Finalement après plusieurs moi et une belle peau neuve, nous avons décidé de relancer l'aventure en espérant que vous serez la partie. Découvrez les nouveautés et amusez-vous |
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| Je n'suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau (Beth) | |
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| Sujet: Je n'suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau (Beth) Ven 26 Oct - 1:20 | |
| Laisses la tranquille Le temps avait défilé depuis mon arrivé ici, déjà deux mois, comme-ci se n'était rien, comme si je vivais là depuis toujours, hormis mon accent bien américain, je me sentais chez moi ici, plus qu' Ithaca, plus qu'en Irak, plus que nul part ailleurs. Je me sentais aussi incroyablement bien dans la résidence, même si le Comte n'était pas une personne des plus agréables. Camille faisait en sorte que tout le monde se sente bien, et je me sentais bien, surtout quand on se parlait elle et moi. Elle m'avait même autorisé à avoir un chien. En passant devant un fourrière j'avais eu un total coup de coeur pour un jeune berger Australien. Adorable et joueur, elle m'avait autorisé à le prendre, je l'avais nommé Lord Jasper, elle en avait rit. J'aimais de plus en plus son rire. Je le sortais matin et soir dans l'immense propriété, durant mon temps libre, on allait encourager Madeline durant ses leçons d'équitation, et parfois ils se bagarraient avec Sir Arthur Conan Doyle. La nuit, il me rassurait, et après un de mes cauchemars à la con, il montait dans le lit et se collait contre moi. Une peluche. Il avait déjà 3 ans, et pourtant on s'aimait comme des amis de 10 ans d'âge. bien sûr son éducation était à refaire, mais il était obéissant et gentil, c'était un bon pas en avant. Ce soir, j'avais la permission de sortir ! Oui je devais demander la permission comme un enfant, histoire que personne n'ait de mauvaise surprise. J'avais envie de rencontrer du monde, de sortir un peu d'être un vrai jeune ! Ce que je n'étais pas vraiment au final, mais là j'en avais l'occasion.
Londres était une ville magnifique, les filles ressemblaient parfois à des prostituées mais avec ce coté très chic que seuls les anglais pouvaient posséder. Les hommes les reluquaient de loin, tout en passant pour des gentlemen une fois à leur portée. Comme des dandys mal léchés devant un troupeau d'agneaux faussement épurés. Ils me faisaient rire tant c'était pathétique. J'avais du mal à comprendre qu'on puisse être ainsi, je n'étais pas un modèle de vertu, mais je me disais tout de même que je n'étais pas un salaud. Enfin bref, mes pas me promenèrent dans le quartier de Notting Hill, je ne voulais pas vraiment m'éloigner de la résidence, au cas ou mon beeper ne se mettent à sonner, ainsi je pouvais courir jusque là-bas sans soucis. Et puis se quartier avait un drôle de Charme j'imaginais parfaitement un tournage de film ici ou même du romantisme comme une demande en mariage. Ca me changeait vraiment d'Ithaca même si les paysage de ma ville natale me manquaient cruellement. Un homme courut vers moi tout heureux. "Sil vous plait, je peux vous demander un service ?" Je le regardais surpris, très surpris. "Euh oui..." "Ma fiancée va arriver, enfin ma future fiancée, je voudrais faire ma demande, vous pouvez filmer ?" Il me tendit un caméscope dernier cri. "Oui bien sûr..." Je détestais lorsque mes pensées joignaient la réalité à mon insu. Une jeune femme sortie d'un restaurant, il l'arrêta, posa un genou à terre, et sortit une bague exceptionnellement grosse, je filmais la scène assez impressionné avant de la voir sauter sur son homme en larme, heureuse comme tout. Ils me remercièrent d'avoir immortalisé ce moment. Je repris ma route.
