”A whole new world
A new fantastic point of view ...No one to tell us no
Or where to go
Or say we're only dreaming! ”

Une semaine s'était écoulée depuis la dernières fois (et la première) où j'ai rencontré la jeune et jolie futur infirmière nommée Kimberly. Pauvre fille ...Je lui avais mené la vie dure dès le départ, en lui vomissant dessus tel à gamine dans l'exorciste. De plus, c'était son premier jour de stage! Elle avait eu le courage de rester à mes côtés durant toute ma crise et ce, malgré le fait que je lui broyais sauvagement la main qu'elle me tendait pour mieux faire passer ma propre douleur. J'avais espérer la revoir depuis, mais en vain. Elle m'avait bien promit de venir de redonner la chemise que je lui avais prêter après lui avoir dégobiller sur son uniforme mais elle n'était jamais revenue. Je commençais même à craindre que ses professeurs l'aient prit en surprises et l'ait mit dehors. Cela serait alors de ma faute et je n'en pardonnerais jamais ...mais je ne devais pas penser à cette hypothèse pour l'instant.

Comme j'avais du temps à tuer, je m'étais mit à faire des bracelets d'amitié pour James et moi, question de le faire sourire et de nous amuser un peu. Je m'étais donc commandé un kit de fils multicolores et m'était mit à la tâche. Au fond, ce n'était pas bien difficile pour quelqu'un qui connaissait l'art de faire des noeuds comme dans l'armée ou la pêche. C'était même assez facile, disons! et plaisant! J'avais apprit cette technique avec un de mes oncles qui, lors d'un party de famille avant mes dix ans, m'avait montré les rudiments du métier. Mine de rien, il m'avait vraiment désemmerdé cette soirée là!

Cependant, comme je commençais à fatiguer un peu, mes pensés volèrent une seconde fois vers celles de Kim et de son magnifique sourire resplandissant. Pourquoi pensais-je autant à elle? Peut-être qu'elle était ce qui m'était arrivé de mieux depuis un bon moment ...Oui, c'est ça. Kimberly était arrivé dans ma vie comme une bouffée de pure fraîcheur et ce, malgré les circonstances. Je désirais la revoir, plus que tout, même! Mais hélas, les heures passaient et personne ne venait. Personne, mit à part les infirmières pour des prises de sang ou des changements de pochettes à solutés.

Ce n'est que lorsque je me mis à fermer les yeux quelques instants que j'entendis un son provenir de la porte. Croyant à cet instant que ce n'était qu'une infirmière qui venait vérifier mes constantes visuelles, je nouvris pas les yeux ...mais au moment où j'entendis la voix de Kimberly retentir dans la pièce, mes paupières se rouvrir automatiquement et mes yeux devinrent brillant comme des feux d'artifices! Elle était revenue! Elle était revenue pour me voir! J'étais comblé de bonheur! Le cœur battant la chamade, sous-titré par mon moniteur qui bipait en malade, je lui tendis mes deux bras afin qu'elle vienne s'y réfugier et une fois fait, je les refermèrent rapidement contre elle en rigolant légèrement de joie. J'étais si heureux, c'était incroyable! J'avais même fermé l'espace d'un instant mes yeux, pour savourer ce moment si magique qu'elle me donnait à l'instant même! Je me reculai lentement ensuite en la regardant droit dans les yeux, le sourire toujours follement affiché aux lèvres et dit «Kim, j'suis tellement heureux de te revoir, t'as pas idée!» puis sans m'en rendre compte, je lui pris une de ses mains et me mit à jouer doucement avec ses doigts en la tirant d'avantage vers moi, pour qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas avoir peur de m'approcher. Curieux de savoir comment elle allait et tout, je lui demandai tout simplement «Quoi de neuf!? Est-ce que ton professeur t'a grondé pour être partie si longtemps loin du groupe?» puis, toujours sous l'effet de l'émotion, je lui sourie une seconde fois en disant «et ne t'inquiètes pas ...Aujourd'hui je me sens relativement bien! Je n'ai pas envie de vomir!» pour ensuite lui faire un clin d'oeil amusé. Bon sang que j'étais foutrement heureux! J'avais tant souhaité son retour et voila qu'elle était là, devant moi! Belle comme le jour, à me sourire en retour! J'étais un homme comblé.

Ouf, Sérieusement, les deux journées de stages avaient été quelque chose qu’on le veuille ou non. Ce n’était pas forçant en tant que tel. C’était simplement ce que j’avais vécu. Durant ma première journée, j’avais fait la rencontre d’une personne que je trouvais fort sympathique. Jude Holloway. J’étais rentrée dans sa chambre car je trouvais qu’il avait besoin d’aide… ou c’était par curiosité… Les deux ? Enfin, peu importe, j’avais fini par rentrer dans sa chambre et toute suite en arrivant, j’avais vidé son haricot que je trouvais plein… Malheureusement pour moi, j’avais pris plus de temps que prévu pour lui ramener et en mettant le petit bol près de lui, celui-ci me vomi dessus. Ce n’était pas super et surtout le fait que mon uniforme était rempli de vomi. Il m’avait alors dit de prendre une chemise qui lui appartenait. Je savais qu’il pensait à cet instant que je ne ferais pas une chose pareille. Sauf que je fus le cas. J’ai pris la pire des chemises qu’il avait. Une avec un énorme trou dans le coude. J’avais même eu le droit à l’histoire de celle-ci que j’avais trouvé assez amusante.

Par contre, après cette histoire, j’ai eu droit à toute une crise de sa part… Jude avait certaine crises de temps en temps du à son cancer. Par contre, quand il les faisait, il tombait en une sorte de crise de panique qui faisait empirer son cas. En plus d’être totalement paniqué devant lui, je me sentais totalement impuissante. La pire chose là-dedans, c’est qu’il ne voulait pas d’aider. Je devais donc rester avec lui à prendre ses mains dans les miennes et le calmer… Ça n’avait duré que quelques minutes, mais je peux vous dire que dans ma tête ça avait été beaucoup plus que cela. J’avais finalement passé à travers avec lui dans cette épreuve. Résultat de toute cette heure de diner ? Je suis arrivée en retard et en chemise trouer… Vous auriez dû voir le visage de l’enseignante… J’avais monté une sorte d’histoire, où je ne nommais pas Jude, et j’avais retourné dans ma chambre à l’école pour me changer. Je n’étais pas retourné pour les deux heures qui restaient à la visite de l’hôpital. Anyway, je la connaissais plutôt bien.

