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 Why do you look me like that ? (pv Sutton)

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MessageSujet: Why do you look me like that ? (pv Sutton)   Why do you look me like that ? (pv Sutton) Icon_minitimeSam 16 Juin - 15:49

” Je ne suis pas un steak range ta langue ”

    Il s'en était passé des choses en si peu de temps, le jeune homme en était encore totalement retourné. Trop de chose se bousculait dans sa tête, Kayle qui était le copain de Travis, sa blessure, l'ascenceur, le baiser... ce fameux baiser qui lui avait fait tellement de bien pour au final le détruire un peu plus. Il avait attendu depuis longtemps se jour ou un homme le ferait se sentir bien. Travis était sortit de nul part pour entrer dans sa vie, et il l'avait changé, d'un coté, Zac était heureux mais malheureux aussi. C'était comme d'aimer un homme marié, c'était comme d'aimer quelqu'un qui ne vous aimera jamais. C'était ça en faite. Dire qu'il revivait pour quelqu'un dont le coeur battait déjà pour une autre personne. Il avait l'impression de toucher le fond à nouveau, il se sentait comme cette sirène qui se laissait couler en comprenant qu'elle ne sera jamais avec son prince terrien. Ca pouvait en faire rire plus d'un comme remarque pourtant c'était ça, il se sentait couler. Le seule chose qui le sauvait réellement c'était le fait qu'il ne se sentait pas encore amoureux de Travis, mais très attiré. Mais rien que le fait d'oser l'embrasser, et d'avoir fait tout ça pour lui cette nuit, s'être sentit important, utile, important, cette sensation d'être un pilier, cette sensation d'être enfin normal. Ca lui avait fait tellement de bien sur le coup. Mais il ne fallait pas se leurrer, Travis ne serait jamais à lui. Et Neela... Travis l'aimait vraiment ? Elle était si... lourde, non mais sérieusement, presque omniprésente, à la fois la maman, la meilleure amie, l'amante, le père... Il en était jaloux. Il avait été fortement jaloux de voir Travis se jetter dans les bras de la jolie blonde. Jaloux comme avant pour la première fois de sa vie.

    Après le cours d'anglais avec Symphonie, Zac ne savait pas vraiment ou aller, il avait marché pendant des heures dans Londres, s'arrêtant pour s'acheter un sandwich et des fruits frais. Cependant, il ne voulait pas rentrer à l'appartement, voir que c'était vide, être confronté au silence. Dommage, Charlie était de garde sinon il serait passé la voir, seulement là c'était impossible, et puis, il n'avait plus de devoir, plus de cours, plus rien. C'était dans les moments là qu'il se rendait compte qu'au final à part Charlie et Thisbe il n'avait réellement personne dans sa vie, il aurait aimé être encore là pour son colocataire, mais il avait été dégagé vite fait bien fait, Neela avait même promis de lui donner des nouvelles de temps en temps par sms, il les attendait toujours. Il avait eu le droit à un simple "Il sortira sûrement demain mais retournera pas au campus de suite." Il avait l'impression d'être tellement insignifiant en faite. Le temps n'était pas top, heureusement, il n'avait pas plus aujourd'hui, mais il pressa tout de même le pas pour arriver au campus rapidement. Il courut même avant de se réfugier dans la bibliothèque. Il n'avait pas penser aller là au début, mais c'était comme si son intinct lui disait d'aller là bas. Zac aimait tellement la lecture, mais par dessus tout il aimait écrire. Et il aimait l'odeur de la bibliothèque, cette odeur de livres anciens. C'était inexplicable. Souvent, il se rêvait à être dans Harry Potter, comme il enviait leur bibliothèque. Il aurait aussi aimé aller dans celle d'Oxford, on la disait magnifique et un peu magique. Déjà qu'il était amoureux de celle de l'université. Il alla voir la vieille Dame qui la tenait et lui offrit le petit paquet de framboise qu'il avait pu s'acheter plutôt, il s'aimait beaucoup tout les deux, elle lui offrit des feuilles blanches, parce qu'elle savait qu'il aimait venir écrire ici, et que souvent il n'en n'avait pas sur lui. Zac lui rendit un sourire sincère avant de partir à sa table. Il se mettait à l'étage, dans un coin pas trop éclairé, allumant la petite lampe de chevet qu'il y avait, un livre d'Harry Potter posé à coté sans qu'il n'y touche, il prit un des crayons de papiers qu'on mettait à leur disposition et entreprit d'écrire tout en mangeant son sandwich. Peut être une heure après, il sentit une présence et redressa son nez alors que trois pages étaient pleines de coup de crayons, écritures, et autres ratures. Il regardait la jeune femme surpris, elle s'installa même à sa table. "Euh... bonsoir ?"
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MessageSujet: Re: Why do you look me like that ? (pv Sutton)   Why do you look me like that ? (pv Sutton) Icon_minitimeDim 17 Juin - 15:29

