J'étais encore à l’hôpital. Encore un traitement pour essayer de repousser la maladie. J'en avais déjà marre. Je savais que ça n'allait rien faire, et que j'allais encore souffrir. Mon père n'était pas là et j'étais donc seul. Je fixais par la fenêtre, regardant des étudiants qui revenaient des cours, insouciants. Et ça me rendit encore plus triste qu'avant. New York me manquait, les Etats Unis me manquaient et j'étais là, me demandant pourquoi j'étais ici. Je n'avais plus aucun espoir en la vie. Je n'avais plus aucun espoir pour moi. Bref, c'était vraiment la fin. Plus ça allait, moins ça allait moralement et cette attente était longue, trop longue.

Je me levais du lit, tant j'en étais encore capable. Et j'allais m'asseoir près de la fenêtre. Les larmes coulaient le long de mes joues. Ce n'était plus possible. Je me sentais encore plus mal. Je fixais la porte de la salle de bain, comme si.. je voulais recommencer. Instinctivement, je me levais du fauteuil, et je m'approchais lentement de la salle de bain. Je fouillais alors dans ma trousse de toilette, comme un fou, renversant tout par terre. Encore? Je voulais encore tenter d'en finir.. Je voulais sortir. Sortir de ma propre vie. Je fixais le mur d'en face, luttant furieusement contre les larmes. Et je trouvais alors ce que je cherchais, mon rasoir. Je fixais mes poignets, la cicatrice était encore en présente et je replongeais dans mes souvenirs. Les larmes coulèrent le long de mes joues et je me remis à sangloter comme avant. c'était trop dur, je ne voulais pas ressentir ce que j'avais déjà ressenti mais j'en prenais le chemin. Alors, j'appelais mon père, murmurant et sanglotant.

J'enlevais la lame du rasoir et je me laissais glisser contre le mur. De nouveau, j'approchais la lame contre moi. La porte de la salle de bain était grande ouverte. J'ai cru que je recommençais mais des infirmières coururent vers moi. Je me sentis alors transporté dans mon lit, sanglotant toujours. On me disait de me calmer, que ça ne servait à rien que je tente de me tuer, que j'allais guérir. Que des trucs que j'avais déjà entendu et re entendu. Mais je n'arrivais pas à me calmer, hurlant que je voulais mourir, hurlant que je voulais mon père, mélangeant tout. Je crois bien que j'étais en pleine crise de nerf.

Alors, soudain, je sentis une aiguille dans mon bras, je me calmais alors, petit à petit et je restais dans mon lit, n'ayant soudainement plus envie de bouger; Je restais allongé et j'attendais. J'attendais qu'un jour de plus passe, las. j'attendais également que la mort passe, finalement, il ne fallait pas que j'en ai peur. C'était un bon moyen de soulager la peine qui restait encore au fond de mon âme.

La journée promettait d'être plutôt bonne, en effet le jeune homme avait fini son devoir à rendre pour la fin de la semaine et il l'avait déjà envoyé au professeur... autrement dit, il allait pouvoir passer quelques jours tranquille, en ne faisant pas grand chose à part buller, glander et c'était tant mieux. Cela lui permettrait de passer un peu plus de temps avec ses meilleurs amis... maintenant qu'il arrivait de nouveau à sortir sans que cela lui provoque de trop grosses crises d'angoisse autant en profiter non ?! Enfin, pour l'instant la question n'était pas là, en effet, il avait rendez-vous à l'hôpital en début d'après midi pour vérifier que tout allait bien, enfin disons pour refaire une radio de ses côtes et tant qu'il était là-bas, le médecin qui le prenait en charge voudrait certainement savoir où il en était avec ses anti-dépresseurs et compagnie... Travis n'était pas prêt de les abandonner car même si ça allait mieux grâce aux médicaments il savait qu'il était encore trop fragile et qu'au moindre petit "coup dur" il pouvait replonger dans la dépression... Bref, autrement dit c'était très loin d'être un rendez-vous qu'il attendait et au contraire cela le gonflait de devoir retourner à l'hôpital; après tout à la maison il avait un ostéo des plus qualifiés alors pourquoi diable est-ce qu'on avait encore besoin de l'"emmerder" avec ça.