Voilà pourquoi je dis que j’avais eu toute une expérience… ça datait d’une semaine environ cette grosse histoire-là. J’avais donc retourné mes penser vers les études. Même si plusieurs fois par jours, mes penser volaient vers le garçon. Je me sentais pratiquement mal de ne pas être retourné déjà. Simplement pour voir s’il allait bien au moins!! Aussi lui redonner la chemise qui trainait sur mon lit et qu’à jour je remettais dessus… Je peux même avouer que les deux premiers nuits… et bien j’ai dormis avec celle-ci. Oui, oui. Il faut dire que malgré le vomissage, j’avais créé un gros lien avec Jude et j’avais étrangement besoin de le revoir. Encore en ce moment, planté devant mon lit en regardant la chemise je souriais toute seule. Bravo, heureusement que j’étais seule en ce moment.

Je me tournai vite vers un tiroir de ma commode pour sortir un sac en plastique et mettre la chemise dedans. Pas que je voulais la cacher, loin de là. Je voulais aller lui remettre et m’excuser de ne pas être retourné le voir plus tôt. Avec de la chance, il se souviendra de moi. Avec de la malchance, il prendra simplement la chemise en disant merci et byebye! Enfin, il fallait y aller non? Peu importe laquelle des situations qui allaient se passer. Je m’habillais donc rapidement d’un jean et une camisole normale. Je sortie de ma chambre et alla vers l’hôpital.

C’est une fois rendu devant la chambre que j’hésitai encore plus. Pendant quelques secondes, je pensai simplement laisser le sac au poste avec un petit mot du style, merci pour la chemise et j’espère que tu vas mieux. Mais en même temps, j’avais l’impression que je devais rentrer dans la chambre et lui parler tout simplement. Je n’étais pas du style à me défiler devant de telles situations et c’était justement ce qui me rendait un peu furieuse contre moi. Pourquoi, maintenant, aujourd’hui, j’avais envie de fuir. Qu’est-ce qui faisait en sorte que je me sentais ainsi? C’est en me posant ces questions que j’ouvris doucement la porte… il avait les yeux fermé et semblait dormir. Devais-je rentrer? Sur la pointe des pieds, je rentrai mais resta en retrait.

« Euh… Jude ?.... »

Le soulagement face à sa réaction! C’était tellement celle que je voulais en plus. Les yeux grands ouvert en un rien de temps et les bras qui attendent juste un gros câlin de ma part. Ohh! C’était trop mignon et tellement amusant! Souriant, je déposai le sac sur la chaise près du lit et me rendit dans ses bras pour lui faire un câlin. Une fois décoller, j’eu droit à un regard qui en disait long sur ma visite. Il avait l’air si heureux et ça me rendait moi-même ainsi! Je ris de sa question. Hum… Quoi répondre ? ! Qu’elle n’avait pas trop aimé c’était certain!

« Ohh, elle se demandait vraiment ce que je faisais avec ta chemise, elle ne sait pas d’où elle sort par contre ne t’inquiète pas. Je suis retournée à l’école après avoir discuté un peu avec elle. J’ai fait passer cela sur le fait que je ne feellais pas et que c’était moi qui avait vomi et non quelqu’un qui avait vomi sur moi. Et puis par la suite, elle n’a pas pu m’en reparler beaucoup puisque je suis retournée en classe pour la suite des cours… les prochaines stages ne sont même pas cette session-ci.»

Sourit et sous ses paroles, je ne remarque pas que Jude jouait avec mes doigts, mes penser étaient totalement occuper ailleurs. Comme sur le fait que je savais toute suite que la complicité entre eux allait revenir toute suite. Je ris lorsque celui-ci me dit qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de vomissement au programme. Fort heureusement. Je m’en passais merci!

« Au fait, je t’ai rapporté ta belle chemise trouée. Elle est tout propre… Donc, c’est très bien que tu ne vomisse pas dessus…»

Je lui fis une petite grimace en retour de son clin d’œil. J’étais contente que toute suite, on pouvait rire. La peur qui avait eu en moi avait toute suite disparue quand j’avais vu son sourire et ses yeux qui brillaient.

« Toi! Comment tu vas?... Pas d’autres… enfin, tu sais, de … crises?... ? »

Oui, je dois l’avouer, je me sentais un peu moche de briser l’atmosphère si heureuse en posant cette fameuse question. Mais en même temps, je devais tellement savoir…

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Je l'avais tant rêvé, tant espéré! Je voulais absolument revoir Kimberly, mais jamais j'aurais cru que mon rêve puisse se réaliser un jour. J'étais là, dans mon lit ...Sur le point de m'assoupir quand j'entendis sa voix s'élever. Immédiatement, j'avais ouvert mes yeux et tendit mes bras afin qu'elle s'y réfugie pour un énorme câlin. J'en avais besoin! La sentir près de moi, tout contre moi m'emplissait de bonheur. Ce pourquoi je ne pus m'empêcher de fermer mes yeux pour pleinement savourer ce moment. Bon sang que j'étais bien! Le coeur battant, j l'écoutai attentivement parler et tout au long de la conversation, j'eus deux phases d'émotions. L'heureuse et la légèrement malheureuse. Il n'avait plu de stage, cette session ci. Ce qui voulait dire évidemment que je n'allais plu la revoir avant un long moment.