Mon bras se mit à trembler, la douleur revenait brutalement comme à chaque fois... Je pris un cachet dans ma poche et l'avala rapidement, soupirant avant d'entrer dans un pub, il était typique, chic, et plein de monde sans pour autant être surchargé. Une jeune fille était assise au bar avec un coca, un homme un peu trop vieux la reluquait et semblait considérablement la faire chier vu la tête qu'elle tirait. Plus il insistait, plus elle semblait dégoûtait, j'avançais vers eux, voyant une gourmette à son poignet, indiquant Beth dessus. "Hey ma chérie ça va ?" Je tendais la main au type. "Elle s'est Beth, ma copine, et moi c'est Charlie, ça te dit de lui faire de l'air ou j'ai besoin d'utiliser une technique plus dissuasive ?" Je le fixais avec mon regard bleu intense, il leva les mains et s'en alla sagement, je me mis assis à coté d'elle. "Désolé de m'être immiscé ainsi dans votre vie, mais je sentais bien qu'il devenait bien chiant. Une bière s'il vous plait !" Je la regardais en souriant. "Moi c'est vraiment Charlie en attendant, et Beth c'est un joli prénom !" Je souriais gentiment. "J'devrais vous laisser avant de passer pour un pervers.... oh et jolie gourmette !" Je fis la remarque pour qu'elle comprenne d'où je savais son prénom. Designed by Saku's
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| Sujet: Re: Je n'suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau (Beth) Ven 26 Oct - 14:41 | |
| Ce soir là, ma soeur jumelle me faisait la tête. Et vous savez pourquoi ? A cause de notre soi disant père. En effet, je voulais le voir à nouveau mais cette fois ci avec elle pour bien lui mettre devant son nez ce qu'il avait loupé. Mais cette tête de mule ne voulait pas avoir à faire à lui car pour elle, c'est un inconnu et elle ne veut rien de plus. Certes elle avait raison sur le premier point mais bon, c'était tout de même notre père et je voulais avoir davantage d'explication. Et fallait que je me l'avoue, je voulais avoir une relation saine avec lui, je n'en pouvais plus de vivre sans parent. Mes grands parents ont fait un travail formidable avec Abygail et moi malgré que ce n'était pas facile mais malheureusement ça ne remplace pour l'amour d'un père ou d'une mère. Enfin bref, j'allais convaincre ma soeur qu'il fallait qu'on aille voir notre père, c'était important. Oui super important car il fallait qu'il m'aide pour mon problème de santé, au niveau du vagin. Etant un médecin de renom il ne pouvait que m'aider. Comme ça, il se rattraperait peu à peu. Bref, je ne lui avais pas balancé tout de suite dans la gueule car avec toutes ces nouvelles, il se serait évanoui.
Du coup, ce soir j'avais décidé de sortir. Abygail avait claqué la porte depuis près d'une heure et je me faisais chier toute seule au studio, j'avais besoin de m'aérer l'esprit, changer d'air. Je n'en pouvais plus d'être confinée comme ça. Ma vie à Londres était complètement différente de ma vie en France. Quelques fois j'aimerais retrouver ma vie d'avant, après tout j'avais un certain confort là bas. J'avais des grands parents au petit soin, une vie étudiante toute tracée, une grande maison, des amis et même des amours sans lendemain. Mais là tout avait changé et finalement le changement pouvait faire du bien parfois. Bref, la nuit commençait à tomber, les rues sombres me faisaient peur. C'est pourquoi je marchais vite et sans regarder les inconnus droit dans les yeux, on ne savait jamais ce qu'ils pouvaient nous faire. De plus, quand l'envie m'en prend, j'achète le journal et lorsque je lis les faits divers, je prends peur. Les gens sont d'une atrocité. Malheureusement il y a de ça partout mais étant donné que je ne connaissais pas tellement la ville, je ne pouvais pas être super confiante dans les rues. J'avais peur qu'on me suive, qu'on me reluque de travers ou pire, qu'on m'agresse.