Il était un peu plus de seize heures lorsque le garçon fut autorisé à partir. Naviguant dans les couloirs, il alla voir au bureau de de son petit ami -ou plutôt fiancé- ce qu'il faisait mais Anderson n'était pas présent. Tant pis. Soupirant doucement, il lui glissa quand même un petit mot doux sur la porte et eut à ce moment-là l'impression d'avoir quatre ou cinq ans... Profitant d'être à l'hôpital le jeune homme se dit qu'il serait gentil d'aller rendre visite à Billy, un garçon qu'il avait connu fin août. Descendant les marches d'escaliers quatre à quatre, l'étudiant en journalisme se dirigea vers l'accueil pour prendre les renseignements sur la chambre, il en profita pour aller acheter un peu de chocolat pour son jeune ami et pour retourner au troisième étage c'est bien entendu toujours les escaliers qu'il prit. Pas d'ascenseur, il en avait trop peur... surtout que la dernière fois qu'il avait prit un de ces charmants appareil, ce dernier avait fini en panne.
C'est donc main dans les poches que Travis arriva à la chambre du mineur. Il frappa doucement plusieurs petits coups avant d'entrer. Salut glissa t-il doucement. Le plus jeune avait vraiment l'air pas bien et pour le coup l'étudiant ne savait plus du tout comment se comporter ou même s'il avait bien fait de venir. Se mordillant doucement la lèvre, il finit par reprendre la parole Si … je tombe pas au moment, je peux revenir plus tard. Il y eut de nouveau quelques secondes de silence et finalement il lui tendit le petit paquet de chocolat qu'il avait acheté quelques minutes auparavant. Maintenant, il fallait juste espérer qu'il avait le droit d'en manger, sinon O'Connor se sentirait non seulement très con, mais en plus il ne voulait pas risquer la santé déjà trop fragile de Monroe.

Fatigué.. je me sentais tellement fatigué et tellement dans le pâté que rien ne ferait bouger de mon lit. C'était normal apparemment. Merci bien! Je détestais encore plus ma vie. Elle avait déjà si peu de valeur à mes yeux. Je voulais mon père, ou quelqu'un qui puisse me remonter le moral, au lieu de passer mon temps à pleurer. J'allais encore m'énerver, je le sentais, mais j'étais tellement assommé que je ne fis rien. Je fixais le mur, plus neutre que jamais. Quelle mauvaise idée de vouloir se suicider dans un hôpital. Non mais quel idiot! Je me moquais de moi intérieurement. La prochaine fois que je voulais vraiment me tuer, je le ferais sans hésiter mais dans un lieu isolé et sans prévenir personne. Je soupirais, laissant de nouveau les larmes couler le long de mes joues. Je savais que ma mère aurait refusé de me voir dans cet état, tout comme mon père le refusait. Je me sentais encore plus triste que jamais et j'éclatais en sanglot de nouveau. Pourquoi moi? C'était toujours l'éternelle question. Et je me perdais de plus en plus. Les minutes puis les heures passèrent et rien ne se passa jusqu'à soudainement, la porte s'ouvrit.

Mes larmes avaient séché depuis longtemps et j'étais toujours aussi assommé parce que j'avais du prendre à cause de ce que j'avais tenté une nouvelle fois mais je reconnus sans hésiter Travis. J'essayais de me redresser et je le fixais d'un air désespéré sans le vouloir. Les minutes s'écoulèrent sans que j'arrive à trouver un mot à lui dire. Peut être que j'étais trop choqué par ce que j'avais voulu tenté. Je prenais enfin conscience du mal que j'aurais pu faire, si j'avais réussi. Je me lançais courageusement:

Travis... j'ai .. besoin.. sortir.. veux pas.. rester...

