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Today is … Circus Day !! Un des jours les plus attendu du mois par les petits patients, heureux de retrouver le personnel soignant affublé de costumes, de paillettes, et d’avoir des animations dans leurs chambre. Le vrai cirque, mais à l’hôpital, cool non? Et Joseph Elie Cohen ne raterait ce jour pour rien au monde. D’accord il ne fait pas vraiment parti du service pédiatrique mais exceptionnellement il revêtait son beau nez rouge, son chapeau et prenait sur ses heures de repos pour aller faire des tours dans les chambres des enfants. Le plus drôle ce n’est pas de le voir marcher en clown dans les couloirs de la pédiatrie mais plutôt d’aller rendre des visites à ses Mamans habillé de la sorte.

- Bonjour madame Bergman ! Comment allez vous aujourd’hui?? Plus de douleurs? 

La pauvre dame le regardait, à deux doigts de rire.

- Pitié ne me dites pas que vous êtes habillés comme ça pour apporter des mauvaises nouvelles …

Joseph fit non de la tête tout en vérifiant la tention et que sa patiente était bien installée.

- non non tout va bien, je viens d’aller voir votre petit Timmy et il se porte comme un charme. On l’a lavé ce matin , et refait son pensement au nombril, tout va bien, il dort, il mange et vous pourrez le voir cet après midi.

Il lui sourit, d’un air rassurant et appuya sur son nez rouge pour faire un petit son de pwet pwet pour la faire rire. Timothy Bergman est un de ces petits bouts de chou qui n’ont pas de chance et ce dès la naissance. Il est né prématuré à 7 mois et doit passer du temps en couveuse, sans avoir quasiment de contact avec ses parents .. Mais grace à Joe et tous ses collègues il va bien et ses jours ne sont plus en danger. Après avoir discuté encore quelques minutes avec la maman, Joseph s’occupa de deux autres, puis retourna voir les enfants. La journée était calme et il n’avait pas d’accouchements programmés, quant aux autres, ses collègues allaient dessus.

Ce fut donc après une journée riche en émotions mais pas en travail, qu’il alla à l’endroit de l’hopital où il se sentait le mieux, la pouponnière. C’est un vrai bonheur pour lui que de pouvoir s’occuper de ces petits bouts qu’il a vu naitre. C’est tellement bon de se sentir utile parfois qu’il en fait trop et dépasse largement ses heures de service.

-bonjour toi, qu'est ce que t'as grandis !

Il s’accroupit à coté d’une couveuse et passa sa main dedans pour caresser la main d’un bébé en souriant tendrement. Comme il était tard il se pensait seul et avait complètement oublié qu’il portait encore son costume de clown …

Ce soir, j'étais partie pour 24h de boulot ! Les joies d'être interne, même en première année on ne chômait pas ! Mais vraiment pas. L'avantage, c'était que j'avais toujours adoré vivre de nuit ! Comme les hiboux, je ne savais pas vraiment pourquoi mais c'était comme ça. 24h, travailler de 22h à 22h... voir plus parce que bien souvent, je dépassait ce temps. Mais j'aimais vraiment ce service, et j'y rencontrai des personnes magnifiques qui me changeaient doucement mais sûrement, contrairement à ma pauvre jumelle qui devait se taper la psychiatrie. En plus on avait des horaires totalement décalés, alors que je devais partir, elle arrivait. On se fit un gros câlin avant de se raconter brièvement notre journée. Personnellement, je n'avais rien fait d'autre que de regarder la télévision en révisant un peu. Alors que visiblement sa journée fut un enfer infini... en même temps la psy... Beurk c'était l'endroit où je voulais le moins aller avec la cardiologie. Etre dans le même service que papa me terrorisait pas mal, déjà qu'il avait des yeux partout et se renseignait discrètement sur nous dès qu'il le pouvait.

En marchant, je poussais un long soupir avant de m'arrêter devant un salon de thé français, ils étaient encore ouvert à cette heure tardive ? J'entrais dans la boutique, et vit plusieurs gâteaux en vitrine qui paraissaient tous plus succulent les uns que les autres. Après avoir fait une petite moue, j'en venais à penser que d'en ramener un au service ne serait pas une mauvais idée pour détendre un peut l'atmosphère et passer la nuit.Je demandais un Versailles au chocolat. Il me faisait fantasmer celui là... du croquant, du fondant des décors en chocolat... Le meilleur gâteau pour passer une bonne journée de travail ! Je payais et m'en allais rapidement, heureusement qu'il n'y avait que 10 minutes de bus pour rejoindre l'hôpital. Arrivant dans le service, je posais le gâteau au frais en mettant un mot sur le frigo : Pour l'équipe de nuit, servez vous, Neela.

