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 Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)

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MessageSujet: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeMar 22 Mai - 22:18

” That's nothing, but you're pretty ”

    J'avais fermé le restaurant pour 3 jours, de temps en temps je le faisais, disant toujours que comme je ne partais pas en vacance je prenais de temps en temps quelques jours de repos. Les clients étaient en réalité très contents de ça. Ca me permettait surtout de me retirer et de faire ce que j'avais à faire sans éveiller le moindre soupçon ou presque. Je savais pertinement que Julian était sur mon dos, mais il n'avait rien de concret. Quand bien même avait-il quelque chose je n'avais pas peur de la prison. Ni même de la mort, je n'avais pas peur de la solitude, j'avais peur de mettre ma famille en danger, et de voir ma mère anéantie. Je rêvais bien souvent de moi dans une superbe combinaison orange, avançant dans le couloir de la mort, et finir électrocuté alors que ma mère pleure autant qu'elle le peut. C'était probablement ça le plus douloureux en faite... pas l'électrocution, pas la mort, mais la voir elle pleurer. A chaque fois que ça arrivait, je me réveillais en sursaut, mal, trempé, et Jiji venait faire des câlins en ronronnant. C'était agréable d'avoir une chatte toute gentille à la maison qui ne passait pas son temps à me griffer. Un bisous, un câlin et une douche plus loin, j'étais habillé et m'en alla de l'appartement au petit matin. Il était à peine 5h, je pris la route pour partir à 2h d'ici, dans ma petite maison dans les bois. Je respirais l'odeur légèrement renfermée, souriant un peu, j'aimais cet endroit. Dommage qu'il ne serve qu'à ça. Descendant à la cave, je préparai mon SIG-550 avec minutie. Je devais éliminer un politicien vereux qui était en litige avec mon clan, et qui en avait dait torturer 2.... Une horreur à voir aux vues des photos que mon père m'avait envoyé pour réellement me convaincre. Ca m'avait suffit. Je soupirais avant d'enfiler ma tenue, pantalon de cuir, t-shirt noir moulant, veste en cuir rembourée et lunette de soleil, casque sur la tête, je mis le fusil dans une house à guitare. Mettant le tout sur mon dos, je sortis ma moto et partis pour cette mission vacheuse. Il fallait déjà que je puisse entrer dans le domaine. L'ayant étudié avec un ami architecte, je pris place dans un arbre ayant une vue parfaite sur son bureau. Il y passait énormément de temps.

    J'étais à un kilomètre de lui, pas le mieux pour l'arme choisit mais le mieux pour moi et partir rapidement. Il fallait être patient, vraiment patient. La nuit devait tomber entièrement sur le manoir, et je devais m'assurer que tout irait pour le mieux. Il était 23h, il n'y avait plus aucun bruit, sa femme était au lit, sa fille aussi, et lui était dans son fauteuil de ministre. Patience... Je n'avais pas le bon angle, mais je ne pouvais pas bouger pour ne pas me faire repérer. Il se tourna enfin, je l'avais à ma portée. Le coup partit, la vitre se brisa sous l'impact, sa tête explosa. Seulement je ne pouvais pas savoir qu'il aurait des snipers lui aussi sur le toit du manoir. Je n'avais jamais su ça. La douleur fut vive, et horrible sur le coup, me faisant chuter. Je fus sonné quelques secondes avant de prendre mon arme, la ranger et remonter sur ma moto. J'étais à 30 minutes du restaurant, mais je pouvais sentir le sang couler sur mon bras. C'était dur de rester concentré sur la route, mais il le fallait. Arrivé au restaurant, j'entrepris d'y foutre le souk afin de faire croire à un mauvais cambriolage. Ca devenait de plus en plus dur de rester debout, le sang goutait sur le sol à une vitesse impressionnante et ma vue se brouillait, je pris le temps d'appeler une ambulance même si j'étais déjà à genoux à terre à trembler de douleur. Je n'avais jamais été blessé jusqu'à présent, et la balle était toujours logée dans mon épaule. Seulement se genre de balle pouvait faire un sacré dégât, et ma chair était réellement déchiquetée sous l'impact. L'ambulance arriva rapidement, j'étais conscient mais pas vraiment apte à discuter, j'avais surtout trop mal même si je disais rien. On m'embarqua rapidement, il n'y avait pas réellement besoin d'une chirurgie selon l'urgentiste présent dans l'ambulance, juste enlever la balle, suturer, faire un gros pansement compressif et transfuser sûrement ou au moins faire une perfusion de Venofer et Glucose. J'hochais la tête comme si je comprenais tout.

