Finalement après plusieurs moi et une belle peau neuve, nous avons décidé de relancer l'aventure en espérant que vous serez la partie. Découvrez les nouveautés et amusez-vous ♥️
Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez
 

 I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitimeDim 30 Sep - 19:10

I’m too depressed to go on. You’ll be sorry when I’m gone


Il y a des moments dans la vie qui semblent interminables. Je parle de ces moments où l'on ferait tout pour être ailleurs, pour être quelqu'un d'autre. Joseph Elie Cohen était en plein milieu d'un des plus flagrants de ces exemples. Pourtant il ne s'était réveillé pas trop tard et avait même réussi à avaler un petit-déjeuner avant de prendre ses affaires et de partir en direction de l'hopital où il devait prendre son service un peu après dix heures du matin. En fait il n'avait pas dormi du tout cette nuit là, comme toutes les nuits depuis que sa vie avait changé radicalement. Si vous ne suivez pas les aventures de monsieur Cohen, disons qu'il y a environ un mois de ça la vie commençait à vraiment lui sourire. Même si ce n'était pas de tout repos, il avait trouvé un équilibre avec la jolie Moira et tous deux commençaient même à planifier un avenir. Un avenir certain car la jeune femme était enceinte à ce moment là de 2 mois et demi. L'annonce du futur enfant n'a pas été vraiment faite dans la joie et la bonne humeur mais le couple avait réussi malgré tout à trouver un accord. Ils voulaient garder leur enfant et construire ensemble un vrai avenir, une vraie famille, ce qui leur manquait cruelement à tous les deux. Malheureusement la belle brune avait changé de plan à la dernière minute sans en informer son bien-aimé. Une après midi, alors que Joseph avait réservé du temps dans son planning de presque ministre, sage-femme, afin de faire à Moira une échographie des trois mois et de vérifier si tout allait bien, et peut-être même si ils étaient assez chanceux, de connaître le sexe du bébé, il se retrouva devant le néant. Premièrement parce que sa petite amie était arrivée avec presque deux heures de retard et deuxièmement car elle avait commis à ses yeux l'irréparable en son absence. Tous les plans dans la tête de Joseph furent réduits à néant en découvrant que sans lui dire elle avait avorté. Elle avait oté la vie à ce qu'il aimait le plus, au bébé mais aussi eux. Trahi, c'est dans les larmes que cela finit. Moira avait décidé de repartir à Paris, et Joseph de ne plus jamais la voir. Au moins ils étaient sur la même longueur d'onde cette fois là. Laissé seul et complètement perdu, il s'était enfermé pendant deux longues semaines dans son appartement sans répondre à personne.. Et puis pour être franc il n'avait pas à répondre car personne ne semblait se préocuper de son absence. Il avait eu un certificat médical et un arrêt de travail qu'il n'avait même pas osé amené en personne à l'hopital et était resté à se terrer dans son studio, seul. Qui pouvait-il aller voir maintenant ? Travis ? Non, son jeune ami était bien trop mal pour qu'il ne puisse l'emmerder avec ses problèmes de couple. Savannah ? La kiné s'était barrée à l'autre bout du monde et ne répondait à son téléphone qu'une fois par mois quand elle l'avait décidé. James ? Bien sur que non il était du coté de Moira depuis le début, il n'arriverait pas à lui faire confiance. Il lui restait Shiobban ou Thisbe mais n'était-ce pas un peu ridicule d'aller prendre conseil et réconfort auprès de ses exs ? En fait et pour la première fois, Joseph se rendait compte qu'il était complètement seul au monde. Ces semaines enfermés ne lui firent pas du bien, ni physiquement, ni mentalement, mais on pouvait dire qu'il survivait. Pour l'instant.
À la fin de son exil, ou plutot de son arrêt de travail, Joseph dut retourner à l'hopital. Il faisait ce qu'il pouvait pour éviter les regards, pour éviter tout le monde. Il ne voulait pas parler mais quand il était obligé il souriait et arborait une fausse bonne humeur que n'importe quelle personne aurait vu au premier coup d'oeil, à condition de s'y interesser bien sur. Il y avait les collègues, et puis les patientes. Il avait de plus en plus de mal avec ces dernières. Le fait même de pratiquer une échographie le mettait dans un état second, il n'y arrivait pas, il sentait que c'était au dessus de ses forces mais il essayait et se battait, autant qu'il pouvait.
Deux autres semaines se sont écoulées depuis sa reprise du travail. Chaque jour était un poids supplémentaire à supporter, et plus le temps passait plus il sentait qu'il allait bientôt perdre pied. La chute était lente mais semblait interminable. Joseph ne dormait plus et mangeait épisodiquement, heureusement il n'avait pas tant perdu de poids que ça, en fait si mais vu qu'il avait prit quelques kilos en étant avec Moira et en mangeant tout ce que la jeune femme refusait d'ingurgiter, personne n'avait remarqué le changement. Il s'était également laissé allé au niveau de la coupe de cheveux et de la pilosité faciale mais, ce matin, il avait fait un effort et s'était douché, rasé, et coiffé. Une de ses collègues lui fit la remarque et le trouva particulièrement beau ce matin là. Peut-être était-ce pour marquer les esprits une dernière fois, car en ce levant ce matin et en mangeant son omelette et ses toast, Joseph Elie Cohen avait décidé d'en finir.