Contente de mon petit effet, on me mit rapidement au courant de tout ce qui s'était passé dans la journée, des naissances, des prématurés, des mamans, et de l'était de nos bébés déjà présent. Je pris la peine de remplir des dossiers et de faire de la paperasse, répondant à un appel d'urgence qui finalement n'en était pas une. La nuit allait être des plus longue... Il était minuit passée lorsque je pris la peine d'aller vers la pouponnière. J'adorais cet endroit vraiment. Ca sentait toujours bon, il y faisait chaud, et on y aidé des tous petits êtres à s'en sortir dans la vie. En arrivant, je vis un clown parler avec un de nos plus gros prématurés. Un petit Joey... Il était minus mais costaud comme bébé, un amour qui pleurait rarement... dernier de quintuplés, il n'avait pas vraiment eu de chance. Mais maintenant il était là et s'accrochait. Je ne pus cependant retenir mon fou rire en voyant Joseph. "Excuses moi... je... je m'y attendais pas vraiment." J'avais entendu parler de cette journée, et si j'avais été là de jour, je serais venue déguisée en fée clochette... Mais le faire pour la nuit n'aurait eu aucun intérêt à vrai dire. "Je ne savais pas que tu travaillais aussi cette nuit, tout le monde va bien ? toi aussi ? " J'avançais vers une couveuse pour en sortit une petit Joanna. Elle était née à 8 mois d'une mère toxicomane, on était en train de la sevrer, et de lui faire reprendre du poids. "Bonjour bébé... " Je me posais dans un rockingchair en lui donnant son petit biberon. Je crois que j'avais définitivement trouvé ma voie. "Tu as passé une bonne journée ? Les enfants ont du t'adorer en pédiatrie." Je le regardais en souriant.

Joseph était en pleine contemplation du petit Joey quand il entendit la voix de Neela retentir dans la salle. Joey, c’est vraiment le bébé qu’il préfère ici. A vrai dire c’est un peu spécial car pendant la grossesse de sa mère, tous les médecins avaient réussi à indentifier la présence que de quatres bébés … il était la surprise de dernière minute, et ce jour là ce fut Joseph qui comprit en premier que ce n’était pas les placenta qui allaient venir. Comme les parents étaient à cours de prénoms, et ouai 4 déjà c’est beaucoup, ils demandèrent à celui qui l’avait fait accouché de donner le sien. Donc voilà le petit Joseph, dit Joey. Le jeune homme sourit et se tourna vers Neela.

- vas y rigole, n'empêche moi j'ai eu du succès toute la journée.

Il marcha un peu entre les couveuses et retira son chapeau qu’il posa sur une table avant de se passer la main dans les cheveux pour leur redonner un peu de volume tout en regardant Neela. Ah Neela… Depuis qu’ils se connaissent, Joe adore passer du temps avec elle, et même si c’est du mauvais temps dans des accouchements difficiles. Elle lui plait c’est indéniable mais il n’a jamais été capable de faire quoi que ce soit pour lui montrer. Après tout, peut être qu’elle croyait comme tous les autres qu’il était gay.

- je travaillais pas à la base je suis là déjà depuis 6h ce matin mais je remplace Rosa pour la nuit, sa fille est malade elle prefere pas la laisser seule… même si elle a 15 ans.

Joe rit un peu et laisse retomber ses bretelles , sort la chemise de son pantalon et va au lavabo pour se démaquiller. Il n’avait pas joué le grand clown auguste, du blanc plein la tronche, mais avait mit de l’eyeliner et un peu de blush, chose dont il n’avait pas vraiment l’habitude.

- Joey a prit du poids, 105 grammes depuis la semaine dernière, On a diminué le traitement de Timmy et sinon y a que Molly qui a eu des problèmes pour respirer dans la soirée donc je l’ai mise un peu sous assistance.

Le jeune homme se passa le visage sous l’eau fraiche pendant un moment, pour se réveiller aussi. Il savait qu’il avait encore 12 heures de service à faire avant de pouvoir dormir un peu.

- et toi? Ça va? Toujours accro à ta sœur?

Il s’essuya le visage avec sa chemise puis la retira pour se retrouver en débardeur devant la jeune fille et étira un peu ses bras. La nuit allait être longue alors autant être en forme.

"Ah cette chère Rosa et sa fille, incapable d'être séparée ! Je suis loin d'être comme ça avec ma propre mère. " Je l'avais dit un peu froidement, il fallait bien l'avouer, mais lorsqu'on connaissait notre mère on comprenait facilement mon attitude un peu glaciale. Je n'aimais pas la femme qu'elle était devenue, je préfèrai largement être avec Evanna plutôt qu'avec elle. La voir presque draguer nos petits amis peut me rendre malade à un point inimaginable. Je ne la comprendrais jamais. Thisbe et moi n'avions pas son obsession de la beauté. Heuresement en un sens, bien qu'elle nous fasse plutôt chier avec ça en faite. Il fallait toujours être parfaite. J'aimais bien arriver en jogging et sweat à la maison juste pour la faire enrager, ce qui avait quand même le don de faire rire mon père pour une fois. "C'est bien pour Joey, je crois que c'est le chouchou de tout le monde, il te ressemble c'est drôle... Ils sont tous blond, sauf lui, et il a plein de cheveux comme toi." Je ne pus m'empêcher de sourire puis de rire un peu alors que Joanna têtait mon doigt. "Eh ben Choupette, t'as pas eu assez du bibi ?" Elle me sortit un beau gros rot en rejettant un peu de lait par la même occasion, heureusement que j'avais une blouse de proctection sur moi, mais j'arrivais rarement à enrager pour si peu.

