Encore une longue journée. Ça n’arrêtait plus en ce moment et ma fatigue augmentait davantage chaque jour. Je ressentais que mon travail devenait un obstacle de plus en plus important entre ma fiancée et moi, mais malheureusement, je ne pensais pas très souvent à cette idée. Comme toute l’après-midi d’ailleurs. Je l’avais passé en compagnie de Eliott, sans me préoccuper de l’heure. Ce « rendez-vous » faisait parti de mon travail, bien que ça devienne assez … étrange. Notre relation, je ne savais pas trop quoi en faire. Qu’importe. Il était tard – minuit – et je venais de garer ma voiture devant la maison que j’habite depuis quelques années déjà avec Chanelle. Je ne savais pas du tout si elle m’attendait, et à vrai dire, j’avais juste envie de manger rapidement quelque chose, d’aller me doucher et me glisser dans les draps déjà chaud avec mon amour. Oui, j’ai l’air d’un amoureux transit, ça change. Bref, le passé n’a pas d’importance.

Ouvrant la porte de la maison, un léger sourire fatigué se dessina sur mes lèvres quand je sentis la chaleur et la familiarité des lieux. Je fermais et verrouillait la porte derrière moi, posant mes affaires vite fait dans le couloir et me dirigeant vers la cuisine en ouvrant mon nœud de cravate. La maison était si silencieuse. J’imaginais Chanelle entrain de dormir paisiblement à l’étage dans notre lit. Me faisant chauffer des restes, j’appréciais le calme qui régnait ici. Une fois mon plateau préparé, j’allais devant la télévision du salon, retirant ma veste que j’accrochais au porte manteau et mes chaussures que je laissais dans le couloir. Calé devant une série tardive, je prenais mon temps pour déguster mon petit plat.

Cependant, un bruit me fit sursauter. Réaction assez démesurée mais me pensant seul, je ne réfléchis pas plus avant de pointer mon arme sur ma fiancé. C’était la première fois que ça m’arrivait et à la tête qu’elle faisait, il valait mieux que ça ne se produise plus jamais. Je me sentais assez mal dans cette situation et je baissais et rangeais très vite mon arme. « Pardon Chanelle, je croyais que tu dormais » dis-je en m’approchant doucement d’elle pour l’embrasser. Mon travail me montait vraiment trop à la tête de temps en temps, mais cette fois-ci … Connaissant ma petite amie – en particulier son caractère – je doute qu’elle laisse passer ça. L’espoir fait vivre non ? Puis je me ferais pardonner, comme toujours. Je n’en doutais même pas de ça par contre. Sauf si elle le prenait bien plus mal que je ne l’aurais pensé …

Ma boutique tournait parfaitement bien, ça n’arrêtait plus en ce moment et je trouvais ça génial . J’étais fière de ma réussite mais aujourd’hui j’attendais qu’une seule chose . Rentrer chez moi afin de revoir mon petit mari . Ce soir il m’avait promis qu’il serait là pour le dîner. Cela doit faire des lustres que je n’avais pas fais un tête à tête avec mon fiancé . Son travail lui prenait tout son temps libre et pour être honnête ça m’énervais . Je ne supportais plus son boulot , ses horaires de merdes , ses collègues. Bref …passons .. Ce soir il était à moi c’est tout. Je venais donc de finir ma journée de boulot et rentrai directement à la maison. J’ouvris la porte de la maison , un léger sourire ce dessinai sur mon visage. «  Julian? » dis-je d’une voix forte mais aucune réponse ne parvient . Il n’était surement pas rentrer et cela ne m’étonnais pas. De toute manière avec Julian le travail passe avant tout même avant moi ..pff! Je pris une petite respiration avant de partir en cuisine pour faire un bon petit repas à Julian . Je voulais lui faire plaisir alors je décidai de lui faire son plat préféré . J’avais passé plus d’une heure en cuisine .. Alala qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour son mari . Pendant que le plat était entrain de cuire j’installais la table , mettant quelque bougie pour rendre l’atmosphère plus romantique. J’ouvris même une bouteille de vin pour l’occasion c’est pour dire hein?!. Mais l’heure passai et Julian n’arrivait jamais . J’enchainais les verres de vins pour faire passer le temps mais surtout j’avais espoir. J’étais certaine qu’il allait venir mais finalement j’avais tort .

Vingt-trois heures et quart et Julian n’était toujours pas là . Je laissais la table comme tel et monta directement à l’étage . Je pris un bain avec un peu de musique pour me calmer mais rien n’y faisais j’étais en colère contre lui . Encore une fois le boulot passai avant moi . Ensuite je sortis de l’eau et entoura mon corps d’une serviette blanche puis je marchais sur la pointe des pieds jusqu’à notre chambre et regardai mon portable . Aucun messages , aucun appel. Je levais les yeux au plafond avant de me mettre en pyjamas et de m’installais dans mon lit . Soudain un bruit retentis dans la maison .. Je compris directement qu’il s’agissait de Julian.