Très vite, je rentrais dans un bar décoré de vert, orange et noir. Il portait bien son nom en tout cas. Je m'assis au comptoir de ce fameux bar et je commandais un coca. Même si je possédais ma fausse carte d'identité, je ne voulais pas boire une goutte d'alcool. Ma soeur m'avait fait faire cette carte d'identité il y a de ça deux ans déjà et je devais l'avouer, cela marchait à chaque fois. Abygail ne s'en cachait pas, elle l'utilisait énormément de fois. Elle avait qu'une hâte : atteindre sa majorité.
Au bout d'un moment, un mec qui devait au moins avoir vingt ans de plus que moi ne s'empêchait pas pour me regarder de la tête en bas. Je fis semblant de ne pas l'avoir vu et continuais à pianoter sur mon portable. Au pire tant pis, qu'il en profite, il ne devait voir que très rarement une si jolie fille. Mais voilà, il se fit de plus en plus insistant puisqu'il commença à s'approcher de moi et même s’asseoir à côté de moi et taper la discussion. Je commençais à lui dire, même si c'était faux :
J'attends quelqu'un, vous devriez partir.
Mais penses tu, il ne partait pas. En plus il puait l'alcool à plein nez, un vrai poivrot ce mec, beurk ! Je pourrais être sa fille, il n'a pas honte. Il rapprochait davantage son siège de moi et commençais à me prendre la main, tout de suite je reculais et je lui dis :
Non mais ça va pas sale pervers !
Puis d'un coup, un autre homme, cette fois beaucoup plus jeune que lui s'approcha de moi. Mais qu'est ce qu'ils avaient tous ce soir ?! Mais non, il venait près de moi pour une autre intention : faire déguerpir ce sale poivrot. Il faisait croire que j'étais sa petite amie. Il était plutôt pas mal, ça ne me dérangeait absolument pas de jouer le jeu ! J'entrais donc dans son jeu et passai mon bras autour de sa taille. Je faisais mon petit sourire de princesse pourrie gâtée et enfin, le gros lourdeau partit. Cool ! Je m'empressais de lui faire un grand sourire et de rire de bon coeur : Il a marché dedans complètement ! Merci beaucoup, comment je pourrais vous rendre la pareil ? Puis une idée me vint à l'esprit. Il venait de commander une bière. Je le devançais en la lui la payant. Je lui fis un petit sourire : C'est cadeau. Vous m'avez fait une belle fleur en le faisant déguerpir. Je lui tendais ma main lorsqu'il se présenta pour la lui serrer : En effet c'est Beth. Et merci pour la gourmette, ça vient de ma mère... Ma mère, ma défunte mère. Elle l'avait achetée avant de mourir pour nous. Elle nous avait déjà fait plein de cadeaux avant même qu'on vienne au monde. Bref, ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour se rappeler de mauvais souvenirs. Et là mon preux chevalier commença à partir car il ne voulait pas passer pour un pervers lui aussi. Restez s'il vous plait, enfin si vous n'avez rien à faire bien sur. Je suis toute seule ce soir et c'est pas très drôle vous savez. Je bus une gorgée de mon coca à la paille. Je devais passer pour une gamine à ce moment même mais tant pis, je m'en foutais. Après tout j'étais ce que j'étais et je n'allais pas changer pour un illustre inconnu totalement sexy.