Il me fit un petit topo de tout les bébés, et au fur et à mesure qu'il en parlait, mon regard se posait sur chacun des petits cités tour à tour et qui dormaient dans leurs couveuses. C'était tellement calme et paisible d'un coup, Joanna dormait sur moi, et Joe me faisait un strip tease sans le vouloir. Il était presque parfait comme homme. Sérieusement, j'aurais facilement pu craquer pour lui si je n'avais pas la voix de Thisbe dans ma tête du genre : AAAAAAAAAAAAAAAH J'ai croisé le super beau gosse sage-femme aujourd'hui !!!! Le problème avec lui, c'est que le coeur de ma soeur l'avait vu bien avant mes yeux... Et je ne pouvais pas prétendre à le vouloir autrement qu'en collègue ou ami maintenant. Plutôt mourir que d'avoir l'impression de la trahir elle. Mon double à moi. Je refuse qu'un homme soit entre nous, et ça ne commencera pas par lui. Aussi je reportais mon intention sur Joanna avant de la remettre à sa place, et de noter qu'elle avait pris son biberon. L'équipe de nuit m'aimait bien en général parce que j'étais du genre à changer des couches si j'avais du temps et qu'il n'y avait aucun accouchement catastrophique. "Toujours accro à elle, et si tu apprendrais à la connaître tu le serais aussi... Thisbe est la plus belle des personnes que je connaisse."

Je regarde ce beau spécimen de sage-femme avec un petit sourire en coin, j'avançais vers lui en lui retirant du maquillage qu'il avait encore prêt de l'oeil. "Je crois que la nuit va être longue et calme, j'ai pris du gâteau au chocolat, et j'ai vu que les filles en avait laissé... on va en manger un morceau ? Il y'a des femmes en travail mais pour le moment, on devrait avoir une heure ou deux assez tranquille ? Autant en profiter pour se reposer, tu dois être épuisé quand même."

C’est presque automatique, à chaque fois que Joseph et Neela discutent ensemble, la jolie blonde passe plus de temps à parler de sa sœur que d’elle-même. Ces deux là mais franchement ce sont deux moitiés inséparables. Des aimants constement attirés l’un envers l’autre. Et c’est même un peu chiant. Il enfile sa blouse et remet quelques sucettes dans les bouches des bébés et va vers Neela.

- La condition pour laquelle je viens manger un gateau avec toi là c’est que tu arrête de me faire la promotion de ta sœur.

Il baille un coup et sort ses lunettes de la poche de sa blouse pour les mettre sur son nez, le soir c’est fatal, son coté myope ressort et il y voit plus rien sans ses précieuses binocles.

- c’est vrai quoi à force je vais croire que tu veux me caser avec elle.

Et c’est pas du tout ce dont il a envie. Enfin, d’accord, Thisbe est une jeune femme vraiment jolie, et elle a l’air intéressante, le problème c’est qu’elle ne lui a JAMAIS adressé la parole. Alors d’accord il est plutôt beau garçon et peut faire son effet mais de là à faire tomber une fille sans lui avoir parler… non c’est inconcevable ! Joe va vers la sortie de la pouponnière et fait signe à Neela de le suivre jusqu’à la salle de repos. Arrivé là il se met assis sur le canapé et allume la télé. Oh une rediffusion de X Factor. Il regarde en baillant à s’en décrocher la machoire.

- franchement y en a pas vraiment qui sortent du lot. Tous des voix communes et regarde le celui là il sait pas faire trois accords à la guitare alors qu’il dit en faire depuis son enfance.

Joseph ne veut pas se déclarer musicien car c’est faux mais il joue de la guitare et du piano depuis quelques années seulement, depuis qu’il a son indépendance à vrai dire. Avant il ne pouvait toucher qu’à un violon et cela l’a toujours frustré. Il soupire et son ventre se met à gargouiller bruyamment.

- hmm… gateau time?

Dit-il en regardant Neela avec un petit air innocent.

Touché ! Il avait raison, je devais absolument arrêter de lui parler de Thisbe à longueur de journée, il allait finir par comprendre qu'elle craquait sur lui, et qu'elle osait pas lui parler. Ce qui serait bien c'est que du coup, de lui même il l'aborde. Mais c'était pas gagné avec lui, il semblait être une tête de mule pas fini qui n'en faisait qu'à sa tête. Bon un peu comme moi.... Bon beaucoup comme moi. Il fallait que je sois maline et fine pour l'ammener vers elle, de manière à ce qu'il pense qu'il a fait ça de lui même. Hmm, il fallait que je réfléchisse longuement à tout ça. Il était fait pour aller avec Thisbe, mais déjà, il ne devait plus me regarder moi comme si j'étais la seule personne attirante de tout le service. "D'accord d'accord j'arrête de parler d'elle. Mais tu sais, elle est géniale, et je parle d'elle à tout le monde. En un sens, tu devras t'y faire. Tshibe c'est ma moitié."