C'est en fin d'après midi, après son service et deux accouchements réussis, que Joseph, épuisé par la vie rejoignit une des réserves du rez de chaussé, ferma la porte derrière lui et se mit assis par terre. Il attrapa dans sa poche son téléphone et l'alluma. Toujours aucuns messages...Il n'avait pas allumé son portable depuis la veille après avoir laissé un message sur le répondeur de sa meilleure amie et aurait espéré peut-être une réponse, un signe de vie... mais non. Il eut un petit rire nerveux en sentant son portable sonner. Il remarqua que c'était juste son opérateur téléphonique qui l'informait que n'ayant pas utilisé son forfait le mois dernier il l'avait en report pour le mois prochain. Si seulement. Il leva les yeux pour vérifier qu'aucune alarme anti fumée était allumée, mais ayant choisit une réserve plutot abandonnée, il savait qu'il y avait peu de chance qu'elle fonctionne. Le jeune homme sortit alors une cigarette de son paquet et la mit entre ses lèvres avant de l'allumer. La fumée envahie vite ses poumons presque en même temps que des larmes chaudes coulaient le long de ses joues parfaitement rasées. Peut-être qu'il était temps maintenant de faire des adieux, d'écrire quelque chose ou à quelqu'un... ou pas, après tout quite à être seul autant l'être jusqu'au bout. Une vidéo peut-être ? L'idée traversa l'esprit de Joseph en pointant le téléphone portable sur lui. Il tira une dernière bouffée sur sa cigarette et l'éteignit sur le sol avant de mettre en route la vidéo.

« Bon... je sais pas trop par où commencer en fait...c'est...c'est juste stupide de faire ça maintenant, mais comme on le sait j'ai jamais été le plus brillant non plus. Je voulais d'abord m'excuser... Maman, je sais que tu m'as pas vu depuis longtemps mais...hé tu vois j'ai fait un effort je me suis rasé ce matin... et j'ai même réussi à ne pas me couper. J'aurai voulu être là pour ton anniversaire mais t'inquiètes pas j'ai quand même fait envoyé des fleurs chez tatie, comme d'habitude... ensuite... Papa... je sais même pas si je peux t'appeler comme ça mais je voulais te dire... tu vois, t'avais raison en fait, je vaux pas grand chose, donc, au moins tu as été lucide tu l'avais remarqué depuis le début... Simon, Nathan, j'espère que vous vous démerderez mieux, et oh Simon dis le que t'es gay ça t'évitera t'avoir l'air d'un vieux refoulé. Nathan, continue d'être un connard, ça te réussit bien. Debra, Myriam, je vous aime, vraiment, et n'écoutez pas votre père, cassez vous, faites votre vie, prenez exemple sur Sarah et Hannah et partez. Vivez vos vies comme vous le voulez, ça en vaut le coup, normalement. »

Le jeune homme marqua un temps de pause sans parler, les larmes commençaient à monter de plus en plus et il avait de plus en plus de mal à les retenir mais il luttait. Il reprit la parole en se raclant la gorge.

« Mes amis, Travis, j'espère que tout ira bien avec ton médecin, il a l'air de te rendre heureux alors continue... Savanah, je t'aime, bonne chance pour tout, désolé on se mariera pas, tu trouveras surement mieux que moi de toutes façons. Thisbe...Fais pas trop de bétises en mon absence je pourrais pas être là pour que tu me frappes quand tu seras énervée sur quelqu'un... Shiobban...ah Shiobban...Je crois que t'as toujours su ce que je ressentais pour toi hein...J'aurai peut-être du finalement me contenter de ce qu'on avait...tant pis, sois heureuse tu le mérite. »

La deuxième pause fut plus longue que les précédentes, comme si les mots ne venaient plus naturelement, il dégluttit un moment et fixa l'appareil en reprenant.