Je sortis de ma chambre pour aller dans le salon .. Julian était assit sur le canapé mais il se retourna directement me pointant son arme. Je restais complètement bouche bée de son geste . Jamais il n’avait pointé d’arme en ma direction ..Julian abaissa son arme , s’approcha de moi , s’excusa et m’embrassa. «  T’es excuse tu peux te les mettre où je pense Julian! » dis-je en le regardant dans les yeux . « Déjà donne-moi ton arme ..et t’aurais pu me prévenir que tu ne rentrais pas diner quand même! Je suis trop conne d’avoir fait des efforts pour te faire plaisir . »

Elle le prenait en effet très mal. En même temps, dans son cas … Non, j'aurais compris. Le stress, la quantité de travail … Elle ne se rendait pas compte apparemment. Ça finirait en dispute de toute manière vu la tournure des événements. Ses yeux m'envoyaient tellement de haine et de tristesse. Ses mots claquaient dans l'air comme une claque. Si j'allais admettre qu'elle avait raison et que j'aurais du faire tout ça ? Non. Ma fierté m'en empêchait. C'était d'ailleurs le sujet de plusieurs disputes mais que pouvais-je y faire ? Beaucoup, si je me donnais de la peine. Qu'importe. Soufflant doucement, je soutenais ce regard qu'elle me lançait. « Merveilleux langage chérie » commençais-je. Lui donner mon arme ? Était-elle sérieuse ? Apparemment oui, mais il en était hors de question. Pour le reste, j'assumais plus ou moins la faute, comme toujours. « Je ne te donnerais pas mon arme Chanelle, hors de question et tu le sais parfaitement. Pour le reste … je suis désolé, mais j'avais du travail et je n'ai pas vu le temps passé. Tu sais très bien comment je suis quand je travaille sur un dossier, hm ? » Excuse à deux balles. Et ça n'allait pas passé mais je ne voyais pas bien quoi lui dire à part ça.

Ne voulant pas l'énerver plus que c'était déjà le cas, je viens doucement et précautionneusement entourer sa taille de mes bras et je lui murmurais tendrement à l'oreille « Tu n'es pas conne, je suis désolé de rentrer si tard. Ça n'arrivera plus, d'accord ? » Ce n'était pas une promesse formulée parce que je ne pouvais pas lui promettre une telle chose. Cependant, ces mots seraient lourds de sens et de conséquences si jamais je ne les tenais pas. J'essayerais de faire des efforts, mais je ne pouvais pas non plus négliger mon travail et mes affaires en cours. Surtout celle concernant Eliott. La plus grande enquête dont je ne voyais malheureusement pas le bout. « Je sais que tu fais des efforts pour moi Chanelle, c'est à moi d'en faire davantage pour te faire plaisir à mon tour » lâchais-je doucement. Un beau parleur ? Oui. J'aimerai tant faire tout ce que je lui dis, mais ce n'était pas si facile et elle ne le comprenait vraiment pas. Ça me désolait franchement, mais peut-être fallait-il juste du temps ? J'en doutais de plus en plus.

Un sourire amoureux et un baiser rapide sur ses lèvres et je me détachais d'elle pour manger. Avant ça, je déchargeais mon arme et la posais sur la table. Histoire que l'on ne parle plus de ce « petit incident ». J'en avais une chargé de toute manière dans le tiroir de ma table de nuit. Quoi ? Ce n'est pas de la paranoïa, plutôt de la sécurité à mes yeux. Si j'entends un bruit suspect la nuit, je préfère descendre avec une arme que rien du tout. Mangeant en silence, je laissais le choix à Chanelle de venir s’asseoir à côté de moi, ou remonter dormir … Ou de me prendre encore la tête en créant un beau conflit. Tout était possible. Même si à cette heure-ci, je n'avais pas envie de problèmes entre nous, je sentais que ça ne se terminerait pas si facilement. Me remettre en question ? Pourquoi faire. Je pourrais faire des milliers de promesses, d'excuses, ça ne changerait jamais. Mon travail serait toujours là, les heures que je passais pour celui-ci seront omniprésentes. Lutter contre ça n'en valait pas la peine. Il fallait juste que Chanelle accepte ça et que j'essaye d'y mettre un peu du mien, malgré que ce ne soit pas gagner. Pas gagner du tout.

Mon réveille fut des plus brutal , même si Julian m’avais pointé son arme durant quelque seconde j’avais l’impression que cela avait duré des minutes entières tellement j’étais restée consterné par son geste mais je crois qu’en réalité ce qui me met le plus en colère c’était que Julian m’avais encore oublié ce soir . Qu’il soit absent régulièrement à cause de son boulot je le comprenais parfaitement mais la moindre des choses était de prévenir, non?! Ce soir je ne mâchais pas mes mots qu’importe les conséquences de mes paroles je l’ai assumerais amplement. J’aimerais que Julian comprenne que dans un couple ont est deux , que ça ne marchais pas que dans un sens . Au début de notre relation Julian avait du temps pour moi , même énormément de temps mais une putain de routine c’était installé dans notre couple ce qui fait que Julian fuit - enfin fuir c’est un bien grand mot (a) - . Julian essaya de faire l’humour en commentant ma manière de parler . Personnellement ça ne me faisais pas rire , je le regardais simplement sans même montrer un quelconque sentiment à son égard .. Bon. J’avoue que ce soir je n’avais pas très envie de me prendre la tête avec Julian , j’avais plutôt envie de le serrer dans mes bras , de lui demander comment ça journée c’était passé mais je ne pouvais pas .. Attendez je ne pouvais pas le laisser gagner comme ça . Je me devenais de péter un câble et de le remettre dans le droit chemin . Une fiancée était faites pour ça non? . Ne souhaitant pas m’énervais davantage Julian décida de m’attraper par la taille et de murmurer doucement des mots gentils . Des paroles qui sonnaient assez fausses d’ailleurs. Après m’avoir balancé ses belles paroles , Julian s’installa à nouveau sur le canapé récupérant son assiette comme si de rien n’était . « Ma parole… Tu te fous de moi Julian? » dis-je en m’approchant de lui , puis je récupérais son arme qui était maintenant déchargé et pris à nouveau la parole «  Tu pars comme si de rien n’était .. Comme si j’avais avalé tes belles paroles . Mais j’y crois pas .. Même pas du tout et tu sais pourquoi ? Car ça doit faire la quinzième fois que tu me le dis » .