Je mordis ma lèvre inférieur tout en la regardant droit dans ses yeux et, timidement je demandai «Alors c'est ...la dernière fois qu'on se voit?» j'avais peur de la réponse, mais je devais le savoir malgré tout. J'étais trop curieux, même si cela allait peut-être me blesser. J'étais entrain de jouer avec ses doigts cependant, quand elle me montrai la chemise que je lui avais passer la première fois qu'on s'était vu. Un énorme sourire s'affichai alors sur mes lèvres et heureux, je lui poussai la main de ma main libre en disant «Gardes-la ...Maintenant c'est à toi qu'elle portera chance ...» je la regardais toujours, les yeux brillants et les pommettes rouge de bonheur en disant «J'suis vraiment ...vraiment heureux de te revoir, Kim ...» et j'étais plus que sincère. Mon timbre de voix en disait long sur ce que je commençais à ressentir envers elle. Déjà que j'avais rarement de la visite, elle ...Elle me comblait entièrement de bonheur, même si ce n'était que la deuxième fois que nous, nous voyons. Je n'aurais pu espérer mieux de sa part, disons.

Seulement, quelques instants après elle me posai la question fatal que j'aurais voulu éviter. Celle de mes crises, en rapport en ma maladie. Mal à l'aise, j'arrêtai de jouer avec ses doigts, sans toutefois laisser sa main et baissai mon regard en plongeant la pièce dans un long silence. Clignant des yeux par la suite, je haussai une épaule en disant «Quelques unes ...» C'était étrange, mais même si j'avais voulu lui mentir, je n'aurais pu. Si je désirais maintenir une relation saine avec elle, je ne devais pas la débuter en racontant des mensonges. De plus, elle pouvait facilement le deviner par elle-même. Il y avait encore quelques preuves autour de moi qui dénonçait mon état. Le haricot qui traînait sur la table de chevet, deux pochettes de solutés au lieu d'une seule, les nombreuses couvertures me recouvrant, mon teint plus que blafard et mes tremblements. Je n'allais pas bien, mais je n'en laissais rien paraître. Je ne voulais pas. Tout sourire, je relevai mon regard vers elle en disant «mais ça va maintenant... En plus, tu es là ...» et je l'avais dit en sachant très bien à quel point c'était cliché. Cependant, c'était la vérité! J'étais réellement heureux et me sentais mieux depuis qu'elle était entré dans la chambre.

Le coeur toujours battant à tout rompre, sous titré par la machine qui ne cessait son vacarme, je la regardai en souriant puis la tirai doucement vers moi pour qu'elle vienne se coller contre mon corps. Ensuite, je l'enveloppai de mes deux bras et restai ainsi en respirant son odeur, comme si c'était tout simplement naturel. J'avais conscience que je prenais des risques en faisant cela. Elle pouvait trouver cela de trop et se reculer ...Partir ...Me laisser seul et ne plus jamais revenir. Cela m'était déjà arrivé une fois. Je m'attendais à ce que ce soit une malédiction ou je ne sais quoi! Par contre, elle ne semblait pas vouloir se détacher de mon emprise. Peut-être était-elle bien dans mes bras? Je baissai ensuite mon regard vers elle et demandai «Venais-tu simplement pour me porter la chemise ...?» Intérieurement, j'espérais vivement qu'elle me dise qu'elle venait pour me voir aussi ...Qu'elle n'avait pas cessé de penser à moi etc ...mais peut-être étais-je trop romantique, aussi. Peut-être qu'elle venait réellement me porter seulement la chemise en croyant repartir par la suite ...mais qu'au final elle se retrouvait prisonnière de mes bras! Du coup, l'inquiétude montai en moi et je desserrai mon emprise en disant rapidement en bégaillant quelque peu «T ...Tu euh ...Si c'est le cas je ne te retiens pas plus longtemps, uh!» et mal à l'aise, je regardai ailleurs en fixant un point invisible dans le vide.

Me voilà des plus heureuses. Moi qui avait si peur qu’il se souvienne à peine de moi et qu’il me prenne pour une fille qui était simplement venue fouiner dans ses choses… c’était totalement le contraire qui c’était produit. Il m’avait demandé comment mon enseignante avait réagie face à mon habillement ainsi que mon retard. Après mon parllage intensif toute seule, il demanda si c’était alors la dernière fois qu’on se voyait… Je ne pus que laisser mes lèvres dessiner un petit sourire. Je voyais que ce n’était pas pour me dire qu’il était content que ça soit la dernière fois, mais bien qu’il ne voulait pas que ça soit la dernière. Je haussai les épaules.

« À toi de voir si tu m’acceptes de nouveau dans ta chambre ou si tu demandes aux gardes en bas de ne pas me laisser rentrer dans l’hôpital et encore moins dans ta chambre…. »

Je lui souris, je savais parfaitement que ça ne sera pas le cas. Enfin, je l’espérais beaucoup… Le fait qu’il me donne la chemise en me disant que celle-ci allait maintenant me porter chance voulait dire deux choses pour moi. Un, il n’avait pas oublié notre conversation et deux, tenait peut-être plus à moi que je le pensais et cela me donnait le sourire.

« Je fais donc continuer à dormir avec … »

Oups … Pas sûr que je l’avais mentionné cela. Que j’avais dormie quelques fois avec cette chemise avant de la laver… L’odeur de Jude c’était imprégner dans ses vêtements et ça s’entait bon quoi! Et puis, quel fille n’aimait pas dormir dans des vêtements de gars… surtout quand ceux-ci sont fort mignon?! Allez quoi, je suis comme toutes les filles à la fin! Puis, il me dit qu’il était très heureux que je sois là. Toujours le sourire aux lèvres je ne détournais pas le regard de celui-ci.