    "Jeune homme de 25 ans, plaie par balle, un cambriolage qui a mal tourné alors qu'il nettoyait simplement son restaurant déjà fermé ! Il est à 165 de pulsations, 17/13 de tension ! Saturation à 95%, il y'a un point d'entrée mais pas de sortie ! Ils ne l'ont pas vraiment loupé !" "Okay ! ADAMS ! On a besoin de toi dans la salle de suture 3 ! Prends Craig avec toi c'est une plaie par balle après un cambriolage !" Je vie la jeune femme arriver, elle était plutôt jolie, j'essayais d'enlever le masque à oxygène sur mon nez alors qu'on me plaçait d'un brancard à l'autre, je n'arrêtais pas de trembler à cause de la douleur sans oser rien dire, je n'aimais pas vraiment être pris pour un poltron. "Au moins... j'ai un.... ange qui me soigne." Hey.... fallait bien faire un peu d'humour pour ne pas tomber dans la folie.
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MessageSujet: Re: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeJeu 24 Mai - 10:52

    Nous voici en pleine nuit aux urgences. Ma maison, mon refuge, le seul endroit où je me ens utile et bonne à quelque chose. J’adore faire la nuit, plus que la journée. Parce que la nuit on a l’impression d’être les maîtres du monde. La journée pour une gastro de bébé, ou pour une violente crève, on va juste voir son médecin traitant et c’est fini. Mais la nuit, il y a qu’une option : les urgences. Bien sur ces cas là sont pas ceux qui m’excitent vraiment mais ils permettent de faire une pause. Les accidents par contre sont plus nombreux la nuit. Surtout ceux de voiture, entre la fatigue, les repas à rallonge, l’alcool, les sorties de boites, on peut dire qu’on est fleuris. Et puis la nuit, les gens en pensant faire plus attention font le plus d’erreurs. Ce soir là d’ailleurs, j’avais eu affaire à un des cas les plus violents de ma carrière. Un gamin de 16 ans était privé de sortie mais était quand même sorti en douce après le repas. Quand il avait voulu rentrer ni vu ni connu vers minuit, il avait escaladé le portail de ses parents, avait glissé, et s’était empallé sur un des piquets. Autant dire que c’était affreux pour les parents de l’avoir retrouvé là, quelques minutes après car leur chien s’était mit à hurler pour prévenir. L’adolescent est arrivé aux urgences avec le bout de féraille qui dépassait de son ventre. Il nous a fallu environ 3 heures pour lui retirer et 3 heures de plus pour réparer les dommages qu’il y avait eu à l’intérieur. Enfin pas complètement, des collègues à moi sont encore sur son cas. On avait besoin de moi aux urgences au cas ou quelque chose d’autre arriverait. Et puis une fois l’urgence de le garder en vie était passée, le reste était que des « réparations » de routine.

