Zadig Davenport & Hoogie Harlington

Ce matin-là, Zadig s'était réveillé de bonne humeur. C'était assez rare, puisqu'il passait ses journées à réviser, à penser, à se morfondre et restait enfermé, sauf pour aller sortir Carotte. Mais ce matin, non, pour une fois, il s'était levé avec le sourire. Après avoir prit une longue douche, le châtain s'était habillé d'un jean chino bleu/vert assez pâle, puis un tee-shirt blanc en col V. Il faisait chaud aujourd'hui, ça ne serait à rien de trop se couvrir. Il enfila ses baskets blanches, puis se coiffa pendant une bonne demie-heure. Il ne devait aller à l'hôpital que dans l'après-midi, aussi décida t-il d'aller faire un tour au parc voisin. Il adorait se parc. Autrefois, quand Simon était encore là et qu'il leur arrivait de se disputer, où bien qu'il veuille aller prendre l'air, il se réfugiait dans ce parc, un chocolat chaud à la main. Zadig ne mangeait pratiquement jamais, par flemme, et aussi parce qu'il n'avait pas faim. Avec le temps, il s'était habitué, et maintenant, même manger une infime chose le faisait vomir. Le jeune homme se prépara donc à sortir, mit quelques billets et son portable dans sa poche, attacha la laisse à Carotte, son chiot blanc, puis l'emmena hors de l'appartement.

Une plage. Zadig aurait tellement aimé qu'une plage se trouve à Londres. Autrefois, il adorait la plage. Il se souvint, quand il était petit, avec son frère, ils allaient souvent à la plage, ils ramassaient les coquillages, ils allaient se baigner. Mais c'était avant, avant que son père se suicide, avant que son frère ne parte à Paris avec sa femme et ses enfants, avant que Zadig dût déménager à Paris lui aussi, se faire élever par son frère jusqu'à ses dix-neuf ans. Puis partir à Chicago pour aller vivre chez Kenzo, son meilleur ami, pendant deux ans, avant de revenir à Londres, sa ville natale. Mais ici, à Londres, il n'y avait que des parcs, des immeubles, des hôpitaux. Certes, Zadig adorait les parcs. Mais il préférait la plage. Bref. En ce moment, le châtain avait fini son petit tour en ville, et venait de se poser dans le parc avec Carotte. Bien qu'il eut lâcher le chiot, celui-ci s'était assit sur le banc, à côté de Zadig, et se reposait doucement. Le jeune homme, lui, regardait autour de lui tout en buvant tranquillement son chocolat chaud, qui se refroidissait petit à petit. Il avait, posé à côté de lui, une barquette de fraise entamée, seul aliment que son estomac ne rejetait pas.

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Zadig & Hoogie

Comme une fois par semaine, Hoogie n’as pas cours de toute la journée, ce matin le temps était plutôt ensoleillée et au lieu de rester enfermer chez lui, Hoggie préférais aller lire sur un banc dans le parc situer à quelques minutes de chez lui. Bref le jeune homme c’étais habillée d’un jeans noirs et d’un pull manche longue vert kaki. Ses baskets aux pieds, il décide de se mettre en route pour le parc.

En chemin écouteurs sur les oreilles, Hoogie se refais l’album d’Ed Sherann. Un chanteur que Noah lui à fais découvrir, il y a quelques temps. Le jeune homme marche puis se dirige vers l’entrée du parc. En marchant, il aperçoit un gars plutôt mignon et avec un chiot à faire craquer le premier venu.

En marchant, Hoogie se dirige donc vers le jeune homme et cherche dans sa tête qu’est ce qu’il pourrait bien lui dire pour briser la glace. A force de chercher et d’avoir la tête ailleurs, Hoogie ne voit pas la sublime poubelle au milieu de son chemin et se torche la tête la première dedans. L’air complètement humilié, Le jeune homme reste dans cette poubelle un moment et pris pour que quelqu un vienne l aider. Espérons que cela ne soit pas le gars qu’il convoite. Et non c’est un éboueur qui passait dans le parc pour changer les poubelles qui l’aide à sortir de ce pétrin. La tête pleine de confiture et de feuille de salade, Hoogie regarde autour de lui. Personne n’a l’air d’avoir vu sa mésaventure. Le jeune homme se débarbouille, puis se dirige gentiment vers le gars.

- Bonjour, est ce que la place est libre ?

Hoogie n’attend pas la réponse et s’assoit puis commence à jouer avec le chiot qui inspecte son jeans.
-Et ouais petit père, j’ai été joué dans une poubelle y a quelques minutes, du coup je dois avoir pleins d’odeurs intéressantes pour toi. Tu crois que ton maître aurait un mouchoir pour moi ?

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Zadig Davenport & Hoogie Harlington

Le châtain commençait à lire tranquillement son livre, ayant terminé son chocolat chaud et mangé deux trois fraises, lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Quelqu'un devait être tombé. Il haussa les épaules sans regarder d'où venait le bruit et continua sa lecture. Un livre simple, pas très gros mais écrit finement, un livre sur la chirurgie. Rare étaient les romans que lisait Zadig. Il préférait tous les livres qui avaient attrait à la médecine, c'était beaucoup plus fascinant. Et ça lui permettait de faire trois choses en même temps. Se divertir, ne pas penser à Simon et aussi réviser. Pas mal, hein ? Il adorait la médecin depuis tout petit, et en même temps, le monde médical faisait parti de lui. Avant le décès de sa mère, son père était un brillant médecin. Mais ça, c'était avant. Avant que Zadig naisse et que donc, Evangèlyn, la mère du châtain ne meure en lui donnant la vie. Triste tragédie. Mais ce sont des choses qui arrivent. En ce moment, Zadig regrettait de ne pas avoir son Ipod pour pouvoir écouter de la musique en même temps que de lire. C'était tellement mieux, quand on pouvait écouter et lire en même temps.

Soudainement, Carotte redressa la tête, et Zadig fit de même. Un jeune homme venait de prendre place à côté d'eux, ayant auparavant demandé l'autorisation, bien que cela soit inutile vu qu'il s'était tout de même assit. Le châtain haussa légèrement les épaules pour répondre à la question rhétorique. L'inconnu se mit ensuite à jouer avec Carotte, qui semblait heureux que l'on puisse jouer avec lui. Zadig haussa un sourcil, surpris que son chien se mette à jouer avec un parfait inconnu, lui qui avait plutôt l'habitude de grogner et mordre ceux qui s'approchaient trop de son maitre. Carotte reniflait maintenant le jean du jeune homme avec attention, et la phrase que sortit l'inconnu fit sourire Zadig. Décidément, cette journée était vraiment peu commune. Deux sourire en même pas deux heures, c'était un recors. Indirectement, l'inconnu demanda un mouchoir à Zadig, et celui-ci sortit un paquet neuf de sa poche, le lui tendit. Il n'avait pas prononcé un mot, n'en avait pas envie. Et puis, avec le temps, l'isolement, les seules fois où il parlait, c'était à l'hôpital, parfois à Carotte, mais c'était franchement rare de l'entendre parler.

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