici. Mes yeux ce fixe à nouveau sur Shio autant que je peux en tout cas. Je lui demande.

-Comment ça ce fait que je ne me souviens pas du tout ?

Dossier en main, j'esquissais un petit sourire grimaçant à la jeune femme, avant de consulter son dossier. Tout avait l'air normal, du moins en considérant la situation. Je tournais la page pour vérifier les dosages des médicaments prescrits à Lilwenn, et relevais la tête vers elle quand elle prit la parole, me demandant pourquoi elle avait aussi mal. Prenant une inspiration, je refermais le dossier et pinçais mes lèvres, avant de prendre la parole :

« -On a trouvé un taux élevé de drogue dans ton organisme quand tu es arrivée au Saint James. La morphine est donc plus ou moins proscrite dans ton cas, alors il faut passer par des médicaments moins forts pour calmer tes douleurs. C'est la politique de l'hôpital. Tu es en phase de sevrage, c'est pour ça que c'est si difficile pour toi. » dis je de façon très professionnelle.

J'ignorais que Lilwenn prenait de la drogue. Je l'ignorais, et pourtant je la connaissais, j'aurais du m'en rendre compte, au moins un minimum. On était peut être plus ensemble, mais j'aurais du la connaître suffisamment pour savoir que quelque chose n'allait pas. En tout cas, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'ici, à l'hôpital, on encourage une attitude de droguée. Quittant des yeux la jeune femme, le temps de ranger son dossier, puis posant mes mains croisées sur le bout du lit, je tentais un nouveau sourire grimace, tout en organisant mes propos, laissant parfois mes connaissances prendre le dessus quand j'essayais d'expliquer un cas à un patient.

« -Parfois, en cas de traumatisme important, il arrive que certains patients présentent un trouble mémoriel conséquent au choc. Pour certains, ce n'est que temporaire, pour d'autres la mémoire met un peu plus longtemps à revenir, et pour d'autres, c'est définitif. Tout dépend des cas à vrai dire. » dis je en essayant d'être la plus claire possible, pour ne pas l'inquiéter pour rien.

Finalement, je m'asseyais sur le fauteuil attenant au lit, puis croisant les jambes, je remettais tous mes cheveux du même côté de ma nuque, avant de fixer mon regard sur la jeune femme.

« -Ca va, tu as tout ce qu'il te faut ici ? Dis moi si tu as besoin de quelque chose, ça passe en général mieux si c'est quelqu'un de l'hôpital qui enfreint les règles ! » dis je en souriant un peu plus sincèrement, tentant de détendre un peu l'atmosphère.

Et puis, au fond, je ne mentais pas vraiment. Les chambres ici étaient toutes austères, toutes les mêmes qu'il s'agisse d'un enfant, d'une jeune femme, ou d'un vieillard, la même décoration blanche et vide régnait sur les murs du Saint James. Rien de mieux qu'un bouquet de fleurs ou que quelques ballons pour égayer la pièce. Et puis, ne parlons même pas de la nourriture de l'hôpital. J'avais vu beaucoup de familles de patients faire passer en douce des paquets de gâteaux pour nourrir leurs proches. Enfin, qu'il s'agisse de voir un peu du paysage, d'apporter un peu de couleurs à la pièce ou de lui tenir compagnie, Lilwenn pouvait compter sur moi, quoiqu'il arrive.