    En sortant du bloc, j’avais retiré ma blouse pleine de sang, ainsi que mon masque et ma charlotte avant de me laver les mains bien comme il faut. J’avais envie de foncer sous la douche, je détestais cette odeur de sang qui s’incrustait sur nous après une aussi longue opération. Dans le feu de l’action elle ne me dérangeait pas forcément mais après… Je supportais pas sentir la mort. Même si dans le cas présent, le jeune était encore en vie. Après m’être changé et un peu lavé, je rejoignis l’acceuil de l’hopital, juste avant l’entrée principale des urgences. Je m’étais pris un café sur le chemin et je m’étais appuyé sur le comptoir des infirmières en lisant le dossier d’un patient tout en sirotant mon café. Le gout amer du café de la machine me brulait la gorge. Je pestais intérieurement contre cette pisse de chat qu’ils nous donnaient ici et repensais au meilleur café que j’avais gouté de ma vie. Bien sur c’était à l’époque… à la bonne époque où j’avais encore une vie, une famille, quelque chose de stable avec le petit café de Tyler. Il y faisait les meilleures boissons possible. Chaque café était d’un grain moulu, quelque chose qu’il faisait lui-même et il y avait différentes sortes. On était loin de la capsule Senseo. Tout était parfait à ce moment là… lui… Et puis notre Didi. Il me manque. Je le vois de temps en temps mais je commence à sentir que c’est pas assez. Qu’à chaque fois que je dois le ramener dans sa famille d’accueil ça me déchire le cœur. Cela me fait comme une balle en plein cœur… une balle… Ce qui a ruiné notre vie, ce qui a tout ruiné… et j’ai l’impression de tout entendre encore… les cris des urgentistes qui annonçaient son arrivée "Jeune homme de 25 ans, plaie par balle, un cambriolage qui a mal tourné alors qu'il nettoyait simplement son restaurant déjà fermé ! Il est à 165 de pulsations, 17/13 de tension ! Saturation à 95%, il y'a un point d'entrée mais pas de sortie ! Ils ne l'ont pas vraiment loupé !" … Jeune homme de 25 ans… par balle… mais;.. Cela semblait si réel si;.. C’est à ce moment là qu’un interne me prit par le bras et me secoua un peu , c’était réel.

    Je sortis vite de mes pensées et repassa en mode « machine de guerre » une machine à soigner extrêmement efficace qui allait prendre en main ce patient aussi bien que personne n’aurait pu avant. Cette blessure était si familière. J’ai laissé passer ma chance avec Tyler, je peux pas laisser mourir quelqu’un de la sorte encore et devant mes yeux. Même si je le connais pas, il a surement une femme et un enfant quelque part, ou des parents, ou un copain, un ami, quelque chose. Il faut que je sois la femme qui lui sauve la vie. Je m’approchais de lui et commençait déjà à lui injecter un antidouleur quand il me dit que j’étais un ange. Je lui souriait un peu.

    - oh le flateur ! Vous inquiétez pas on en est toute une équipe et on va bien s’occuper de vous.

    Il y a pas de raisons que je sois l’unique ange. Esperons que je ne sois pas un ange de la mort aujourd’hui. Pour l’instant j’avais eu de la chance, avec le gamin de plus tot, maintenant il faut que ce soit pareil avec lui.

    - sur une échelle de 0 à 10 dites moi à quel niveau de douleur êtes vous, 10 étant le plus élevé.

    C’était con comme question aurprès de quelqu’un qui avait une balle dans l’épaule mais c’était une facon de le distraire pendant qu’on s’affairait sur lui à couvrir la plaie pour éviter que le sang ne coule partout et surtout quand on lui injectait tout un tas de médicaments pour le maintenir en vie.

    - la balle vous a fait un joli trou mais elle n’est pas ressorti alors la première chose à faire, après avoir arrêté le saignement c’est d’ouvrir pour la retirer et regarder si elle a pas fait de damages aileurs. Et bien sur on va réparer tout ça après vous serez un homme neuf, avec une blessure de guerre, ca impressionnera les filles.

    Le brancard avait avancé jusqu’à l’ascenseur. Foutus blocs qui était situés à l’étage. C’était vraiment la pire erreur de l’hopital. On perdait un temps affreusement long, mais pendant ce temps heureusement j’avais eu le temps de lui mettre bien son masque à oxygene et surtout lui laisser sur le nez car il avait la facheuse tendance à l’enlever pour sourire. Je crois que je suis tombé sur un extraterrestre.
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MessageSujet: Re: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeVen 25 Mai - 15:59

” It's nothing but you're pretty ”