« Je suis contente d’être ici aussi…. Tu sais… Je me demandais vraiment comment tu allais réagir en me voyant… Je n’étais pas du tout certaine que tu veules me voir encore… »

Je rougis un peu. Par la suite, j’avais posé la question qui tue! Mais dont je voulais tout de même savoir la réponse. Les crises… Dans le style que celle dont j’ai été témoin. La réponse fut quelques-unes… Je voulais légèrement. J’espérais qu’il n’était pas seul durant ses moments. Je me sentais encore plus mal de ne pas être venue avant aujourd’hui. J’aurais pu l’aider de nouveau dans ses moments durs… Il était vrai que je ne savais s’il voulait me revoir, mais tout de même…

« J’aurais dû être ici plus tôt… »

Je ne dis rien de plus. On n’allait tout de même pas passer toute la journée sur cette histoire de crise non?! On avait surement d’autre sujet bien plus intéressant. Toujours sa main dans la mienne, il me tira vers lui. Je me ramassai dans ses bras et mon cœur battait de plus en plus fort et surtout vite. Il devait surement le sentir. Mais j’étais bien et le contact de celui-ci si près de moi me donnait des petits papillons dans le ventre. Ce sont ses paroles qui me ramenèrent à la réalité. Si je venais simplement pour lui redonner sa chemise et quitter par la suite.

« Étant donné que je ne savais pas trop à quoi m’attendre… Je n’avais rien de prévu… Mais c’était surtout pour prendre de tes nouvelles et m’excuser d’avoir mis si long à venir te voir de nouveau…. »

Je rougis un peu. Je n’étais pas pour lui dire que je voulais passer la journée avec lui… Malheureusement, il desserra son emprise et recula un peu. Je reculai croyant qu’il pensait avoir fait un gaffe ou quelque chose du style. Un sourire apparu sur mes lèvres quand il parla.

« Et bien… Si je veux rester encore… Puis-je? »

Je m’assis sur le lit à coter de Jude en souriant un peu. Qui sait… il allait peut-être trouver une excuse pour pas que je reste. Comme qu’il avait un examen à passer dans quelques minutes et que je devais absolument quitter….

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Kimberly m'avait fait la surprise de revenir me voir et autant dire que j'en était des plus ravis! Sa seule présente m'emplissait entièrement le coeur de bonheur, tellement que je ne pouvais me résoudre à sourire. J'étais heureux, certes, mais aussi soulagé ...Car cela voulait dire qu'elle ne m'avait pas oublié, ni qu'elle ne me détestait pas tant que ça, malgré l'incident précédent! Je lui demandai donc comment son professeur avait réagit, pour me tenir au courant de ses nouvelles. J'avais vraiment envie de le savoir car cela m'avait inquiété durant une semaine entière! Je fus encore plus heureux lorsqu'elle répondit à ma question au sujet de si nous allions nous revoir ou non. D'une voix enjouée, je lui dis alors «Ne racontes pas de bêtises ...Tu seras toujours la bienvenue dans ma chambre, Kim!» puis, remarquant la sonorité étrange de mes dires, je rigolai timidement en gesticulant des mains et en disant «...M'enfin, tu comprends!» puis cachai mon visage entre mes mains quelques secondes en hochant non et en rigolant silencieusement. Je murmurai ensuite, toujours dans la même position «L'art de se mettre les pieds dans les plats ...» puis relevai enfin ma tête en la regardant, les joues rougit mais les étincelles dans les yeux «Pardon ...» puis me remis naturellement à jouer avec ses doigts, comme si je l'avais fait toute ma vie.

Cette chemise qu'elle avait prit la première fois qu'on s'était vu, je voulais qu'elle la garde en souvenir. Si elle voulait la brûler, s'en faire un sac à main ou n'importe quoi, c'était à sa guise! mais selon moi, elle allait lui porter plus de chance qu'à moi, maintenant. C'était donc un petit cadeau. Rien de trop gros, mais s'était plutôt un geste sentimental dans l'espoir qu'elle la garde constamment auprès d'elle et qu'elle ne m'oublie jamais. Lorsqu'elle m'annonçai cependant, sans doute sans vraiment l'avoir voulue qu'elle dormait avec ma chemise, mon coeur ratai un bond et j'écarquillai grandement les yeux avant de sourire et de pousser un petit rire étonné par la suite. Sérieusement? Je l'avais espérer, certes ...mais jamais je me serais attendu à une telle déclaration! Le coeur léger et pleins de joie, je la regardai et, tout en baissant un peu la tête et en plissant légèrement des yeux, je lui demandai presque en murmurant «Vraiment ...tu faisais ça?» Ça me touchait beaucoup, à vrai dire. J'étais ému qu'une si jolie fille, pour qui je commençais à ressentir quelques sentiments avait fait cela. Pour ne pas qu'elle se sente trop mal à l'aise durant longtemps, je repris en disant que j'étais heureux qu'elle soit là. Bien sur, que je l'étais! Elle venait de faire ma journée deux fois, si ce n'était pas plus! Cependant, elle me répondit quelque chose qui me déstabilisai durant un léger moment. Elle n'était pas certaine que je veuille la revoir? Un deuxième petit rire sorti de ma bouche avant de dire «Tu n'étais même pas partie que je désirais déjà te revoir, Kimberly ...» et j'étais conscient que mes paroles devaient être lourdes de sens pour elle. Cependant, je me devais de le dire ainsi, et pas autrement. C'était la stricte vérité, après tout ...Elle m'avait énormément manquée.

Par contre, au moment où elle me posai la questions, je dus amoindrir ma réponse et surtout ne pas entrer dans les détails qui auraient pu la blesser. Oui, j'avais eu quelques crises. Certaines plus fortes que d'autre et j'avais été seul la plupart du temps. Elle le savait, je n'étais pas du genre à sonner ...Même si cela en tenait à ma vie ou que je trouvais insupportable mes douleurs. J'étais plutôt du genre à me montrer constamment discret et à essayer de sourire à tous le personnel ...Je ne désirais pas créer d'histoire à mon sujet, ni de drame quelconque. Mordillant ma lèvre à sa réponse, je hochai non la serrai doucement contre moi, dans une étreinte des plus tendre et agréable. Je dis alors «Non ...Je préfère que tu sois venue dans un bon moment. C'est mieux pour nous deux, tu ne crois pas?» mais je me reculai, désserant mon emprise afin de la libérer de mes bras, au cas où elle ne veuille de moi ainsi puis rougit. J'avais peur ...peur d'aller trop vite. Peur d'être blesser ou de la blesser à mon tour ...

