•• Maxwell William Jones ••

• La vie est un long fleuve tranquille... jusqu'au jour où vous vous retrouvez sur ma table d'opération. •

I am who I am • Age : 56 Ans • Date & Lieu de Naissance : 18 Novembre à Londres • Spécialité : Chef du service de Cardiologie • Groupe : Les Rois • Situation : Marié, il semblerait. • Sexualité : ♀♀

And also a Player • Age : 20 Ans • Surnom : Doo' • Fréquence de connexion : 7/7 • Comment ? : Sur PRD • Célébrité :Hugh Laurie :jude: • Code : Neela est dans la place :jude: • Autre ? :

•• And this is who I am ••

My Mind

Si vous voulez en savoir plus sur le caractère de ce cher Maxwell, il faut avant tout connaître ses origines. Second enfant de la noble famille des Jones, il a reçu une éducation stricte, conjuguée à un esprit de compétition fraternel. Se dépasser soi-même pour dépasser ses frères a toujours été naturel au sein des Jones, aussi aujourd'hui encore Maxwell donne toujours le meilleur de lui-même. C'est un personnage charismatique et haut en couleurs qui ne passe jamais inaperçu et impose naturellement le respect sans avoir besoin de hausser la voix. Franc et direct, il n'hésitera pas à dire les choses sans détour, ce qui ne l'empêche pas d'avoir du tact et de l'empathie auprès de ses patients. Il se laisse rarement débordé par le stress ou la pression, indissociables de son travail, et demeure toujours efficace et organisé, capable de trouver les meilleures solutions en toutes circonstances. Toutefois, une chose reste certaine: mieux vaut ne pas le mettre en colère, sa sévérité quotidienne n'est alors rien à côté de la rage qu'il peut laisser éclater.

Médecin, c'est plus qu'un simple métier pour Maxwell. C'est une vocation toute trouvée. Il est un excellent médecin. Autant sur le plan théorique que le plan social. C'est un cardiologue confirmé, devenu chef du service par mérite. Intelligent, posé et vif d'esprit, il déniche la moindre pathologie et ses gestes experts de chirurgien sauront épater encore quelques générations d'internes. Proche de ses patients, il entretient une relation privilégiée avec chacun d'entre eux, misant beaucoup sur la communication. Son travail représente une grande partie de sa vie. Il se fiche des heures supplémentaires si elles sont nécessaires au bien de ses patients. Il n'abandonne jamais, visant toujours leur bien-être. Maxwell est un chef de service autoritaire mais paternel. L'erreur est humaine mais il n'accepte pas le moindre tord de ses titulaires et internes . Pas lorsque des vies sont en jeu. Il sait toutefois féliciter lorsqu'ils le méritent et s'efforce d'entretenir de bonnes relations avec eux. Très pédagogue, Maxwell est fréquemment appelé par l'université de médecine ou l'école d'infirmier pour y dispenser des cours de cardiologie. Il sait toujours tenir une salle en haleine, ayant des anecdotes de chirurgien du cœur dans la poche pour captiver l'attention. D'ailleurs pédagogue, le Dr Jones l'est particulièrement avec les internes de son service. Dès qu'une occasion se présente, il apprécie les voir à l’œuvre et réajuster leurs faiblesses. Il peut se montrer spécialement sévère avec eux mais toujours disponible pour les aider à s'améliorer. Comme il le répète souvent: ils sont les médecins de demain et ils doivent être prêts pour ce rôle.

Parlons à présent de sa vie familiale: Maxwell n'a rien d'un mari ou d'un père parfait. Sa femme actuelle, il ne l'a pas choisie par amour mais par arrangement, comme il se doit dans une famille de son rang. Il ne l'a jamais aimé, du moins, jamais comme dans un couple, jamais comme un mari se doit d'aimer sa femme. Il n'a jamais connu à ses côtés la passion ou le grand frisson. Il éprouve beaucoup de tendresse à son égard, rien de plus, rien de moins. C'est ce qui explique son côté volage et libertin. Il ne s'est jamais contenté d'une seule femme mais en a trouvé bien d'autres pour une nuit, notamment à l'hôpital il y a quelques années. Quoi qu'il en soit, Isabella lui a offert le plus beau cadeau de toute une vie: deux filles merveilleuses. Il ne l'avouera pas facilement mais ses deux jumelles, Neela et Thisbe, sont les seules véritables femmes de sa vie. Il les chérit l'une autant que l'autre, même s'il a toujours été plus fusionnel avec Thibse: simple question de caractère. Il n'a pas été un père très disponible durant leur enfance mais a toujours tout fait pour jouer ce rôle du mieux qu'il le pouvait. Est-ce qu'il a été un bon père pour elles ? Il n'en sait véritablement rien, a simplement tout fait pour contribuer à leur bonheur et continuera à le faire durant de longues années. Aujourd'hui, ses deux enfants sont -misère de misère- toutes deux internes. Il a longtemps espéré qu'elles ne suivent pas sa propre voie mais c'était peine perdue. Il ne l'avouera jamais de peur qu'elles se relâchent, mais elles sont faites pour être médecins. C'est pour cette raison qu'il est plus strict et sévère envers elles qu'envers quiconque. Il veut qu'elles se battent pour devenir les meilleures dans leur domaine et non qu'elles se contentent de la réputation de leur père. Qui plus est, tout leurs faits et gestes sont associés à leur nom, à son nom. C'est pour cela qu'il est si dur avec Neela. Elle qui est si impulsive ferait une excellente médecin si elle parvenait à se canaliser et il espère que ses remontrances seront la mettre dans le droit chemin.