    Elle fut gentille, elle ne me rembarra pas directement pour ma petite connerie. Fallait dire qu'avoir une épaule à moitié déchiquetée n'aidait pas à aller aux mieux ! Très honnêtement ! Mais soit on pleurait comme des bébés, soit on tournait ça en dérision pour se dire que comme ça on aura moins mal ! Elle était vraiment mignonne, et puis, elle avait beau parler d'équipe, je ne me concentrais que sur elle. Réellement que sur elle, comme si je la voyais parler à des fantômes. J'avais juste besoin d'un point auquel me raccrocher pour ne pas m'endormir. Quand on s'endormait, c'était là où le pire pouvait arriver. Alors je restais éveillé même si ils faisaient en sorte de me soulager la douleur, et ce qu'ils faisaient m'endormait également. Mais je gardais mes yeux ouverts à tout prix. "Hmm.... 12 c'est possible ? quoi que là avec votre joli minois et... ce que vous me passez j'ai envie de dire que ça passe vers 8..." C'était drôle comme le fait que d'être shooté par de la morphine vous faisez voir les choses différement. Les néons semblaient être vert et elle était lumineuse, mais réellement lumineuse. J'avais Good Riddance en tête, et quand elle parlait avec son équipe, elle chantait. Et moi je souriais comme un abrutit. Le cerveau était fascinant même si je n'avais pas vraiment conscience que c'était ça. (De la morphine chez quelqu'un qui prend jamais d'antidouleur fait souvent halluciner XD) Elle se tourna vers moi, j'essayais d'ôter mon masque afin de pouvoir lui parler, je n'étais plus très sûr de mes geste à vrai dire. Lorsqu'elle parla d'opération la panique me prit, j'entendais le bipbip de leur écran qui s'affolait, et moi de même. Elle tenta de me remettre mon masque sur le nez alors qu'on roulait. Enfin j'avais surtout l'impression d'être sur un tapis volant, d'être Aladdin et d'avoir trouvé une Jasmine. Alors qu'on ralentissait, j'avais réussi à ôter mon masque, elle avança sa main pour le remettre, je lui attrapa faiblement en la regardant. "Je veux pas être anesthésié.... totalement... "

    J'étais certes dans un autre monde, mais j'avais bien compris qu'on devait retirer la balle, et souvent il fallait endormir la personne pour ça, mais je refusais d'être plongé dans un coma artificiel. J'avais des superstitions, connes, certes. Mais je n'y pouvais rien. Tout mais pas ça. "Je bouger...ai pas... je serais... gentil... m'endormez pas... pitié...." J'avais vraiment peur de ça. Je serrais sa main en la suppliant du regard. "S'il.... vo...us plait... je.. ferais ce qu'il faut." "Charlie on ne peut plus attendre, tu veux qu'on fasse quoi ?" Nos regards plongés l'un dans l'autre, j'avais l'impression qu'elle comprenait ma peur, elle lui parla, sans que je comprenne, je commençais à être ailleurs, je pus lire un "Ca va aller" venant de ses lèvres. Rien de plus. Ils s'activaient autour de moi, je ne ressentis plus rien dans mon bras, et mon épaule, j'étais engourdi et flagada, mais ms yeux ne se fermaient pas. Je n'avais pas conscience de ce qu'il se passait, ni du fait qu'ils étaient en train de réparer les dégâts. Je fredonnais un air d'une contine coréenne en imaginant ma mère me tenir la main. J'étais dingue d'elle, le peu de gens qui me connaissaient trouvaient ça étrange, j'en avais rien à foutre honnêtement. J'ai juste chanté dans ma tête (ou pas, vu qu'il a aucune conscience des choses) ma contine favorite. Je m'étais quand même endormi par moi même au bout de quelque temps, avant d'ouvrir les yeux dans une salle de réveil. Elle était là à manger un muffin en remplissant un dossier. "Hey..." J'avais la voix un peu cassée, elle leva ses yeux sur moi, je me mis à sourire. "J'ai... soif...". Elle m'offrit un sourire et m'aida à boire. "Alors... j'aurais... juste une blessure de guerre... pour plaire aux filles ?" J'eus un petit rire avant de la regarder tendrement. "Merci... pour tout..."
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MessageSujet: Re: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeLun 28 Mai - 14:06