Kimberly s'était détachée de moi aussi, sans doute car elle avait ressenti mon malaise à l'égard de la situation, mais lorsqu'elle ouvrit la bouche, mon coeur s’apaisa et je pus de nouveau sourire en hochant de la tête et en disant «Bien sur, que tu peux rester ...Tu peux même passer la journée ici, même si je doute que tu le veuilles vraiment, cette fois ...» et je rigolai doucement avant d'amener une main vers ses cheveux et de jouer avec un doigt autour d'une de ses bouclettes brunes. J'avais ce regard brillant de milles feux, un regard envouté et ...amoureux. Je ne pouvais m'en empêcher, mais sa seule présence me donnait un sentiment de bien-être immense, comme une drogue ultra puissante qu'on m'aurait administré par intra-veineuse. Le coeur battant rapidement, je ne pus détacher mes yeux des siens mais ...je ne pus non plus m'empêcher de revenir sur la chemise en disant, d'un sourire taquin en coin «...Tu prenais la chemise comme une peluche, c'est ça ...? mais c'est injuste ...J'aurais aimé aussi avoir cette chance!» et je lui tirai ma langue. Mes mots voulaient clairement dire que moi aussi, j'étais intéressé en ce sens par elle, et qu'elle me manquait jour et nuit ...Comme ça, elle allait pouvoir se calmer, si intérieurement elle stressait à savoir ce que je pensais réellement d'elle. Je me mis ensuite à détailler son visage du regard et l'envie de l'embrasser commençait à monter en moi ...doucement, mais surement. Ses lèvres semblaient si douce et ...accueillantes ...

Il avait l’air vraiment heureux que je lui dise que je voulais bien revenir lui rendre visite s’il m’en laissait le choix. Mais je ne pus ne pas rire un peu quand il dit que j’étais toujours la bienvenue dans sa chambre. Et que par la suite, il essaya de reformuler sa phrase d’une autre façon car celle-ci pouvait facilement laisser des sous-entendus quand quelqu’un l’avait compris le moindrement croche. Enfin, je trouvais cela plutôt mignon de le voir ainsi. Il avait même les joues rougis quand il me regarda de nouveau.

«Ce n’est rien voyons…. C’est plutôt drôle d’un sens. »

Je lui souris et je remarquai cette fois-ci, qu’il avait recommencé à jouer avec mes doigts. Je le laissai faire, le contact était doux et agréable, alors pourquoi enlever mes doigts. C’était peut-être à cause de ce fameux contact que j’étais discrète que j’avais mentionné que je dormais avec la chemise. Bah oui, on va mettre ça sur la faute de Jude. Pauvre petit! Non, mai sérieusement, je n’avais aucune idée de comment et pourquoi j’avais sorti cette phrase. C’était l’art de se faire honte toute seule. Je ne savais pas comment il prenait réellement cette nouvelle. Mais ça ne semblait pas si pire. Son rire semblait dire qu’il était surpris alors que son ton de voix disait; Eh bien, c’est cute. Mais bon, ça pouvait aussi dire; Est folle de dormir avec ma chemise elle! Ok, ok, j’exagérais peut-être un peu, mais que voulez-vous que je vous dise, j’étais totalement gênée par la situation là!

« Oui…?! »

Je hoche la tête tout en murmurant mon oui. Mes joues étaient roses et c’était plutôt amusant de me voir ainsi. Il n’avait pas beaucoup de monde qui pouvait me mettre dans cette situation. J’espère qu’il le savait. En plus, il en rajoutait. C’était presque à se demander s’il faisait exprès! Son ton avait par contre changé quand il me dit que oui il avait fait d’autre crise. Alors que je lui disais que j’aurai aimé être là pour lui, il me dit que non… finalement, c’était peut-être mieux ainsi. Pour lui et pour moi. J’en étais pas si sûr… Je haussai les épaules.

« Je sais pas si c’est mieux pour toi… Si en plus c’était aussi fort que… enfin, tu comprends. Peu importe. Ça doit être mieux pour nous deux finalement comme tu le dis. »
Je lui souris. J’étais un peu mélanger. Je ne savais pas comment lui dire que non ce n’était pas mieux pour les deux. Je m’étais super inquiéter et lui avait surement souffert seul… Si j’aurai été là, oui j’aurai peut-être encore paniqué, quoi que moins, mais j’aurais au moins réussis surement à le calmer et il aurait surement eu moins peur… Enfin, s’il disait que c’était mieux ainsi, c’était surement vrai alors non? Après tout, c’était lui qui les vivait. Peut-être que la dernière fois il sait senti super mal que je sois là et que son orgueil en avait pris un coup?! Allons, je n’allais pas lui dire ça. C’est pour cela que je ne dis rien et que je me contentai de passer à autre chose. Je n’étais pas venue ici pour m’obstiner avec lui tout de même.

Nous nous étions décollé par la suite. Il avait peut-être eu un malaise avec cette histoire de crise. Heureusement, il revient avec ses belles paroles. Celles qui disaient que je pouvais même passer la journée avec lui si je le voulais. Je souris et rougis aussi. Rougie….pourquoi? Oh, simplement parce que sa main avait passé dans mes cheveux et qu’il jouait présentement avec mes une mèche?! Je crois que c’est une excellente raison non?! Je ne me savais pas si je devais le regarder dans les yeux ou au contraire baisser complètement mes yeux sur le matelas. Mais dans la deuxième option, ça pourrait lui dire que je ne voulais ses gestes… Et pourtant, c’était totalement faux! Je voulais qu’il reste encore près de moi. Alors, mes yeux étaient levés vers lui.