On aurait dit que j'étais drogué tellement je n'étais pas clair. Les médicaments faisaient encore et toujours effet et de voir que je n'arrivais même pas à sortir une phrase normalement me fit éclater en sanglot de nouveau. Encore une fois, trente six mille questions me trottèrent dans la tête. Je fixais Travis, me disant que j'aurais pu être comme lui, que j'aurais pu avoir une vie normale mais le destin en avait décidé autrement. Qu'avais-je donc fait à la vie pour mériter une pareille punition? Et ma culpabilité grandissait encore et de plus en plus. Je crois que j'avais déjà assez pleuré comme ça sans que j'en rajoute encore et toujours une couche. Honteux de mes larmes, je regardais de l'autre côté , fuyant le regard de Travis, quand soudain, j'entendis un bruit et je me retournais de nouveau vers lui. Je vis le chocolat et j'esquissais un faible sourire. Je savais pertinemment que je n'avais pas le droit d'en manger mais je ne voulais pas me priver de tout. Rien que ce petit geste me fit plaisir. Mais j'étais encore trop faible pour tendre le bras alors j'essayais de me calmer intérieurement et j'essayais de lui dire :

Merci... désolé.. être ?... comme ça.. j'ai tenté... de me tuer...

Voilà j'avais réussi à dire ces quelques mots qui raisonnaient dans ma tête comme un écho. Tuer.. mer tuer.. n'était-ce pas le pire des actes qu'un homme au plus bas pouvait faire? Bah, je l'avais fait... simplement... sans me poser de question.. comme pousser par une envie de retrouver ma mère et être égoïste avec mon père. Là n'était plus la question.. je commençais par tout mélanger.. mon père, ma mère , ma maladie.. moi.. Moi.. je n'existais plus à mes yeux. Pour moi, j'étais déjà mort.. et si je ne survivais pas à ma maladie, je me considérais plus comme un nul ou un faible... mais comme quelqu'un qui n'aurait rien tenter pour s'en sortir. J'étais réellement contradictoire...

C'était dur de le voir ainsi, très dur de se sentir impuissant. Il ne pouvait rien pour lui. Rien, mis à part lui donner du soutient, son amitié, du chocolat ou autres conneries, mais même si c'était déjà mieux que rien cela n'aiderait pas le plus jeune à guérir, ce n'était rien, à peine une broutille pour égayer la triste vie de Billy. Se passant une main dans les cheveux, il fit une légère grimace avant de prendre place à côté de Monroe. Son interlocuteur lui indiqua qu'il voulait sortir, qu'il en avait besoin. Et même si l'étudiant en journalisme aurait bien voulu cédé à sa volonté, il savait que ce n'était pas raisonnable, que cela pouvait causer beaucoup de "tords" à son jeune ami. Alors quoi faire ? Quoi dire ?! Se mordillant doucement la lèvre il finit par répondre presque honteuse Je.. J'aimerais beaucoup te faire sortir d'ici, mais je ne peux pas. Je ne veux pas que tu sois plus malade par ma faute. Je sais que ça peut te sembler dérisoire, ridicule, pathétique et injuste ce que je viens de dire... mais c'est vrai. Il se racla doucement la gorge, mal à l'aise par ce qu'il venait de dire. Peut-être qu'un câlin lui ferait du bien, ou peut-être pas... En effet le plus âgé avait peur que l'autre croit qu'il lui faisait un câlin parce qu'il le considérait comme une petite chose fragile. Néanmoins lorsque Billy éclata en sanglots, le plus âgé alla le prendre dans les bras pour le réconforter, il ne se voyait pas dire le genre de connerie "t'inquiètes pas ça va aller". Il fallait être lucide, Billy n'avait pas bien et même s'il avait une chance d'être soigné il en avait quand même autant voir plus de mourir. Il ne voulait pas être pessimiste, mais tout le monde le savait, pourquoi prendre l’adolescent limite pour un con en lui sortant ce genre de balivernes ?! Enfin, après ce n'était que sa façon de penser, peut-être est-ce qu'il se trompait... Finalement l'étudiant sortit son petit paquet de chocolat, après il est connu que c'est un bon antidépresseur, et ce genre de "cadeau" faisait toujours plaisir... Travis était totalement dingue du chocolat s'il s'écoutait il pouvait en manger des quantités astronomiques... Lui mettant le paquet ouvert dans la main, il lui fit un bref sourire au merci avant de grimacer de nouveau quand Billy lui annonça qu'il avait tenté de mettre fin à ses jours. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre de décent à cela ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien pire. Le pourquoi était logique. Lui faire la morale ne servait à rien, le culpabiliser encore moins surtout qu'il comprenait tout à fait son geste. Lui aussi par moment il avait voulu en finir mais n'avait jamais réellement eu le courage de le faire. Se mordillant de nouveau la lèvre, Travis finit par répondre De rien, et tu n'as pas à t'excuser d'être comme ça.. Ce n'est pas de ta faute. Il laissa passer quelques secondes avant de dire Je sais que je suis très mal placé pour dire quelque chose comme cela, ça m'étonne moi-même... mais tant que t'es ici tu as plus de chance de te rater... et après tu seras enfermé encore plus. Enfin, tu vois ce que je veux dire ?! Il avait l'impression de s'embrouiller plus qu'autre chose... Désolé, j'aurais peut-être dû me taire....