Je m’installais juste à côté de Julian qui était entrain de me regarder . « De toute manière pour que tu fasses attention à moi il faudrait que j’ai un cassier judiciaire et que tu sois responsable de mon cas . » . J’essayais de mettre Julian en colère mais rien n’y faisait ce soir il ne voulait pas se prendre la tête . Il voulait être au calme. Je crois bien que Julian ne se rendait pas bien compte à quel point j’étais amoureuse de lui . J’étais juste accro à lui .. Il me manquais sans cesse , voilà pourquoi je partais aussi rapidement au quart de tour . Je soufflais un instant avant de lancer un sourire gentille «  Je suis dé….déshydraté » en réalité je n’avais pas soif , je souhaitais juste m’excusais. «  Je vais me chercher à boire. Tu veux quelque chose mon chéri ? »

C'était reparti pour un tour. Je ne me foutais pas d'elle, mais juste que je ne voulais pas de conflit, alors autant lui dire ce qu'elle voulait entendre, c'était plus simple et plus reposant pour les nerfs. Je ne préférais pas répondre à ça. Quinze fois ?! Pourquoi les filles exagèrent-elles tout le temps sur ce genre de choses ! Certes, c'était assez régulier depuis quelques mois, mais de là à ce que l'ai fit autant de fois, ce n'était pas possible. Comptait-elle ? Je n'espérais vraiment pas. Et je ne répondrais pas à cela non plus. Aucun intérêt. Je la laissais finalement prendre mon arme. Si c'était son seul but ce soir, ça m'importait peu. Comme dit, j'en avais une autre alors bon. Tant que celle qu'elle venait de prendre était déchargée, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait – sauf la charger, évidemment – car elle ne courrait aucun risque. C'était le plus important à mes yeux. Je ne pouvais pas perdre Chanelle. Malgré nos querelles, elle était indispensable pour moi. Certains parlent « d'âme sœur » ou de « femme de ma vie ». Je ne savais pas quoi employer pour ma part tellement ce que je ressentais pour elle était brute et précieux. Oui, j'ai une manière très étrange de lui montrer, mais quand on est avec une personne, on prend les qualités ainsi que les défauts. C'est la règle du jeu dans l'amour. Des fois ça passe, des fois ça casse.

Les prochaines paroles de ma fiancé me firent lui lancer un regard qui criait un « ne fais jamais ça ». Comment pouvait-elle croire qu'il faille être un délinquant ou avoir fait je ne sais quelle connerie pour que je m’intéresse à elle ? Serrant ma fourchette dans ma main, je me relâchais en me rappelant que j'avais dit que je ne m'énerverais pas ce soir. La fatigue me ferait dire des choses que je ne pense pas, et ça pourrait être une fatalité que je ne pourrais pas supporter à vivre. Autant ne pas relever ce qu'elle me disait et passer totalement outre ce genre de choses qui font que tout monterait très vite en pression inutilement. Finissant mon assiette, je remarquais du coin de l'oeil un changement d'humeur complet chez elle. Elle abordait désormais un léger sourire. Le genre de sourire que je préférais voir en rentrant plutôt que l'on se prenne la tête comme avant. Pour ça, il fallait que je rentre plus tôt. J'avais comprit le message.

Aussitôt, je pus me détendre. J'aimais largement plus cette Chanelle que la précédente. Doucement, je lui souris. Elle ne savait pas mentir par contre, sa soif n'était qu'un prétexte pour parler d'autre chose. « Non merci ma chérie, je n'ai pas soif … mais c'est gentil de me le demander » soufflais-je à son oreille, passant un bras autour de sa taille pour que l'on soit plus proche. D'ici, je pouvais respirer lentement son doux parfum. L'absence que je créais pour elle m'affectait tout autant. Je ne le montrais juste pas. C'est toujours plus simple de renfermer ses sentiments plutôt que de les exposer au grand jour, je trouve. Tout dépend des personnes, mais moi, je trouvais cela plus facile. Non pas que quand on sort – bien que ça soit devenu très rare – on ne se tienne pas la main et on ne s'embrasse pas, au contraire d'ailleurs ! Mais simplement que je ne voulais pas montrer aux personnes avec qui je travaille que je voudrais aussi passer des moments avec ma petite amie plutôt que d'aller patrouiller en ville. Normal après tout, mais vu que je n'étais pas le seul dans ce cas, je préférais ne rien dire. Et mon travail avait souvent raison de moi et de ma notion du temps et de toutes les autres choses de la vie.

L’impulsivité était surement mon plus gros défaut , la moindre petite chose pouvait me mettre dans une colère noire J’étais capable de tout casser autour de moi tellement la colère était intense . Cependant j’arrivais à me calmer , à contrôler ses excès de rage , de toute manière je n’avais pas le choix sinon je perdrais Julian. Alors que j’étais entrain de faire des reproche à mon fiancé , celui-ci décida de rester silencieux . Ce silence m’insupportais tout autant que son travail mais bon qu’importe mon avis , Julian fera toujours comme bon lui semble et je ne pouvais pas lui en vouloir. Son silence me fis également comprendre que ce soir Julian souhaitait rester au calme quoiqu’il arrive . Fini les conflits qui ne rimaient à rien . Pour pouvoir changer de sujet je proposa à boire à mon petit ami mais il n’avait pas soif non plus . Julian passa un bras autour de ma taille pour que l’on soit proche , son geste me fis sourire . Mon fiancé n’était pas le genre de mec à s’exprimais comme un livre ouvert , jamais il ne me dira qu’il m’aime sauf si il se sent obligé de le faire , jamais il n’exprimera ses sentiments , quoique je fasse il ne cédera jamais contrairement à moi , je suis prête à lui ouvrir mon cœur , prête à lui pardonner toute ses erreurs néanmoins je ne suis pas prête à lui présenter des quelconque excuses .. Ça par contre c’est une chose que je n’arrivais pas à faire . S’excuser auprès de quelqu’un n’était pas utiles à mes yeux .