Je ris un peu quand il me parla de la chemise encore. Il ne devait pas trouver cela si idiot en fin de compte. Heureuse de ne pas passer pour une grosse folle finalement! Alors… comme une peluche oui et non. C’était comme pyjamas et je pouvais sentir son odeur qui c’était imprégner dans son vêtement. Je ne savais pas quoi lui répondre.

« Bon… Je me suis laissé échapper tantôt… Oui en effet je dormais avec ta chemise…» petit sourire avec les joues rougies. « Disons que je l’a mettais comme… pyjamas?! » Je ris un peu. « L’odeur de la chemise…. Me rappelait… toi tout simplement et c’était… rassurant?!. Je ne sais pas comment expliquer. Tu dois tellement te poser des questions et faire oh mon dieu, ça pas d’allure… »

Je ne pouvais pas faire autre chose que de rire de nervosité. Je m’arrêtai par contre quand mes yeux rencontrèrent de nouveau les siens. Le regard qu’il avait était très intense. Je ne savais point comment décrire les mieux. Je devais surement les avoir pétillants aussi. Pour une raison quel compte, il me rendait très heureuse…. Je n’osai vraiment pas bouger. Et si je faisais un mouvement de trop? Et si je brisais ce moment. Je ne voulais pas. C’est en me posa ses questions que j’allai déposer un rapide baiser sur les lèvres du garçon. Je me décollai presque aussitôt. Je l’avais fait mon mouvement de trop. Mais il était trop tard pour reculer. Je baissai le regard…

« Désolé… »

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J'avais honte! Je venais de me planter solidement en lui disant de façon très maladroite qu'elle pouvait rester dans ma chambre si elle le voulait bien. Les joues rougit, je ne pouvais que rire devant ma bêtise humaine mais timidement, par contre. Pauvre Kimberly, j'avais peur de l'avoir mit mal à l'aise avec tout cela. Nous étions tout de même un peu des étrangers encore, disons. Oui, nous avions passer un fort moment ensemble, mais au fond, nous en connaissions que très peu au sujet de l'autre, malgré le fait qu'avec elle, je me sentais comme si je la connaissais depuis mon enfance. Cependant, elle ne semblai pour le moins choqué de ma bévue et sourit même en me disant qu'elle trouvait cela plutôt drôle, d'un sens. Instantanément alors, cela me soulageai et je recommençai même à jouer doucement avec ses doigts. Ce geste était si naturel avec elle que je ne me sentais pas du tout forcé. Au contraire, ne pas être en contact direct avec elle me rendait un peu mal. Je devais toucher sa peau, prendre sa main pour me sentir bien à ses côtés. Je devais sentir sa présence physique ...J'en avais besoin comme d'une drogue. Étrange, non? Cependant, c'était bien vrai ...La réalité pure et dure.

Je la fis rougir à mon tour quand je lui avouai que dès l'instant qu'elle fut partie, elle m'avait manqué. Je n'avais pas menti, c'était bien vrai aussi! Son parfum, son visage m'avait hanté jusqu'à son retour. Je ne l'avais pas oublié, loin de là. Ce moment passé ensemble avait été si fort et si intense, que selon moi, notre destin si il existait, devait être lié par une quelconque façon. Je l'espérais encore, du moins. La regardant rougir, je hochai de la tête pour mettre encore plus d’emphase sur mes paroles et dit «Pour vrai ...» avant de la regarder quelques instants droit dans les yeux et ensuite, les baisser sur nos mains maintenant entre-lacer ensemble.

et le sujet de ma maladie arrivai sur le tapis comme un cheveux dans la soupe. Par contre, je le savais bien, il était inévitable. Son ton de voix me disait qu'elle était inquiète pour moi et je ne pouvais m'y résoudre. Je détestais être le centre de l'attention, surtout pour cause de maladie. Mon orgueil le prenait très mal, à vrai dire. Les yeux toujours baissés, je réussi à dire «Au moins, tu me vois en bon état en ce moment ...Sans sueur ni rien de tout cela ...Ça doit me changer un peu, non?» et je relevai enfin mon regard sur elle en ayant un petit sourire taquin au coin des lèvres. Durant mes crises, je ne devais pas être très beau à voir. Fiévreux à l'excès, je n'étais plu le même. Malgré le fait que j'essayais quelques fois d'apaiser les tensions en faisant des petites blagues, trop souvent la douleur prenait le dessus sur ma conscience. J'en avais honte, mais encore là, je n'y pouvais rien, malheureusement ...

Par la suite, nous, nous étions décollés mutuellement, sans doute causé par le malaise du précédent sujet. Je n'avais pas non plus l'intention de la brusquer mais si sa présence me manquait énormément. Nos mains s'étaient détachés, et je pu ressentir un énorme froid m'emplir le corps entier. Par contre, je ne pu m'empêcher de continuer à la regarder avec des yeux brillants et ...amoureux, tout en levant une main vers ses cheveux et jouer avec une de ses mèches en la roulant autour d'un de mes doigts. Ses cheveux étaient si doux et soyeux ...Ils sentaient si bon qu'un petit sourire intimidé s'afficha sur mes lèvres tout en continuant de la regarder. Alors comme ça elle dormait avec ma chemise car ...Mon odeur y était imprégné? Non, je ne la croyais nullement folle ...J'en étais même extrêmement touché. Personne n'avait jusqu'alors agit comme cela pour moi ...Personne n'avait encore dormit avec une de mes chemises car mon odeur la rassurait ...Personne ne s'était soucié à se point de moi, pour faire une telle chose. La regardant droit dans les yeux, le coeur battant à tout rompre j'arrêtai mon geste. Je ne savais que dire, ni que faire! C'est alors qu'elle me prit de court en me surprenant lorsqu'elle s'avança vers moi en déposant un doux et tendre baiser sur mes lèvres. Je n'avais même pas eu le temps d'en profiter ou de fermer les yeux qu'elle se reculai aussitôt en s'excusant. S'excusant de quoi? Je ne comprenais pas! Tout allait si vite tout d'un coup, dans ma tête! Je déposai alors ma main sur mon coeur qui s'affolait dans ma poitrine et, clignant des yeux tout en souriant, je hochai non de la tête en murmurant un «Désolé pour quoi ...?» puis je relevai mon regard vers elle en ajoutant «De ne pas avoir prolongé ce baiser un peu plus longtemps ...?» et je fronçai mes sourcils en souriant toujours, pour ensuite lever une main, agripper son collet doucement et la tirer vers moi afin de l'embrasser tendrement, doucement et amoureusement comme jamais. Ses lèvres contre les miennes me donnaient la chair de poule. J'en avais des frissons intérieurs et les papillons dans mon ventre s'étaient transformés en véritables feux d'artifices. Je ne pouvais y croire ...Un baiser, enfin. Étais-je amoureux? Oui, profondément, même. Je craignais par contre que cela ne dur pas, comme d'habitude. J'étais leucémique, après tout. J'étais voué à mourir, à rendre l'âme plus tôt que prévu. Quelle femme sensé voudrait de cela? On m'avait déjà fait le coup et je n'avais aucune intention de ravoir mal au point d'en pleurer à chaque nuits durant des jours et des nuits.