Et PAN dans tes dents joli coeur. Il fallait bien que j'avoue qu'il était craquant avec ses lunettes, il ne les portait que la nuit, mais ça lui allait vraiment bien. Il rougna un peu avant de prendre le chemin de la salle de repos, je le suivais sans rien dire avec un fin sourire aux lèvres, passant ma main dans mes cheveux pour les remettre un peu en place. Parfois je me disais qu'il serait bon de les couper à nouveau, et parfois je me disais que j'étais juste une feignace se le tignace. Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire que personne n'allait comprendre. Il se vautra directement dans le canapé, il fallait dire qu'il avait une longue journée le pauvre à récupérer le poste de quelqu'un, il était un des rares à accepter de faire ça. Au fond j'étais manipulatrice, je m'en rendais de plus en plus compte. Il se mit à critiquer X factor... Bon y'avait mieux comme émission c'était sur, je préférais de loin le Glee Project. J'aimais bien ces critiques, à croire qu'il était musicien. "Tu joues d'un instrument ? j'avais appris la harpe petite, mais je préfère l'équitation de loin."

J'entends son ventre grogner ce qui me fit rire je partis au frigo et vit qu'il ne restait qu'une part de gâteau, je fis une petit moue et la pris en lui mettant une cuillère dans son assiette, prenant une pomme au passage pour moi. "Tu as une chance de cocu je crois !" Je lui tendis l'assiette, et repartit chercher 2 verres de lait que je posais sur la table face à nous, me mettant enfin assise à ses cotés, je le regardais. "Et manges le ! J'en mange souvent moi c'est pas une grande perte, et puis j'aime les pommes." Je croquais ma pomme en souriant avant de prendre un peu de lait, mais un éclair me fit sursauter, et alors qu'il dégusait sa part, mon verre arriva pile sur son entre jambe. "Merde pardon..." J'attrapais rapidement une serviette pour lui essuyer. "Je suis désolée... J'ai été surprise, j'aime pas l'orage..." Je continuais de taponner son entrejambe sans vraiment voir le coté sexuel de la chose.

Et voilà que la jolie blonde avait réussi une fois de plus à placer sa sœur dans la conversation au même moment que Joseph lui avait demandé de ne plus le faire. Thisbe était surement bien, certes, mais pour l’instant elle était une inconnue. Autant que la chanteuse d’X-Factor qui venait de sortir une note hyper désagréable à l’oreille du jeune homme. Il grimaca et baissa le son avant de regarder Neela, son assiette de gateau et son verre de lait. Cela ressemblait fortement aux gouters des enfants dans les dessins animés et séries américaines. Lui il a jamais vraiment eu ça. C’était un peu trop …Avec 7 enfants imaginez le budget gâteaux au chocolat et lait sinon ! Enfin non, c’était pas ça le problème. Bref. Elle lui avait posé une questions sur ses talents de musiciens.

- hm je suis pas vraiment un pro mais j’ai appris le violon gosse, et maintenant je fais de la guitare et du piano. J’apprends tout seul donc j’avance pas vite mais de toutes façon je joue que pour moi.

Il haussa les épaules et prit son assiette pour commencer de manger le gateau au chocolat. Mon dieu ce qu’il était bon ! Un vrai bonheur pour les papilles et son estomac était en plein orgasme, surtout après avoir passé toute une journée en grignottant des paquets de chips et des conneries sans vraiment faire de repas.

- hm pour être cocu il faudrait déjà avoir quelqu’un dans sa vie…

Joe se tut pendant un moment, en regardant Neela, son gateau, la télé, un peu tout, ce fut un long moment de silence entre les deux avant que le tonnerre gronde. Joseph sursauta et n’eut pas le temps de bouger réellement vu que le verre de lait de Neela était tombé direct sur son entrejambe.

- merde attends

Il allait attraper des mouchoirs et s’éponger mais Neela commenca à le faire elle-même. Euh…. Comment dire… cette situation était des plus cocasse. Il dégluttit et détourna le regard pendant un moment. Il ne faut surtout pas penser à ce qu’elle est en train de faire, c’est juste un peu de lait sur ton pantalon Joseph, rien de plus.

- je… ouai , j’ai jamais… trop aimé les orages non plus.

Le brun souffla un coup mais au bout d’un moment il sentait surtout que ce qu’elle faisait ne servait à rien vu que le lait commençait à pénétrer à travers le tissu fin de son pantalon.

- c’est bon tu sais, de toutes façon il faut que je me change sinon je vais sentir le lait caillé toute la nuit.

Bien sur elle n’arrêta pas tout de suite et ben… si l’on ajoute le fait que cela fait un moment que Joe n’a pas eu de fille dans son lit et que Neela lui plait énormément ... Cela donne forcément une érection incontrolée qui forme une belle bosse dans son jean.

Joe lui, ne l’avait pas encore senti, il était bien trop occupé à fixer le mur et à raconter ses diverses expériences quant à l’orage, où la fois où il a fait du camping et qu’il y en a eu un, ou bien que la chienne qu’il avait gamin tremblait à chaque coup de tonnerre, bref - il était tendu et pas que dans le pantalon.