    En prenant ma garde cet après midi je n’imaginais pas tomber sur pareil cas. Je parlais bien sur de la blessure par balle mais aussi et surtout du patient. D’habitude j’ai le droit à des gens qui se plaignent ou qui pleurent et appellent leur maman. Même quand franchement ils en ont plus l’age du tout. C’est quelque chose que j’arrive pas à comprendre. Si je suis à deux doigts de mourir c’est vraiment pas ma mère que j’appelerais… Peut-être d’ailleurs que j’attends que ça, pouvoir passer de l’autre coté pour le revoir. Pour revoir son sourire, et le sentir me prendre dans ses bras. Oui, si j’ai envie de voir quelqu’un c’est certainement pas elle. J’aime ma mère… pensez pas le contraire mais ça fait tellement longtemps qu’on s’est pas vu. Elle n’a pas prit plus de nouvelles que ça de moi après l’accident. Ah si elle a voulu que je retourne vivre avec elle et son mari. En gros, pas question. Elle a voulu avoir la garde de Hayden aussi, mais il en était hors de question également. C’est mon fils, c’est surtout le fils de Tyler et vu que ma mère ne l’a jamais aimé lui, il était hors de question que Hayden aille chez elle. Damn je suis en train de penser à lui à ça alors que je devais avoir le cerveau complètement prêt pour mon patient. Et quel patient ! De la sorte j’en voyais donc jamais, je lui souriais souvent pour qu’il ne tombe pas dans les pommes et m’occupait de lui. Il ne voulait pas être anesthésié donc je lui pris la main et le regarda toujours en souriant

    « vous inquiétez pas on fait ce qu’il faut… vous resterez parmis nous mais pas de bêtises et on arrête les compliments faut garder son énergie pour le bloc ».

    L’opération se passa bien. Oui, au début ce fut un peu dur de localiser la balle mais c’était mon boulot et j’avais l’habitude d’être minutieuse. Elle s’était logée dans son muscule et avait causé pas mal de dégâts mais heureusement son artère n’était pas perforée. L’Hémorragie fut vite réglée. Malgré tout il aura besoin de temps et de beaucoup de repos poru que son épaule puisse bouger normalement un jour. Tout en m’affairant sur son épaule, je le voyais planer, sourire, et il s’était même mit à chanter. Je ne reconnaissais pas du tout la langue dans laquelle il chantait. Ca ne sonnait pas chinois pour moi mais cela devait être du japonais ou du coréen. C’était plutôt joli et ça donnait vraiment envie de lui sonner la vie. Quelqu’un qui chante quand on l’opère ne mérite pas de mourir. Pas comme ça. A la fin de l’opération, j’enlevais ma blouse, mes gants, et fila sous la douche avant même d’avoir eu un compte rendu.J’irai le voir après, pour l’instant il faut que je me change les idées. Je savais que j’allais me faire rappeler à l’ordre. Opérer sans anesthésie générale était bien plus dangereux et le chef de chirurgie détestait ça. Tant pis, j’ai fais dans le bien du patient et si il n’est pas content il a qu’à aller gentiment se faire voir. L’eau chaude me fit du bien, je pouvais enfin soupirer un coup et me rendre compte que ce soir, j’avais sauvé la vie de plusieurs personnes, et ça valait le coup d’être toujours de ce monde pour ça. J’essuyais mes larmes qui s’étaient mélée à l’eau puis sortit de la douche pour me rhabiller. Enfin, pour remettre des sous vêtements propres et une nouvelle blouse. Malheureusement la garde n’était pas finie, mais heureusement j’allais pouvoir aller voir comment vont mes patients.

    Je commençais par l’adolescent au portail. Il n’était pas réveillé donc j’étais vite partie me prendre un muffin et un café à la cafeteria avant de me poser dans la chambre du patient chantant. J’étais bien resté une demi heure en grignottant… oui je mange tout le temps mais très lentement, à coté de lui, avant de remarquer qu’il avait ouvert les yeux et qu’il me regardait à ce moment là. Quand il prit la parole je posais mon dossier et mon muffin et l’aida à boire avec une paille qui était posée sur la tablette à coté. Un peu d’eau fraiche aide toujours à se réveiller et se sortir de cette vase dans laquelle on est plongée après une opération et une anesthésie.

    - De rien, c’est mon boulot de rendre les hommes désirables après un accident.

    Je lui souris et remontais un peu son oreiller pour qu’il soit plus confortable. C’est un travail d’aide soignante ça mais ça me coute rien de le faire, de prendre soin de lui, après tout je prends ma pause comme je veux et avec qui je veux. Aujourd’hui j’avais décidé que ce serait avec lui.