Je me reculai donc en l'écartant doucement d'une main de moi, et baissai mon regard vers les draps. J'en avais chaud, tant je ne savais comment réagir à tout cela. Oui, oui j'étais amoureux ...mais j'étais aussi extrêmement effrayé. Reprenant mes esprits, ce fut à mon tour de dire «Pardon ...» avant de laisser s'échapper d'entre mes lèvres un petit rire nerveux et de dire «Je désirais ce baiser depuis longtemps, Kimberly ...mais je doute que cela soit bien pour nous deux ...» Je pinçai ensuite mes lèvres en fronçant de nouveau mes sourcils et en disant «Je ne suis pas la bonne personne pour toi ...» et je m'arrêtai là car ma gorge se mit à me serrer et je n'avais pas l'intention de verser une seule larme pour cette histoire, malgré qu'elle me fasse extrêmement mal. Je l'aimais ...j'aimais énormément Kimberly, mais je ne voulais pas subir la même peine que quelques mois plus tôt. Cela avait été trop difficile à surmonter. J'avais peur que toutes les femmes réagissent pareil, maintenant mais en même temps, cela paraissait dans mon visage et mon timbre de voix que je n'étais pas du tout d'accord avec mes propos, et que je les regrettais déjà ...

Sérieusement, il était trop mignon! Je l’adorais tellement déjà. Je ne savais pas pourquoi et surtout comment je pouvais déjà ressentir ce que je ressentais. C’est-à-dire… de l’amour? Hum, aucune idée encore si c’était cela ou non, mais mon cœur battait fort chaque fois qu’il était prêt de moi et mes joues rougissaient chaque fois que j’avais le droit à un petit compliment. Ceux-ci étaient devenue rouges surtout quand il confirma que c’était bien vrai qu’il avait voulu me revoir toute suite après mon départ. Ohh, mais oui, c’était totalement trop, mais trop mignon! Il en avait beaucoup des garçons ainsi? Non, pas du tout. Alors, il fallait vraiment que je le garde! Hahaha! Une chance qu’il n’avait pas le don de lire dans les pensé. Sinon, ouf que je serais énormément gênée!

Bon, bon, bon ! Maintenant, quand je décidai de demander comment il avait été pour ses crises, j’ai eu le droit à une baisse de sourire. Sur mon côté aussi mon sourire n’était plus le même. En même temps, c’était normal non?! Ce n’était pas un sujet très agréable à parler, malheureusement, pour moi, c’était tout de même important de savoir si ça avait été ou pas du tout. Comme je m’en doutais, il en a eu… des crises. Il essaya de me faire changer d’avis sur le fait que c’était bien mieux que je le voie ainsi aujourd’hui que comme la dernière fois. C’est-à-dire, en énorme crise! C’était sûr que je ne voulais plus voir cela. En même temps, de savoir qu’il avait revécu tout cela seul… Pauvre lui.

« Ouuais, c’est beaucoup mieux te voir ainsi. J’aime beaucoup mieux voir ce beau sourire que de voir… enfin, tu sais ce que je veux dire. »

Je lui souris. Puis, vient le moment que j’avais plus ou moins regretter toute suite après. Le baiser. Oui, oui, j’avais eu la brillante idée de l’embrasser. Il fallait dire que le regard intense que j’avais eu droit…. Avait vraiment tout déclenché. Il avait été rapide. Très rapide. Et ensuite, avec mes yeux tout de même assez brillants et mon sourire que je ne pouvais pas cacher et surtout … mes joues très, très rouges….Idiote comme je pouvais l’être, je m’étais excuser. Sincèrement, qui s’excuse pour un baiser… surtout un comme celui que je lui avais donné. À la limite, s’il l’avait pris mal, j’aurais dû faire passer cela pour un accident ou inventer toute une histoire. Il n’avait même pas duré 5 secondes! Quand il parla, je relevai la tête doucement. Bah oui, m’excuser… De quoi, bah là… ce n’était pas évident? Ok, peut-être pas totalement. Je ne pus pas autre chose que de laisser un petit rire sortir quand il continua sa phrase. J’allais dire autre chose quand il me prit par le collet de mon chandail et m’approcha de lui. Le baiser était beaucoup, mais beaucoup plus intense que le premier. Bien sûr, je ne refusai rien du tout de se baiser. C’était une chose que je voulais avoir secrètement. Encore une fois, et surtout parce qu’un moment donné, on n’a pas trop le choix, on s’écarta de nouveau. Cette fois-ci, c’était lui dit qui baissa le regard vers les draps… et murmura un pardon. Wouahh! Pardon?! Mais voyons, c’était totalement ce qu’on voulait non? J’avais vraiment manqué un bout je crois. C’était bien lui qu’il m’avait embrassé de nouveau et non moi qui l’avais fait… Pourquoi cela alors!?