Why do you look me like that ? (pv Sutton) Tumblr_lxpj0qgrLK1r5v4xw Posant mes yeux sur mon devoir de chimie, j'étais prête à hurler, à m'arracher les cheveux la prochaine fois que j'entendrais un son sortir de la bouche d'Hugo. Mon fils de deux ans était toute ma vie – avec sa sœur de quatre ans – mais là, c'était trop, trop pour moi, trop pour mon petit cerveau qui commençait dangereusement à arriver à saturation. Avec les examens qui approchaient, j'étais de plus en plus fatiguée, je dormais de moins en moins et même si j'avais une bonne mémoire, cette dernière commençait légèrement à fléchir. Fermant mon bouquin, je posa ma tête sur ce dernier et réfléchis. Il fallait que je trouve une solution avant d'exploser définitivement. Je ne voulais pas déranger Neela, la marraine du petit et je devais donc me résoudre à demander l'aide de quelqu'un d'autre. Mon père ne rentrait que dans deux heures, voire trois, la gouvernante n'était pas là avant une bonne heure et à cette allure, j'allais vite faire le tour de mon répertoire, en vain. Mon jeune fils se remit à pleurer, hurlant à tu-tête pour me mettre à bout. Il voulait que je m'arrête de réviser pour m'occuper de lui, il voulait surement jouer ou se promener mais là, je n'avais pas le temps. J'avais mis mes enfants en avant pendant toute l'année, j'avais besoin de temps pour moi mais aussi de calme pour réviser. Remballant mes bouquins, mon ordinateur ainsi que mes feuilles et stylos, je me dirigea vers la chambre d'Hugo. J'eus à peine le temps d'enclencher que le petit garçon ne pleurait déjà plus. Je souffla fortement et le regarda quelque peu de travers. Son regard était plein de larmes – de crocodiles – et il me faisait les yeux doux pour s'excuser seulement, cela ne marchait plus avec moi, plus maintenant que je savais comme ce petit comédien fonctionnait ! L'attrapant, je lui fis un regard noir – ce qui lui fit baisser le regard – et dis « T'es pas possible Hugo, tu me rends chèvre ! J'ai besoin de travailler pour l'école, je peux pas passer mon temps à jouer avec toi et à te promener. En plus, tu devais faire une sieste. Vingt minutes c'est une micro sieste sale gosse. » Je fis un petit signe de la tête pour lui montrer que j'étais mécontente mais au lieu de le calmer et de lui comprendre que j'avais besoin de calme, il se jeta à mon cou et se mit à pleurer. Et c'est reparti pour un tour. Il avait beau être un gosse excellent, quand il était fatigué, il était manipulateur et insupporta et ça, il devait le tenir de moi. Le berçant quelques peu, je me dirigea vers l'étage inférieure de la maison que j'occupais avec mon père et attrapa mon portable. Je faisais défiler les numéros à la rapidité de l'éclair et composa celui de la gouvernante « Cassie ? J'en peux plus, il faut que j'aille réviser à la faculté. Hugo est fatiguée, il ne fait que chouiner depuis tout à l'heure et je crois que je vais le tuer si je reste ici une heure de plus... Vous pouvez rentrer plus tôt, lui donner son goûter, son bain et l'occuper un peu ? Oh Cassie, vous êtes ma sauveuse ! Merci beaucoup, énormément même ! » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et je rangea mes affaires dans mon sac – non loin de là – sans arrêter de bercer légèrement le petit bambin. S'il pouvait dormir, cela m'arrangerait fortement comme ça, je pourrais partir sans l'entendre hurler jusqu'à l'autre bout de la rue. Il était petit mais ses cordes vocales étaient bien développés, je pouvais en attester ! J'avais peur que les voisins croient que je le maltraitais, pendant qu'Azylis était à l'hôpital, mais c'était tout le contraire. Selon mon père, je le surprotégeais, c'était un gosse pourri gâté et je n'avais plus qu'à encaisser les erreurs du passé. Voyant qu'il dormait paisiblement, dans mes bras, je rangeais une partie de la maison, bébé en bras pour ne pas le réveiller. Ce qu'il fallait savoir avec lui, c'était qu'il mettait une bonne demi heure à trouver un réel sommeil et que le bruit d'une mouche pouvait le réveiller. Par contre, il aimait le mouvement et je pouvais sentir son petit cœur battre contre mon épaule. Voyant la gouvernante rentrer – les courses plein les bras – je la remercia, posa Hugo dans son lit parapluie et partis rapidement, très rapidement. Le chemin jusqu'à la faculté fut un peu plus long qu'à mon habitude puisque je passa rapidement par l'hôpital. Azylis était en chambre stérile depuis une semaine et je savais qu'à l'heure là, c'était l'heure du goûter pour ma petite brunette de quatre ans qui se battait coute que coute contre la leucémie.