J’approchais doucement mes lèvres contre celle de Julian pour l’embrasser tendrement . Le baiser était très agréable tout comme avoir Julian proche moi . J’aimais le contact de nos corps . J’interrompu notre baiser pour pouvoir placer une phrase «  Au fait…pourquoi tu rentre aussi tard ? » . Je ne posais pas cette question pour provoquer une dispute , je m’intéressais juste à ce que Julian faisait.

Ce baiser si tendre qu'elle m'accordait me faisait beaucoup de bien. Les compteurs étaient à zéro. Pas de long discours, pas d'excuses, pas de « je t'aime » qui sont tellement horrible quand ils ne servent qu'à faire que tout aille mieux avant la prochaine tempête. Juste continuer et mettre ça de côté en espérant que ça puisse aller mieux. En caressant doucement sa taille, je regardais cette femme qui faisait battre mon cœur si fort. Sa question me fit un effet assez étrange. Disait-elle ça pour une dispute ou voulait-elle juste savoir ce que j'avais fait ? Vu l'état de la situation, la deuxième solution me paraissait largement plus probable. « Hm et bien j'ai patrouillé un peu en ville avec un collègue, rien de bien intéressant et après … » Devais-je lui dire la vérité ? Que j'étais avec Eliott pendant tout le reste du temps et que je n'avais pas prit la peine de l'appeler parce que j'étais en sa compagnie ? Hm. Il valait mieux feinter un peu. « … je suis allé inspecter un peu les les faits et gestes d'un garçon que je suis depuis quelques temps déjà, je t'en ai peut-être déjà parler et ensuite, je me suis plongé dans une pile de dossier » Toutes les vérités ne sont jamais bonne à dire. Je le savais sûrement mieux que personne. Qu'importe. Et puis, si elle voyait que je déformais ce qu'il s'était vraiment passé et que ça finirait en conflit, je l'aurais bien cherché. Même si je ne participerais pas plus à cette dispute que celle qui avait faillit éclaté il y a quelques minutes.

« Et toi mon amour ? Tu as travaillé au magasin toute la journée ? » demandais-je avec un léger sourire. Je préférais mille fois parler de ce qu'elle faisait. Mon travail était assez emcombrant pour ne pas en parler encore maintenant. Sa voix me manquait donc j'appréciais plutôt qu'elle me raconte sa journée. Ma fatigue venait de plus en plus, mais je ne désirais pas succombé de sitôt. Demain, j'avais ma mâtiné donc je voulais profiter de rester encore un petit moment avec ma femme. Si j'étais assez démonstratif pour lui apporter le petit déjeuner demain matin au lit ? Surprise. Ça arrivait très rarement, mais vraiment peu de fois, mais une fois de temps en temps, ça fait toujours plaisir et dans un couple, c'est toujours bénéfique ce genre d'attention. Toujours avec autant de douceur, ma main vint chercher la sienne pour entrelacer nos doigts, lui donnant encore un sourire amoureux. Rien n'était calculé, j'agissais juste normalement. Je l'aimais, alors pourquoi ça ne pouvait pas être naturel ? Elle était l'exception à qui j'ai tout donné. Mon cœur, ma vie. Je sais bien et je ne me répéterais jamais assez que ma façon de lui montrer ce que je ressens est assez … étrange, bizarre ; mais nous étions heureux ainsi. Pourquoi ça changerait maintenant ?

Un bon silence vaut mieux qu’une mauvaise dispute moi je dis. Julian me fis compris à sa manière que ce soir il ne souhaitait pas rentrer en conflit avec moi , il préférait de loin me voir comme une petite amie douce et gentille et après une longue journée de travail il était normal de préférait rester au calme. Le boulot de Julian lui bouffait tout son temps libre , toute son énergie. Être flic n’était pas très agréable , le danger quêtait toujours. Pour être honnête je n’avais pas peur pour Julian, il était assez grand et responsable pour gérer ses affaires. Mon fiancé s’approcha un peu plus de moi avec un sourire agréable à regarder . Je lui souris également avant de l’embrasser avec tendresse . Le goûts de ses lèvres m’avais manqués . Ensuite, je demandais à Julian les raisons du pourquoi il rentrait tard et bien évidemment Julian ne mâcha pas ses mensonges . Je crois bien qu’il me prenait pour une débile défois .. Il hésitait tellement dans ses mots qu’il était facile de voir que ce n’était pas vraiment la vérité .