    - Alors… comment se sent le mélomane? Au fait c’était très sympa d’avoir une musique d’ambiance pendant l’opération. C’était doux, j’ai même cru qu’une des infirmières de bloc allait s’endormir.

    Heureusement que non mais il avait commené avec l’humour, c’était de mon devoir de continuer. Je retournais à mon muffin, j’en mangeais un bout avant de regarder mon patient. Comme une nouille j’avais oublié son prénom. Je me rappelle de son nom, Gallagher, mais le prénom c’est quelque chose de différent. On est pas vraiment sensé faire connaissance avec les patients à ce point, ni leur dire forcément des choses sur nous mais sans savoir pourquoi je lui serrait doucement la main.

    - Charlie, nice to meet you… Eliott.

    Ca y est, c’était revenu tout seul. Je m’en rappelais. Yay ! Un point pour Charlie ! Les présentation faites je vérifiais son pensement. Le sang avait un peu traversé mais vraiment pas beaucoup. Juste assez pour montrer que la blessure était fraiche mais la cicatrice est propre donc le saignement ne devrait pas continuer trop longtemps. Je lui remis sa blouse correctement en remarquant qu’on lui en avait mit une blanche avec des petites fleurs violettes dessus.

    - Bienvenu à St James, ici vous serez toujours à la pointe de la mode !!

    Mon enthousiasme faisait peur. C’est la fatigue… oui, ça ne peut être que la fatigue.
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MessageSujet: Re: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeSam 2 Juin - 0:08

” It's nothing but you're pretty ”

    Visiblement, elle avait un certain sens de l'humour, ce qui tombait à pic, j'en avais fort besoin vu la situation. Au moins, personne n'avait soupçonné que tout cela n'était qu'une énorme mascarade, et pas elle pour commencer. De plus, si les flics viendraient, je n'avais qu'à dire que je ne veux pas porter plainte parce que mon agresseur avait l'air d'un bébé d'à peine 1 ans, et qu'en plus je ne saurais pas le reconnaître et que je ne voulais pas causer de tord à un innocent ni donner plus de boulot à la police. Il fallait vraiment que ça marche ! Je ne devais pas couler à cause d'une erreur aussi stupide ! J'avais observé le ministre longtemps avant, j'étais déjà allé promener un chien emprunté à un ami vers là bas pour explorer les lieux, je n'avais JAMAIS vu de sniper sur le toit avant. A moins que ce fut vraiment trop récent... Peut être qu'il avait eut des menaces de mort. Au moins, une chose qui me sauvait c'était ma combinaison en cuir. Le sang n'avait pas coulé en dehors de ça hormis en arrivant à la maison lorsque que je l'eus enlevée. On n'allait pas trouver mon sang, ni la balle ! Elle remonta mon oreiller bien gentiment, elle n'avait pas à le faire, mais visiblement, elle avait compris que ça ne me plaisait qu'à moitié d'être dans cette position. "Oh, il se sent bien... mais j'ai chanté ?" Je ne pus m'empêcher de rire doucement, honnêtement, je n'en avais aucun souvenir même si le fait qu'elle dise << Doux >> et que les infirmières allaient s'endormir, j'avais compris qu'elle parlait de ma berceuse. C'était étrange de voir à quel point je l'avais en tête alors que ma mère ne me l'a chanté qu'avant mes 3 ans... avant qu'on ne quitte le pays. Mais je n'arrivais pas me l'enlever de la tête. Une fois à Dublin, elle n'avait plus osé la chanter, elle osait très peu parler en coréen en faite, sauf lorsque nous étions seul. Ma langue maternelle m'avait toujours manqué, mais je n'avais jamais cessé de la pratiquer. "Well... Je suis soporiphique alors !" Elle me dit son nom, ça me fit sourire, ça lui allait bien comme prénom. Charlie pour une fille c'était assez original, mais plutôt poétique. Serrant sa main j'arrivais à la porter jusqu'à ma bouche pour y déposer mes lèvres pour un tendre baise-main. "Nice to meet you Angel"