«Moira, te sens pas coupable pour ça, tu dois avoir tellement autre chose à faire de ta vie et puis... on se retrouvera en enfer. »

Son appareil indiquait qu'il arrivait au bout de la vidéo, il fit un dernier signe de main devant l'objectif avant de murmurer un adieu en hébreux, d'enregistrer et de fermer la vidéo. Il laissa son portable allumé à coté de lui pendant qu'il prit un scalpel posé sur un des tablettes de la réserve et l'enleva délicatement de l'emballage. Joseph fixa la lame avant de la presser contre son poignet et d'entailler la peau à plusieurs reprises. La douleur avait à présent envahie tout son corps, il s'allongea sur le sol, la joue contre et ferma les yeux en attendant que ça passe... il espérait à ce moment là que ça irait le plus vite possible... alors que le sang de ses poignets glissait sur le sol et se frayait un chemin vers la porte...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: Re: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitimeMar 2 Oct - 13:34


Il était un peu plus de dix heures lorsque le réveil sonna. Ouvrant un œil avec une difficulté certaine, Travis se rendit bientôt compte que Rob n'était plus-là. Soupirant doucement, il se passa une main sur le visage avant de se lever toujours avec précautions. Plusieurs semaines s'étaient écoulées mais il avait toujours mal aux côtes suivant les gestes qu'il faisait, alors l'étudiant préférait faire juste attention. Rob ?! appela t-il doucement.... mais il n'y avait visiblement personne dans le loft. Soupirant de nouveau, il chercha ce que le plus âgé avait à faire aujourd'hui mais rien ne lui vint en mémoire, il se dit qu'Anderson avait du recevoir un appel important de son avocat, ou même de son boulot et que pour une fois que le plus jeune dormait il n'avait du vouloir le réveiller. Profitant d'avoir l'appartement pour lui tout seul, il alla à la douche tout en mettant la musique assez fort, en essayant toutefois de ne pas non plus déranger les voisins. Il n'aimait pas quand il n'y avait pas de bruits, c'était perturbant, cela lui donnait trop lieu à réfléchir et il n'avait pas besoin de ça pour se sentir mal. La musique l'aidait donc à se concentrer sur un bruit, ce qui évitait généralement à ce qu'il cogite trop. Une fois la toilette fini, et Travis habillé, il se dirigea vers la cuisine où il trouva un petit mot de son homme collé sur le frigo. Je t'ai laissé de l'argent pour le taxi pour que tu puisses aller faire tes examens à l'hôpital sans avoir à prendre les transports en communs. J'essayerai de te rejoindre dés que possible mais je ne pense pas pouvoir me libérer. Rien de grave, ne t'inquiètes pas, je t'expliquerais ce soir. Je t'aime". L'étudiant grimaça légèrement, il aurait préféré qu'Anderson soit-là. Il n'avait pas compris en quoi consistait exactement ces examens, mais il n'était pas sûr qu'il apprécierait de se laisser toucher par quelqu'un d'autres que son petit ami. D'ailleurs, hein, il était médecin, il s'occupait bien de lui, pourquoi est-ce qu'il avait besoin d'aller dans ce foutu hôpital ?! Mis à part pour aller rendre visite à Neela, il n'était pas réellement ressorti de l'appartement et c'était mieux ainsi. Il était mieux seul, ou avec Rob. Il n'avait plus envie de mettre le nez dehors. Même si en apparence il allait un peu mieux, en réalité il était toujours très proche, toujours dans une sorte de dépression, il refusait de parler de ce qui c'était passé avec Kayle à qui que se soit, même à Rob; surtout pas à Rob, ça serait trop humiliant, trop blessant, il ne voulait pas que son petit ami sache ce qui c'était passé là-bas.... Un psy aurait pu être la bonne solution, mais là encore, Travis avait refusé et il préférait s'obstiner à garder tout pour lui... mais pas pour longtemps; en effet son petit ami avait besoin de lui et pour le sauver, sauver son emploi il devrait bien tout avouer pendant le procès qui opposerait Kayle à Rob. Prenant une tomate en guise de repas, il la "grignota" devant la télévision essayant de ne pas penser à tout cela, histoire de ne pas trop se plomber le moral.