Le mensonge était devenu quelque chose de très fréquent dans la bouche de mon fiancé même si ses dires partaient d’un fait réel cela restait tout de même un mensonge. Je posa mon regard sur lui et pris aussitôt la parole «  Huum.. Je vois.. Et demain je suppose que ça va être pareille? » dis-je avec un sourire imparfait . Je ne cherchais pas à créer un conflit , je cherchais juste la vérité . Puis Julian changea de sujet en me demandant si j’avais travaillé au magasin . «  Oui . Comme toujours . » dis-je avec un petit sourire «  J’ai beaucoup vendu d’ailleurs.. Une amie était venue me voir aussi . On a un peu parlé et puis voilà . Ma journée n'a pas été très intéressante à vrai dire. » Dis-je en passant une main dans mes cheveux bouclé «  Je pense que je vais engager des employés étant donné que ma boutique marche plutôt bien.. » dis-je avec un grand sourire . J’étais tellement fière de ma boutique qu’en parlais ne me gênais guère . «  Au fait.. Samedi prochain Zéphirine va peut-être venir manger à la maison donc j’aimerais que tu sois présent.. S’il te plais »

Expliquer comment je me sentais à ses côtés serait bien trop compliqué. Pourquoi parler quand il n’y a rien dire ou que ces paroles mèneront à des problèmes superflus ? Je ne comprendrais jamais cela. Pourtant, plus Chanelle parlait, plus j’avais l’impression qu’elle voulait vraiment venir à une dispute violente. Comment voulait-elle que je prévois ce qui allait se passer demain ? Je ne savais jamais à l’avance quand je travaillerais sur de longs et fastidieux dossiers ou quand j’allais voir Eliott. Voulait-elle que je continue à lui faire croire à une vérité qui n’arrivera sûrement pas ? Je ne la comprenais pas par moment, malgré l’amour que je ressens continuellement à son égard. « Je ne sais pas Chanelle. Je ne peux pas te promettre que je rentrerais à l’heure alors que ce ne sera pas le cas. Tout ce que je peux t’affirmer, c’est que je ne travaille qu’à partir de quatorze heure trente et pas avant » répondis-je calmement, souriant sincèrement. Ce sourire faux qu’elle employait me gênait mais je sentais bien son espèce de jalousie face à mon travail. Je ne me rendrais sûrement jamais compte de ce qu’elle pouvait réellement ressentir. C’était mieux ainsi, je suppose.

L’écouter me raconter sa journée me plaisait largement plus. Ce n’était pas grand chose, mais ça comptait à mes yeux. « Je suis fier de ce que tu fais, chérie » Des paroles sincères, dénuées de tout mensonge. Car oui, voir à quel point elle est heureuse de ce qu’elle fait et l’aider dans cette quête de bonheur me faisait du bien. Je ne désirais que de la voir épanouie, ma joie était fondée là-dessus. « Une amie ? Je la connais ? » demandais-je à tout hasard. « Tout ce que tu fais est intéressant, tu le sais bien. Des employés ? » dis-je avec un grand sourire. « C’est génial ça ! » Quand elle me parla de Zéphirine, je me doutais assez bien que ce devait elle qui était passé au magasin. J’écoutais ses paroles avec attention. Je ne pouvais pas refuser et je ferais en sorte d’être là. Il le fallait de toute manière, sinon notre couple finirait en lambeau et ce n’était pas possible. Jamais. « Je le noterai et je ferai en sorte d’être là » Enfin une phrase sincère qui fait passer mon travail après ma chère et tendre.

Mon regard ne lâchait plus Julian , mes yeux le contemplaient comme s'il était une oeuvre d'art . J'étais fière d'être sa petite amie , fière de vivre avec lui depuis maintenant quelques années et fière de savoir qu'il portait une confiance aveugle . Cependant, la confiance n'était pas totalement réciproque.. Il était vrai que j'avais certain doute sur la fidélité de mon fiancé. Rentrer aussi tard tous les soirs me semblaient assez suspect .. Bref... Ce soir , Julian était à mes côtés et j'aimais ça mais pourtant j'essayais par tous les moyens de créer une dispute. Je ne sais pas pourquoi je cherchais absolument à me prendre la tête avec lui .. «  Génial ! On aura la matinée pour nous alors… » dis-je avec un sourire en coin tout en glissant ma main sur le torse de Julian . Je m'approchais un peu plus de lui pour l'embrasser amoureusement . Je voulais lui montrer que malgré mes crises d'hystéries j'étais encore celle qu'il a aimé . Et que je suis toujours aussi amoureuse de lui (a) .

Après avoir parlé du travail de Julian , celui-ci me demanda comment ma journée c'était passé . Il était vrai que ma journée fut très bien , j'avais revu une amie proche « Zéphirine » . D'ailleurs , j'étais certaine que Julian l'adorerait c'est pourquoi j'ai décidé de l'inviter à diner un de ses quatre . «  Non tu ne la connais pas mais je suis sûr que tu vas l’adorer ! Merci mon cœur » dis-je avec un grand sourire . «  Tu ne veux pas qu’on monte dans la chambre? » .

Son regard me brûlait la peau, mais j'adorais ça. Savoir que je suis le seul à la rendre si amoureuse, qu'elle ne regarde que moi encore et encore. Oui, je suis comme tous les mecs. Bizarrement, j'avais l'impression qu'elle cherchait encore une dispute, mais non. Elle me dit juste que l'on pourrait passer la matinée ensemble. On passait enfin à autre chose. Tant mieux. « Exactement, rien que pour nous deux » murmurais-je tendrement, lançant un vague regard à la main de Chanelle sur mon torse en souriant. Son baiser me rendait calme et doux, le prolongeant avec tout autant d'amour. Elle savait me rendre complètement dépendant qu'elle quand même, malgré que je ne lui dise que très peu. Je l'aime à en mourir, oh oui. J'avais juste l'impression qu'elle me soupçonnait de quelque chose … Quelque chose que je n'avais pas fait. Parano ? Un peu oui avec le temps. Peut-être que mon travail me rendait un peu dingue par moment.