My Story

- A toi de jouer, Teddy.

Maxwell s’effaça, laissant le green à son ami de longue date. Theodore frappa. Un coup parfait.

- Tu es trop sévère avec Neela.
- Et toi tu es un parrain gâteux. Ce n’est pas grâce à la réputation d’un nom que l’on devient un bon médecin mais à force de travail et d’acharnement. Elle a encore beaucoup à apprendre.

L’histoire de Maxwell commence il y a cinquante-six ans, dans la haute sphère londonienne. Mr et Mrs Jones étaient issus d’une famille noblissime, Lords depuis de longues générations. Maxwell fut le second d’une longue lignée de frères. Sept garçons promis à des destins exceptionnels. Ils devaient tous faire honneur à leur famille et pour cela, ils reçurent ensemble une éducation stricte, basée sur la religion. Mr Jones inculquait personnellement à ses fils le devoir envers leur patrie chaque soir durant de longs discours. La vie des enfants était clôturée par les règles et les restrictions mais Maxwell ne pourrait pas se plaindre d’avoir eu une enfance malheureuse. Auprès de ses frères, il trouvait toujours le réconfort. Ensembles, ils s’illustrèrent lors de leur scolarité dans divers sports, l’esprit de compétition régnait en maître entre eux. Tous voulaient être le meilleur, et pour Maxwell qui était l’un des aînés, ce désir était bien plus présent. Il avait besoin de montrer qu’il était le mâle dominant, comme tous les enfants de son âge. Lorsqu’arriva la question de l’orientation, Mr Jones invitait son fils concerné dans un bureau et ils discutaient longuement d’un métier approprié, digne de la famille. Aussi, lorsque Maxwell évoqua à quinze ans l’ambition de devenir chirurgien, son père l’encouragea, fier de cette décision. Père et mère offrirent à leur fils tout le nécessaire au bon déroulement de ses études. Non, notre médecin en herbe n’a jamais manqué de rien, mais il eut son bout de chemin à faire comme tous les autres, rien n’achète les connaissances.

Maxwell était un garçon curieux et réfléchi. Il s’intéressait à tout et apprenait vite. Rapidement, il se découvrit une passion pour l’anatomie et la physiologie humaine. Plus que tous les autres, un système du corps humain le fascinait : le cœur et ses dérivés. Le système cardiaque était un mécanisme formidable. Maxwell en fit sa spécialité et ses études se déroulèrent sans accroc. Tous félicitaient son comportement à l’hôpital, il s’était fait une place parmi les soignants et obtenait facilement la confiance des patients. Il s’était juré de se faire cette place par ses propres efforts et non par la réputation de son père et il y parvint haut la main. Ses études terminées, il était devenu cardiologue et chirurgien en cardiologie, deux spécialités qui s’associaient à merveille et dans lesquelles il s’illustrait avec brio.

Tous les frères de la famille Jones avaient réussi. Ils étaient devenus avocat, chef d’orchestre, PDG, architecte, notaire, chirurgien… De quoi ravir Mr Jones qui accordait un soin tout particulier à l’avenir de ses fils. Assez pour choisir lui-même avec l’aide de sa compagne la femme qui partagerait la vie de chacun de ses enfants. Lorsqu’il eut vingt-six ans, son père lui présenta Isabella, une adolescente de quinze ans destinée à devenir son épouse. Maxwell se contenta du strict minimum. Il offrit à sa promise et à sa belle-famille tout son respect et afficha une joie de façade faussement déguisée. En réalité, il n’accordait que peu d’importance à ce mariage. Il était nécessaire, il le savait depuis des années. Il y avait été préparé. Si son père avait jugé qu’Isabelle serait une bonne épouse, il s’y tiendrait. C’est ce qu’il fit durant trente ans, demeurant le dernier de ses frères toujours marié. Tous les autres divorcèrent les uns après les autres, ne trouvant pas leur compte dans ces alliances arrangées. Ils n’avaient rien compris. Qui a dit que mariage rimait avec fidélité ?