Il devait être seize heure quarante cinq lorsque je quitta le bâtiment de l'hôpital et me dirigea, avec ma voiture, vers la faculté. Enfin j'allais pouvoir travailler, pendant deux petites heures, certes mais tout de même. J'avais besoin de calme, de solitude mais surtout, de bosser pour ces fichus partiels ! Je ne pouvais pas m'autoriser de redoubler et donc de perdre une année. Ce que je voulais, c'était finir l'école le plus rapidement possible pour pouvoir avoir un job dans un hôpital en tant que neurochirurgienne et faire mon bout de chemin, avec mes deux enfants. Mère célibataire, c'est tout un boulot ! Passant entre les rayons, je cherchais des bouquins pour mes révisions mais aussi voir s'il y avait de nouveaux ouvrages sur la leucémie et surtout, comment la combattre. Je savais que la vie d'Azylis était limitée et restreinte à deux petites années mais j'avais l'espoir de la voir grandir un peu plus, de la voir jouer avec son frère ou Gavyn qu'elle appréciait énormément... Cherchant une table, un large sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je reconnus Zac, au loin, entrain d'écrire. Le jeune homme était plus ou moins mon type d'homme et ma dernière relation – amoureuse bien entendu – remontant à James, j'avais bien besoin d'attention. Le jeune homme semblait tellement calme et posé et cela m'attirait plutôt pas mal, sans compter son physique. Posant mes fesses sur la chaise en face de lui, je posa mes ouvrages sur la table, attendant une quelconque manifestation de sa part « Euh... bonsoir ? » Zac, Zac, Zac, toujours aussi doux et calme alors qu'à sa place, j'aurai renvoyé la personne d'où elle venait en une dizaine de secondes. « Je ne dérange pas ? Je me suis dis que venir vers une tête connue n'était pas une mauvaise chose.. » Et puis, au moins c'est plus facile pour communiquer et tout ce qui va avec. Le jeune homme était plutôt discret – il était au fin fond de la bibliothèque – mais cela était loin d'être un aspect négatif à mon sens. M'intéressant plus ou moins à ce qu'il faisait, je dis « Comment vas-tu Zac ? Toujours entrain d'écrire ? » La deuxième question était plus ou moins rhétorique puisque vu les feuilles devant lui, il était définitivement entrain d'écrire. Je lui fis un sourire avant de lui dire « Je ne te dérange pas au moins ? Non, bah tant mieux » Je ne lui avais pas vraiment laissé le temps de répondre et je savais bien que si, je le gênais mais soit, il n'avait qu'à faire avec !
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MessageSujet: Re: Why do you look me like that ? (pv Sutton)   Why do you look me like that ? (pv Sutton) Icon_minitimeMer 27 Juin - 9:56

” Je ne suis pas un steak range ta langue ”