Curieux, j'avais hâte de rencontrer son amie. Si elle savait d'avance que Zéphirine et moi allions bien nous entendre, je ne pouvais même pas en douté. J'espérais vraiment être là, sinon ça allait chauffer pour moi et je ne voulais pas la blessé à ce point. Je m'étais engagé assez pour ce repas, je ne devais pas la décevoir. Il fallait juste qu'un fou ne veuille tuer personne et qu'il n'y ait pas de problèmes de drogues non plus au terrain abandonné. « Je te fais confiance chérie et de rien, j'ai hâte de voir ton amie » souriais-je doucement.

Sa question me fit sourire davantage et j'embrassais avec douceur ses lèvres, gardant sa main dans la sienne en me levant. « Avec plaisir » La fatigue revenait un peu mais j'avais une autre petite idée en tête. Oh non, rien de très catholique, mais j'avais besoin de la sentir proche de moi … Très proche d'ailleurs. Mon regard devait trahir mes pensées. Il fallait juste que je vois dans ses yeux si elle le désirait aussi. Oui, je suis du genre à ne pas forcer avec ça. Finalement, je ne suis peut-être pas un mec comme les autres. Non pas que je l'attende toujours pour faire l'amour, mais on arrivait relativement bien à le voir ensemble en même temps. C'était très pratique et ça évitait de nouvelle dispute. Caressant la paume de sa main avec mon pouce, je l'admirais avec très peu de discrétion, mais nous n'avions rien à nous cacher. Elle me connaissait tellement bien et réciproquement que ça n'avait pas de sens d'avoir des secrets. Sauf quelques uns mais bref …

A présent j’avais hâte d’être demain matin afin de pouvoir passer toute une matinée auprès de l’homme qui fait chavirer mon cœur . De plus il était assez rare que Julian soit présent si longtemps alors je devais en profiter. C’est pourquoi , exceptionnellement ma boutique sera fermée à ce-jour. C’est con comme l’amour pouvait nous pousser à faire des choses insensés pour l’élu de notre cœur. Ma rencontre avec Julian a été très particulière… Mon ex petit ami l’invitait souvent à manger à la maison et je ne savais pas pourquoi mais quand il était à mes côté mon cœur battait si fort , mes yeux le dévorer et ça Jérémiah la très vite remarqué et à décidé par simple vengeance de me tromper avec la première fille qui le draguait . J’ai trouvais ça complètement nul .. Cependant, mon cœur n’a pas beaucoup souffert dans cette histoire étant donné qu’il me réclamais Julian. Voyant que nos sentiments était réciproque je tenta ma chance. Depuis ce jour là rien n’était plus pareil . Julian avait l’air tout aussi heureux de voir que demain on aller passer la matinée ensemble . Son timbre de voix me faisais sourire comme une imbécile . «  J’ai hâte »

Et j’avais encore plus hâte de présenter Zéphirinee à Julian mon amie car Julian sait très bien que j’ai beaucoup de mal à faire confiance aux autres et à me lier d’amitié avec certaine personne . Mon caractère ne me le permettais pas. Quand Julian me confirma qu’il essaierait d’être présent pour le diner, un excès de joie m’envahis. J’apportais mes deux main l’une contre elle et sauta légèrement sur moi-même avant d’éclater de rire . «  Qu’est-ce que je ferais sans toi mon amour » dis-je avec un sourire charmeur.

Puis je proposa à Julian de monter au premier pour être plus allaise.. Et plus proche . Je le regardais me sourire et s’approcher de moi pour m’embrasser. Je répondu tendrement à ce baiser et me leva à l’aide de sa main. Toujours en gardant sa main dans la mienne je me dirigeais vers notre chambre . Je me retournais à plusieurs reprise pour voir si Julian était toujours derrière , je lui souris et continua mon chemin. Une fois dans la chambre je posa les mains de Julian sur mes hanches et le tira doucement contre moi et le regarda comme une femme amoureuse.

Moi aussi, j’avais hâte de passer une matinée entière à ses côtés. Vu que ça n’arrivait pas très souvent, autant en profiter au maximum. Je ne doutais même pas que nous allions passer un très moment ensemble. Juste elle et moi. Sa dernière remarque me fit sourire. Je l’aime tellement, personne ne pourrait s’imaginer à quel point. Peut-être même pas elle. Son énergie ne m’épuisait jamais, au contraire, ça me rendait de meilleur humeur et coupé du reste du monde, même de mon travail. Au poste, j’avais prévenu tout le monde que ce n’était pas la peine de m’appeler. J’étais en mode « pause », j’en avais besoin et s’il y avait quelque chose, ils se débrouilleraient tout seul. Ils étaient assez grands que je sache. Dans l’escalier, je l’admirais discrètement. Oui, l’air de rien, c’était flagrant que je ne pourrais jamais me séparer d’elle. Des regards, des sous-entendus. N’importe quelle autre fille voudrait que je dise sans cesse « je t’aime » ou les genres de mots doux dont elles raffolent. Pas Chanelle. Enfin si, un peu, mais juste au bon moment.