Ok,…. Alors j’avais le droit à ce merveilleux baiser, à des faux espoirs et BAM! J’ai ensuite le droit à un ce n’était pas une bonne idée et up faut tout oublier!? Si j’étais perdue tantôt, alors là, j’ai aucune idée de comment je me sens. Mon visage était tourné vers lui mais mes yeux fermé. Je crois que j’essayais de comprendre un peu ce qui arrivait. Comment cela se pouvait-il? Comment pouvions-nous briser un moment aussi… magique en quelque secondes?! Surtout si ça fait souffrir les deux personnes? Je suis perdue. Désolé, mais là, je ne comprends pas du tout le pourquoi.

« Explique…. Explique moi vraiment le pourquoi là…. » Je secoua la tête un peu. « Tu m’as perdue…. Je… Je pensais que… pourquoi? »

Je fini par ouvrir les yeux et le fixer. Je voulais réellement une explication et le plus vite possible parce que là rien ne marchait.

”A whole new world
A new fantastic point of view ...No one to tell us no
Or where to go
Or say we're only dreaming! ”

Avoir Kimberly près de moi était le plus beau cadeau que la vie pouvait m'offrir en ce moment. Même l'espoir d'avoir une autre vie saine ne m'aurait pas fait autant plaisir que de voir on jolie visage me regarder et me sourire. Quand elle était à mes côtés, c'était comme si d'un coup, tous mes soucis partaient et disparaissaient l'espace d'un instant afin que j'en apprécie chaque moments avec elle. C'était merveilleux, un vrai rêve. Sentir son odeur frôler mes narines, sa chaleur émaner des pores de sa peau ...Tout était parfait. Kimberly me rendait extrêmement heureux mais aussi, extrêmement nerveux. Plus le temps passait à ses côtés, et plus je réalisais à quel point ma chance était grande de l'avoir dans ma vie mais aussi, à quel point les chances qu'elle décide de partir à cause de ma maladie étaient énormes. Je l'avais déjà vécue une fois ...Ce tourment d'apprendre que la femme que j'aimais avait décidé que c'était trop pour elle, donc m'avait laissé ainsi. J'avais eu mal, certes, beaucoup trop même ...et je ne voulais pas revivre cela.

Je lui sourie lorsqu'elle prit la parole et hochai de la tête afin de lui faire comprendre que je comprenais ses propos. Bien sur, c'était plus intéressant pour elle me voir heureux que comme la dernière fois, presque mourant. Je me sentais mieux aujourd'hui mais en disant mieux je ne parlais pas de bien aller, non. Juste mieux. J'avais toujours un peu mal aux os, c'était une douleur constante mais qui parfois, comme aujourd'hui, était supportable. Cela par contre, je n'allais pas lui dire pour ne pas l'inquiéter de plus bel. Je désirais qu'elle garde cette image de moi dans son esprit, valait mieux pour elle, disons.

C'est alors qu'après ce moment presque intimidant, elle vint m'embrasser. Cela avait été rapide mais en même temps, si doux ...Si bon ...Je regrettai ensuite qu'elle ait arrêté si vite et se soit reculé alors sans trop réfléchir, je la repris par le collet et l'embrassai à mon tour un peu plus longtemps et avec beaucoup d'émotions. Cependant, j'avais eu conscience que je venais de franchir la limite alors j'arrêtai en la repoussant lentement pour ne pas trop la brusquer. J'en avais trop fait. Elle allait m'en vouloir et ...ce fut le cas lorsque je lui avouai que je n'étais peut-être pas le bon gars pour elle.

Cela dit, je savais qu'elle n'allait pas en rester là mais malgré tout, je fus quelque peu déconcerté de l'entendre demander des explications. Clignant des yeux, je baissai ensuite mon regard vers mes draps et me mit à jouer nerveusement avec mes doigts, le souffle devenant de plus en plus court car ma gorge me faisait mal, tant l'émotion de la situation me la torturait. J'avais envie de pleurer, de sangloter, mais j'avais beaucoup trop d’orgueil pour cela. Malgré tout, mes yeux commencèrent à devenir pleins d'eau et c'est d'une voix tremblante que je lui dis «Kim ...Je ...Nous ...Ce n'est pas une bonne idée ...» Bon sang que j'avais envie de disparaître, là! De m'évader, de m'évaporer! Je savais par son regard que je croisai quelques secondes avant de détourner le mien rapidement, qu'elle ne comprenait pas et pire, qu'elle semblait réellement m'en vouloir. Stressé, torturé, je commençai donc à trembler et chercher discrètement mon air. Ce n'était pas le moment de l'alarmer, même si je commençais à me sentir mal à cause de la situation. J'avais envie qu'elle parte pour que je puisse vivre ma douleur seul, mais en même temps, je ne le voulais pas car j'aimais réellement et de tout mon être cette femme qui se tenait devant moi et que j'avais tendrement embrassé, quelques minutes avant.

Sentant de plus en plus la nervosité s'emparer de moi, je cachai mes mains tremblantes contre mon corps en croisant mes bras et dit, timidement «Tu mérites un homme en santé ...Pas un ...leucémique comme moi, Kimberly ...» Je le pensais, mais de le dire me fit encore plus mal car mes paroles me fit réaliser à quel point j'avais commis une énorme bêtise en l'embrassant à mon tour. J'avais commis l'irréparable. L'inacceptable. Reprenant mon souffle et mes esprits, je fermai mes yeux dans l'espoir que son regard cesse de me transpercer jusqu'à la moelle, et conclus en disant «Je t'aime ...Je t'aime trop pour te voir partir quelques semaines ou mois plus tard car tout cela était trop pour toi ...» et, les deux toujours fermés, quelques larmes réussirent néanmoins à se frayer une place sous mes paupières et glisser contre mes joues rougit par la honte et la tristesse. Je ne voulais pas qu'elle me quitte. J'avais égoïstement besoin d'elle ...mais justement, pour ne pas agir en égoïste, j'avais mis les choses au point immédiatement ...et cela me faisait plus que mal. Cela m'anéantissait au plus haut point.