    Il était plongé dans son écriture, il avait terriblement envie d'arriver à la fin de son roman, il ne lui restait que trois chapitres à tout casser. C'était important pour lui, vraiment important. Ca faisait 4 ans qu'il écrivait se roman, quatre ans qu'il avait gribouillé plus de 1500 pages. Quatre ans qu'il s'aidait à guérir grâce à ce travail et à son personnage. C'était un exultoire de choix, et tellement intense lorsqu'il imaginait les scènes en même temps qu'il les écrivait, le faisant se contracter au niveau des mains, de la jugulaire, parfois des goutelettes fines de sueurs partaient au galop de la lisière de ses cheveux au bas de sa mâchoire. Parfois il froissait une feuille inutile pour se retenir de pleurer. Il savait qu'écrire une telle oeuvre le rendrait mal, parfois même à en avoir envie de vomir. Il le savait. Mais c'était salutaire. C'était aussi pour ça qu'il avait mis autant de temps à l'écrire. Mais depuis qu'il connaissait Travis tout c'était accéléré, en une semaine, il avait écrit 2 chapitres entier de 48 et 62 pages. Il n'en dormait pas la nuit parfois, faisant tout pour ne pas réveiller son colocataire, le regardant dormir par moment pour décrire au mieux les choses. Et puis, il s'était rendu compte que dans la bibliothèque il était extrêmement productif. L'odeur des vieux livres, le calme plat, et puis l'endroit en lui même. C'était un endroit qui le faisait fantasmer. Il n'osait jamais le dire, il n'osera probablement jamais l'avouer, mais faire l'amour dans se genre d'endroit était totalement une idée qui l'emoustillait au possible. Il se mordit la lèvre en pensant à ça. D'ailleurs la scène la plus romantique de son livre se passait dans une bibliothèque, lui collant presque une érection en l'écrivant. Imaginant les caresses, les baisers, les jolies choses de l'amour qu'il ne connaissait plus que dans ses piètres souvenirs. Parfois, il se surprenait à imaginer tout cela avec Travis, mais ça ne menait nulle part, il avait bien compris maintenant qu'il n'y aurait rien avec son colocataire. Il avait été une bouée de sauvetage. C'était dur à concevoir, mais vrai. Mais d'un coté, il était vraiment fier de l'avoir "sauvé" ce jour là. C'était peu en contrepartie de se que Travis avait fait pour lui. Il l'avait sauvé aussi, sauvé de ses démons, sauvé de son passé, sauvé d'un avenir trop renfermé. Il n'avait pas repris confiance à 100% mais il avait compris que malgré tout, il y'avait des hommes bons et qui valaient la peine d'être connus. C'était stupide peut être de se rendre compte de cela que maintenant, mais malgré tout, il se sentait mieux maintenant qu'il avait à nouveau ça en tête. C'était une nouvelle vie qui commençait.

    Trop concentré dans son écriture, il fut vraiment surpris de voir Sutton face à lui, son Euh... Bonsoir voulait tout dire d'ailleurs ! Il n'était pas vraiment doué pour ouvrir les sujets. Et puis, il avait du mal à comprendre pourquoi elle s'acharnait autant avec lui. Enfin s'acharnait était un grand mot. Mais Zac se sentait comme un morceau de viande devant un loup. Il avait l'impression qu'elle le draguait à chacune de leur rencontre. Désagréable ? Oui et non... En un sens c'était de sa faute, après tout, il avait lancé la rumeur entre Thisbe et lui, uniquement pour avoir la paix certes, mais tout de même. Et puis on avait déjà du le voir embrasser des filles. Il ne les aimait pas de cette façon. Quoi que parfois il se demandait, c'était agréable d'embrasser une femme, mais lorsqu'il fallait passer à plus, même bourré, il n'y arrivait pas. Parfois il se disait qu'il était juste fait pour être seul. Il ne voulait plus être le passif avec un homme, il ne voulait plus qu'on touche à ses fesses, mais il se disait aussi qu'entre sa tête et sa carrure aucun homme ne le laisserait être "le maître du jeu", et il ne savait pas tremper son biscuit dans le thé d'une femme. Tout ça était bon juste à lui refiler un mal de crâne, et puis Sutton ne se gêna pas pour s'installer, il avait envie de lui dire qu'elle dérangeait, mais il était trop poli et trop gentil pour ça. "Je t'en pris..." Il posais son stylo alors qu'elle lui demandait si il était toujours en train d'écrire, c'était une évidence, mais comme dans beaucoup de cas, on posait des questions stupides juste pour se rassurer, ou entamer une conversation. Il voulait soupirer d'agacement, mais il n'en fit rien et lui offrit même un petit sourire. "Je vais bien et toi ? Hmm disons que oui... j'écris, ça se voit je crois..." Ce n'était pas méchant comme réplique, mais il aurait pu dire quoi d'autre ? Il ramassa d'ailleurs ses feuilles et les rangea dans son trieur, il ne voulait qu'on les lise. Pas maintenant, il n'était pas prêt pour ça. "Alors les études ? Médecine, c'est pas trop... dur ?" En bonne crème, il tenta de faire la causette, elle était visiblement décidée à rester avec lui, il entama un bouchée de son sandwich, l'ayant oublié jusqu'à maintenant. "Désolé j'ai pas mangé encore." Et son ventre criait presque famine, il aurait pu avalar un bateau de sushis pour 4 personnes tellement il avait faim en ce moment. "J'ai toujours plein les étudiants en médecine, c'est vraiment un truc que... j'aurais pas pu faire. Vous êtes courageux !" Au moins un compliment sincère. C'était réellement des études qu'il n'aurait su faire.
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MessageSujet: Re: Why do you look me like that ? (pv Sutton)   Why do you look me like that ? (pv Sutton) Icon_minitimeMar 3 Juil - 22:36