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| Sujet: Re: Je n'suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau (Beth) Lun 19 Nov - 17:09 | |
| Laisses la tranquille "Oh non vous savez je fais pas ça pour..." Elle paya ma bière avant même que je ne puisse finir ma phrase, mais ça m'arracha un gentil sourire en réalité. Je pris bien place à ses cotés me mettant à l'aise sur le tabouret qui n'était pas des plus confortable. Je pris mon verre en main sans pour autant le boire la regardant de temps en temps, elle était mignonne, mais bien jeune pour traîner seule ici, c'était étrange, autant les anglais avaient se côté très bourgeois et poli qu'on ne retrouvait pas chez nous américains, autant je trouvais leur jeunesse très dévergonder. Fréquenter les pubs à 15 ans était une chose banale. Ca aurait été ma fille, elle serait au lit depuis un moment. Mais j'étais peut-être trop vieux jeu. Elle confirma son prénom en serrant ma main avec un petit sourire charmeur, je devais peut-être finir par lui dire que je n'étais pas du genre à être intéressé par les mineurs ? M'enfin, je me faisais peut-être aussi des idées. "Elle est généreuse votre mère !" Je souriais, c'était une belle gourmette en argent fin. Un beau cadeau. Inconsciemment, je mis ma main sur mes plaques militaires, enfin la mienne et celle d'Ethan, comme il pouvait me manquer mon petit con... Je souriais malgré tout lorsqu'elle m'invita à rester avec elle. Il fallait avouer que je n'avais nul part où aller, et ne connaissant personne d'autre décliner sa proposition aurait été du suicide social ! Je pris mon verre et avala quelques gorgées de bière avant de la regarder. "On peut se tutoyer je crois.Tu n'es pas majeur je pense, ça te fait pas peur de te balader seule le soir comme ça ?" Je crois que j'avais vu trop d'horreur pendant la guerre pour ne pas penser au coté sombre des choses. Et je connaissais trop bien les hommes pour savoir qu'une jeune fille seule était une proie beaucoup trop facile. Je ne la connaissais pas mais je me disais que si c'était ma Charlotte à sa place, je n'aurais pas pu accepter ça. C'était le moment étrange où je me rendais compte que tout ceux à qui je tenais étaient morts où me détestaient... D'un coup, je bus le reste de ma bière avant de commander un rhum limonade et citron vert. "Merci !" Je lui souriais. "Finalement boire un alcool fort de temps en temps ne peut pas faire trop de mal." Designed by Saku's
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| Sujet: Re: Je n'suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau (Beth) Mar 27 Nov - 22:28 | |
| Je payais donc le verre à mon sauveur car je lui devais bien ça quand même. Ca se trouve ce mec m'aurait violé dans un coin sombre dans la rue sans même que je puisse rien faire. Je lui devais bien ça à ce garçon. En tout cas il vit mon prénom grâce à ma gourmette que ma mère m'avait offerte avant même que je naisse. J'avais pas spécialement envie de parler d'elle mais de ce que m'avait mes grands parents c'était une femme formidable et pourtant elle n'avait pas spécialement les moyens de nous couvrir de cadeaux. J'aimerais tellement l'avoir près de moi, l'avoir eu depuis toujours mais la vie en avait décidé autrement. Je répondis simplement : Oui très ! Point barre, pas besoin de déblatérer bien plus longtemps sur ce sujet de conversation.
Je buvais mon coca cola tout en regardant cette nouvelle connaissance. Je ne connaissais pas grand monde à Londres, ça se trouve on deviendrait peut être ami à force, j'aimerais bien en tout cas car c'était plutôt dur de se faire des nouveaux amis dans cette ville en ne connaissant personne. Mais je ne savais pas du tout son âge, il paraissait légèrement plus vieux que moi mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me parle comme une enfant. On dirait un vieux monsieur et moi un bébé. Je détestais cela, je n'aimais pas être considérée comme une gamine car ce n'était absolument pas ce que j'étais. Durant toute ma vie j'ai dû apprendre à être mature pour grandir. Alors je commençais à fermer mon visage et lui rabaisser son caquet : Et bah si je suis majeure mais en France. Je me balade comme je veux et non je n'ai pas peur, je suis assez grande pour me défendre toute seule. Je n'ai pas toujours besoin d'un "super héros" pour me protéger. Voilà, ça c'était dit, je ne supportais pas cela.
Charlie finit sa bière à une vitesse record, et beih, pourquoi il buvait comme ça ? Il avait un problème dans sa vie ? En plus il prenait un alcool encore plus fort. Ouais mais fais gaffe à ce que tu ne sois pas bourré avec ces mélanges. Et je parlais en connaissance de cause. En France j'étais une vraie fêtarde, je ne faisais que la fête avec mes amis et ma jumelle. Mais là, en arrivant à Londres, je m'étais calmée. |
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