Je regardais Travis et je me sentais encore plus mal si c'était possible. Je voulais absolument sortir de là, j'avais l'impression d'être enfermé comme quelqu'un qui était coupable. Mais oui, j'étais coupable. J'étais coupable d'être malade. Les larmes me remontèrent aux yeux et soudain, je me remis à sangloter doucement. J'agissais comme un enfant capricieux. Mais qu'importe, j'en avais plus rien à faire. Je regardais le sol , fixant le carrelage d'un air coupable. Et soudain, je lançais d'une voix sourde :

Pourquoi tout le monde me punit? Je sais que je suis coupable mais je suis déjà puni.. s'il te plaît Travis fais moi sortir de là..je veux pas rester... c'est... c'est glauque ici..


J'essayais bien de m'en sortir, j'avais déjà tenté pour mon père mais l'espoir partait très loin de moi comme si.. comme si je savais, comme si je me faisais une raison à tout ça. Je pensais à ma mère, combien de fois, je l'avais voulu à mes côtés. Mon envie grandissait de plus en plus et ça je n'osais pas le dire à mon père. J'allais rien dire, ça restait à l'intérieur. Je regardais doucement Travis et je continuais:

Pourquoi personne ne comprends que j'ai envie de tout découvrir de la vie? Pourquoi personne ne comprends que je veux être normal!Non mais vous vous en fichez tous!

Ok, j'exagérais un peu, voire même beaucoup. Je me reconnaissais plus. Avant j'avais l'envie de m'en sortir, plus maintenant. Nostalgique des Etats-Unis? Sûrement. Mes amis me manquaient, mon ancienne vie me manquait. Je continuais de fixer Travis avant de répondre :

Je ne veux pas me rater! Tu sais très bien que je ne le veux pas...Mais cet endroit est hostile, j'ai pas envie d'y rester et j'y resterais pas!

J'étais bien décidé à partir. Me sentant un peu moins assommé par ce que j'avais pris précédemment, je me levais, et je cherchais mes affaires. Je pris mes affaires et j'attendais devant lui, prêt à partir. Cependant, je me sentais nauséeux et faible. Mais je voulais absolument partir de là. J'essayais de trouver la force en moi pour résister. Je m'agrippais à Travis, mais je me sentais de plus en plus faible. Les médicaments? Peut être. Les larmes coulèrent le long de mes joues. Non je n'étais plus triste, je n'étais plus désespéré. Je me voyais aussi faible et je ne le supportais pas.

Travis....

Je commençais sans pouvoir finir ma phrase. Si je ne m'accrochais pas à Travis aussi fortement que je le faisais actuellement, je savais que j'allais tomber direct. Mais pourquoi j'étais comme ça.. aussi faible? J'avais besoin de mon père mais il n'était pas là. Je n'avais que Travis, mais au moins j'avais quelqu'un. Au moins.