Il était un peu plus de quatorze heures lorsque le garçon arriva à l'hôpital avec une petite d'heure d'avance sur le rendez-vous. Encore une fois il avait mal calculé son temps et c'était assez gênant car il détestait cette odeur des hôpitaux qui le rendait littéralement malade, qui lui faisaient remonter trop de souvenir à la surface. C'est à la limite de la crise d'angoisse que le garçon ressortit aussi vite qu'il était entré et composa rapidement le numéro de portable de son petit ami. Il tomba sur le répondeur, et laissa en reniflant doucement Tu penses pouvoir te libérer quand ?! Je suis censé passer das une heure. Rappelle-moi, s'il te plait. Il raccrocha, sachant très bien que ce qu'il venait de faire était juste purement égoïste, Rob avait besoin de se défendre, de retrouver son poste, il ne pouvait pas lui demander de rappliquer juste parce qu'il ne se sentait pas bien. Certes, il ne lui avait pas demandé explicitement, mais c'était quand même une sorte d'appel à l'aide ce qu'il venait de faire. Appelant de nouveau Anderson Excuse-moi. T'inquiètes pas, tout ira bien. Je t'aime. A ce soir. et raccrocha de nouveau. Tout n'irait pas bien non, et il le savait pertinemment, mais c'était la meilleure des choses à dire. Pendant après de trois-quarts d'heures le garçon resta dehors, juste devant l'hôpital avant de finalement entrer pour être à peu près à l'heure.... seulement comme tout ce se passe jamais comme on le prévoit, le médecin ou autre qui devait s'occuper de lui avait eu une urgences, et aurait près d'une heure de retard. Si bien qu'au final il était un peu plus de dix sept heures lorsque Travis fut "libéré". Par un miracle sans nom, il avait réussi à ne pas avoir une crise de panique, de larmes ou autres; même si à présent il était plus mal à l'aise qu'autre chose... à un tel point d'ailleurs, qu'il fut contraint de s'arrêter au rez-de-chaussé pour faire un tour au toilettes pour vomir (pas glamour je sais), et essayer de reprendre ses esprits.
Lorsqu'il voulut repartir, et alors qu'il se dirigeait vers l'entrée en espérant pouvoir trouver un taxi assez rapidement, il remarqua quelque chose d'étrange à travers une porte qui devait être une réserve... quelque chose qui coulait et qui ressemblait vaguement à du sang. Intrigué, et surtout vu qu'il ne semblait être le seul à remarquer cela, il ouvrit la porte et y trouva son meilleur ami allongé sur le sol dans une marre de sang. Le premier haut le cœur passé, son premier réflexe -certainement stupide d'ailleurs-, fut de se mettre à genoux à côté de lui et lui coller une petit baffe en le voyant à semi-inconscient, histoire de le tenir réveiller. Il aurait voulu à l'aide mais dans les dix premières secondes -voir peut-être même la première minute- sous l'état de chose, il n'arriva pas à prononcer la moindre chose jusqu'à ce que... EST CE QU IL Y A QUELQU UN DANS CE PUTAIN D HOPITAL QUI SERAIT DE FOUTU DE M AIDER POUR PAS LE LAISSER CREVER. Drôle d'appel à l'aide, mais c'était vraiment sorti tout seul. Ne sachant pas trop quoi faire, il enleva sa veste et tenta d'arrêter hémorragie en lui faisant un garrot. Putain Joe me fait pas ça... Il s'était passé peut-être dix ou trente secondes tout au plus avant qu'il n'entende quelqu'un se pointer derrière lui.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: Re: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitimeDim 14 Oct - 13:07

Un flash, puis un trou noir. Un immense trou noir. Alors c'était comme ça de mourir ? Sentir le sol se dérober sous son corps, ne plus sentir la douleur, ne plus rien sentir du tout d'ailleurs. Et puis ses sens avaient lâché un par un …. Juste avant que sa vue ne lui fasse vraiment défaut, Joseph avait aperçu une silhouette...un visage...Travis ? Il voulu dire un mot mais il n'y parvint pas. C'était dur de lutter contre la douleur et contre tout son corps qui semblait l'abandonner. C'était fini, et Travis avait assisté à sa fin... Heureusement que Travis est arrivé d'ailleurs, son meilleur ami a ameuté l'hopital et Joseph a été prit en charge assez rapidement. Un médecin urgentiste arriva le plus vite possible, une plutot, que Travis connaissait assez bien, le poussa presque avant de hurler pour avoir un brancard. La suite des évènements est un peu logique. Ils emmenèrent Joseph au bloc opératoire le plus vite possible pour arrêter l’hémorragie, le stabiliser et le transfuser. Les entailles étaient profondes mais grace au scalpel elles étaient propres et nettes. Même si cela était sa volonté, ses jours n'étaient dorénavant plus en danger.