Au moins j'avais appris qu'il était seul, ça laissait une possibilité à Thisbe si elle osait enfin l'aborder, ce que j'espérais assez pour être honnête. Si elle ne faisait pas le premier par, il n'allait pas le faire non plus. Il fallait que je la briffe à tout prix pour qu'elle se lance enfin. Après tout, il était seul, elle aussi, il était canon, elle était belle, il était fait pour finir ensemble à coup sûr... ou pas. J'allais peut être leur faire du mal en faite à trop vouloir ça. Peut être que je voulais à tout prix qu'ils soient ensemble aussi pour ne pas succomber au charme de Joe. Il avait tout pour me plaire, mignon, des yeux déments, un sourire à tomber, un corps de dieu. Mais c'était une attirance purement physique pour ma part, un peu bestiale, une envie de le prendre dans un coin des vestiaires et de faire l'amour ardamment... oui c'était vraiment une attirance sauvage. Thisbe... pour elle c'était autre chose. Vous savez, comme les coups de foudre qu'on voit dans les films. Même si les protagonistes ne connaissent rien l'un de l'autre, y'a ce petit feu de sentiments en eux qui rend tout assez beau. J'aurais voulu aimer comme ça, même si d'un coté, j'avais aussi mon idéal de prince en tête.

Je continuais d'éponger mes dégâts avant de commencer à sentir un anaconda dans son pantalon. Oh mon dieu quoi... sérieusement elle était aussi énorme que ça ? Je ne pus m'empêcher de détourner mes yeux de sa bosse en arrêtant mon geste, mordillage de lèvres, grinçage de dent. Il me m'était en émoi sans rien faire. Oui okay je n'avais pas eu de sexe depuis quelque temps et ça donnait vraiment envie... J'essayais de ne plus le toucher, il fallait maintenant que je détourne mon regard de ça. Il me parlait, mais instinctivement en voyant que c'était rrès mouillé d'un coté, je repris des serviettes pour éponger encore un peu avant de me rendre compte, je pris toutes les serviettes utilisées pour filer vite fait bien fait vers la poubelle et le laisser reprendre ses esprits. Non seulement je n'avais encore absolument rien dit, mais en plus je me rendais compte qu'il était en pleine érection sur le canapé à cause de moi. J'ouvris un placard ou il y'avait des tenues de rechange au cas ou pour ne pas avoir à courirr jusqu'au vestiaire. Prenant un pantalon qui lui irait sûrement, je retournais vers lui pour lui poser sur le divan. "Tiens... Je... me tourne changes toi."

Faisant ce que j'avais annoncé, je me tournais sur le champs en regardant le mur fixement, c'était bad... really really really bad... Il n'avait pas le droit de bander pour moi... D'un coup, la lumière se coupa à cause de l'orage probablement me faisant sursauter, je sortis de suite en lui disant de rester là. Heureusement, l'hôpital possédait un groupe électrogène de secours, qui pouvait alimenter tout les services pendant 12h, aucun appareil n'était arrêté. Visiblement les bébés n'étaient pas si perturbés que ça, et l'équipe de nuit qui continuait son petit tour non plus, je retournais avec Joe. "Ca va... le groupe électrogène de secours a pris le relais, tout le monde va bien." Nous étions par contre dans un noir des plus complets lui et moi. "Tu es où ?" Je pris mon téléphone pour éclairer la pièce et me diriger à tatons vers sa voix. "Au faite je suis désolée.... pour ce qui vient de ce passer, je ne pensais pas. Enfin tu vois. Excuses moi."

Joseph était vraiment tendu et ça en devenait presque insuportable comme situation. Surtout que Neela continuait à éponger et à tater sa bosse. Quand elle eut fini il se leva et defit sa ceinture et sa braguette pour retirer son pantalon complètement, juste avant que d’un coup l’orage déclancha une coupure d’électricité plutôt violente dans l’hopital. Merde les appareils ! Les patients, les bébés !! Heureusement il se reprit vite en voyant les lumières s’allumer dans les autres pièces, sauf ici. C’est vrai il fallait mieux utiliser l’électricité pour les choses vraiment nécessaires. Il était dorénavant en boxer, Neela lui avait tendu un pantalon mais avec la précipitation et la surprise du tonnerre l’avait fait tombé par terre.

- je peux plus trop me changer je sais pas où j’ai foutu mon pantalon …

Il rit un peu et se gratta l’entrejambe toujours durçit par l’excitation, il vit une petite lumière et remarqua alors à ce moment là que Neela était proche de lui… très proche de lui. Il se prit même la lumière dans la gueule, il posa une main sur ses yeux.

- tu m’aveugles …

Il fit un pas de trop et se retrouva vraiment contre Neela, Joseph dégluttit, il était proche d’elle, la faible lumière faible éclairait leurs deux visage. Joe fixa les lèvres de la jolie blonde un moment avant de poser les siennes contre. Il attendit quelques longues secondes, le temps que la jeune femme s’habitue à sa présence, avant d’entrouvrire les lèvres et d’introduire sa langue lentement dans sa bouche pour aller chercher sa jumelle, la caresser, puis finir cela par un baiser langoureux et enflammé.