Why do you look me like that ? (pv Sutton) Tumblr_m5mbanVhhj1rxro3eo1_500 Depuis que j'étais entrée en faculté de médecine il y a deux ans, ma vie s'était accélérée comme pas deux. Je devais articuler ma vie entre les cours, les heures passées à l'hôpital pour Azylis, Hugo et son éducation sans oublier la gestion de la maison. Bien entendu, il y avait Cassie, une jeune femme que mon père avait engagé il y a quatre ans lorsque j'avais accouché de mon premier enfant pour m'aider à combattre la drogue, m'aider dans l'éducation de la petite mais aussi supporter le décès du jumeau de ma fille, né sans cerveau. Depuis, la jeune femme était devenue un vrai pilier dans ma vie et je me demandais bien comment je pourrais réussir à faire quelque chose sans elle. Elle était toujours là quand j'avais besoin d'elle et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle. Hugo devenait de plus en plus insupportable au fur et à mesure que les jours avançaient et que la chaleur arrivait sur Londres. Il n'aimait vraiment pas quand il faisait chaud et j'avais beau le laisser se balader en couche dans l'appartement, quand il fallait aller au lit, monsieur râlait et pleurait parce qu'il avait trop chaud puis trop froid. Rien n'allait, jusqu'à ce que je le prenne dans mes bras et qu'il s'endorme. Seulement, je n'avais plus le temps de vivre comme cela. Vivre au rythme de ses enfants n'était pas pour moi et j'avais besoin de temps pour moi. Je ressemblais de plus en plus à une vieille tortue mollassonne et je n'aimais pas cela ! Cela faisait deux ans que je n'avais pas eu de petits amis et n'étant pas une fervente fan des histoires d'un soir, ma vie sentimentale et physique était plutôt plate. Je m'étais promis qu'une fois les partiels terminés, je commencerais à profiter de mes vacances, de ma jeunesse mais il y avait toujours quelque chose qui me rattrapait. Je rêvais de partir en vacances, même cinq jours mais avec Azylis, c'était totalement prohibé ou il faudrait faire attention à la petite toute la journée, ce qui me rendrait dingue seule, au milieu de nul part. Enfin, mes idées de vacances mises de côté, je sortis rapidement de la maison, laissant Cassie avec Hugo et me dirigeant vers la bibliothèque. Si je voulais profiter de mes vacances, il fallait déjà que je réussisse ma deuxième année et ce n'était pas à cette allure que j'allais y arriver. Moi qui avait toujours été bonne élève, qui passait plus de temps à m'occuper de mes enfants qu'à réviser, voilà que mon cerveau me lâchait et que je devais passer bien plus de temps sur mes cours qu'auparavant. Je n'étais même pas sûre que cela paierait et c'était peut être ça le plus frustrant en y pensant. Enfin, une fois à la bibliothèque de l'université, je me baladais dans les rayonnages de livres. J'adorais cet endroit, ce calme dont je ne profitais que très rarement à la maison. J'aimais beaucoup lire des livres, bien entendu plus des livres fantastiques qui me permettaient de m'évader que des ouvrages sur les méfaits de l'alcool ou des drogues sur le cerveau humain. Seulement, c'était