    Je la laissais vérifier mon pansement sans rien dire, il avait du me mettre une bonne dose d'antidouleur d'ailleurs parce que j'avais limite l'impression de ne plus avoir de bras, mais je bougeais doucement mes doigts l'air de rien, j'avais besoin de voir que ça fonctionnait toujours. Même si c'était minime comme mouvement, et que même avec un bras je pouvais toujours cuisiner, ça voulait surtout dire abandonner la famille, les tirs... tout. D'un coté ça aurait été mieux pour moi, de l'autre, c'était trop dur de les quitter. Je n'avais pas réagit de suite à sa blague en faite, même pas du tout et j'avais du mal à me rendre compte que je n'étais aussi qu'en boxer et chemise qui s'ouvrait ultra facilement. Je n'étais pas vraiment pudique de corps. Mais c'était drôle de s'en rendre compte. Et puis je pus voir la superbe chemise blanche à fleurs violette. "Ouah... j'ai jamais été aussi sexy je crois !" Plaisanterie off course ! J'avais réussi à appuyer sur le bouton pour redresser un peu la tête du lit avant de prendre appuie avec ma bonne main pour me redresser. Je n'étais pas le genre à me laisser aller, et j'avais beau être encore un peu faible, j'avais terriblement envie d'aller aux toilettes, ce qui en soit était une bonne chose je crois. "Vous... vous pouvez appeler une infirmière ou un truc du genre ? je voudrais me lever pour aller aux toilettes..." Elle eut un air surpris. "Je me sens bien, mais je suis engourdi, j'ai besoin de marcher, et d'aller sur des vrais wc faire ma petite comission." Je ne voulais pas rentrer dans les détails, mais en gros, j'avais juste besoin de soulager ma vessie. Elle accepta quand même, disant qu'elle m'aiderait. C'était admirable de sa part, je ne connaissais pas de médecin capable de faire ça. Enfin si, ils en étaient tous capable, mais aucun ne se plaisait à le faire. Elle me verticalisa doucement, me mettant une écharpe en mousse pour soutenir mon bras et ne pas r'ouvrir la cicatrice, je n'avais pas le tourni, j'étais un gaillard costaud ! Mais j'avais perdu pas mal de sang, je m'en rendis compte en marchant, j'étais plus ou moi chancelant, et en passant devant le miroir de la salle de bain je me vis blanc comme un cul de poule. Elle m'aida à me déshabiller, cette proximité entre nous me fit rougir. Ce n'était pas son job, mais j'étais plutôt content qu'elle m'aide elle plutôt qu'une inconnue. Je pus me soulager rapidement et réussi à me r'habiller, elle m'aida à me laver la main, et on repartit ensemble dans le lit. Honnêtement, tout ça avait réveillé la douleur, mais je ne voulais pas le dire. "Merci.... vous n'étiez pas obligé, alors... vraiment merci...." Je lui souriais tendrement. "Vous m'avez pas dit comment allait mon bras. Il redeviendra comme avant ? et je vais rester combien de temps ici... J'ai un commerce à tenir. Mes commis peuvent ouvrir sans moi, mais faudrait que je les prévienne." Je soupirais un peu, je détestais être inactif, et même avec un bras en écharpe, j'irais travailler et faire tout ce que je pouvais. "J'ai un restaurant, le Kim's Delights... quand je sortirais, vous promettez de venir là bas que je vous offre un dîner pour vous remercier de tout ça ?"
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MessageSujet: Re: Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie)   Someday I'll be livin' in a big old city (Charlie) Icon_minitimeLun 4 Juin - 10:48

    Décidemment l'humour était ce qui définissait cette soirée. C'était plutot étrange, je pense pas avoir un sens de l'humour très développé et d'habitude les patients n'en ont pas un énorme non plus. Sauf ceux bien sur qui se croient droles en faisant de l'humour très graveleux et très déplacé aux infirmières ou même aux médecins. Combien de fois je me suis prit des "j'espère que vous êtes toute nue sous votre blouse" ou d'autres remarques du genre. C'est le genre de chose qui m'exaspère. D'accord le sexe est un terrain drole et très divertissant mais il y a toujours le moment et l'endroit pour ça. Et pour moi, le seul endroit et moment où je peux rigoler avec ça c'est quand je suis avec Zac. Là on peut se permettre de bouffer des conneries comme des affamés, de se prendre 3000 calories en une soirée et on parle de notre peur commune pour les "gros dards" ou petits d'ailleurs - et mon addiction pour les coups d'un soir avec des internes ou des collègues. J'y peux rien, à chaque fois qui en a une qui est lesbienne, ou un peu bi, elle fini dans un placard avec moi. Je dois être un aimant à femmes qui doutent et qui veulent un peu de fun avec une autre femme. C'est ça. En fait peut-être même que je suis comme ça moi même. Bref, je fus sortie de mes pensées par une requête de Eliott, celle d'appeler une infirmière. Et puis quoi encore, je suis capable de le faire ! et puis... Il faut pas que je lui dise maintenant mais j'ai fini mon service. Là, je fais du bonus, je sais même pas pourquoi, juste peut-être parce qu'il est agréable.