Lorsque Joseph reprit connaissance, il était dans une chambre à l'hopital St James. L'hopital dans lequel il travaillait et dans lequel il aurait aimé mourir. Ce qui le réveilla en premier fut les bip-bip incessants du moniteur à côté de lui. Ils résonnaient dans sa tête et avaient réussi à lui donner une migraine infernale. Il referma les yeux presque instantanément après les avoir ouvert, la lumière aussi lui faisait mal à la tête. Une autre douleur se réveilla, celle au creux de son poignet qui était remontée le long de son bras. Il grimaça et sortit ce qui ressemblait à un grognement. Il avait la voix cassée et quand il prit conscience que sa tentative avait ratée et qu'il était toujours de ce monde, il se mit à paniquer et à essayer de se débattre pour sortir du lit. Malheureusement pour lui, il avait les bras attachés au lit et ne pouvait bouger qu'à peine. Il tira quand même aussi fort qu'il pouvait, ce qui fit affoler son moniteur cardiaque encore pire qu'avant. Joseph était en rage et des larmes chaudes lui montaient aux yeux. Il ne pouvait arrêter de se dire mentalement que ce n'était pas possible, qu'il ne voulait pas être là, il pouvait pas s'être raté ! Il repensa à tout ce qui s'était passé avant et surtout... à la vidéo. Repenser à ceci le rendit complètement dingue et il chercha du regard partout si son téléphone était toujours dans le coin ou pas. Si quelqu'un l'avait vu sa vie était foutue, déjà qu'il était mal barré … Trop prit par sa rage et sa déception, il n'avait même pas remarqué qu'il n'était pas seul dans la chambre d'hopital...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: Re: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitimeMar 16 Oct - 10:19

Depuis que je suis arrivée à Londres je suis perdu. Je ne suis plus vraiment sûre de ce que je dois faire. J'ai peur des SMS très dur de mon mari. Depuis des semaines , il a compris que j'avais pris la fuite et me menace via des appelles et des messages. Je ne sais pas du tout comment réagir . Restée dans mon coin ou simplement partir le rejoindre , est retournée dans la gueule du loup. Je ne dois plus penser à moi , mais , aux enfants aussi. Je ne suis plus seule a présent j'ai une famille. Je dois tout faire pour leurs avenirs.

Pendant que je me pose des questions sûr ma vie et sur mon avenir , je ne pense même pas à prendre des nouvelles de mon frère. J'habite dans la même ville que lui et je ne l'ai pas vu depuis quelque temps et je ne pense qu'à moi. Je ne pense qu'à ma petite vie bien tranquille ou pas. Il y a quelle que jours j'ai reçu un message de l'hôpital de Saint-James. J'ai eu le coeur qui c'est mis à battre bien plus fort que d'habitude. Pourquoi cet hôpital m'appelle que ce passe et-il ? J'ai tout de suite répondu , on me dit que mon frère et la-bas et qu'il a voulu mettre fin à ses jours. Là je m'éffrondre. Mon frère allé mal au point de vouloir partir . Après avoir raccroché je prends la voiture avec les enfants a l'arrière et je commence à rouler vers l'hôpital.


Une fois arrivée la-bas , je sors la poussette double pour les enfants. Je les emménes directement à la garderie de l'hôpital pour pouvoir voir mon frère sans les enfants. Pour pourvoir lui parler seulement toutes les deux. Une fois les enfants en sécurité je monte voir mon frère. Je rentre dans sa chambre il a les yeux fermés , il ne bouge pas il a l'air si paisible. Je m'assois près de lui , et prend sa main pour la mettre dans la mienne. Les larmes commencent à coulées sur mon visage. Je le regarde et dit.

-Je suis désolée de ne pas avoir étais là pour toi.

Les larmes coulent de plus belles. Je n'ai même pas étais là pour lui. Quelle soeur je suis pour ne pas avoir vu que mon frère avait besoin de moi. Qu'il n'allait pas bien du tout. Je me plains de mes petites histoires alors que lui allais encore plus mal que moi. J'ai peur qu'il ne se réveille jamais. Je veux qu'il ouvre les yeux. Je veux le revoir. Je regarde la chambre et trouve le portable de celui-ci.

Il ouvre enfin les yeux , les larmes arrêtent de couler et je le regarde il a l'air de chercher quelque chose des yeux. Je lui tends son téléphone. En lui disant.