ce type d'ouvrages que j'étais plus ou moins obligés de lire pour mes études et je m'y étais fait avec le temps. Voyant une tête connue, je me dirigeais vers ce dernier. Avec Zac, le courant avait plus ou moins du mal à passer. Il était plutôt réserver et n'aimait pas vraiment les approches et ce genre de choses et pourtant... pourtant, j'avais quand même décidé de tenter de faire fonctionner mon charme – presque inexistant – sur le jeune homme et je n'étais pas prête d'abandonner. L'abandon, c'est pour les faibles et donc pas pour moi. Je savais très bien que ma présence ne lui plaisait guère mais il n'aurait pas le choix et puis c'est tout. Sourire aux lèvres, je dis « Ça va oui, merci. On ne sait jamais, peut être que tu fais un dernier devoir pour l'école ou une lettre de motivation ou je ne sais quoi » Non, je savais parfaitement qu'il écrivait pour son livre mais j'avais envie de le déconcentrer. Je me demandais bien ce qu'il pouvait avoir à raconter pendant des pages et des pages et aussi pourquoi il ne se servait pas d'un ordinateur parce qu'il fallait l'avouer, un éditeur ne lira pas un livre écrit à la main. Enfin soit, il faisait comme il voulait et j'avais plus envie de discuter et de draguer plutôt qu'autre chose. Mon instinct félin revenait de plus belle en présence du jeune homme mais bon. « Ça va, je m'en sors comme je peux. Et toi, tes études futur journaliste » Je lui fis un clin d'oeil avant de regarder rapidement mon portable et de voir un message de Cassie me disant qu'Hugo avait arrêté sa crise à peine j'avais passé le pas de la porte. Comédien ! Le voyant entamer son sandwich, je dis « Oh ne t'inquiète pas pour cela va. Il ne faut pas nous plaindre ! Tu sais, si on passe la première année, c'est qu'on le veut et qu'on veut être dans les meilleurs donc bon... Et moi je n'aurais jamais pu faire des études de journalisme ! Toujours avoir des idées, des métaphores et tout ce qui va avec, c'est pas pour moi ! » Mais alors absolument pas ! Je n'avais pas franchement d'imagination et j'étais plus manuelle qu'autre chose. Bien entendu, s'occuper de cerveaux n'était pas la chose la plus alléchante qui soit et pourtant... sourire aux lèvres, je dis « Bon et sinon, vais-je finir de quoi parle ce livre ? J'espère qu'il n'y a pas trop de scènes sensuelles dans des bibliothèques sinon je vais me poser des questions hein ! » Je n'étais pas vraiment fine sur ce coup, j'y allais au culot et cela me faisait doucement sourire. Je savais que les lieux 'différents' plaisaient pas mal et c'était parfait pour la libido et pourtant.. Voyant le jeune homme rougir, je ria légèrement avant de dire « Zac, Zac, Zac, arrête de rougir, je vais finir par croire que c'est une invitation ! » Tout à l'heure, il allait fondre comme neige au soleil à cette allure ! Allez Zac, ne disparaît pas derrière une épaisse couche de honte !
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MessageSujet: Re: Why do you look me like that ? (pv Sutton)   Why do you look me like that ? (pv Sutton) Icon_minitimeJeu 12 Juil - 14:03