    - je vais vous aider, on dirait pas comme ça mais les médecins sont capables aussi de faire plus que donner des ordres et ouvrir les gens.

    J'avoue que j'ai beaucoup observé les infirmières et aides soignantes. C'est important de savoir ce qu'elles font, de savoir ce que dont les patients ont vraiment besoin également et non pas juste de leur donner des médicaments et repasser des heures après pour voir si ils sont toujours vivants. Même si des fois je suis pas très humaine pour certains, je cache bien mon jeu. J'aidais Eliott à aller jusqu'aux toilettes, et même à le déshabiller. J'étais surprise du fait qu'il veuille déjà bouger et faire des choses par lui même. Enfin par lui même, je lui tenais quand même son engin pour qu'il se soulage mais ça compte pas ça. D'ailleurs, une pensée débile me traversa l'esprit. On dit toujours que les asiatiques en ont une petite et bien ... je viens de constater que des blancs ont de quoi avoir plus de complexes que mon patient. Je vois bien qu'il est gêné ...le pauvre. Enfin, je vais pas le violer, je vais psa le tripoter je suis juste là pour l'aider. Afin que la gêne passe un peu, je fis le plus vite possible pour le réinstaller dans son lit, le mit un peu plus assis et pendant qu'il avait reprit la parole je sortis de mon sac un cookie au chocolat blanc.

    - Disons que pour votre bras on est quand même très optimistes. Pour une blessure de ce genre, je trouve que tu t'en sors très bien, ça fait à peine quelques heures et déjà tu bouges les doigts, et tu sembles motivé. Pour le temps ici, oui il en faut quand même un peu, surtout qu'il y aura surement un suivi psychologique également. Je te rassure de suite, c'est pas avec moi.

    Je ris un peu. Oui je suis du genre totalement pas appropriée pour suivre quelqu'un psychologiquemnet. Moi qui suis toujours abonné à ma séance de psy hebdomadaire avec le psychologue de l'hopital depuis des années. C'est ça ou bien j'ai pas le droit d'exercer. Pas à temps complet en tout cas. Le seul point qui me chiffonne c'est comment il arrive à être aussi positif après ça. Moi j'avais tellement envie de le voir croupir en prison et je crois que si quelqu'un me blesse j'aurai envie de lui faire encore plus de mal que ce qu'il m'a fait.

    - Demain matin la police viendra prendre ta déposition également. On leur a dit d'attendre que t'ailles un peu mieux, mais là comme t'es capable de me parler je pense que tu seras capable également de le faire avec eux.


    Je découpais un bout de cookie puis lui tendit. J'oubliais que son bras marchait mal donc je lui mis directement à l'entrée des lèvres. Un peu de sucré fait toujous du bien. Mon addiction aux patisseries est totalement la faute de Zac. C'est notre truc. Depuis notre rencontre et maintenant à chaque fois qu'on se voit, on mange. J'avais un petit sourire sur les lèvres et... merde j'avais oublié son invitation.

    - oh pardon ! oui... oui je viendrais, je vais faire une exception à ma régle parce que tu comprends si je mange avec chaque patient a qui je sauve la vie, je vais finir obèse.

    Allez un peu de "je me la pète" mais j'étais vraiment touchée qu'il m'invite. Pour la peine, il avait le droit à un autre bout de cookie, et un sourire. Et une petite caresse sur la main. Voilà... je crois que j'ai pas été aussi "proche" d'un homme depuis des années, si on ommet Zac.



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