- Pardon je … j’ai pas envie de m’arrêter…

Que c’était bon de l’embrasser… si bon si… chaud et puis la chaleur parcourait son bas ventre, il se colla un peu à elle afin qu’elle puisse sentir l’ardent désir en lui. Il quitta ses lèvres pour aller parcourir son cou et sous son oreille de baisers en caressant sa hanche du bout des doigts, il murmurra contre elle.

L'atmopshère était tendue entre nous, une vrai tension sexuel. J'avais du mal au début avec ça, mais finalement, se fut... tellement bon. Au début je l'aveuglais, alors baissant mon téléphone, nos visages étaient simplement éclairés, il avait un regard de prédateur, je me sentais comme une biche. Ses lèvres, elles étaient si douces, j'eus comme un firework dans le ventre, une mini explosion de sensualité, de désir, et de plaisir aussi. Il ne fut pas brusque, loin de là. Il attendit un peu avant de le prolonger. Je ne pus que rentrer dans son jeu. Caressant sa langue avec la mienne alors que ses doigts câlinaient ma hanche avec tendresse... Je fondais sous ses supplices. Douce torture. Comme une Juliette à son Roméo. Ma peau frissonnait comme si j'étais une pucelle d'un autre temps. Je n'avais jamais fait ça d'une façon aussi brutale et passionnée. Dans un moment si soudain alors que l'orage grondait au loin, je me sentais comme dans un autre temps. Comme si l'hôpital n'existait plus. Je mordais ses lèvres dans un élan d'envie pour qu'il puisse m'embrasser encore au lieu de torturer mon cou. A ce moment là, j'étais la plus horrible des soeurs, mais je n'arrivais pas m'en empêcher. Je rompus le baiser un instant afin de retirer ma blouse, et mon débardeur.

Reprenant son visage dans mes mains pour un autre baiser, je sentis sa bosse contre mon bassin, lui suçant son muscle buccale d'envie, j'entourais son cou de mes bras, afin d'enrouler mes jambes à sa taille et de le sentir encore plus contre moi. "Oh Joe..." Un petit gémissement s'échappa de mes lèvres en même temps que son prénom... passant ma main dans ses cheveux, je m'y agrippais alors que nos langues se remirent ensemble dans un baiser des plus passionné. Un autre gémissement franchit mes lèvres sans que je ne puisse le retenir. Il bougea enfin afin de me poser sur le canapé, et de me retirer mon pantalon. J'étais en sous vêtement, je lui retirais son t-shirt, il était juste en boxer. Je frissonnais sous ses caresses plus sensuelles les une que les autres. On se trouva rapidement nu. Je posais mes lèvres où je pouvais, mes mains caressaient ses fesses et son baobab. Enorme. Un plaisir à caresser mais il fichait un peu la trouille quand même sur la manière dont ça allait pouvoir entrer en moi.

Je bougeais mon sexe contre le sien tout émoustillée. "J'adore... J'adore qu'on touche à mes seins... " Ce n'était qu'une indication parmi les autres, mais au moins il savait quoi faire. "Come in... please." Je gémissais encore alors qu'il me faisait languir. On penserait aux préliminaires plus tard, n'importe qui pouvait entrer ici et nous surprendre en train de faire du sexe. On devait être rapide, tout en étant bon. L'adrénaline était à son apogée de mon coté, ne manquait plus que la libération d'endorphine qui allait venir avec la jouissance.

Le temps s’était comme arrêté dans la salle de repos du deuxième étage. Tout autour de Joseph et Neela était suspendu. Rien ne comptait pour lui à part elle. Il s’en foutait complètement du lieu et du temps. A vrai dire il ne s’en rappelait même pas. La seule mémoire dont il avait besoin était sa mémoire tactile, le souvenir de ses mains sur sa peau brulante, de ses lèvres parcourant tout son visage et son corps. Ses yeux la parcourait aussi. Il ne pouvait pas détacher son regard du corps de Neela, et puis quand elle gemit son prénom à son oreille s’en était fini. Elle l’avait à sa mercie et il aurait été capable de tout pour pouvoir être encore plus proche d’elle.

Son souhait fut vite réalité quand Neela s’allongea sur le canapé et le supplia de venir en elle. Il en avait envie mais il voulait aussi faire durer le plaisir. Joseph se mit alors sur elle, son membre tendu collé à l’intimité de la jeune femme, et embrassa ses lèvres, son cou, il descendit sur sa poitrine et s’amusa de sa langue sur ses seins et ses tétons durcit par l’excitation. Ses mots résonnèrent dans sa tête et il ne faisait que lui faire du bien, lui faire ce qu’elle voulait en s’attardant sur sa magnifique poitrine. Il aimait la gouter pendant que sa main descendant le long de son bras puis de sa hanche qu’il caressa du bout des doigts. Ses lèvres migrèrent de ses seins pour aller capturer ses lèvres et sa langue alors que dans un mouvement lent et maitrisé il entrait en elle.