Notre rencontre, je m’en rappelle comme si c’était hier. Oui, cette phrase peut vraiment être chiante, mais ce n’était que la vérité. Au départ, j’avais accepté l’invitation de mon ami comme ça, histoire d’être avec lui et j’étais tombé directement dans le magnifique regard de ce qui était encore à l’époque sa petite amie. Bien sûr, je n’avais rien essayé. Ils étaient ensemble, je leur souhaitais d’être heureux. Finalement, elle et moi commencions à nous voir de temps en temps et à discuter de tout et de rien. Tomber amoureux me paraissait abstrait, voire impossible. Pourtant, les sentiments sont venus sans que je ne puisse rien y faire. Mon – désormais – ancien ami l’a trahit de la pire des façons. Disons que c’était tout ce qu’il manquait pour que l’on puisse enfin être ensemble. Un mal pour un bien personnellement. Et nos fiançailles. La vie passait si vite finalement. Mais je ne regrettais rien.

Dans la chambre, je sentais mes mains se poser grâce à ma belle sur ses hanches. Je me laissais guider pour venir au plus près d’elle, son regard me captivant toujours autant. Tendrement, je posais mes lèvres contre les siennes. Ça faisait tellement du bien. Dire que la soirée avait mal commencé, j’étais bien content que l’on en soit à s’embrasser et non pas se prendre la tête. En caressant ses hanches avec douceur, j’appuyais un peu plus le baiser, entourant sa taille de mes bras pour la serrer davantage contre moi. Je pourrais lui répéter que je l’aime, qu’elle me manque, mais elle devait s’en douter. Même si je laissais peu de choses paraître. Rien qu’avec un baiser, j’espérais lui faire passer le plus de sentiments possible. Dire que son ex l’avait trompé. Je ne pourrais jamais faire ça. Comment dire … ce n’est pas possible. On n’aime qu’une personne et faire la connerie de la trahir d’une façon si puérile, jamais. Peut-être ne devrais-je pas dire jamais au risque de le faire ? Non, ça n’arrivera pas. Hors de question.

Après la dispute le réconfort , non? . Depuis quelque temps on ne cessait de ce prendre la tête pour rien. Son travail m’insupportais mais pourtant j’acceptais qu’il soit flic , qu’il soit confronté au danger . J’acceptais tout ça mais il arrive un moment ou je craquais &&’ ma boutique n’arrangeait pas mes sautes d’humeur. Puis je sais très bien que je ne suis pas facile comme fille , je suis obligé d’ouvrir ma bouche pour dire tout ce que tout le monde pense tout bas . Quoiqu’après tout Julian ma aimé comme ça . Il savait à quoi s’attendre avec moi . Je lui lança un sourire quand il me serra un peu plus contre lui et je pouvais ressentir dans ses baisers l’amour qu’il me portait . Je trouvais ça plaisant. Savoir que les sentiments étaient réciproques était fabuleux . Quand Julian coupa notre baiser , je repris possession de ses lèvres pour l’embrasser tendrement. Puis je m’écarta ensuite de Julian faisant glisser mes mains tout le long de ses bras pour pouvoir attraper ses mains. Je reculais vers le lit emportant Julian avec moi .

Je me tenais droite devant lui , tel un piqué et l’observa quelques seconde avant de retirer son haut pour laisser place à son corps parfait . Je fis glisser ma main du bas du ventre jusqu’au torse et remonta un peu plus ma main jusqu’à son cou , sa mâchoire et ses joues . Sa peau était chaude et douce. D’un petit sourire je l’embrassa avec douceur et sensualité . Connaissant mon petit cœur , je suis certaine que mes baisers lui faisait plaisir . Puis je lui murmura tendrement à l’oreille « Je t’aime tellement » les mots étaient sortis si naturellement que je me choqua moi-même .

De longs discours entre nous ne ferait qu'augmenter un risque de conflits. Plu de querelles pour ce soir. En même temps, ce que j'avais en tête ne pouvait pas nous mettre en discorde. À moins que je ne sois pas au courant de quelques choses ou qu'elle change subitement d'avis. Ce dont je doutais fortement. Mais vu que ma fiancé était remplie de mystère, je m'attendais toujours à tout venant de sa part. Autant ne pas aller trop vite. Des baisers, se retrouver proche du lit. Elle ne changerait pas d'avis, c'était certain désormais. Je caressais la paume de ses mains avec mes pouces. Cependant, nos mains durent se délirer quand elle me retira mon t-shirt, pour que je puisse l'aider en levant les bras. Des frissons parcouraient ma peau sous ses caresses. Savait-elle quel effet elle détenait sur moi ? Apparemment oui. Elle pouvait en jouer, ça m'amusait et me procurait beaucoup de bien. Son baiser me faisait fondre, mais alors que j'allais m’asseoir sur le bord du lit pour la prendre contre moi, ses mots me firent s'agiter mon cœur. Non pas que je n'ai jamais entendu une telle déclaration de sa part, mais si spontanément, ça m'a assez prit de court. Vu sa tête surprise, elle devait aussi se demander comment elle avait pu sortir ça aussi facilement.

« Moi aussi je t'aime Chanelle » lui murmurais-je à l'oreille, d'une manière amoureuse et sensuelle. Mon cœur avait reprit un battement régulier, bien que légèrement affolé que je réussisse à le dire d'une façon si liante. Lui souriant tendrement, je m'assis sur le lit – comme je voulais le faire précédemment – et la tira avec précaution sur moi, entamant un autre baiser langoureux. Je ne savais pas exactement ce que je voulais de cette soirée, à part passer un moment de détente et d'amour avec mon amour. Tout ce que je savais, c'était que ce genre de moments se faisait rare et ce n'était pas du tout une bonne chose. Je ne dis pas qu'il faut être sans cesse coller à l'autre ou faire l'amour à tout va, mais une fois de temps en temps, c'est juste une preuve d'amour. Certes, un peu plus poussé qu'un baiser, mais ça restait un instant d'amour. La tenant tout contre moi, je prolongeais notre baiser rendu fiévreux, mes mains sous ses vêtements pour prodiguer quelques caresses sur sa taille. Ah l'amour, une fois que ça vous attrape, ça ne vous lâche vraiment plus !