- C'est peut-être cela que tu cherches ?

Il a l'air d'aller mal je me sens aussi mal pour lui. Je ne connais pas l'histoire , mais je me sens super coupable tout de même . Je reste a le fixée sans rien dire de plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: Re: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitimeMer 24 Oct - 8:39

Paniqué et perdu, les deux adjectifs qui résumaient Joseph à ce moment là. Il voulait tellement tout casser, tellement s'enfuir d'ici, tellement revenir en arrière pour cette fois ne pas se louper. Il paraît que si l'on coupe ses veines dans le seins de la veine et non en transversale il y a aucun moyen de recoudre.. Mais sur le moment il n'avait pas réfléchit, ou alors c'était peut-être volontaire inconsciemment, il n'avait peut-être pas envie de partir de ce monde...Hmm non, pas à ce moment là. Son rythme cardiaque et sa respiration se calma un tout petit peu quand il s'apperçut qu'il n'était pas seul dans la chambre. En effet, sa sœur Hannah était proche de lui, elle lui avait murmurré qu'elle était désolée de ne pas avoir été présente pour lui.... Peut-être qu'en d'autres circonstances il aurait sourit et accepté ses excuses mais là il ne dit rien et ne bougea même pas les paupières pour signaler qu'il avait bien comprit. Il se contenta de la regarder dans les yeux puis détourna le regard avant qu'elle lui tende son portable. Joe essaya de tendre la main vers elle pour l'attraper mais comme dit un peu plus tot, il était toujours attaché au lit. Il fallait que maintenant il prononce ces premiers mots. Joe n'était même pas sur d'avoir de la voix, d'avoir quelque chose dans la gorge à ce moment là. Il toussa un coup avant de dire dans une voix assez faible mais grave.

«Détaches moi Hannah... »

Heuresement sa sœur était toujours assez docile et lui détacha les poignets. En les relevant il sentit une douleur vive dans tous ses avants bras, remontant vers ses bras puis ses épaules. La douleur lançait tellement que ça en devenait insupportable. Cette journée était insupportable et il ne pouvait rien faire comme Hannah était là. Il regarda enfin ce que sa sœur lui avait tendu mais... Ce n'était pas son portable mais son bipper... ce qui le reliait avant à l'hopital mais pas son téléphone, son iPhone avec lequel il avait filmé ce qui croyait être ses derniers mots. Alors qui l'avait ? Qui avait vu la vidéo ? Il eu un rythme acceléré encore une fois et les moniteurs s'emballèrent une nouvelle fois, si bien qu'une infirmière due intervenir dans la chambre du patient Cohen.

« calmez vous monsieur on est là, mais si vous forcez trop sur vos poignets vous risquez de casser les points de suture donc un peu de calme, je vous mets un calmant »

Joseph fit non de la tête, assez brusquement et éloigna la main de l'infirmière qui se dirigeait vers sa perfusion. Il savait que ce geste serait mal vu mais il ne pouvait pas. Il savait ce que voulait dire calmant et c'était tout simplement pour le shooter une fois de plus mais en aucun cas ça ne le calmerait assez. Maintenant c'était la dose léthale ou rien, et comme il n'était pas en état d'être euthanasié (et que c'est illégal également) il préférait ne rien prendre.

Je veux pas me rendormir... laissez moi... je suis pas seul. Sortez d'ici maintenant.

L'infirmière sortit de la chambre, Joseph soupira un coup et tourna la tête vers sa sœur, qui avait encore les yeux pleins de larmes. Il baissa la tête un moment en fermant les yeux puis regarda vers le mur, le regard un peu vide.

Tu devrais pas être ici Hannah... tu... t'as autre chose à t'occuper...et... t'as pas de temps à perdre... avec moi...

Cette fois les larmes commençaient à monter du côté de Joseph. Il s'était juré de ne pas pleurer, parce qu'il ne faut pas pleurer, la douleur il l'a choisit et la mort aussi alors pourquoi il se sentait aussi mal maintenant face à sa petite sœur ? Parce qu'il avait honte en fait... terriblement honte … Autant de lui avoir fait du mal que de ne pas avoir réussi à aller jusqu'au bout.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Empty
MessageSujet: Re: I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]   I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

I never thought I’d die alone, I laughed the loudest who’d have known? [Free]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Bang my head ~ [Free]
» nathan j. cohen ϟ young wild & free

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Saint-James Hospital ::  :: La corbeille spéciale :: Anciens rps-