Un long frisson parcouru tout le corps de Joseph et fit contracter les muscles finements dessinés de son torse. La chaleur avait envahit tout son corps et non plus que son bas ventre. Il se fit doux pour débuter car il savait que son membre pouvait être des fois un peu trop imposant et il ne voulait pas lui faire mal. On peut dire ce que l’on veut mais des fois en avoir trop peut être un handicap, cela lui avait couté sa première fois.. Deux fois. Heureusement les deux étaient avant Rachel et il avait bien fait d’attendre. Bref, revenons à nos deux amants qui ne faisaient à présent plus qu’un.
Joe accelera un peu ses coups de bassin sans lacher les lèvres de Neela, il murmurra son prénom contre elles sans s’arrêter. C’était tellement bon, tellement fort, il ne se rappelait pas d’une nuit aussi belle depuis des années. Il était passionné et fougueux tout en restant doux et tendre avec elle.

Quand il sentit qu’il était au bord de la jouissance et qu’elle aussi, il se retira d’un geste lent et descendit le long de son corps en embrassant chaque parcelle de sa peau brulante d’envie pour lui. Sa descente l’amena au sein de son antre des plaisirs. Le jeune homme y entra la langue et joua avec elle pour lui donner le plus de bien possible, jusqu’à ce qu’il la sente venir - jusqu’à ce qu’elle soit complètement à bout et qu’elle n’en puisse plus. C’est exactement ce même moment qu’il choisit pour remonter et venir la posséder à nouveau.

Je pensais que ce serait un moment de sexe super passionnel et ultra rapide aussi.... Mais Jo ne voulait visiblement pas ça, et c'était précisement à ce moment là que j'avais compris à quel point j'avais fait une erreur d'agir ainsi. Mais il était trop tard pour tout arrêter. Tellement trop tard, et je me haïssais déjà tellement. Je le sentais tout contre moi, je le sentais comme jamais je n'aurais dû, à ce moment précis j'étais un traîtresse. Parce que je trahissais la seule femme de ma vie pour un moment de sexe. Oh si seulement j'avais su comment le repousser, je voulais essayer. Mais il s'attaquait à tout mes point sensible, ma raison était brouillée, mon corps lui criait de continuer, mon coeur m'hurlait d'arrêter. J'avais déjà perdue dans ses bras. Même si je le voulais pas. Sentir sa langue sur ma peau, sur mes seins, sur mes tétons, j'étais tellement à sa mercie, tellement en extase. Je ne réfléchissais plus vraiment. Les hormones parlaient pour moi. Je n'arrivais même plus ouvrir mes yeux, je ne sentais plus de limite au canapé. Sa main me donnait de terrible frissons, comme une fièvre ardente qui te brûle la peau sans te l'abîmer.

Dans un mouvement lent et progressif, il entra en moi. Mon souffle se coupa net, il ne me faisait pas mal, loin de là, mais c'était une sensation tellement nouvelle, de une à cause de la taille de son baobab, mais aussi parce que c'était lui, et que je n'avais jamais vu Joseph comme quelqu'un avec qui coucher potentiellement. Je ny pensais pas sur le coup, mais maintenant, je me demandais comment aller être nos relations après cette coucherie. Tout allait changer. Et puis il fallait absolument que Thisbe ne soit au courant de rien. De vraiment rien. J'allais forcément l'achever avec une telle annonce, elle qui me parlait de lui comme si il était une des merveilles du monde. Il était cependant un fabuleux amant. Ses coups étaient précis, bruts sans être agressifs, et tendres aussi, tout en étant puissants. Je ne connaissais pas vraiment son secret, tout ce que je savais, c'était que pour le moment, je ne voulai pas que les lumières se rallument. Il avait emprisonné mes mèvres dans les siennes pendant que nos langues s'amusaient entre elle, à chaque fois qu'il prononçait mon prénom j'en avais des papillons dans les entrailles. Il gémissait avec moi. On se voulait discret pour ne pas se faire repérer, mais parfois s'était tellement dur....

Il se retira en me coupant à nouveau le souffle, je ne comprenais pas vraiment sur le coup, j'étais loin de l'orgasme, et lui aussi, mais lorsque je sentis ses lèvres descendre au plus bas de mon intimité, j'eus un énorme frisson dans tout mon corps. "Oh mon dieu.." Je ne pus le contenir, mes cuisses enlacèrent doucement sa tête en se relevant un peu pour lui laisser libre accès, mes mains s'agrippèrent à ses cheveux que je tirallais faiblement, je ne voulais pas lui faire mal. L'extase, la chaleur, il n'y avait pas de mot pour décrire à quel point cette torture était magnifiquement bonne. A quel point je ne voulais pas qu'il arrête. Mais sa langue reprit le chemin de ma bouche et son sexe de la mienne, au même moment j'eus un orgasme incroyable. Tremblante, contractée, mon corps était couvert de spasmes, une envolée de papillons dans mon bas ventre, un gémissement entre nos lèvres. Je me serrais contre son corps en lui ayant griffer légèrement le dos sans l'avoir voulu avant. Il reprit ses mouvements après quelque seconde d'attente. Je soupirais d'aise en nichant ma tête dans son cou.