«  moi aussi je t’aime Chanelle » murmura-t-il à mon oreille de manière amoureuse et sensuelle . Mon cœur se mit à battre d’une manière si forte que j’avais peur que Julian l’entende .. Montrer mes faiblesses était une chose que je ne pouvais pas faire et encore moins devant mon petit ami . Je devais garder mon image de femme forte et sans inquiétude même si au fond de moi j’avais peur quand Julian passait le seuil de la porte , quand il rentrait tard sans même me prévenu par le biais d’un appel . Toutes ses petites choses qui me préoccupais durant mon sommeil . Mais bon ..aujourd’hui Julian était avec moi et c’est tout ce qu’il comptait à mes yeux . Julian m’adressa sourire tendre avant de s’assoir sur notre lit et de me tirais avec précaution sur lui . Un sourire d’amusement se laissa voir sur mon doux visage.

Je contemplais Julian durant un moment avant de l’embrasser de manière amoureuse et passionnée . Les lèvres de Julian avaient un petit goûts sucré que j’aimais particulièrement et la manière dont il jouait avec ma langue me dérangeais pas du tout bien au contraire . Mon fiancé glissa ses mains sous mon haut afin de caresser ma taille . Je l’aime tellement , je ne pensais pas qu’aimer autant une personne était possible . Il y a quelques années de cela on m’aurais dit que je serais fiancé et terriblement amoureuse j’aurais rigoler aux éclats pensant que cela était techniquement impossible et pourtant ça l’ai !

Bref… Je me redressa tout en donnant un coup de cheveux en arrière et émit un petit rire face à ce geste . Julian posa ses mains sur mes cuisses me regardant avec des yeux amoureux .

Depuis le début de notre relation, il y a toujours eu des bons moments, d’autres moins bien, mais ça faisait parti de tout couple. Si tout allait comme dans le merveilleux des mondes tout le temps, il y aurait un problème. Ou bien, ça irait tellement bien jusqu’au clash final. Ce dont je ne pouvais pas imaginer être possible. C’était la première fois que j’étais autant attaché, autant amoureux et la perdre, non. Même si des erreurs sont toujours possibles, même si la perfection n’existe pas … Et que je risque de la faire souffrir, sans m’en rendre vraiment compte. Par mes absences, par mon comportement, par … d’autres choses encore sûrement. Enfin, ce n’était pas le moment d’y penser. Là, j’étais avec ma magnifique fiancée qui me sourit, qui m’embrasse, qui m’aime. Je n’avais pas besoin de plus … Enfin, j’avais ma petite idée de la suite de la soirée, surtout que je ne travaillais pas demain, alors autant en profiter ! Non ? La voir se remettre les cheveux me fait sourire d’amusement. On aurait dit, vous savez, comme les filles qui font des pubs à la télévision pour une marque de shampooing. Finalement, non. Elle était largement plus belle que ces femmes. Parce que Chanelle n’avait pas besoin de faire plusieurs prises pour être sublime, parce qu’elle n’avait pas besoin non plus de logiciel de retouche. Elle était parfaite et je le revendiquerais encore un bon nombre d’année !

Caressant sa taille, mes mains vinrent dévier sur ses cuisses. En temps normal, j’évitais de regarder les personnes dans les yeux. Avec elle, c’était complètement différent. Elle avait le droit de lire dans mes yeux autant qu’elle le voulait et je savais mon regard aussi amoureux que le sien. Si elle ne m’aimait pas, elle me l’aurait déjà dit. Sa franchise aussi grande que la mienne aurait mit déjà depuis longtemps une distance entre nous. Ce qui n’était heureusement pas le cas. Notre amour était réciproque, et cette nuit, je comptais lui faire ressentir tout ce que j’éprouvais à son égard. Certes, moins par des mots mais plus par des gestes plus sensuels, plus charnels … Il n’y a pas besoin de cela pour montrer ce que l’on ressent, mais ça fait parti d’une vie de couple selon moi. « J’ai bien envie de profiter de notre nuit, ensemble, juste toi et moi » Je lui souris, bon d’accord un peu perversement, mais elle comprendra vraiment de quoi je parle. Même si je pense que ma phrase en avait déjà dit long.

Scellant à nouveau nos lèvres, je m’allongeais en la tenant bien contre moi. Les gens n’ont pas l’air de le remarquer, mais elle et moi, on se ressemble énormément. Elle et moi disons très peu nos sentiments malgré qu’ils soient très forts et réciproque, on a tout deux un caractère … assez prononcé, etc.. Selon certaines personnes, les contraires s’attirent. Pour nous, ce sont les identiques s’assemblent. Cette association peut être très explosive, mais aussi – comme nous – très forte et puissante. Je souriais dans notre baiser, heureux de notre petit couple. Bien que l’on soit fiancé et que les années avancent, je ne perdais rien de mon amour à son égard. En ce moment … Oui, je pensais à notre mariage. Mais quand ? Où ? Comment ? De quelle façon ? Rien que les préparatifs prendraient un temps immense et laisser ma fiancée se charger de tout, non, je ne pouvais pas. J’ai envie de m’investir, mais je ne savais même pas si je pouvais mettre mon travail assez de côté pour prendre le temps de me marier à la femme de ma vie. Stupide, n’est-ce pas ? Vraiment stupide …

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