Et voilà, il avait réussi à mettre mal à l'aise Billy et il ne savait pas comment lui remonter le moral. Il grimaça en entendant les paroles de son ami et chercha quelque chose d'adéquat à répondre... mais rien ne lui vint. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui dire pour le faire sourire, qu'il arrête de penser ce genre de choses, il ne savait pas. Se mordillant doucement la lèvre, il finit par réussir à avoir un semblant d'idée Je sais que c'est glauque ici... et personne ne veut te punir Billy. Il se tut quelques secondes et finit par continuer Ce que je vais te dire, va sûrement te paraître totalement dérisoire, mais, écoute quand-même et réfléchis-y. Si tu es ici, c'est vrai que ce n'est pas cool, que c'est affreux et tout ce que tu veux; oui personne ne peut dire le contraire, mais cela veut aussi dire que quelqu'un, ou des personnes tiennent à toi assez pour prendre soin de toi, de ta santé. Que quelqu'un a remarqué que tu allais mal... que des personnes s'inquiètent pour toi. Tu vois ce que je veux dire ?! Sûrement que non, mais ce n'était pas bien grave au final. Soupirant doucement, il finit par se lever avant de souffler Si je trouve une infirmière ou un docteur qui t'autorise une heure ou deux je t’emmène dehors.... disons... boire un café ou manger quelque chose dans un truc qu'on trouvera e face de l'hôpital, mais je peux pas faire mieux ni te garantir que les docteurs accepteront. Quoiqu'il en soit, est-ce que cela te convient ?! ceci dit, il ne sut pas trop quoi répondre à ce qu'avait dit Billy, mais il ne put s'empêcher de dire d'une voix quasi froide et très basse qui lui ressemblait pas Si on s'en fichait tous, tu serais en train de crever tout seul dans ton coin; merde. Il n'avait pas voulu être cruel, loin de là, mais l'attitude de Billy lui faisait remonter trop de souvenirs et des mauvais qui plus est. Est-ce qu'il savait ce que c'était d'être seul. Réellement seul, sans que personne ne remarque votre mal-être. Seul, sans main tendue, sans oreille attentive ?! Bien entendu leurs deux cas étaient très différents, pas comparable mais ça avait été plus fort que lui. Désolé. souffla le plus âgé en guise d'excuses sur ce qu'il avait dit auparavant.

Ils ne se comprenaient pas, ils ne se comprenaient plus comme s'ils étaient actuellement sur deux longueurs d'ondes totalement différentes, totalement opposées. Travis essayait de se mettre à place de Billy mais il n'y arrivait pas.. Quoique si. Il pouvait tout à fait comprendre le fait qu'il voulait se suicider, partir. Ne fais pas le con s'il te plaît... dit-il en le regardant faire ses affaires. Il savait que l'autre n'irait pas loin, que le personnel médical le rattraperait, mais il fallait quand même qu'il tente de le retenir. O'Connor se leva pour aller le rejoindre Billou, pose ses affaires, retourne te coucher.... Oui, il n'était guère convaincant mais en même temps c'était compréhensible que le plus jeune veuille se barrer. C'est plus ou moins à ce moment-là que son interlocuteur lui tomba presque dans les bras ou plutôt s’agrippa en quelque sorte à lui. Le plus âgé lui essuya doucement les larmes qui coulaient sur les joues de Monroe et le serra un peu plus contre lui pour le calmer. Chuuuutttt.... Tu vas voir tout va s'arranger. Tu pourras peut-être bientôt avoir une vie normale non ?! Mais pour ça faut que te soignes maintenant. Non, il était vraiment nul de dire de telles choses, mais il ne savait plus comment faire alors il finissait par sortir des choses assez risibles. Tu sais quand ton père arrive ?! et tout en disant cela, il prit initiative de l'emmener jusqu'à à la cafétéria qui se trouvait au rez-de-chaussée, ça serait un bon moyen de le faire sortir de la chambre, qu'il mange un peu, sans qu'il attrape froid. Il ne pouvait pas faire de meilleures concession pour l'instant