Il ne tarda pas à jouir à son tour, déversant son essence en moi. Je me mordais la lèvre en me rendant compte à ce moment là que nous n'avions pas mis de préservatif. Cependant j'avais confiance en lui, et je savais que je ne tomberai pas enceinte avec mon implant. Lui aussi tremblait alors qu'il attrapait ma main pour la serrer dans la sienne tendrement, il allait m'embrassait, mais mon visage se tourna à l'opposé. Je détestais ce moment... celui ou la magie s'envole, celui ou l'on se rend compte qu'on a fait une grosse connerie, celui où l'on sait que sa vie sera à jamais changée. Celui où l'on commençait tout simplement à ce détester.... "Excuses moi..." Le repoussant, j'attrapais des lingettes dans un coin de la table basse qui trainait toujours par là pour nous afin de me laver un peu, cherchant mes habits à taton, la lumière réapparut à ce moment précis nous éblouissant quelque peu. Mais je pus voir où étaient mes affaires. Je les pris rapidement afin de me r'habiller dos à lui, r'attachant ma longue chevelure, je soupirais faiblement en me disant que je devais lui parler. Etre honnête, mais c'était en réalité si dur à faire. Et j'allais gâcher tout ce moment, mais il fallait que je le fasse pour qu'il ne s'attache pas à moi...

"C'était formidable. Mais ne crois pas que ça reviendra, c'était une erreur, et peut importe ce que tu diras, je penserai ça... Ce n'était pas avec moi que ça aurait dût arriver. Je sais j'avais dit que je ne parlerai plus d'elle mais c'est impossible..." Je me massais le front en soupirant, remettant mon biper en poche, et regardant dehors. "J'ai une tonne de dossier à remplir.... Tu devrais dormir tant que c'est calme...." Je sortis rapidement de la pièce pour être loin de lui, peut importait ce qu'il disait, ou s'il m'appelait. J'entrais dans le bureau infirmier pour prendre une pile de dossier et m'asseoir là pour les remplir en pensant à ce qui venait de ce passer, envoyant un sms à Thisbe : Je t'aime sister of me....

Oh mon Dieu, coucher avec Neela était la meilleure et surement la pire chose que Joseph ait fait. Il savait que c’était une erreur parce que visiblement la blonde ne le voyait pas de la même façon que lui la voyait. Depuis qu’il la connaissait il avait un espèce d’énorme faible pour elle. Quand il la voyait il avait envie d’être avec elle, de lui parler, d’échanger avec elle, et le pire dans tout ça c’est qu’il avait aussi l’impression qu’elle en avait envie. Neela était en quelque sorte la femme parfaite à ses yeux, même si à chaque fois elle lui parlait de sa sœur. Faire l’amour avec elle changea vraiment les chose. Il avait pu la posséder, l’avoir pour lui, être en elle et lui faire sentir tout ses sentiments.

La jouissance a été belle et forte et c’est essouflé qu’il se laissa retomber sur la belle avec un petit sourire aux lèvres. Il prit sa main et la serra dans la sienne. Joseph espérait vraiment qu’elle allait rester, qu’elle aurait baissé sa garde et qu’elle allait se rendre compte qu’elle aussi voulait de lui. Joe fut un peu estomaqué quand Neela tourna la tête à son baiser. Apparement elle avait prit sa décision et non, elle ne voulait vraiment pas de lui. Il soupira et sortit du canapé, il prit son boxer et le mit en la regardant parler, s’excuser, et lui dire que plus rien ne se passera maintenant.

- donc en gros t’as couché avec moi et maintenant tu me laisse tomber … Great. Super Neela… tu… tu peux dire ce que tu veux, faire ce que tu veux, c’est toi que je veux et pas ta sœur et c’est pas parce que tu me jette là maintenant que je renoncerais.

La vérité est qu’il souffrait vraiment à ce moment là. Enormément même. Neela ne l’avait même pas écouté qu’elle était partie en le laissant là tout seul comme un con. Enervé, véxé, Joe prit ses vêtement et les enfila en vitesse. Il galérait même à mettre son tshirt et le déchira un peu par rage. En voyant ça il enragea encore plus et mit un gros coup de pieds dans la poubelle qui trainait par là. Mais merde c’était quoi son problème à la fin? Pourquoi aucune fille n’était capable de passer le cap de la première baise avec lui? Pourquoi fallait-il qu’il galère à chaque fois? Cela lui rappelait toutes les copines qu’il avait eu. Rachel d’abord qui l’avait laissé tomber comme un mal propre du jour au lendemain. Et puis y avait eu les autres après, pas des tonnes en deux ans mais quand même

Pour passer ses nerfs, Joe sortit de la salle en trombe et prit les escaliers pour grimper en courant les étages qui le séparait du toit. Le brun n’est pas un grand fan du vide et de la hauteur mais des fois, aller juste respirer un coup au plus près du ciel qu’il pouvait lui faisait du bien. Il arriva tout essouflé en haut et marqua une pause pour le reprendre un peu. Ça et son exerice d’avant avaient eu raison de lui et il se laissa tomber sur le sol. Il s’allongea sur le dos, bras et jambes écartées et resta là à observer le ciel étoilé. Ces dernières devinrent vites flous à cause des larmes qui avaient envahis ses yeux noisette. Mais quelle nuit de merde….