- Dr Jones, c’est un abus de pouvoir.
- Il me faut une autorisation pour vous déshabiller ? Ai-je besoin d’une permission écrite ?
- Permission accordée, docteur…

Rien de très déontologique vous me direz, mais le Docteur Jones n’était pas réputé pour son éthique. Il ne trouvait pas satisfaction dans sa vie sentimentale. Isabella était une femme tendre et attachante. Beaucoup d’hommes auraient souhaité l’avoir à leurs côtés, mais il n’éprouvait pour elle rien de plus qu’un amour superficiel : une tendresse affective et non passionnée. Alors il se rattrapait auprès de maîtresses. Notamment à l’hôpital où se trouvaient la plupart d’entre elles. Il était toujours couvert par Théodore, son meilleur ami. Ils s’étaient rencontrés durant un stage commun aux urgences et ne s’étaient jamais quittés. A la fin de leurs études, ils furent tous deux embauchés à l’hôpital Saint-James, Maxwell en tant que cardiologue et Théodore en tant que neurochirurgien. Son ami le tira de nombreuses fois de ses mésaventures amoureuses, notamment auprès de sa femme, Isabelle. Il était un parfait alibi, et si les deux hommes étaient des férus de golf, nombres de leurs parties furent inventées pour satisfaire Mrs Jones. Les deux amis passaient plus de temps à l’hôpital qu’à leur maison. Tous deux se faisaient lentement mais sûrement leur place à Saint-James. Leurs diagnostics et opérations leur valaient les louanges de leurs confrères. Maxwell aurait pu continuer son petit train-train encore de longues années si un événement importun ne l’avait stoppé dans son élan : Isabella était enceinte.

Wow, enceinte… Drôle de mot, drôle de situation… Quel merdier… Il allait devoir se transformer en un mari modèle et dans quelques mois, en un père parfait pour deux bouilles d’ange. Oui, deux pour le prix d’une, les échographies révélèrent la présence de deux fœtus dans le ventre d’Isabella. Des jumelles. Maxwell mit du temps à se faire à la nouvelle. Il eut le temps d’accepter cette situation et avec sa femme, ils assumèrent et décidèrent de tout faire pour assurer le bonheur de leurs deux filles à venir. C’est ainsi que naquirent Neela et Thisbe. Maxwell mit évidemment l’une d’entre elle sous l’aile de son meilleur ami et Theodore se retrouva parrain de la petite Neela. Il avait trente-deux ans, et il était devenu père. Maxwell William Jones était un papa. La nouvelle en avait fait rire plus d’un. Il passait tellement de temps à l’hôpital auprès de ses patients que c’était à se demander s’il avait véritablement une vie en dehors des murs de l’établissement de soin. Il essaya de consacrer plus de temps à sa famille mais rapidement, les mauvaises habitudes reprenaient le dessus. Il n’aura jamais été le père disponible qu’il aurait voulu être mais Isabella tint ce rôle à sa place. Il s’efforçait d’être le plus proche possible de ses filles lorsqu’il était à la maison. Elles étaient ses deux merveilles, il les aimait chacune plus que tout dans ce bas monde. Ses obligations de chirurgien occupaient une place importante dans sa vie. Il ne pouvait pas accourir lorsque Neela était malade à l’école ou se rendre disponible pour une promenade avec Thisbe le mercredi après-midi mais dès qu’il le pouvait, il leur consacrait tout son temps libre. D'ailleurs, il développa pour sa plus grande joie une relation assez fusionnelle avec Thisbe. Tout mauvais père qu’il pensait être, il ne voulait pas passer à côté de l’enfance de ses jumelles. Sans elles, tout son monde s’écroulerait.

Nous revoilà de longues années plus tard. Maxwell a cinquante-six ans. Son expérience a fait de lui le chef de la cardiologie, un rôle qu’il exerce à merveille, mêlant son autorité naturelle à ses réflexes paternels bienveillants. Il est strict envers toute personne sous ses ordres, mais après tout, tout soignant n’a-t-il pas des vies entre ses mains ? Seulement voilà… Notre bon chirurgien n’avait qu’un seul espoir dans sa vie : qu’aucune de ses filles ne suive le même parcours que lui… et manque de bol, les deux décidèrent de lui jouer un mauvais tour ! Neela et Thisbe avaient toutes les deux choisi la voie de la médecine et Maxwell s’en mordait la lèvre. Il craignait que leur moindre faux pas ne ternisse le nom des Jones mais surtout, il appréhendait qu’elles se reposent sur la réputation de leur nom pour figurer parmi les privilégiées. Plus sévère envers elles qu’envers n’importe quel autre interne, particulièrement envers Neela et son impulsivité qui lui joue des tours, il ne peut s’empêcher de les mener vers le droit chemin. Il souhaite qu’elles réussissent leurs études mais surtout qu’elles deviennent de bons soignants, une chose que l’on n’apprend pas dans les livres. Et Dieu sait que son expérience de médecin lui souffle que chacune de ses jumelles a les capacités de devenir un soignant formidable.

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