” Range ta langue, je ne suis pas un steak ”

    Sutton avait l'art de savoir comment perturber notre bel étudiant. Sérieusement, lorsqu'elle était dans les parages, il ne savait plus trop où il en était. Non pas qu'elle l'attirait bien qu'il la trouvait belle, non non, c'était juste sa manière à elle de le regarder qui le déconcentrait fortement. Il se sentait comme un steak devant un loup affamé. Zachary savait qu'il plaisait, on lui avait souvent dit, même si il en doutait cruellement bien souvent. Le fait de plaire à quelqu'un le mettait mal à l'aise au possible, surtout lorsque c'était une femme, il ne savait plus vraiment comment dire : Je suis désolé, je suis gay. Et il n'y avait pas Thisbe dans le coin pour éloigner les hormones femelles... Il soupirait intérieurement en ce demandant quoi faire avec elle. Après tout, il avait décidé de changer, alors pourquoi ne pas simplement prendre son courage en main et l'avouer une fois pour toute hein ? Il soupira faiblement alors qu'elle continuait de jacasser. Elle aurait pu lui donner un mal de tête par moment. Elle était gentille Sutton, mais un peu envahissante, et puis pour le peu qu'il connaissait d'elle, il avait bien compris que quand elle avait une idée en tête, elle ne l'avait absolument pas dans le cul. Il redressa le nez lorsqu'elle lui demanda comment ça allait pour lui dans ses études, il haussa ses épaules tout naturellement en faisant une petite moue des plus adorable. "Plutôt bien je dois avouer, je suis dans les 10 premiers de la promotion avec Travis, on a fait du bon boulot." Il était surtout dans les 5 premiers, mais il n'était pas vantard pour un sous, déjà avouer être dans un top 10 le faisait assez rougir, alors en dire plus. "En gros ça se passe bien, et vivement le diplôme l'année prochaine." Vivement parce qu'il en avait surtout marre de galérer financièrement, ce n'était pas évident tout les jours à vivre de tout devoir calculer, et gérer. Ne pas avoir de voiture, passer son temps à parcourir la ville à pied. Avoir le vieux téléphone d'une amie -merci Charlie- Enfin bref, oui, il espérait vraiment décroché son diplôme et être engagé dans la foulée, même si il devait jouer les larbins. Quoi que, il se demandait où il allait vivre le temps d'économiser un peu, et d'être bien établi dans son job.. Retourner chez Charlie et l'emmerder encore c'était pour l'instant hors de question.

    Elle comparait leurs études maintenant, il haussait un sourcil genre : c'est vraiment possible de les comparer ? Et puis faire des métaphores à tout bout de champs, c'était pas si compliqué, alors que de savoir comment opérer la valve défaillante d'un coeur, ou le remplacer carrément, ça c'était une vraie misère ! "Oh euh tu sais ça doit quand même être plus simple d'écrire tout le temps que de devoir regarder des tripes et des boyaux toutes la journée." Un autre fait important avec Zac, c'était qu'il avait horreur des films d'horreur, alors pour lui la médecine c'était un peu comme un film glauque mais en réel, avec du vrai sang, des vraies urgences, et des vrais morts. Déjà rien que le soucis avec Travis avait failli le faire vomir plus que de raison. Elle enchaîna rapidement sur le contenu de son livre, et elle tomba pile sur une partie qui le fit rougit deux fois plus que la normale puisqu'elle avait vu juste. Han comment ce sortir de là hein ? Zac se frottait le bras par gène en essayant de ne pas s'étouffer avec son sandwich... oui il rêvait vraiment d'avoir une scène érotique dans une bibliothèque mais pas avec une femme, et devoir expliquer ça comme ça le rendait nerveux. Il avala difficilement sa bouchée et posa son sandwich. "Ca fait 4 ans que j'écris se livre, et j'en vois toujours pas la fin tellement je trouve de chose à dire. Et pour te répondre, oui y'a une scène érotique dans une bibliothèque... mais entre deux hommes." Il prit son courage en main et inspira un grand coup avant de la regarder encore en croisant ses bras. "Parce que.... parce que mon... personnage est comme moi. Il aime les hommes." Il l'avait dit ! Enfin il l'avait avoué à quelqu'un et de vive voix. Enfin depuis la sortie de prison, il avait osé le dire haut et fort. Enfin aussi fort qu'on le peut dans une bibliothèque, et si il avait pu, il aurait remercié Travis pour ça. "Je sais que tu me dragues, je le vois... je le sens.... et c'est flatteur, mais tu perds vraiment ton temps. Je ne suis pas intéressé bien que tu sois vraiment belle hein. C'est pas... c'est pas toi le problème en faite y'a pas de problème... c'est juste que je t'aime pas.... enfin pas toi mais les femmes. Enfin si je vous aime bien, mais en amie pas en petite amie..." Il se sentait totalement con et baissa la tête en essayant de se cacher un peu avec sa main, marmonnant faiblement. "Je suis définitivement trop con..." Eh ben, pour un essai de rédemption, c'était plutôt mal partit... Il prit son sandwich et le réattaqua sans oser le regarder.
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